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  • Racket et répression des automobilistes : plus de radars, des « leurres », des lois idiotes et même des drones !

    Toujours sous le prétexte hypocrite de « sauver des vies », Manuel Valls a annoncéen fin de semaine dernière la « rénovation et l’augmentation du parc actuel de radars » d’environ 10%. D’ici trois ans, le nombre de radars sur le bord des routes françaises sera de 4.700, contre 4.200 actuellement.

    L’augmentation du nombre de radars sur le sol français sera accompagnée del’installation de 10.000 « leurres » au bord des routes : des panneaux annonçant des radars n’existant pas ! Guère étonnant de la part de politiciens républicains mentant en permanence.

    Une amende de 650 euros pour les entreprises qui ne « dénoncent » pas leurs chauffeurs ayant été « flashés ».

    Les deux roues sont eux aussi harcelés, avec notamment une mesure ridicule (mais sûrement juteuse pour certains), consistant à imposer le port de « gants homologués » aux cyclomotoristes et aux motards. Il est certain que cela va faire baisser la mortalité.

    Enfin, et c’est peut-être le plus inquiétant pour l’avenir, le Premier ministre a indiqué que les forces de l’ordre pourraient avoir recours aux drones pour procéder à des contrôles routiers pour une expérimentation dans un premier temps.

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • Du divorce des peuples et des États

    C'est la grande affaire de la décennie et il y en aura pour longtemps si nous consentons à vider l'Oumma stérile pour la ressusciter vigoureuse au couchant du monde. Ils sont des millions à subsister sans avenir en zone verte, qui n'inventent rien et ne se gouvernent qu'à coups de sabre, pour envisager de continuer leur vie hors de la cage islamique. Au changement de paradigme (les printemps arabes), le signal fut donné et la foule s'est mise en mouvement. Comme chez les lemmings, on marche sans savoir pourquoi puisque tout le monde marche. On se guide au soleil comme ils se sont tous guidés depuis l'aube des temps, depuis les Grands Puants de la steppe mongole jusqu'aux Bougres et Ogres de nos livres de peur ! Mais le pays du bout du monde est déjà occupé, peut-être hostile... carrément hostile . Certes des ancres ont été lancées sous la forme de communautés musulmanes structurées et financées par les pays islamiques qui devraient stabiliser les requérants d'asile avant de les dynamiser, mais les territoires utiles sont densément peuplés et le plus souvent d'infidèles progressivement convertis à une xénophobie discriminée.

     

    Si les cultes étranges n'indisposent pas les indigènes - ça met de la couleur - la captation provocante de l'espace public les hérisse : prières de rue à même la chaussée, hommes en chemise de nuit vaquant à leur oisiveté, femmes niées dans leur féminité, égorgements rituels, justice coutumière réglant presque exclusivement le sort du sexe faible, violences gratuites, coupoles et minarets grandissant pour dominer la ville.

    Alors quand les instances communautaires relayées par les pouvoirs nationaux appellent à intégrer des centaines de milliers, peut-être au total des millions de "réfugiés", à l'intérieur du périmètre européen, il y a divorce entre le pouvoir et les peuples administrés. Non tant dans le nombre - l'Europe en a reçu bien plus au XX° siècle - que dans sa composition. Bienvenue aux chrétiens dans toutes leurs chapelles, aux animistes, aux yézidis, zoroastriens, bábistes, baha’is, karaïtes, mandéens, yarésanis, alévis et même aux derviches tourneurs, et à tous autres qui ne sont pas gouvernés par la foi mais tracent leur chemin autant qu'ils le peuvent dans la dignité, l'honneur et le respect d'autrui à travers des jours empruntés à l'Inexplicable. 

    Pour les chiites, alaouites, kharidjites, sunnites et wahhabites, on va réfléchir, leur propension historique à massacrer tout ce qui précède laisse à désirer ! D'autant qu'ils constituent 90% des "réfugiés" !

    Le pouvoir central européen charge en soutes des centaines de milliers d'individualités économiques à divers motifs techniques (démographie, relance économique, main d'oeuvre déclassée, cotisations sociales). Les Européens d'occident ont fait le tour de la question et ne veulent plus de musulmans, si tant est qu'ils gardent encore longtemps ceux qui s'enkystent dans nos sociétés avec des mœurs rejetées, à moins de les mettre en médinas, en ghettos et les faire visiter aux cars de touristes chinois ; les Européens orientaux sont saturés d'images et d'informations sur tous les désordres provoqués à l'Ouest pour ne pas vouloir faire la même expérience, ayant parfaitement compris le système de petits pas de l'innocence à l'hégémonie. Et puis il y a la litanie des attentats aboutis ou tentés et l'attaque très médiatique de Charlie-Hebdo à Paris. D'où les réactions tranchées des pouvoirs tchèques, hongrois, slovaques...

    Qu'on se comprenne bien. On peut apprécier la grande civilisation des Omeyades et ses vestiges espagnols, comme on peut admirer les bains turcs de Budapest. Grenade est un enchantement et ce que l'on dit de son royaume force le respect. Mais l'abrutissement des foules d'aujourd'hui par un pseudo-clergé maniant l'alarme et l'anathème jette à nos portes des cohues impossibles à trier entre fanatiques et pacifiques, tous bien tranquilles jusqu'au permis de séjour, devenant pour certains conquérants jusqu'à l'insupportable une fois installés.

    Les gouvernants européens sentent bien le hiatus entre les peuples et eux-mêmes, et gomment ou déforment autant que possible les origines ethno-culturelles des "migrants", mais ils sont ligotés par la doxa laïque qui les empêchent de trier. S'y ajoute une morgue naturelle à l'endroit des gens du commun bien incapables, selon eux, de comprendre le niveau des enjeux. L'oligarchie mercantile se prend pour une aristocratie et méprise le peuple souverain capable de mal voter en plus ! Ce divorce peut provoquer n'importe quoi. Certains pays que l'on attendait moins dans ce registre, comme le Danemark, cherchent à anticiper la fracture irrémédiable en durcissant de manière visible la gestion des flux migratoires. Ils placardent dans les journaux du Proche Orient des avis de découragement (comme ci-dessous), et militarisent leur frontière.

    Par chance, un reportage parmi les réfugiés en transit dans les pays de l'Est nous apprend qu'ils veulent éviter la France, pays "compliqué" (code du travail), pauvre, endetté, dangereux et sale par endroit (clic) ! Ouf, on aura eu chaud dans notre crasse socialiste ! Ce qui n'entamera pas l'hostilité populaire tant le battage médiatique en faveur de ceux-là est intense. Les gens ressentent un danger avant de constater de visu l'aggravation de l'occupation du sol ou son absence, mais leur opinion se fonde sur ce ressenti avant de se voir confirmée par les réalités, rarement infirmée car on n'aime pas s'être trompé.

    Le ressenti populaire peut s'exprimer par des manifestations xénophobes, et des contre-manifestations xénophiles de commande, mais on ne peut craindre l'émeute à ce stade. C'est une autre paire de manches en ce qui concerne l'élection aux prébendes politiques. Le mécontentement met en péril l'établissement des routards de la politique qui font carrière dans l'extraction des suffrages. Les élections régionales en France, qui jusqu'ici ne présentaient que peu d'intérêt pour le citoyen, peuvent devenir le coin qui s'enfoncera dans le tronc vermoulu de la nomenklatura. 

     

    La manipulation du scrutin qui fut décrétée en 2004 avec une prime au premier pour barrer la route au Front national dans les hémicycles de province se retourne contre les apprentis-sorciers quand le Front mariniste passe en tête le premier tour ! Et déjà, les principes s'effritent chez les rationnaires de la République qui cherchent par tout moyen à sauver leur "profession". Le braquage des logements aidés et des caisses sociales opéré par le gouvernement au profit des nouveaux immigrés peut déclencher un tsunami, si le Front ne trébuche pas sur une provocation, ou si le Menhir ne rallume pas les fours, voire pire en matière de raison d'Etat. Mais se garder de leurs amis comme de leurs ennemis est leur affaire, pas la nôtre. S'ils gagnent une seule région, ce sera la faute à la région. S'ils en gagnent deux ou plus, c'est toute la classe politique à table qui sera mise en cause. Le divorce alors sera patent !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/09/du-divorce-des-peuples-et-des.html

  • « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit »

    Aleteia relate le témoignage d'une femme de 41 ans, qui a participé activement au lancement des Veillées pour la vie dans sa paroisse et est membre de SOS IVG.

    "Mariée très jeune alors qu’elle n’a que 21 ans, la jeune femme met au monde un premier enfant, et tombe rapidement à nouveau enceinte. « J’ai vécu un creux », explique-t-elle. Avec son mari, elle est sur le point de déménager, leurs études à tous les deux n’étaient pas terminées, etc. La toute jeune maman se demande comment elle va pouvoir s’occuper d’un enfant de plus ! Elle se souvient qu’elle refusait, malgré elle, ce nouveau bébé imprévu. « Quand on ne veut pas un bébé, le corps ne grossit pas. J’étais en plein déni de grossesse », confie-t-elle. Confrontée à cette période angoissante, elle comprend les jeunes femmes qui choisissent l’IVG. « L’avortement, on baigne dedans ! C’est devenu complètement normalisé. »

    Aucun recul sur l’avortement

    Elle souligne : « À cette époque, c’est-à-dire il y a moins de 20 ans, on ne parlait pas des conséquences que pouvaient avoir un avortement sur les mères ». Pourtant, elle n’envisage pas elle-même d’avorter et lorsque son enfant naît, une jolie petite fille en pleine forme, elle oublie toutes ses angoisses : « Il ne faudrait jamais qu’une femme refuse d’accueillir un tout petit ».

    Accompagnement de mamans en détresse

    Grâce à l’association SOS IVG, elle a été mise en contact avec une future maman qui avait été convaincue par son entourage d’avorter, mais qui ne parvenait pas à se faire à cette idée. Elle se souvient : « Nous avons parlé, j’ai partagé mon expérience. Au fur et à mesure de la conversation, j’ai découvert qu’elle avait en fait très envie d’avoir ce bébé ! J’ai participé à mon petit niveau à cette naissance… Et peut-être, espérons-le, à d’autres, grâce aux prières que nous organisons, avec les Veillées pour la Vie. Il y a des choses cachées, que nous ne pouvons pas connaître ».

    Les Veillées pour la vie

    Ces « Veillées pour la vie » sont des réunions de prières organisées « pour toutes vie humaine naissante ». Elles rassemblent des chrétiens autour de la prière pour la vie de Jean-Paul II, extraite de l’Encyclique « Evangelium Vitae » de Jean-Paul II (1995)."

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « 80 % de nos lois ne sont que des transcriptions de directives de la Commission de l’U.E. ! »

    Entretien avec 

    Audrey D’Aguanno, vous êtes italienne, vous observez depuis des années la vie politique de votre pays et vous connaissez bien la France. Face à la crise, le gouvernement italien a fait passer en août une vaste réforme de l’administration publique qui fait effet de révolution vu d’ici. Peut-elle être un exemple pour la France ?

    Sans parler des mesures spécifiques au pays : réduction du nombre d’agents publics locaux et de chambres de commerce régionales, démantèlement du Corps national des gardes forestiers… il y a des aspects intéressants dans cette réforme. Principalement, la simplification bureaucratique, qui entend favoriser les rapports des citoyens et des entreprises avec les organismes publics ; et l’instauration de la méritocratie dans l’administration publique. Cela vise particulièrement les cadres et hauts fonctionnaires, qui seront évalués en fonction de leurs résultats, et pourront être licenciés. Ils ne pourront plus cumuler les rôles et leur statut de fonctionnaire à vie est remis en question. Les procédures disciplinaires en cas d’atteinte à un quelconque organisme public sont facilitées.

    L’administration publique étant nécessaire, il serait bon de s’inspirer des derniers points de cette réforme. Mais de là à parler de révolution…

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  • A qui la faute ?

    Les terribles précipitations qui se sont abattues sur les Alpes-Maritimes samedi (17 morts,  quatre disparus, des centaines de millions d’euros de dégâts) ont été suivies sur place d’un formidable élan de solidarité des Français pour aider leurs voisins,  les victimes de dommages, les communes sinistrées. Signe autrement plus inquiétant de la tiers-mondisation des mœurs et des comportements dans  notre pays, de nombreux pillages d’habitations  ont été aussi signalés, la gendarmerie a d’ailleurs arrêté plusieurs  individus pris en flagrant délit… Samedi toujours,  à l’autre bout de la France, à Calais (Nord-Pas-de-Calais) et sous un grand soleil, plusieurs centaines de personnes ont  répondu à l’appel  du collectif apolitique « Calaisiens en colère ». Ce rassemblement avait pourtant été interdit la veille par Natacha Bouchart, sénatrice-maire LR  de Calais. On l’aura compris,  les habitants entendaient malgré tout manifester leur ras-le-bol devant l’invasion  migratoire de leur ville, le  laxisme,  l’impuissance des autorités, alors que les clandestins multiplient les actions  hors-la-loi pour gagner l’Angleterre.  

     Autre manifestation, autorisée cette fois, celle organisée  dimanche par une cinquantaine d’organisations immigrationnistes d’extrême gauche (Droits devant!, Lutte Ouvrière,  Réseau éducation sans frontière,  Fédération anarchiste, NPA,  EuroPalestine….) en « solidarité avec les réfugiés » et  pour réclamer « la liberté  totale  de circulation  et d’installation » ;  un des vœux  des ultra-libéraux, du   Medef et des officines mondialistes…

    Un raout  qui a fait un bide (1400 personnes selon la police, 3000 selon les organisateurs), tant il est vrai que les Français dans leur très grande majorité ne veulent plus d’immigrés supplémentaires et estiment même qu’ils sont trop nombreux en France.

    Incontestablement, le gros succès de cette fin de semaine (12 000 à 20 000 personnes selon les sources),  fut le rassemblement organisé hier  par la diaspora turque pour accueillir à Strasbourg le Premier ministre islamiste  Recep Tayip Erdogan. Un véritable  meeting électoral  avant les législatives  du 1er novembre,  maquillée pour la circonstance en « Rassemblement contre le terrorisme ». Le choix de cette ville, une des capitales de cette «Europe» rétive à l’adhésion  de son pays, est en soi tout un symbole…  

    Lors de son passage au Zénith de Paris il y a cinq,  ans,  accueilli  comme hier par ses compatriotes dans une salle en délire, sous une forêt de drapeaux turcs, M. Erdogan avait  été très clair : «Chacun d’entre vous êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s’il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez (…). La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque». «Personne ne peut vous demander d’être assimilés. Pour moi, le fait de demander l’assimilation est un crime contre l’humanité, personne ne peut vous dire: renonce à tes valeurs…»

    Peu avant son départ pour son meeting strasbourgeois, M. Erdogan s’est livré à une critique virulente des opérations anti-terroristes menées par Moscou en Syrie pour aider le régime laïque en place : «Les actions de la Russie et sa campagne de bombardements en Syrie sont  inquiétantes et troublantes», « totalement inacceptables pour la Turquie.»

    Pendant qu’islamistes et atlantistes critiquent Moscou, les miliciens des Brigades internationales djihadistes, les incultes fanatisés de  l’Etat islamique (EI) commettent l’irréparable.  Ces fous d’Allah,  a-t-on appris il y a quelques  heures par le  chef des Antiquités de Syrie, Mamoum Abdelkarim, ont pulvérisé  un des  joyaux de la cité antique de Palmyre, son célèbre Arc de triomphe. Au nom de cette volonté d’éradication de monuments, d’antiquités,  de statues  «impies» ou «idolâtres», les temples de  Bêl et Baalshamin,  dans cette même ville, ont déjà été détruits à l’explosif…

    A qui la faute ? La responsabilité du Qatar,  du Koweït, de  l’Arabie saoudite  dans l’essor d’un islam totalitaire, dogmatique, agressivement prosélyte est  bien  connue. Nous l’avons vu, nous le voyons  à l’œuvre  non seulement au Proche et au Moyen-Orient, dans les communautés musulmanes vivant en Europe,  mais aussi en Afrique avec le financement par les pétro monarchies de prédicateurs wahhabites et salafistes qui ont fait reculer l’islam soufi et tolérant traditionnellement pratiqué dans toute la zone  sahélo-sahélienne. Pour ne rien dire de l’appui logistique direct qu’ils ont  apporté  à  des groupes  terroristes.

    Or, si M. Erdogan tenait hier un rassemblement officiellement sur le thème de la lutte contre le terrorisme, si son gouvernement, comme celui du Qatar, aide aussi au coup par coup  la coalition occidentale, il est vrai également qu’il apporte  son soutien  ponctuel à l’Etat islamique pour faire tomber son ennemi  juré Bachar el-Assad. Un  appui que certains ambassadeurs Turcs en Afrique de l’Ouest et  Centrale  ont aussi apporté aux fanatiques  sanglants de Boko Haram.

    Duplicité, hypocrisie, jeux de  billard à dix bandes…Bruno Gollnisch l’a rappelé il y a peu, cette conquête de Palmyre  par les milices islamistes, «curieusement», n’a pourtant  pas été empêchée par l’aviation de la  coalition  occidentale, américaine principalement, qui aurait pu aisément frapper les centaines de véhicules djihadistes déferlant vers cette ville qui roulaient alors à découvert dans le désert. Ce qui ne manque pas de susciter autant d’interrogations que de doutes sur les larmes  de crocodile  versées par certains  de ceux qui s’indignent des destructions  opérées, dont ils sont plus ou moins directement la cause…   

    http://gollnisch.com/2015/10/05/a-qui-la-faute-2/

  • Reportage France 3 : Bruno Gollnisch était dans la Loire pour soutenir la candidature de Christophe Boudot aux élections régionales

    Bruno Gollnisch était hier dans la Loire pour soutenir Christophe Boudot qui présentait les têtes de listes investies dans les départements de la nouvelle région Rhône-Alpes Auvergne pour les élections régionales de 2015.

     

  • Maurice Allais et les causes du chômage français

    La relecture des textes de Maurice Allais, seul prix Nobel d’économie français est lumineuse. Les causes du chômage y sont clairement identifiées : le libre-échange mondial, les effets pervers de la protection sociale, l’immigration extracommunautaire.
    Philippe Bourcier de Carbon, président de l’AIRAMA, l’association des amis de Maurice Allai, présente ici un bref résumé des thèses du Prix Nobel
    Polémia
    Dans son allocution solennelle devant l’UNESCO à Paris d’avril 1999 (1) Maurice Allais rappelle les cinq dimensions du chômage en précisant:
    « Le chômage est un phénomène très complexe qui trouve son origine dans différentes causes et dont l'analyse peut se ramener, pour l'essentiel, à celle de cinq facteurs fondamentaux :
    1. le chômage chronique induit dans le cadre national, indépendamment du commerce extérieur, par des modalités de protection sociale ;
    2. le chômage induit par le libre-échange mondialiste et un système monétaire international générateur de déséquilibres ;
    3. le chômage induit par l'immigration extra communautaire ;
    4. le chômage technologique;
    5. le chômage conjoncturel.
    Libération mondiale des échanges et disparités des salaires réels
    En fait, la cause majeure du chômage que l'on constate aujourd'hui est la libéralisation mondiale des échanges dans un monde caractérisé par de considérables disparités de salaires réels. Ces effets pervers en sont aggravés par le système des taux de change flottants, la déréglementation totale des mouvements de capitaux, et le "dumping monétaire" d'un grand nombre de pays par suite de la sous-évaluation de leurs monnaies. »
    Dans un autre ouvrage, La Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance : l’évidence,empirique, Maurice Allais a poussé plus loin son analyse (2). Ses évaluations économétriques entreprises à partir des chiffres officiels du Ministère du Travail et de l’Emploi français conduisent Maurice Allais à quantifier ainsi la répartition du sous-emploi total en France en 1999 
    1. 24,5% pour le chômage chronique induit dans le cadre national, indépendamment du commerce extérieur, par des modalités de protection sociale ;
    2. 50,7% pour le chômage induit par le libre-échange mondialiste et un système monétaire international générateur de déséquilibres ;
    3. 17,0% pour le chômage induit par l'immigration extra communautaire ;
    4. 5,2% pour le chômage technologique;
    5. 2,6% pour le chômage conjoncturel.
    Philippe Bourcier de Carbon 23/12/2009
    (1) Maurice Allais:  La Mondialisation, le chômage et les impératifs de l’humanisme, « Science et Humanisme  Un siècle de Prix Nobel, UNESCO, PARIS, 9-10 avril 1999
    (2) Maurice Allais:  La Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance  : l’évidence empirique, Editions Clément Juglar, page 180.

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2625