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  • Les assassins sont parmi nous…

    Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.
    Lorsque les quatre tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan, un témoin, un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré aveuglément sur la foule des spectateurs. Ils ont tiré dans le tas. Au nom de Dieu. De leur Dieu. Le Dieu du carnage.
    Ça devait arriver. On le savait. On ne savait ni où ni quand ni comment. On ne connaissait ni le lieu ni le jour ni l’heure, mais on le savait. C’est arrivé. Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

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  • « Les messages de mise en alerte Guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail »

    Message d’un lecteur de Contre-Info.com :« Pour info, les messages de mise en alerte guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail de certains réservistes ».

    Depuis le 1er juillet 2011, l’armée de Terre dispose de 800 réservistes d’alerte en cas de crise sur le territoire national : c’est le Guépard réserve. Capables de s’engager dans un délai de 48h, ces militaires sont en mesure de remplir des missions de sécurité générale ou de sécurité civile, en complément du dispositif des unités permanentes de l’armée de Terre.

    11 brigades contribuent à la mise en œuvre de ce dispositif et fournissent chacune une unité de 70 réservistes environ. Le renfort est basé sur le principe territorial : en fonction de la localisation de la crise, la brigade la plus proche sera sollicitée pour fournir les premiers renforts.

    http://www.contre-info.com/

  • Royal artillerie : Spéciale Dernière

    Vendredi 13, ça ne s'invente pas : à peine assoupi qu'un texto tinte dans mon vieux Nokia : « Hollande fait une déclaration sur les attentats » J'allume le poste, l'Etat d'urgence est décrété en France... deux kamikazes n'ont pu entrer au Stade de France (France-Allemagne 2-0) et se sont fait sauter dehors ; une voiture fait les rues des quartiers-est en tirant sur tout ce qui bouge ; le Bataclan est investi par des terroristes ! C'est tout ? Non ! Les médias embrayent comme en janvier, les experts affluent dans les micros et cela devient vite insupportable. L'Île de France se ferme. Les frontières se ferment. Samedi sera un jour "fermé". Le bilan est lourd ce matin, on va vers les deux cents morts. On compte huit terroristes à visage découvert dont sept se sont fait sauter à la fin et un d'abattu dans l'assaut du RAID.
    Le bal des faux-culs est ouvert : pas d'amalgame, les déséquilibrés furent-ils poussés au crime par la misère ambiante aux cris de "Dieu est grand et Mahomet est Son prophète" ? Le CFCM condamne*. On s'agite beaucoup dans les hautes sphères et la partie émergée de l'iceberg gouvernemental est forcément celle de la communication. Espérons que Gaspard Gantzer de l'Elysée ne va pas à nouveau organiser une marche monstre place de la République.
    Hommage soit rendu aux forces de l'ordre à Paris. Mais le Français moyen a aussi le droit de réfléchir, même dans la peine.
    Origine des protagonistes
    Les témoignages de rescapés indiquent que les assassins sont Français. Le choix du suicide en queue de trajectoire indique, lui, que les cerveaux ont été profondément conditionnés et probablement dans une zone de guerre. On pourrait facilement soutenir que survivre à une attaque aérienne française en Irak peut motiver la vengeance du moudjahid, mais nous n'avons frappé que trois fois ! Il ressort de cela que les migrants sont hors de cause.
    Sûreté nationale
    Avec ou sans fiches "S", avec ou sans "Loi Renseignement", la preuve est faite, s'il en était encore besoin, que la menace s'adapte rapidement à son environnement sécuritaire quand elle ne précède pas son évolution. Le dispositif de riposte décrété en janvier 2015 n'est d'ailleurs toujours pas achevé, la bureaucratie y travaille...
    Avec un vivier de plusieurs centaines de djihadistes français formés au Proche et Moyen Orient, immergés eux-mêmes au milieu de milliers de sympathisants comme le poisson dans l'eau - les clameurs de joie arabes et les klaxons dans le 93 et le 95 sont-ils de l'intox ? - la prophétie d'une attaque générale de Paris intra-muros n'est pas un scénario de jeu-vidéo. Si pour huit types on décrète l'Etat d'urgence, que fera-t-on pour cent types décidés à en découdre ?
    Logiciel kamikaze
    Hier matin, les huit moudjahidine se sont réveillés morts dans leur tête ; il n'y avait plus qu'à y aller pour connaître son avenir ailleurs. L'avantage du suicide est de couper les ponts avec l'organisation et de supprimer la complication de l'exfiltration du "soldat". L'enquête va s'enfoncer dans les analyses pour déterminer tous les paramètres de ces crimes mais au final, cela ne servira qu'à écrire la page d'histoire du vendredi 13 novembre 2015. On saura qui est mort et après ?
    Contre-attaque ici
    Il n'est plus que temps de prendre des mesures d'ordre public de simple bon sens. On les connaît :

    - fermer les mosquées salafistes (au premier soupçon légitime) et expulser les imams manu militari vers leur pays d'origine ;
    - entrer dans les cités et récupérer tout l'armement ;
    - actionner la légitime défense automatique des policiers contre tout porteur d'arme à éliminer dans le périmètre des zones de non-droit ;
    - rafler suspects et sympathisants avérés (ceux qui caillassent les ambulances), expulser les étrangers et stocker en camp "S" les nationaux radicalisés ;
    - ré-appliquer la double peine, radiée par Sarkozy, pour désengorger nos prisons.
    Contre-attaque là-bas
    La France ne peut pas laisser le crime impuni, pas plus que la Russie d'ailleurs. Quand le vin est tiré il faut le boire, et les bases de l'Organisation Etat Islamique doivent être traitées sérieusement dans une logique de guerre. On se demande jusqu'ici à quoi sert le tohu-bohu de la coalition occidentale (tuer Djihadi John ?) et serait-on mieux inspiré de nous coordonner avec les Russes pour en finir une bonne fois en laissant aux puissances célestes le soin de trier le bon grain de l'ivraie.

    Une marque de la zone !!!

    Réflexions in cauda
    Il n'y a pas que des "victimes innocentes". Ceux qui ont élus ou laissé passer les crapules de l'islamisation du vieux pays sont coupables au titre du principe de souveraineté du peuple. La démocratie est un régime de large responsabilité. L'islam charrie des scories très violentes. Coupables aussi ceux qui laissent couver le feu de tourbe de la guerre israélo-palestinienne et donne la libre-pratique de l'apartheid en solution de rechange d'une colonisation des nappes phréatiques de Palestine. Coupable aussi une classe politique flirtant avec des Etats islamiques douteux ; coupable un peu notre président, comme son prédécesseur, de s'être mis à la remorque des Américains sur une zone d'intérêt extérieure à l'Alliance atlantique. Nous avons une certaine légitimité historique à venir sur les Echelles du Levant (depuis Godefroy de Bouillon) mais qu'allons-nous faire dans la galère irakienne où tout nous est étranger !
    Nous aimerions que le pouvoir soit moins calculateur, moins électoralisé, et fonde son action sur le simple bon sens.

    (*) Le Conseil français du Culte musulman a pris le parti de ne pas être plus impliqué dans la dénonciation des actions terroristes invoquant Allah que ne le seraient la Conférence des évêques de France ou le Consistoire central israélite. On aimerait qu'il s'implique au moins dans la dénonciation publique des mosquées déviantes en les bannissant. Mais, gouverné par l'UOIF, il fait profil bas et service minimum.
  • Chronique d'une guerre annoncée

    Ce n’était pas une question de « si », mais de quand et comment. Depuis le « 13-11 » et – à l’heure d’écrire – ses 128 victimes d’un terrorisme déterminé, et 99 blessés en « état d’urgence absolue », nous savons que la guerre est là. Avec l’entrée de milliers et de milliers de jeunes hommes depuis des terres où l’on prêche la conquête islamique, nous savons que cette guerre peut-être terrible. Qu’elle peut s’organiser. Depuis hier, elle ne vise plus des ennemis déclarés, comme l’attentat contre Charlie, mais un style de vie. L’homme de la rue. Le jeune qui s’éclate, dans un macabre « retour à l’envoyeur ».

    La réponse doit-elle être politique ? Oui, certainement. Il appartient aux responsables des Etats d’y assurer la sécurité en les défendant contre les attaques extérieures et intérieures, et la paix, qui est « tranquillité de l’ordre ». Quel « ordre » ? Dans un pays où l’« ordre moral » est proscrit, où le désordre le plus fondamental est inscrit dans les lois et prêché dans les écoles, la tâche prend une allure singulière. Il s’agit de sauver et de protéger des vies, urgence vitale. Mais après ? Que défendons-nous ? Un « vivre-ensemble » qui traîne d’année en année son propre bilan de destruction, ce carnage propre, sûr et caché de plus de 200.000 victimes par an, par avortement légal ?

    Mère Teresa le disait, en recevant son prix Nobel à Oslo en 1979 : 

    « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : “Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main.” Même si une mère pouvait oublier... Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir. »

    Cela n’enlève rien à l’horreur du massacre de vendredi qui résulte d’un attentat guerrier contre des innocents, des gens paisibles, des gens comme vous et moi.

    Mais comment nous défendre ?

    Car c’est une guerre où l’ennemi ne craint pas la mort. Il la recherche. C’est l’autre versant de cette culture de mort où l’Occident s’est enfoncé, recherchant la mort comme solution à ses problèmes, ses difficultés, ses ennuis, ses égoïsmes et même sa « charité » mal ordonnée faite de compassion et son refus de la souffrance. A l’Occident sans Dieu s’oppose sur son propre sol un « Orient » avec son faux dieu qui n’offre pas la rédemption mais la destruction, qui ne recherche pas l’amour librement donné mais la soumission. L’islam. Les djihadistes sont insaisissables parce qu’ils sont déjà de l’autre côté. Ils pensent gagner la vie en donnant la mort à autrui comme à eux-mêmes.

    « Que votre règne arrive mais je l’imposerai par ma volonté ; récompensez-moi parce que je n’ai pas pardonné aux autres… »

    Nous n’avons à opposer à cette charte de la haine que l’oubli de ce que nous sommes et la recherche de solutions trop humaines.

    Les huit terroristes qui sont morts – et d’autres peut-être, qui alors ne le sont pas, courent-ils toujours ? – ont choisi pour cibles des lieux symboliques d’une vie parisienne légère en un doux soir d’automne. Des restaurants où l’on se retrouve, des terrasses de café, des lieux sans souci. C’est la banalité de la vie quotidienne… le meilleur moyen de frapper les cœurs car chacun se dit : « J’aurais pu être là. » Le symbolisme de l’absence de symbolisme.

    Mais le plus grand nombre de morts, surtout des jeunes, sont tombés au Bataclan.

    Le groupe qui s’y produisait s’appelle Eagles of Death Metal. Dernier CD : « Zip down » – comprendre : « Braguette ouverte ». Au moment de l’irruption des trois ou quatre jeunes, très jeunes tueurs, ceints d’explosifs et lourdement armés, au moment des premiers tirs – il interprétait son tube de 2004, Kiss the devil. Embrasser le diable… Sans être un groupe de « métalleux » à strictement parler – on a plutôt à faire à un groupe de rock – le groupe affectionne les paroles à connotation sexuelle, noires, obscènes, avec des relents d’enfer.

    « Qui aimera le diable, qui chantera sa chanson ?… Qui embrassera sa langue ? »

    Ce sont eux. Ils le proclament. Assurément, ils jouent. Espérons qu’ils n’en pensent pas un mot. Mais il y a des mots dangereux qui sont autant d’appels au Malin. Les chanteurs s’en sont sortis. Les jeunes qui s’étaient massés dans la salle du Bataclan – ils étaient 1.500 – ont été frappés dans leur chair par ces appels à la mort, à celui qui veut notre mort. « Ne prie pas pour moi maintenant, garde ça pour le lendemain », dit une autre chanson récente du groupe.

    Le lendemain triste, nous y sommes. A nous demander que faire. A savoir que l’Occident s’est déjà couché devant cette force qui arrive d’ailleurs en oubliant qu’il est chrétien, et qu’il a reçu les paroles de la vie éternelle.

    La solution est politique, mais pas seulement, et ce sera si difficile, il est déjà tellement trop tard !

    La vraie solution nous a été donnée à Fatima. Pour la France, il s’agit de ne pas se laisser mettre à genoux, mais s’y mettre soi-même en implorant celle qui est « forte comme une armée rangée en bataille », et son divin Fils.

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/

  • GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES : « DANS NOS ARMÉES, UN AVION SUR DEUX NE PEUT PAS DÉCOLLER, UN NAVIRE SUR DEUX NE PEUT PRENDRE LA MER, ET UN CHAR SUR DEUX NE PEUT PLUS ROULER »

    Sur son site internet, FranceTVinfos publie un entretien avec le général Vincent Desportes bien connu pour son franc-parler. L’interview fait suite à la publication du livre La Dernière Bataille de France (chez Gallimard) dans lequel le général Desportes fait s’envoler les illusions.  « Les Français croient être protégés, ils ne le sont plus…« 

    En voici quelques extraits :

    « Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »

    « Au Mali, on peut rappeler que, pour l’opération Serval [2013-2014], les véhicules avaient deux fois l’âge de leurs conducteurs. Nos avions Rafale étaient ravitaillés par des avions qui avaient plus d’un demi-siècle, etc.

    A côté de l’armée ultra-moderne, qui existe, on a une autre grande partie que je qualifierais de vintage. Elle possède des équipements « de collection ». Et le budget actuel ne permet pas suffisamment d’approvisionner le flux nécessaire des pièces de rechange. De sorte que, dans nos armées, un avion sur deux ne peut pas décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, et un char sur deux ne peut plus rouler. Dans certains cas, c’est même pire, comme pour les hélicoptères Tigre, par exemple : quatre appareils sur cinq ne peuvent pas prendre l’air. »

    « Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations. Or, je le répète, cela se passe à un moment où les opérations se multiplient et deviennent de plus en plus complexes. »

    « Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections.

    Tant que les politiques pourront ainsi ne pas être comptables de la défense, cela continuera. Car l’institution militaire ne peut pas s’exprimer. Donc on lui prend ses moyens car on sait que personne ne pourra prendre la parole pour le déplorer en défilant dans les rues, par exemple. »

    « (…) j’exprime ce que pensent 99% des militaires. Pour le reste, quelques « supplétifs » sont montés au créneau, mais je constate qu’aucune autorité n’a prétendu que je racontais n’importe quoi. Car ce que je dis est vrai. »

    Source : http://www.medias-presse.info/

    http://pdf31.hautetfort.com/

  • MASSACRE EN PLEIN PARIS : CE N’EST QU’UN TOUT DÉBUT

    fumier

    L’immense avantage d’accepter la pouillerie du monde entier sur notre territoire n’aura pas tardé à se révéler au grand jour. En préambule, ne craignons pas d’affirmer que la classe politique, droite et gauche confondues, porte l’entière responsabilité du drame survenu à Paris ce soir et pour lequel on décompte déjà plus de 60 morts à cet instant précis (23h30). Notons que nous sommes passés de 18 morts, puis 30 à au moins 40 en moins d’une heure puis à 60 (23h45), sans parler des blessés dont certains dans un état grave. Le bilan risque de s’alourdir encore dans le courant de la soirée. 

    Plusieurs fusillades ont donc éclaté ce soir à différents endroits de la capitale et des explosions dues à des attentats suicides auraient aussi fait un certain nombre de victimes aux abords du Stade de France. Une prise d’otages est en cours au Bataclan sans qu’on sache très bien combien de personnes sont ainsi retenues. Il y aurait eu sept attaques simultanées et par conséquent concertées : le Bataclan, République, Les Halles, Trocadéro, Stade de France, Belleville, Paris 10è, Paris 11è.

    Alors que Valls éructe contre le Front national et en perd les pédales, au point de proposer des listes communes UMPS (LRPS maintenant) avec pour seule obsession de « faire barrage au Front national », ne ferait-il pas mieux de faire barrage au terrorisme, à la submersion migratoire qui en est la cause, au chômage et à l’inexorable montée de la pauvreté et de la précarité ?

    Les Français doivent maintenant se préparer à reprendre en main leur destin, au prix de grandes souffrances et de grands sacrifices mais que jamais aucun ne vienne dire « nous ne savions pas ». Ils doivent maintenant s’organiser et se préparer à assurer leur défense.

    Espérons qu’il n’y aura pas, dans les jours à venir, de marche blanche et autres grandes déclarations sur les valeurs républicaines, le « pas d’amalgame » et autres « Je suis Charlie. Le retour ». Cela ajouterait l’odieux à l’horreur. La folle immigration et la politique de soumission à Washington et à sa folie belliciste aboutissent aux résultats que de nombreux patriotes annoncent et prédisent depuis des décennies malgré la hargne de la classe politique gamellarde, essentiellement soucieuse de se partager l’assiette au beurre. Même l’obscurantiste Arabie Saoudite dont la seule religion autorisée est pourtant l’islam, se garde bien d’accueillir ces fameux « migrants » qui ne sont rien d’autre que des immigrés illégaux. Elle refuse énergiquement d’accueillir des réfugiés en provenance des pays en état de guerre civile et surtout pas venant de Syrie. Tout juste propose-t-elle benoîtement de financer 200 mosquées en Allemagne, à coups de pétro-dollars, ce qui comporte infiniment moins d’inconvénients.

    La seule attitude digne du gouvernement consiste à démissionner pour laisser place à un gouvernement de salut public.

    Source : Synthèse Nationale  Arnaud Raffard de Brienne

    http://www.lefanaldubarcares.com/?p=8881#more-8881

  • L'identité européenne

    L’européanité est attestée par l’histoire et le caractère transnational des grands faits de culture. Au-delà d’un art rupestre spécifique à toute l’Europe voici déjà 30.000 ans, au-delà des pierres levées et des grands poèmes fondateurs, ceux des Hellènes, des Germains ou des Celtes, il n’y a pas une seule grande création collective qui, ayant été vécue par l’un des peuples de l’ancien espace carolingien, n’a pas été vécue également par tous les autres. Tout grand mouvement né dans un pays d’Europe a trouvé aussitôt son équivalent chez les peuples frères et nulle part ailleurs. (…)

    Comme tous les peuples unis par une même culture, les Européens sont les dépositaires d’une très ancienne tradition, mais ils ne le savent pas. La perception leur en a toujours été refusée. En dehors des poèmes homériques, ils n’ont pas d’écriture sainte, bien que la matière en soit offerte par leurs légendes, leur littérature épique et la philosophie antique. (…)

    Tout grand peuple a une histoire sacrée qui révèle ses valeurs propres, celles qui donnent un sens à la vie de chacun des siens. Mais la longue histoire des Européens ne leur a jamais été contée. Elle n’a jamais été montrée ni perçue pour ce qu’elle est, un flux continu, comme si un même être, porteur des mêmes significations, avait traversé le temps (…).

    L’Europe n’est pas née des traités de la fin du XXe siècle. Elle est issue de peuples frères qui, entre la Baltique et l’Egée, sur quelques milliers d’année, donnèrent naissance à une communauté de culture sans égal. L’Europe peut donc se définir comme une tradition très ancienne, tirant sa richesse et son unicité de ses peuples constitutifs et de leur héritage spirituel. (…)

    [On doit constater] la vigoureuse unité de culture des Européens de l’âge du bronze, de la Baltique à l’Egée, de la Cornouaille à la Volga, voici quatre ou cinq mille ans. [Il s’agit de] l’une de nos civilisations premières, [avec] ses dieux solaires, ses déesses-mères, ses héros invaincus, ses légers chars de guerre, les trésors somptueux de ses palais, ses longues barques audacieuses. (…) Découvertes sous un tumulus du Danemark ou dans une tombe de Mycènes, les épées semblaient toutes sortir d’un même moule, affichant l’unité esthétique d’un même monde.

    (…)

    Les peuples de l’ancienne Europe étaient réfractaires à l’écriture, bien que celle-ci leur fut connue, comme en témoignent les signes logographiques de la préhistoire, ancêtres sans doute de l’écriture runique. Plusieurs siècles après Homère, en Gaule et dans les îles Britanniques, les druides refusaient encore de transcrire par écrit leur enseignement qui, de ce fait, est perdu. Les Grecs avaient, eux aussi, privilégié l’oralité et divinisé la Mémoire. (…) Jusqu’à Homère, la mémoire avait été mythique et nullement historique. Les Grecs avaient donc perdu le souvenir de leurs origines et de leur histoire ancienne, celle qui avait précédé l’arrivée de leurs ancêtres sur les rives de l’Egée. Ils en avaient cependant conservé le souvenir mythique, celui d’une origine septentrionale associée à la légende des Hyperboréens.

    (…)

    Pourquoi appelle-t-on « indo-européenne », et pas simplement « européenne », la famille des langues parlées aujourd’hui presque partout en Europe ? Tout simplement parce que cette famille de langues s’étendait jadis de la Cornouaille au Penjab, sur d’immenses distances correspondant à l’aire d’expansion des différents locuteurs. (…) Le fait indo-européen est d’abord d’ordre linguistique (…)

    Chez tous les peuples indo-européens, que l’on devrait plutôt appeler « boréens », la société aristocratique élargie, celle des hommes libres, à la fois guerriers et propriétaires du sol, anticipe sur ce que sera la cité grecque à partir du VIe siècle avant notre ère. On en voit l’expression dans l’assemblée des guerriers de l’Iliade, très semblable au Thing germanique et scandinave décrit par Snorri Sturluson. Les Celtes participent du même ordre politique, dont témoignera plus tard la Table Ronde. En revanche, nulle part dans le monde européen on ne verra des roi-prêtres à la tête de castes sacerdotales de type babylonien ou égyptien. A l’époque médiévale et classique les monarchies et les noblesses européennes continueront de résister aux prétentions théocratiques du Saint-Siège, tout en maintenant l’équilibre entre les trois ordres.

    (…) Depuis la « révolution » du carbone 14, on a fortement reculé dans le temps, au-delà du Ve millénaire, l’époque du dernier habitat commun des Indo-Européens. (…) A une époque très ancienne, remontant vraisemblablement à plus de 10.000 ans, quelque part dans le vaste espace entre Rhin et Volga, au sein d’une population spécifique et nécessairement homogène, s’est cristallisée la langue que les linguistes appellent pré-indo-européenne (…) l’analyse linguistique permet de penser qu’une première dispersion s’est produite vers le Ve millénaire, par la migration de peuples indo-européens vers le sud-est, l’Asie Mineure et au-delà. (…) La plupart de ces peuples pensaient que leur berceau primordial se trouvait dans un « nord » mythique et imprécis. L’Inde védique, l’Iran ancien, la Grèce, le monde celtique et germanique ont conservé le souvenir légendaire d’un habitat nordique désigné comme les « Iles au nord du monde », le « Pays des dieux » ou le « pays des Hyperboréens ». (…)

    On ne saura jamais avec certitude où, quand et comment s’est produite l’ethnogenèse des Indo-Européens, que l’on devrait plutôt appeler Boréens afin d’éviter une confusion entre la langue et l’ethnie dont elle est bien entendu l’une des manifestations essentielles. Une langue voyage avec ses locuteurs, elle peut conquérir aussi des populations sans rapport précis avec le peuple originel … C’est pourquoi la distinction entre langues indo-européennes et peuples boréens paraît souhaitable.

    Dès la préhistoire ou la très haute Antiquité, les Boréens, porteurs initiaux des langues indo-européennes, se sont imposés sur de nouveaux territoires à des populations qui n’avaient pas exactement la même origine, ne sacrifiaient pas aux mêmes dieux ni n’avaient la même vision du monde. Les mythes grecs, latins, celtes et germaniques des guerres de fondation rappellent les conquêtes anciennes de nouveaux territoires, mais aussi, comme le pense Jean Haudry, la projection mythique d’une préoccupation de concorde civile.

    Le souvenir des guerres de fondation se décrypte dans la légende historisée de Rome et l’enlèvement des Sabines. Elle s’exprime aussi dans l’Edda scandinave qui décrit deux races divines (…) Le même schéma peut se lire dans la théogonie grecque. (…) Voilà ce qui est en gestation dès le IIIe millénaire, époque du bronze européen, beaucoup mieux connue que les précédentes en raison d’une grande richesse archéologique et des réminiscences conservées par les poèmes homériques. Partout en Europe, de la Baltique à l’Egée, de l’Atlantique à la Caspienne, on voit s’affirmer la nouvelle religion solaire et de nouvelles valeurs, l’héroïsme tragique devant le Destin, la souffrance et la mort, l’individualité et la verticalité du héros opposées à l’horizontalité indistincte de la multitude. La vaillance, vertu masculine essentielle, est récompensée par l’éternisation des meilleurs, très présente dans l’Edda, et la féminité est reconnue, respectée et admirée. Simultanément, on voit s’établir des royautés féodales reposant sur des aristocraties guerrières et terriennes. C’est alors que se façonne la physionomie spirituelle qui restera celle de l’Europe.

    Dominique Venner

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    « Notre monde [européen] ne sera pas sauvé par des savants aveugles
    ou des érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants,
    par ceux qui auront forgé ‘l’épée magique’ dont parlait Ernst Jünger,
    l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. »

    - Dominique Venner
    notes

    Ce texte est extrait du livre de Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens, éditions du Rocher 2002. Le titre de cette sélection est éditorial.

    Le nom de « Boréens » (ou de « race boréenne ») semble avoir été utilisé pour la première fois par l’ésotériste Fabre d’Olivet, dans son Histoire philosophique du genre humain, publiée en 1822.

    Pour la question de l’identité et de l’autodénomination des Européens, voir aussi l’article « Les Aryens et le nationalisme racial » sur le site library.flawlesslogic.com

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    Dominique Venner était directeur de la Nouvelle Revue d’Histoire. (http://www.n-r-h.net/)

    Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont les principaux sont :

    - Baltikum, le combat des Corps-francs (Robert Laffont, 1974). (refondu et réédité sous le titre : Histoire d’un fascisme allemand, Pygmalion, 1996)

    - Le blanc soleil des vaincus (La Table Ronde, 1975). (refondu et réédité sous le titre de Gettysburg, éditions du Rocher, 1995)

    - Histoire de l’Armée rouge (Plon, 1981, Grand Prix de l’Académie Française)

    - Le cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994)

    - Histoire critique de la résistance (Pygmalion, 1995)

    - Les Blancs et les Rouges, histoire de la guerre civile russe (Pygmalion, 1998)

    - Histoire de la collaboration (Pygmalion, 2000)

    - Histoire du terrorisme (Pygmalion, 2002)

    - De Gaulle, la grandeur et le néant (Rocher, 2004)

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EEFypVAyulAmiZjNRM.shtml

  • Les partisans de l’EI en France se régalent