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  • Le social-réformisme à la Valls : patronage, chasse aux sorcières, régime des suspects

    Les plus grands crimes ont été commis au nom du social. Le social s'accommode à toutes les sauces : soviétique, nationale-socialiste ou, aujourd'hui, libérale.

    Chaque fois que j’entends le mot social, je prends mon Sten 1.

    Les plus grands crimes ont été commis au nom du social. Le social s’accommode à toutes les sauces : soviétique, nationale-socialiste ou, aujourd’hui, libérale. Le « social-réformisme » de Valls n’est que l’habillage progressiste de la soumission aux marchés, la réduction de l’individu à sa fonction de producteur-consommateur, au règne des firmes toutes-puissantes et des barons-voleurs de la finance : un libéralisme sans frontières, sans nations, sans identités.

    La France prétend s’adapter à la mondialisation libérale au moment où l’on a le plus besoin de régulation et de défendre l’État-nation. L’invasion migratoire et notre submersion ethnique et culturelle – et ceux qui s’en félicitent, les Attali, BHL, Guenolé ou Moix – sont l’application, aux populations, des principes d’un libéralisme devenu fou.

    Au moment où Valls sort son nouveau gadget, Jacques Julliard dit, dans Le Figaro, tout le mal qu’il pense de la chasse à l’homme – le terme de lynchage médiatique serait plus approprié – dont Finkielkraut, Onfray, Houellebecq ou Zemmour – tous souverainistes plus ou moins déclarés – ont fait l’objet.

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  • LMPT accueille les maires au congrès des villes de France

    A défaut d'un Manuel Valls qui devait y prononcer un discours, LMPT Bourg-en-Bresse ne lâche rien et accueille les maires de France réunis à l'occasion du Congrès de villes de France !

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    Michel Janva

  • Crise d'Air France, crise de la culture étatiste

    La crise d'Air France se confirme. Elle s'apprête à se durcir, peut-être à s'enliser. C'est pour beaucoup un vrai drame. Presque culturel. Autrefois, au terme d'un séjour un peu long à l'Étranger, monter dans un avion d'Air France c'était déjà comme retrouver le pays. Et puis cette compagnie s'est lentement banalisée, soumise à une concurrence à laquelle il faut bien s'adapter. Mieux que s'adapter : tirer son épingle du jeu. Ou mourir.

    Telle est la réalité. On pourrait l'illustrer par des chiffres, ce serait presque dévaloriser le dossier. Quand il n'y a plus de foin au râtelier, dit le proverbe, les chevaux, ou les ânes se battent. Les diverses catégories de personnels, via leurs syndicats, reportent les unes contre les autres le prix de leur acharnement à ne rien céder.

    Le paradoxe tient, non seulement à une offre potentielle de travail énorme et compétente, mais aussi à une flotte considérable, 344 avions dont 107 long-courriers à fin juin. Cette combinaison de capital et de travail, confrontée à une demande mondiale en hausse actuellement constante devrait permettre de bénéficier, précisément au groupe, à condition de procéder aux adaptations nécessaires. C'est précisément ce que les conservatismes syndicaux cherchent à empêcher, dans une optique qui ressemble beaucoup à la lutte des classes. Résultat : tout le monde, naviguant dans le même bateau, risque fort de couler ensemble. Seule subsistera, en partie du moins, une technostructure de dirigeants interchangeables, systématiquement recasés vers le haut, tant que notre système consanguin durera protégé par l'État.

    Il est significatif et pas seulement symbolique que la nouvelle de cette crise ait éclaté au grand jour ce 30 septembre, au jour même où le pouvoir socialo-fiscaliste de MM. Hollande, Sapin et Eckert présentaient leur budget.

    Seul chiffre témoignant d'une sorte de petite réussite: celui des régularisations négociées par la cellule dite de "dégrisement" des contribuables qui ont rapatriés des avoirs détenus sur des comptes non déclarés à l'étranger : 5 milliards. S'il fallait dire bravo, par conséquent, il faudrait féliciter le gouvernement précédent, et plus en l'occurrence à Éric Woerth, qui avait mis en place cette procédure et certainement pas à l'équipe actuelle. En mai 2013, en effet, lorsqu'il devint ministre du Budget, Bernard Cazeneuve avait prétendu désormais "exclure toute amnistie fiscale pour les fraudeurs"et tout retour à un mécanisme ressemblant à la cellule de régularisation.

    Sur tout le reste en revanche le projet de loi de finances confirme l'immobilisme profond dans lequel, en dépit des petites phrases de M. Macron et des grandes tirades, un peu soûlantes à la longue, de M. Valls, s'est enlisée depuis trois ans la république présidée par "Pépère".

    La dette publique s'est encore aggravée en 2014, elle a dépassé 2 000 milliards, et cela sera pire encore fin 2015. La France est le seul pays surendetté qui ne prend aucune mesure de redressement, encouragé par les taux d'intérêt trop bas.

    La politique de "Pépère" n'a engagé aucune politique véritable d'économies dans l'État, au contraire, une nouvelle vague de recrutements de fonctionnaires, etc. Et cela se double d'un transfert d'obligations vers des collectivités locales qu'on subventionnera par force de moins en moins.

    L'irresponsabilité est aggravée par la diminution du nombre de Français qui, redevables de l'impôt dur le revenu, ont vaguement conscience du coût de la démagogie. La majorité des électeurs, en étant dispensés, reste persuadée de la formule "c'est pas cher c'est l'État qui paye", sans doute l'une des plus belles perles attribuée à François Hollande. Les "décodeurs" du Monde ont tenté de la désamorcée. (1)⇓ Peine perdue : on ne prête qu'aux riches, c'est le fond de sa pensée, et l'enregistrement existe encore. (2)⇓

    Or c'est bien cet exemple qui se répercute dans l'attitude des syndicats de culture monopoliste et subventionnaire. Croient-ils encore que notre État pourra continuer de subventionner, renflouer, dorloter les anciennes "entreprises nationales"… Air France… la SNCF… sans parler de la SNCM… l'assurance-maladie… Les faiblesses de la classe politique sont autant d'encouragement à l'irresponsabilité des bureaucraties syndicales. Puisque l'ère des économies et de la concurrence ne s'est pas imposée au gouvernement et au parlement, certaine croient pouvoir s'en dispenser chez les anciens protégés de la subvention publique.

    Il est temps de les rappeler au réel, tout atermoiement se révèle comme une faute contre le pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. "Histoire d'une phrase que Hollande n'a jamais prononcée"
    2.  cf. Youtube

    http://www.insolent.fr/

  • Le TAFTA/TTIP à l'article de la mort ?

    Pas sûr, non, mais il fait eau de toutes parts. C'est notamment l'analyse de Dedefensa. Extrait.

    "Il faut ajouter qu’en Europe, la situation n’est pas meilleure pour le TTIP. Le fait est qu’un front commun de facto s’est formé entre la France et l’Allemagne, non pas contre mais dans tous les cas extrêmement réticent vis-à-vis de la position US dans les négociations, pouvant aller jusqu’à une menace de retrait au moins temporaire des négociations. La France a une position d’autant plus dure que la chose semble avoir l’autorisation d’Angela Merkel, en position difficile et soucieuse de retrouver un soutien du public, – et en Allemagne, il y a seulement 39% du public qui soutient le TTIP. Les sujets de controverse sont nombreux, allant de la question de la cour d’arbitrage, de la rigidité de la position US (Obama est dos au mur avec le Congrès dans les dispositions qu’on a vues), voire du secret et de l’opacité des négociations qui irritent jusqu’au gouvernement lui-même (le secrétaire d’État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, au journal Sud-Ouest : « Les négociations du traité transatlantique se déroulent dans un “manque total de transparence”, et une “grande opacité”, ce qui pose un “problème démocratique” »). Cette indignation du gouvernement français pour la forme des négociations est sincèrement touchante et émouvante... Euractiv.fr (en français) et CommonDreams.org, tous deux le 28 septembre, résument cette détestable situation européenne (pour le TTIP)."

    Vous pouvez contribuer à abréger ses souffrances (cas légitime d'euthanasie !) en rejoignant cette pétition !

    Paula Corbulon

  • La France française, un verrou à faire sauter

    Alors que l’enveloppe de l’aide au logement au profit des Français les plus modestes a été abaissée pour permettre de financer l’accueil des migrants explique le gouvernement, un article paru sur le site de Courrier International, relaye les propos du « spécialiste du Moyen-Orient Juan Cole dans le magazine américain The Nation.  Il  affirme que « La prochaine crise de réfugiés, ce sera le Yémen ». « Depuis le début de l’intervention militaire (saoudienne, en mars 2015), le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays est en forte hausse, avec 1,5 million de personnes.» «Quelque six millions de personnes ne sont plus très loin de connaître la famine », « plus de 125 000 personnes ont déjà quitté le pays, et des milliers d’autres suivent chaque semaine, embarquant sur des cargos vers Djibouti et la Somalie, pour ensuite essayer de rejoindre l’Egypte »…avant de gagner la terre promise européenne. Une menace autrement moins importante que les propos récents de Mme Morano, qui menaceraient le vivre-ensemble et notre indépassable avenir multiculturaliste… si l’on en croit le microcosme politico- médiatique.

    Samedi soir sur France 2, Nadine Morano nous l’avons dit, a cité de manière approximatives  une réflexion de De Gaulle rapportée par Alain Peyrefitte et qu’elle a fait sienne, refusant de s’en excuser :    «C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Le sénateur FN David Rachline a rappelé que ladite citation avait fait l’objet il y a quelques années d’une affiche du Front National de la Jeunesse (FNJ).

    Le site fdesouche souligne avec raison que «  des cadres de Les Républicains  aux historiens autorisés du Général De Gaulle, en passant par les journalistes qui n’ont cessé d’attaquer les propos de Nadine Morano, tous ont répété en boucle que la citation de De Gaulle était un propos rapporté par ( A.  Peyrefitte dans son livre  C’était De Gaulle, NDLR), ce qui la disqualifiait ». Pourtant, ce blogue met en ligne « des phrases similaires de De Gaulle, dans un de ses livres, écrites de sa propre main. » En l’espèce dans le tome baptisé  Le renouveau  (1968-1962) de ses  Mémoires d’espoir. Il  écrivait à propos des nations européennes : « Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation».

    Il fallait s’y attendre, c’est de bonne guerre, les députés Front de Gauche ont réclamé  hier que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour du Sénat la proposition de loi supprimant le mot race de notre constitution. Le 16 mai 2013, le racisme avait été en effet  officiellement aboli en France. Conformément à l’engagement du candidat François Hollande, et sur proposition du FG à l’Assemblée et des députés martiniquais, réunionnais et guyanais composant le groupe GDR , le terme de  race  avait été supprimé de notre législation.  Mais le texte n’ était jamais passé devant le Sénat.

    Répétons-le une nouvelle fois pour que cela ne souffre d’aucune ambiguïté le racisme biologique n’a jamais eu cours au FN qui a toujours considéré nos compatriotes ultramarins comme des Français à part entière,  citoyens de  la plus grande France. Ce qui n’est aucunement en contradiction avec notre refus d’une immigration de peuplement qui prend aussi des proportions très dommageables et inquiétantes dans les territoires d’outre-mer.

    Mais comme nous le notions alors sur ce blogue, la gauche bien pensante, oscillant perpétuellement entre pensée magique et déni du réel aux relents totalitaires à la Lyssenko,  s’évertue à nous faire croire que c’est en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, que c’est en supprimant le mot race que disparaîtra le racisme

    Alors certes, il est loisible de s’interroger sur les motivations de cette saillie de Mme Morano. Marine a souligné jeudi qu’elle  « s’est pris les pieds dans le buzz »,  mais que si «ses propos (citant de manière tronquée De Gaulle) peuvent être entendus de façon blessante par nos camarades d’Outre-Mer », il ne fallait pas non plus « chercher des polémiques là où il n’y en a pas », notait-elle aussi dimanche .

    Interrogé par Le Parisien, mercredi 30 septembre, Florian Philippot, a expliqué que « quand (il a) connu Nadine Morano, il y a un an, comme concurrente aux européennes, elle (lui) expliquait que l’immigration c’était formidable. C’était même une chance. Son énorme problème, c’est qu’il y a zéro conviction, aucune colonne vertébrale idéologique (…) ».

    Mais là n’est pas tant l’essentiel puisque cette affaire Morano, démontre une nouvelle fois le décalage existant d’une part entre les dirigeants des Républicains et de l’autre  le ressenti d’une large frange de leurs électeurs pour laquelle  les racines historiques de la France sont une réalité charnelle. A la suite de cette polémique Nicolas Sarkozy a fait part de son souhait d évincer Nadine Morano de la tête de liste départementale en Meurthe-et-Moselle. Cette dernière, interrogée par Le Point, a promis des représailles sévères : « Nicolas Sarkozy, ce n’est même pas la peine qu’il songe à se présenter à la présidentielle, je le dézinguerai ! »

    Le président de l’UDI, allié de LR, Jean-Christophe Lagarde, que certes la culture n’étouffe pas, a qualifié Nadine Morano de «porte-parole du Ku Klux Klan.» Même son de cloche de Nathalie Kosciusko-Morizet, député de l’Essonne, vice-présidente des Républicains : « Je trouve la tonalité de cette déclaration exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid. »

    Philippe Richert, tête de liste Les Républicains en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, a expliqué dans un communiqué qu’il ne peut «conduire une liste intégrant des personnes qui ne seraient pas entièrement en phase avec notre approche » (sic). Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, a précisé qu’il fallait que Nadine Morano «fasse son mea culpa». Reprenant également les éléments de langage du PS, Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes,  a été encore plus affirmatif : «ce qu’elle a dit est une faute, c’est contraire à toute réalité historique». Ce que disait De Gaulle cité par Mme Morano est donc contraire  à toute réalité historique  selon le gaulliste Ciotti…

    L’ex ministre Bruno Lemaire y va également de son commentaire hors sujet  «la France n’est pas une race, ni une religion, ni une couleur de peau»), à l’instar du député-maire sarkozyste de de Tourcoing, Gérald Darmanin qui feint ( ?) lui aussi de ne rien comprendre à l’affichage gaulliste de Mme Morano : «Je crois que le Bachaga Boualem et Félix Eboué ne voient pas le lien entre être de race blanche et être Français… »

    Le FN, lui, rappelle Bruno Gollnisch, affirme qu’« être Français cela s’hérite ou cela mérite ». Or, seule une immigration maîtrisée est le gage d’une assimilation harmonieuse. A contrario, les flux migratoires massifs que nous subissons conduisent à la communautarisation, menacent bien évidemment la sécurité, la prospérité, la paix, la pérennité de notre nation.

    Les grands prêtres du progressisme multiculturaliste, obnubilés par leur sans frontièrisme, leur volonté d’éradiquer les différences, de faire sauter le verrou des nations, obstacle à la gouvernance mondiale, taxent de racisme les Français qui entendent tout simplement rester maitres chez eux, qui sont fiers de leur identité, de leur héritage, des valeurs de notre civilisation qui ne sont pas réductibles à l’abstraction des droits de l’homme.

    Dans les colonnes de Valeurs actuelles, Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine. » Nous aimerions être certain que ce projet là n’est pas poursuivi également par les dirigeants d’une  droite atlanto-bruxelloise, qui, pour la seule période 2007-2012,  a fait entrer légalement un million d’immigrés sur notre sol.

    http://gollnisch.com/2015/10/01/la-france-francaise-un-verrou-a-faire-sauter/

  • Gréviculture d'octobre : une riche moisson

    D'excellents esprits, et même de moins bons, se préoccupent ces derniers temps de ce qu'on persiste à appeler le "modèle social français". Le "refonder", disent les uns, le "réformer" – ah ce mot "réforme" qu'on utilise toujours, par facilité – le "revisiter" ou peut-être le replâtrer à l'intérieur, le ravaler à l'extérieur.

    Les mêmes bons esprits gagneraient sans doute à replacer le problème dans sa dimension réelle.

    Le fait même de parler de "modèle", et de modèle "français" !, renvoie en effet à une connotation mortifère d'invariance.

    Ce ne sont pas les salariés, encore moins les travailleurs indépendants, qui s'expriment, ce sont les centrales syndicales, la plus lourde étant la vieille CGT.

    Or, en face, ce ne sont même pas les représentants du peuple qui légifèrent. On pourrait alors, si tel était le cas, parler de démocratie. Au contraire, les projets de lois ne sont, en façade, poussés par les ministres qui communiquent sur ce qu'ils sortent des placards de leurs administrations. Il semblerait donc plus légitime de parler de technocratie.

    Or, on doit constater que, tout se joue, au mépris de l'opinion populaire, entre les cercles de ce pouvoir technocratique, à peine entravés des contestations essentiellement "conservatrices" où l'on retrouve à l'œuvre les sections syndicales.

    Observons ainsi le calendrier des prochaines grèves à venir.

    Le 1er octobre une partie, la partie cégétiste, des personnels des hôpitaux et de l'action sociale suivra, dans toute la France, ce jeudi un mot d'ordre de grève nationale lancée par la CGT et le mouvement syndical SUD. Rappelons que depuis Anicet Le Pors et le gouvernement Mauroy (1981-1984) on affecte de croire que ces personnels constituent une "fonction publique hospitalière" alors même qu'ils ne bénéficient pas des multiples avantages des salariés de l'État. Ceci ouvre évidemment un champ de revendications constantes et qui ne peuvent pas aboutir, en particulier s'agissant de la durée hebdomadaire du travail.

    À partir du 5 octobre, pour ceux des médecins généralistes de libre exercice qui suivent les mots d'ordre de MG France, et dès le 3 octobre pour les affiliés de 4 autres syndicats médicaux, les cabinets des grévistes, tant généralistes que spécialistes, seront fermés.

    Soulignons que quelque 500 000 professionnels de santé de notre pays, sans relever non plus du cas des fonctionnaires, se trouvent de plus en plus assujettis aux contraintes d'une administration toute puissante.

    Ceci découle du simple fait que leurs syndicats ont signé des conventions avec l'assurance-maladie monopoliste. Celle-ci est, fictivement, gérée par le ministère de la Santé. Mais notoirement en fait elle est contrôlée par le ministère des Finances. Aujourd'hui ils protestent contre les nouvelles "mesures", présentées pour des "réformes" de Marisol Touraine.

    Le 8 octobre 2015 est annoncée aussi, pour toute la journée une grève "générale et nationale" décidée par les centrales syndicales CGT, FSU et Solidaires. Ces bureaucraties appellent indistinctement tous les salariés, des secteurs publics et privés, à faire grève ce jour pour contester ce qu'ils appellent "les réformes du gouvernement concernant l'emploi".

    Certes, on peut douter de l'adhésion des intéressés à de tels mots d'ordre. Mais il est un fait que ce mouvement à vocation à perturber les administrations, les services publics, les écoles, une partie des entreprises privées et par conséquent la vie quotidienne de très nombreuses familles.

    Les désordres, notamment dans les transports, devraient commencer le 7 octobre à 19 heures et durer jusqu'au 9 octobre à 8 heures dans les transports publics urbains, les taxis monopolistes, le chemin de fer, les crèches, les écoles maternelles et primaires, l'enseignement étatique secondaire, les bibliothèques, la poste, diverses administrations, y compris dans certaines villes et communautés de villages le ramassage des ordures etc.

    Ne surestimons pas à l'avance comme les médias le font trop souvent, l'impact réel de "la grève". Mais ne sous-estimons pas non plus la volonté de nuire et de montrer une capacité de nuisance qui, s'agissant des enseignants de la FSU, prétend se dresser, aux côtés de la CGT et de son flanc gauche "Sud Solidaires" contre les timides dérives néolibérales du gouvernement.

    De telles alertes sont lancées pour répondre à une double préoccupation : d'une part il s'agit faire piétiner sinon reculer les pouvoirs publics, et d'abord le parti socialiste, dans la voie "sociale-réformiste", qu'ils affectent d'avoir plus ou moins choisie. Reconnaissons que dans la pratique, ils ne s'y sont guère engagés. Or, d'autre part, plus subtilement, tous ces blocages tendent à intimider les grosses entreprises. En effet, une partie de leurs dirigeants pense que seule la majorité actuelle peut, à moindres frais en termes de conflits sociaux, procéder aux "nécessaires réformes".

    Or, parmi celles-ci la liberté de "l'ouverture des magasins le dimanche", prévue par la Loi Macron, quoique restreinte à des zones évaluées administrativement donc arbitrairement "touristiques", va donner lieu le 15 octobre à une grève de certains salariés des commerces de Paris à laquelle les appellent plusieurs bureaucraties syndicales. Cet épisode sera peut-être le plus intéressant, dans la mesure où, culturellement, cette libéralisation provoque aussi de nombreuses réticences "droitières".

    Au total, la France ne pourra pas faire l'économie d'une remise en cause de ces blocages et de ces chantages, où la vieille CGT stalinienne joue le rôle moteur, ou plutôt de frein moteur, à l'encontre de la modernisation du pays.

    JG Malliarakis

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    Lire aussi notre Insolent du 17 février 2010: "Privilèges et gréviculture cégétistes"

    http://www.insolent.fr/

  • Samedi 03 octobre : Le meeting des jeunes du SIEL.

    Face à une année pleine de nouveaux défis, le Jeune SIEL vous invite au premier meeting des jeunes patriotes !
    Nous vous avons pour cette occasion dénicher un lieu particulier et agréable. 
    Lien vers l'évenement
     

  • Berlin et le tunnel des espions

    Dans les années 1950, au moment où la guerre froide est à son maximum de tension et où les Alliés redoutent en permanence une attaque des Soviétiques qui conduirait à un troisième conflit mondial, les Britanniques et les Américains cherchent par tous les moyens à disposer d’informations sur les intentions de l’ennemi.

    On décide de construire en secret sous le secteur soviétique un tunnel qui permette d’accéder aux câbles téléphoniques et d’intercepter les conversations du Q.G. Les spécialistes les plus pointus du corps d’ingénieurs de l’armée US sont réquisitionnés pour cette construction à haut risque. En février 1955, c’est chose faite. Les Britanniques sont alors chargés d’effectuer les dérivations nécessaires sans que les Soviétiques ne s’en aperçoivent.

    Le dispositif permet d’écouter plus de cent vingt lignes et de réaliser quatre cents heures d’enregistrements par jour. Mais le 21 avril 1956, des techniciens chargés d’inspecter le réseau téléphonique après de fortes pluies découvrent le tunnel. En 1962, après l’arrestation de l’agent double des services britanniques George Blake, on comprendra que les Soviétiques étaient en fait au courant de l’opération depuis le départ.

    Mais c’est aujourd’hui seulement, après la déclassification des documents de la CIA, que les participants peuvent témoigner et reconstituer le puzzle complet de cette opération hautement secrète.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les Celtes, concept flou

    Le Figaro Magazine - 10/10/2014

    Le mot "celte" fint par désigner tout et n'importe quoi. Les historiens essaient d'y voir clair. 

         Entre 800 et 450 avant J.-C., ces peuples venus d'Asie centrale ont fait vivre, de la Bohême à la Bavière, une civilisation dont on a retrouvé les vestiges autour de Halstatt, en Autriche. C'est à partir de ces régions que ces hommes, qui exploitaient le sel, maniaient le feu et travaillaient le fer, se sont répandus vers l'Asie mineure, l'espace danubien, les îles Britanniques, la Gaule et la péninsule Ibérique. On les appelle les Celtes. Que sait-on d'eux ?

         Graham Robb est un historien britannique. Francophile invétéré, il a déjà publié Une histoire de Paris et Une histoire buissonnière de la France, livres qui, nourris d'anecdotes et de portraits, ont été conçus comme des récits de voyage à travers leur objet d'étude. Ayant découvert au fond de son jardin, près d'Oxford, une broche ciselée de l'âge du fer, Graham Robb a eu envie de partir sur les traces des Celtes. Il en a tiré un ouvrage écrit selon le modèle des précédents. De la Grande-Bretagne à l'Italie du Nord et du Rhin aux Pyrénées, l'auteur explore les secrets du monde celte dans une quête destinée aux passionnés, tant elle foisonne de détails (1).

         Le Français Jean-Louis Brunaux, lui, est un spécialiste des Gaulois. Ce terme a été inventé par les Romains, alors que les Grecs désignaient les habitants de l'Europe occidentale sous le terme de Celtes. Celtes, Galates, Gaulois, la proximité du vocabulaire traduit l'analogie des cultures, mais trahit également les fausses assimilations opérées au fil du temps entre des populations différentes. A propos des Celtes, observe Brunaux, « il n'est plus possible de distinguer aisément la réalité du rêve, l'histoire de la fiction, les faits de la pure idéologie ». Mariant l'histoire, l'archéologie et la linguistique, c'est à ce discernement que le chercheur s'emploie dans un livre lumineux, dont la conclusion est paradoxale : au terme de 300 pages consacrées aux « Celtes », Jean-Louis Brunaux appelle en effet à se défier d'un concept « obsolète », tout en jugeant « probablement impossible de se séparer d'une idée reçue qui a eu la vie aussi longue » (2). Humilité de l'historien...

    Jean Sévillia

    (1) Sur les sentiers ignorés du monde celte, de Graham Robb, Flammarion, 464 p., 26 €. Traduit de l'anglais par Lucile Débrosse et Isabelle Taudière.

    (2) Les Celtes. Histoire d'un mythe, de Jean-Louis Brunaux, Belin, 350 p., 23 €.

    http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=368