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  • L’extrême droite en France : l’Œuvre française

    « Quiconque habite en région parisienne a remarqué au moins une fois ces grandes et propres inscriptions au blanc d’Espagne « L’Œuvre française, Pierre Sidos ». Dissipons toute équivoque : L’Œuvre francaise n’est pas un organisme caritatif mais une organisation nationaliste dirigée comme une PME par Pierre Sidos. »
         Âgé de 61 ans, ce dernier appartient à une famille marquée par le nationalisme, et la mort aussi. Avec son père, François Sidos, inspecteur général adjoint au maintien de l’ordre de l’État français et militant du Francisme, fusillé en 1946 suite aux pressions des communistes ; l’un de ses cinq frères, Jean, tué à l’ennemi le 16 juin 1940 ; un autre, Henri, mort au combat en Algérie en 1957. Il était officier de parachutistes tout comme Jean-Pierre Sidos, fils de Pierre, mort l’année dernière à 28 ans dans un accident de la route.
         Pierre Sidos, qui a milité sous l’occupation dans la Jeunesse franciste, passe les premiers mois de la Libération au Struthof où s’entassent les « enfants de collabos ». « C’est de ce temps-là que je garde au cœur une plaie ouverte » dit a-t-il citant le Temps des cerises. En 1954, il crée Jeune Nation, dont l’activisme défraiera la chronique de la IVe finissante. Jeune Nation se singularisera dans l’extrême droite, en s’opposant d’emblée à de Gaulle. Deux jours après le 13 mai 1958, le mouvement est d’ailleurs  dissous. La crise algérienne marquera Sidos : deux ans de clandestinité a partir de la « journée des barricades » puis un an de détention au titre de l’OAS.
         En avril 1968, il fonde enfin l’Œuvre française, qui se veut la résurrection de Jeune Nation.
         Un numéro du Soleil, l’organe du mouvement, proclamait en 1970 : « Nous continuons à travailler dans leur lumière », au dessus de portraits d’Édouard Drumont, de Barrès, de Maurras, du docteur Alexis Carrel et de Brasillach. Ces références françaises n’empêchent pas Sidos de revendiquer l’héritage du fascisme européen, dont il retient notamment le principe du Chef et du parti unique : « Deux pieds ne sont pas supérieurs à une tête » fait-il judicieusement remarquer.
         Dans l’État – où la république – nationaliste, le chef sera désigné par un collège restreint et représentatif de la nation, et seule la mort mettra fin au mandat. « Un système adopté par la papauté » note Sidos, catholique pratiquant et, bien sûr, traditionaliste.
         Naturellement, plus de partis diviseurs et inféodés aux lobbies. « Tout comme Barrès, je suis pour l’état impérial, c’est-à-dire, étymologiquement, sans partis. » Et Sidos de rappeler le précédent de Bonaparte et de sa « république impériale ».
         Une autre caractéristique de l’Œuvre et son antisionisme militant . L’Œuvre a longtemps occupé seule ce dangereux créneau. Le sionisme en France, c’est avant tout certains groupes de pressions bien connus. Curieusement, jamais Sidos n’a eu à subir d’attaques judiciaires de la part du CRIF et autre MRAP. Il a en revanche fait condamner deux fois Pierre Bloch, patron de la LICRA. Son antisionisme a cependant valu à Sidos quelques raids du Bétar, organisation sioniste « d’extrême droite », mais aussi les encouragement du roi Fayçal d’Arabie. Sidos, à ce propos, ne croit pas au concept maurrassien du « Juif bien né », c’est-à-dire patriote ou nationaliste français, bu au juif convertir au catholicisme. Il y a pour lui un déterminisme ethnique plus fort que toute (bonne) volonté. Pour les mêmes raisons, des Arabes ou des Asiatiques ne sauraient être de vrais Français. Mais alors quid de l’Algérie française : « Il fallait garder l’Algérie pour des raisons stratégiques, énergétiques, patriotiques ». Par exemple sous la forme d’un « État associé », un peu comme pour les pays du Commonwealth. On aurait ainsi donné une autonomie aux Arabes sans les « intégrer », c’est-à-dire les naturaliser.

         Revenons en 1988. Et Le Pen ? « Il est le pur produit de la démocratie dans ce qu’elle fait de mieux » pense Sidos, qui conseille à ses ouailles désireuses de voter de le faire pour Le Pen.

    L’armée, on l’a vu, compte chez les Sidos. Pour le chef de l’Œuvre elle est dépositaire des meilleures vertus et traditions françaises. À l’Œuvre, on recommande à tous les jeunes adhérents de faire une préparation militaire supérieure. Le militarisme est d’ailleurs dans l’organisation même : ses membres y portent une sorte de « tenue de parade » – blazer bleu, chemise blanche, cravate rouge (« Pour gommer les différences sociales ») – et les« scouts Jeanne d’Arc » habillent les jeunes de 17 à 20 ans en chemise bleu ciel, foulard rouge et casquette bleue marine.

    Prescriptions pointilleuses également en ce qui concerne les différents emblèmes, drapeaux et insignes du mouvement. « La croix celtique, c’est l’emblème de l’Œuvre française » rappelait une affiche collée par les militants de Sidos, lequel conteste l’utilisation de ce symbole, à la fois païen et chrétien, par les autres groupes nationalistes. Du moins Sidos affiche-t-il sa différence en adoptant une croix blanche, alors que les autres la préfèrent noire, ce qui serait mauvais quant aux réminiscences.

    Dernière nouvelle, l’amende pour le délit de dégradation de monument étant montée à 2.000 francs, l’Œuvre – qui a toujours payé pour ses militants – pourrait renoncer à ses célèbres badigeons. Encore un peu de tradition qui s’envole. 

    Pierre Robin, Le choc du mois, N6, mai 1988. Le dossier « plus loin que Le Pen ».
    L’Œuvre française :
    – Création : avril 1968.
    – Dirigeant : Pierre Sidos (« présideur »).
    – Organe : Le Soleil, bulletin interne.
    – Effectifs : non communiqués.
    – Emblème : la croix celtique ou plus précisément  » Écu en bannière (carré), écartelé d’azur (bleu) et de gueule (rouge), brochant sur le tout une croix celtique d’argent (blanche) ». Existe en insigne métallique émaillé, strictement réservé aux membres.
    – Siège : 4 bis, rue Caillaux, 75013, tél : 47.07.42.53.
  • Retour sur le onze-novembre

    Qu'a-t-on encore commémoré, au juste, rituellement, le Onze-Novembre ? Si je m'en tiens aux calendriers officiels, il s'agit de l'armistice signé à Rethondes le 11 novembre 1918 dans le wagon du maréchal Foch. Il était supposé mettre fin à un conflit certes abominable et dont on ne dénombre plus les victimes.

    Mais revenons au fait lui-même : cet arrêt des combats intervenait au moment même de la proclamation de la république en Allemagne, le 9 novembre, et alors que la ligne de front avait épargné pendant quatre ans le territoire allemand. D'un tel point, de vue toutes les conditions de la reprise future du conflit étaient d'autant mieux réunies que les clauses des futurs traités de paix, qui allaient être dictées au vaincus, demeuraient encore dans le flou.

    Naguère, on entendait encore de nombreux combattants de cette Grande Guerre. L'essentiel de leurs propos ne ressemblait en rien à ce que l'on a pu nous expliquer, depuis que les vrais survivants n'ont plus la parole. Ils ne prononçaient certainement pas le mot boucherie, qui semble prévaloir aujourd'hui chez les bons esprits. Certains évoquaient, tout au plus, le sentiment d'une immense stupidité générale. Ils l'imputaient en très grande partie aux cercles de pouvoirs parisiens. Que diraient-ils aujourd'hui ?

    Tous les combattants français de 1918 ne pensaient évidemment pas la même chose. Un historien comme Beau de Loménie, par exemple, ne cache pas son admiration pour Clemenceau. C'est la chose la plus déroutante de son immense et géniale fresque critique échelonnée sur deux siècles : elle s'explique évidemment par le mythe du Père la Victoire chez les gens qui, comme lui, avaient combattu. Chez les personnes les plus estimables, ce même culte fut longtemps associé à celui du Vainqueur de Verdun, celui qu'un Léon Blum considéra longtemps comme lui aussi comme le seul maréchal républicain de l'armée française.

    Dieu sait pourtant le mal que fit Clemenceau, y compris à la France victorieuse, et bien entendu à l'Europe centrale et danubienne. Son acharnement laïcard priva cette partie essentielle de notre continent de son épine dorsale habsbourgeoise. Il semblait fondamental pour nos radicaux-socialistes de prolonger le conflit de 12 mois, 12 mois pendant lesquels des centaines de milliers d'hommes moururent, 12 mois pendant lesquels les bolcheviks perpétrèrent et consolidèrent leur coup d'État liberticide à Petrograd, 12 mois au cours desquels les États-Unis, financiers des Alliés purent imposer autant à la France et à l'Angleterre qu'aux vaincus, leurs conditions de paix, quitte à ne plus les assumer, une fois dictés les traités de Versailles, Trianon, etc.

    Dois-je dire aussi que, dans le souvenir des combattants, on n'entendait évoquer le soldat adverse d'autrefois qu'avec respect.

    Alors, puisque cette fête d'automne paraît bien problématique on pourra se consoler aussi à l'idée que nous avons vécu en ce onze novembre les dernières lumières d'un été de la Saint-Martin des Gaules. Le beau temps tardif horripile peut-être nos climato-réchauffistes et, à ce titre, voilà un double motif de satisfaction.

    Mais il convient aussi de prendre conscience que l'opération de destruction de la civilisation européenne ne s'est, hélas, arrêtée ni à cet armistice de 1918, ni au traité de Versailles, ni aux accords de Yalta de 1945.

    Le Onze-Novembre, qui ne saurait être une fête proposée aux autres Européens, devrait inciter les Français à mieux appréhender le caractère "national-européen" de leur destinée.

    Au contraire, les divisions, les ambiguïtés et les médiocrités de chaque jour continuent et s'amplifient.

    Et les développements des dernières semaines jours nous le confirment : tant qu'une ligne de défense claire n'aura pas été définie, tant que les moyens matériels indispensables, tant que les budgets de défense, n'auront pas été mis en place, alors que les ressources existent, tant que nous laisserons instrumentaliser le droit d'asile et la libre circulation intra-européenne par des mouvements migratoires, tels que l'on n'en avait pas vu depuis la conquête de l'Espagne par les Arabes ou l'avancée turque vers Vienne, oui les dangers ne cesseront de s'accumuler sur l'Europe.

    La disparition symbolique de Helmut Schmidt ou l'accueil fait aux revendications britanniques ou même le désordre du séparatisme en Catalogne, nous confirment dans le sentiment d'un malaise grandissant. Et si elles ne se réforment pas, les institutions issues du fouillis des traités, qui se sont empilés depuis Maastricht, ne feraient que justifier et amplifier ce hiatus dommageable entre l'Europe vivante et ceux qui parlent au nom des États.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/11/retour-sur-le-onze-novembre.html

  • Les syndicats et la « Gauche » contre la classe ouvrière !

    Il y a plusieurs années, un siècle tout au plus, les ouvriers se battaient dans les rues pour imposer à la bourgeoisie le droit d’existence de leurs organisations syndicales. Aujourd’hui, tous les gouvernements, qu’ils se réclament des valeurs de « gauche » comme de « droite » se battent pour que les salariés revendicatifs ne débordent pas les appareils syndicaux et cessent de bloquer les situations sociales.
    Dernièrement, et cela est très significatif, à l’issue d’une ultime séance de négociations au siège du Medef, le patronat et trois syndicats – CFDT, CFTC et CFE-CGC – ont validé, vendredi 30 octobre, l’accord destiné à renflouer les caisses de retraites complémentaires des salariés du privé Agirc et Arrco, menacées d’asphyxie financière. Il faut dire que pour les syndicalistes, il est aujourd’hui nécessaire de réformer notre système d’assurance sociale car chacun doit pouvoir, selon ses bonnes fortunes, financer l’accompagnement des immigrés. A en croire les syndicats, l’idée que l’immigration serait responsable de nos déficits sociaux est faux.
    Que l’on nous explique cependant comment les gouvernements entendent financer les aides sociales accordées aux immigrés lorsque le chômage des Français est aussi important que celui que nous connaissons ? Car qui dit chômage estime à la baisse toutes les cotisations sociales ! Moralité, une certaine France doit travailler plus pour aider une nouvelle France parasitaire et utile aux banquiers usuriers ! C’est dans tous les cas ce que nous devons estimer puisque les dernières négociations ont débouchées sur un accord de principe prévoyant un système de bonus-malus visant à faire travailler plus longtemps tout en percevant moins à la retraite !
    On peut donc se poser la question de savoir si les syndicats sont encore aujourd’hui des organisations qui défendent les intérêts des salariés ? Plus particulièrement, il serait tout aussi légitime de se demander si le syndicalisme permet à notre époque d’empêcher ou même de limiter les attaques permanentes des banquiers et autres usuriers contre les conditions d’existence des salariés français ?
    Le Front de Défense de la France a une idée très claire sur les syndicats. Ils sont les rouages du système libéral et ne cherchent qu’à maintenir les salariés dans leur immobilisme. (Souvenez-vous des manifestations étudiantes et de la peine des syndicalistes de se retrouver éjectés des actions populaires ?) 
    Plus globalement, cette problématique touche jusqu’aux partis dits de gauche, y compris des organisations qui se revendiquent de la pensée communiste. Et même le parti de Mélenchon n’échappe pas à la règle … Tous les syndicats et partis de Gauche sont des rouages de l’appareil d’État néolibéral ! Il faut en finir avec l’idée que les organisations syndicales servent à défendre les intérêts des salariés !
    Selon cette idée, les salariés et les ouvriers, les catégories sociales les plus fragiles doivent bien mesurer que pour se survivre, le capitalisme apatride, incapable de donner une résonnance économique positive à la France est contraint d’imposer une domination toujours plus totalitaire : l’État socialiste de Manuel Valls, à ce propos particulier, et avec l’aide d’Emmanuel Macron est devenu une sorte de pieuvre gigantesque oui absorbe et contrôle toute parcelle de la vie sociale ! De même sous sa forme « démocratique » ce même capitalisme apatride nous impose des règles qui sont contraires à nos intérêts comme à notre propre survie identitaire !
    Dans ces conditions, l’efficacité des luttes ouvrières ne peuvent se trouver réalisées lorsque les salariés et le ouvriers dépendent directement des syndicats … Et le Front de Défense de la France, qui reste un mouvement anti-démocratique, peut et doit être le fer de lance des revendications salariales ! 
    Effectivement, aujourd’hui, et nous le percevons chaque jour un peu plus lorsqu’il y a mobilisation nationaliste, seule la capacité d’imposer un rapport de forces suffisant au système permet à ce que les choses tournent en faveur du Peuple ! Nous l’avons perçu avec la volonté du gouvernement à taxer les revenus des handicapés … L’État capitaliste apatride ne peut plus véritablement assumer son contenu politique lorsqu’une majorité affirme de façon intransigeante ses propres intérêts contre ceux de la logique du profit ! 
    De ce fait, le Front de Défense de la France recherche à faire valoir son extension sociale car nous savons que cela constitue la principale dynamique d’une nationale forte. Seul le développement du nombre et de l’unité des forces populaires au combat peut imposer, ne fut-ce que momentanément, un rapport de forces capable de contraindre l’État à reculer et de mettre en question la logique absurde et barbare du capital en crise !
    Plus que jamais, au sein de notre Fraternité de Combat, nous devons observer tous les rapprochements, tous les types possibles de lutte a-syndicale en opérant une résistance nationaliste au système globaliste ! Nous devons impérativement affirmer que ce qui sépare l’économique du politique est le fondement d’une société injuste et que lorsqu’on accepte de contenir la lutte salariale et ouvrière dans le carcan de la logique économique du capitaliste apatride, c’est la Nation que l’on cherche à détruire !
    En conséquence de quoi le Front de Défense de la France estime totalement inadapté et néfaste pour le Peuple le syndicalisme. De ce syndicalisme qui divise et condamne à l’impasse la France qui travaille ! Et notre perspective sociale, car le Nationalisme est social, est d’assumer de plus en plus notre véritable contenu anti-capitaliste lorsque ce dernier sert avant toutes choses les intérêts de l’étranger ! Au sein de notre groupe, au sein de notre organisation politique, nous voulons affirmer haut et fort notre unité sociale et donc notre unité comme telle, brisant toutes les barrières sectorielles, syndicales qui permettent la ruine de l’âme nationaliste ! 

    C’est pour cela, et en cela, que le Front de Défense de la France lance son appel aux ouvriers et aux électeurs communistes et à ces autres qui se perdent au sein du Front de Gauche !

    Vous ne pouvez pas confiance à des organisations syndicales, à des partis politiques autoproclamés de « gauche », quelque soit le langage « radical » que ceux-ci puissent tenir ! Même Mélenchon est un traitre à votre condition !
    Combattre les inégalités et la réforme du système, lorsqu’il ne sert qu’à l’asservissement de la Nation, c’est accepter de s’organiser et de rejoindre le Front de Défense de la France ! C’est seulement ensemble que les salariés, les ouvriers, les paysans, les marins pêcheurs s’autoriseront à changer le monde selon leurs désirs en s’organisant et en dirigeant le combat selon des valeurs nationalistes !
    Partout, comme avec nos actions contre les migrants, nous devons nous maintenir sur le terrain de manière intransigeante ! Maintien intransigeant sur le terrain de la défense des intérêts du Pays réel, par l’extension des revendications et des combats pour le Peuple et par le Peuple ! 
    Chacun doit bien comprendre que l’auto-organisation, au local, de nos forces est le sens commun que nous devons impérativement développer. C’est cette convergence de combat et d’idées partagées qui sont les armes principales de toutes nos actions présentes et futures !
    L’avenir de la Nation repose sur l’acceptation nationaliste et populaire d’affrontements de plus en plus globaux et généralisés contre tous les défenseurs de l’ordre mondialiste, lequel cherche à fonder le Nouvel Ordre Mondial selon des logiques de ruines sociales et multiculturelles ! De ce capitalisme apatride qui a recours pour s’imposer toujours plus à toute sorte de manipulations monétaires et financières, détruisant pour cela des piliers du système aussi importants que la stabilité du système monétaire international, ou l’équilibre des finances publiques des nations, et se jetant dans une fuite en avant par des politiques de crédit qui ne « résolvent » dans l’immédiat des problèmes que pour les reposer peu de temps après, avec une gravité décuplée. De ce Nouvel Ordre Mondial qui pour s’imposer favorise les syndicats comme les partis dits de gauche !
    Aussi, si tu es ouvrier ou salarié, paysan ou artisan, petit commerçant ou fonctionnaire, fais le choix de rejoindre le Front de Défense de la France car soit tu acceptes l’enfoncement social dans la barbarie du capitaliste apatride ou tu fais le choix de la Révolution Nationale Populaire !
  • Bartolone en berne dans les sondages : c’est qui l’abruti ?

    Avec 22 % des voix au premier tout, il est talonné par le candidat du Front national.

    Bon ! L’affaire est entendue ! Claude Bartolone, l’actuel président de l’Assemblée nationale, rêve d’un destin régional. Normal, le principe de Peter s’applique, là, dans toute sa rigueur : « tout individu tend à s’élever jusqu’à atteindre son niveau d’incompétence ». Donc, monsieur Bartolone se « peterise ».

    Ses dernières responsabilités « de terrain » – président du département de Seine-Saint-Denis de 2008 à 2012 – ont été caractérisées, selon la Cour régionale des comptes, par une gestion incertaine, dispendieuse, opaque, empreinte de favoritisme, voire pénalement répréhensible. Le parquet de Bobigny, impressionné par ce tir groupé et flairant emplois fictifs et détournements de fonds publics, a ouvert une enquête contre X.

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  • Pourquoi l'union des droites de conviction est-elle si difficile à réaliser ?

    Liste dissidente en PACA menée par Jacques Bompard, Nicolas Dupont-Aignan qui s'accroche et rêve d'un destin national, quelques personnalités perdues au sein des Républicains qui peinent à peser (PCD, Sens commun) et un FN en pleine ascension qui se écarte des personnalités de conviction (Jean-Marie Le Pen, Aymeric Chauprade, Paul Marie Couteaux, Bruno Gollnisch...) au profit de la nouvelle garde moderniste menée par Florian Philippot. Il n'en fallait pas moins pour que les rumeurs d'un retour politique de Philippe de Villiers n'émeuve la toile. Voici quelques analyses intéressantes :

    "Cette nouvelle donne correspond aussi à la montée en puissance dans l’électorat des idées de droite, et d’une droite de conviction, sur de nombreux sujets : famille, identité, culture, sécurité. Or la droite connaît une situation très paradoxale : elle est en train de gagner la bataille des idées, aussi bien dans le peuple que chez les intellectuels les plus honnêtes et les plus lucides, et d’atteindre des niveaux historiques (55-60 %) mais elle est divisée en deux blocs incapables de concrétiser cette victoire idéologique (...) Son électorat, majoritaire à 60 %, ne se reconnaît vraiment dans aucun des deux blocs. Déficit de convictions et de ligne claire chez LR, manque de crédibilité économique au FN. Mieux qu’une union des deux blocs, c’est à une refondation de la droite qu’il aspire. Plusieurs signes révèlent ce malaise et cette aspiration à une union-refondation des droites : affaire Morano, démissions dans l’un ou l’autre bloc, comme celle de M. Chauprade, popularité de personnalités d’ouverture entre les deux camps, comme Marion Maréchal-Le Pen ou MM. Guaino, Ménard, De Villiers et Dupont-Aignan.

    La conséquence de cette situation, c’est que chacun des deux blocs se heurte à un plafond de verre de 28-30 %, ce qui risque de priver l’électorat de droite d’une juste représentation (...) Pour que le parti de Mme Le Pen réussisse cette union des droites à son profit, il va lui falloir gagner encore en crédibilité et accélérer l’ouverture en direction, non de la gauche, mais de tous les patriotes de droite. Le départ de M. Chauprade n’en est pas un bon signe." (Pascal Célérier)

    "Ses reproches [Aymeric Chauprade] plus larges à l’endroit de Marine Le Pen et son ralliement à la figure de Philippe de Villiers, sont plus intéressants, car ils illustrent l’ébullition qui règne actuellement au sein de ce que l’on peut appeler la France enracinée, par opposition à la France mondialisée, cette France enracinée dont les contours s’étendent des électeurs Front national à l’extrême pointe conservatrice des Républicains en passant par le parti de Nicolas Dupont-Aignan.

    Cette France, mêmes ses adversaires s’accordent à le dire, progresse chaque jour sur le terrain des idées. Il n’est pas évident, pourtant, qu’elle soit victorieuse in fine sur le terrain électoral, chacune de ses composantes étant en proie à des tentations mortifères (...) Tentation, pour le Front national, dénoncée par Aymeric Chauprade, de dédiabolisation, avec son corollaire, la séduction – que l’on croit – irrésistible : édulcoration du discours et mise sur la touche au moment où il y aurait enfin, non plus des coups, mais des sièges à prendre, de militants historiques ayant tracté dans le désert durant des années, pour laisser la place à quelques inconnus réputés plus « sexys » et médiatiquement corrects. Et tout cela sans ménagement, peu importe si cela gronde dans les rangs et si des portes claquent, parce qu’on se croit tout-puissant (...)On se permet de snober LMPT – qui, il est vrai, n’a pas toujours été élégante avec le FN – parce qu’on la pense négligeable. Grave erreur. On a toujours besoin de plus petit que soi, disait La Fontaine. Que Philippe de Villiers, poussé par ce joli monde courroucé, se présente aux présidentielles, et il manquera les petits pour cents fatidiques permettant de franchir le deuxième tour (...) L’exemple Chauprade le montre, la France enracinée est dispersée façon puzzle. Celui qui saura la rassembler, bon gré mal gré, en épousant tous ses contours, pourra, lui seul, la faire gagner." (Gabrielle Cluzel)

    Et enfin cet extrait du dernier numéro de Valeurs Actuelles consacré au phénomène Philippe de Villiers :

    "(...) C'est donc la présidente du FN qui aurait, à priori, le plus à pâtir d'un retour de Villiers. Mais c'est elle aussi, en cas d'appel de ce dernier à la soutenir, qui aurait le plus à gagner de son ralliement pour 2017. Le héraut de la "France éternelle" et des "valeurs traditionnelles" réalise en effet ses meilleurs scores là où Marine Le Pen séduit le moins : catholiques pratiquants (46% souhaitent son retour) et retraités (28% chez les plus de 65 ans). Deux électorats complémentaires mais qui, sur le plan des idées, se rejoignent sur l'essentiel (identité, immigration, Europe...): de quoi, s'ils se conjuguaient, donner des sueurs froides à leurs concurrents..."

    Accéder au pouvoir sans faire d'alliances étant peu réaliste, la balle semble désormais dans le camp de Marine Le Pen...à condition qu'elle soit bien conseillée.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guerre psychologique contre l'Europe

    Pour asseoir leur puissance dans le monde, les États-Unis mènent une guerre psychologique contre l'Europe. Les politiciens européens ne manifestent aucun intérêt à consolider une conscience européenne.

    Dans l'hebdomadaire hambourgeois Die Zeit, le journaliste américain David Brooks, rédacteur principal du Weekly Standard, essayiste auprès du New York Times, du Washington Post et du New Yorker, vient de découvrir un nouvel ennemi global de l'Amérique : la “bourgeoisophobie”. Cette phobie est constitué d'un rejet pathologique de tout ce qui est “bourgeois” ; elle a commencé à sévir vers 1830, quand des intellectuels français comme Flaubert et Stendhal — et pourquoi pas aussi Balzac ? — ont donné libre cours à leur haine des méprisables commerçants, négociants et hommes d’affaires, une haine qu'ils justifiaient au nom de l'esthétique et qu'ils dirigeaient sans pitié contre les pionniers de l’esprit capitaliste. Brooks estime que ce sentiment fondamental, né dans cette France du XIXe siècle, où il était partagé officiellement par toute l'intelligentsia française, s'est transposé aujourd'hui à Bagdad, à Ramallah et à Pékin. Ce sentiment est la base d'une conception ultra-réactionnaire, qui revient à la charge actuellement.

    La “bourgeoisophobie” est donc une conception du XIXe siècle qui sévit toujours aujourd'hui, qui est quasiment la seule à survivre de son époque et qui a des affinités avec le marxisme, le freudisme et le social-darwinisme. « Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les artistes et les intellectuels qui partagent ce sentiment, car il est plus que probablement partagé aussi par les terroristes et les auteurs d'attentats suicide ». Les ennemis actuels de la bourgeoisie, qui sont ces terroristes et ces commandos suicide, sont consumés par « l’ardent désir de réduire en poussière Israël et les États-Unis ». Brooks utilise ensuite des termes comme “fureur nihiliste”, “haine”, “envie”, “jalousie”, etc., pour ensuite faire référence à Spengler et à son appel à l'avènement d'un “homme supérieur socialiste” (sozialistischer Herrenmensch). Tout devient clair pour Brooks : « C'est là le chemin qui mène à Mussolini, à Hitler, à Saddam Hussein et à Ben Laden ».

    Cependant, là où il y a un danger, émergent également les éléments salvateurs. “L’Axe du Mal”, nihiliste sur le plan culturel, qui part de Flaubert pour aboutir à Ben Laden, a été pointé du doigt par le bon Président Bush, qui le considère comme un “défi moral”, qu'il faut impérativement relever. Il suffit d'évoquer la date magique du “11 septembre” pour justifier tout et le contraire de tout, pourvu que cela aille dans le sens des intérêts américains. Malheureusement, le monde arabe et l’Europe ne viennent qu'en traînant les pieds pour participer à ce combat final. Il faut donc leur faire la morale, les admonester.

    Revenons à Brooks. Ses prémisses théoriques sont déjà ridicules: le marxisme et le freudisme sont des constructions conceptuelles et scientifiques, le social-darwinisme n'en est qu'une caricature ; quant à la “bourgeoisophobie”, dénoncée avec véhémence, elle est tout au plus un affect. Si Brooks place tout cela sur le même plan, une chose est sûre : il cherche à semer la confusion dans les esprits et non pas à donner des explications claires et distinctes. Derrière l'apparente simplicité de son argumentation, derrière la volonté de donner une explication claire quant aux idées qui ont animé la scène intellectuelle européenne du XIXe à nos jours, se profilent des intentions politiques réelles.

    La première intention de David Brooks est d'excuser moralement la politique agressive d'Israël, qui, en un tournemain, est posé comme “victime des bourgeoisophobes”. Cette posture est doublement risible car Israël, vu d'Europe, n'apparaît nullement comme une citadelle de la bourgeoisie, mais comme un État fortement militarisé, où des ayatollahs se réclamant du sionisme et des colons fondamentalistes sont prêts à tout justifier et entreprendre au nom de textes bibliques vieux de plusieurs millénaires, notamment à rejeter les Palestiniens au-delà du Jourdain ; si un homme politique au pouvoir en Serbie, par ex., proposait de telles mesures, il se retrouverait aussitôt sur la liste noire des criminels de guerre à rechercher pour le Tribunal de La Haye […].

    Il s'agit d'un conflit idéologique et politique

    Brooks ne définit même pas le concept de “bourgeoisie”, de façon à pouvoir l'utiliser à mauvais escient. D'après ses descriptions, l’écœurant magnat du pétrole de la série Dallas, J. R. Ewing, serait la figure idéaltypique du “bourgeois”. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. La victoire de la “bourgeoisie”, à la suite de la Révolution française, signifie, pour être concis, une relève de la garde : ce n'est plus désormais la noblesse héréditaire qui domine mais la noblesse du mérite qui gère les sphères politique et économique. Cette relève de la garde s'est accompagnée de tout un pathos sur la démocratie et les droits de l’homme, ce qui a pour corollaire que la bourgeoisie se déclare la représentante et la défenderesse de revendications générales, d'ordre éthique/moral. Ce n'est pas tant contre ce pathos utilisant les notions de progrès et de liberté que se sont insurgés Balzac, Stendhal et Flaubert, plus simplement, ils voyaient que le processus à l’œuvre en Europe, c'est-à-dire une accumulation toujours plus accrue de capital, rendait ce discours toujours plus creux. L’égoïsme et la morale à deux vitesses de la noblesse, la bourgeoisie ne les a ni éliminés ni dépassés, mais, pire, les a vulgarisés ; le pathos, au départ destiné à véhiculer vers les masses de véritables idéaux, a été instrumentalisé par des malhonnêtes et trahi. La critique mordante de Flaubert n'était ni un snobisme ni une pure esthétique : elle jaillissait d'un vieux fonds éthique, considéré comme “chrétien”.

    Ainsi, cette “bourgeoisophobie” trouverait à s’alimenter tout autant en Europe qu'en Amérique aujourd'hui. Pourtant Brooks affirme qu'un front commence clairement à se dessiner à l'horizon de nos jours : les États-Unis, puissance “bourgeoise”, contre l’Europe, puissance “anti-bourgeoise” (le monde arabe et le reste de la planète restant en dehors de ce clivage). Affirmer pareille dichotomie aujourd'hui est pure déraison. Car le conflit qui oppose les deux entités n'est pas d'ordre moral mais est purement politique et idéologique. Brooks l’admet indirectement quand il explique la distance que prend actuellement l’Europe vis-à-vis des États-Unis en disant que les Européens ne savent plus « ce que c'est, de ressentir une assurance impériale, d'avoir des objectifs audacieux voire eschatologiques ».

    C'est exact. Mais d'une façon autre que ne le croit Brooks. La faiblesse d'action des Européens ne vient pas tant de leurs gènes décadents, mais de l'avance qu'ils ont en matière d'expériences historiques. Le besoin de cultiver des objectifs “eschatologiques” est largement et définitivement satisfait et dépassé, ici en Europe, après les expériences du national-socialisme et du communisme. L’Europe se situe aujourd'hui dans une phase plus avancée de la dépression post-coloniale et post-impériale. D'après la loi historique de l’ascension et du déclin des grandes puissances, les États-Unis finiront, eux aussi, par connaître cette phase de dépression. Si Brooks s'accordait un tantinet de sérénité philosophique et historique, sa vision dichotomique et simpliste s’effondrerait immédiatement. Il comprendrait tout de suite pourquoi le “11 septembre” a certes été pour le reste du monde un grand choc, mais non pas l'expérience unique d'une sorte de réveil quasi religieux. En Europe, en Afrique et en Asie, à rebours des États-Unis, les peuples ont expérimenté bien trop de “11 septembre”, au cours de leur histoire mouvementée. L'esprit missionnaire et universaliste des États-Unis repose sur une sérieuse dose de naïveté et d'ignorance.

    Sur le plan intellectuel, la polémique engagée par Brooks est sans importance aucune. Elle est néanmoins digne d'attention, parce qu'elle nous permet d'entrevoir ce qui se cache dans la chambre secrète, où la puissance américaine puise aujourd'hui ses convictions du moment. Sûr de lui, Brooks écrit : « Sans doute, après le 11 septembre, plus d'Américains s'apercevront qu’il est juste de vivre comme nous vivons, d'être comme nous sommes ». Imaginons, après ces paroles, un monde, tous continents confondus, qui prendrait exemple sur la consommation d'énergie américaine… La catastrophe écologique serait pour demain et non pas pour une date ultérieure et hypothétique… Brooks, sans vouloir le reconnaître, parle le langage de la barbarie planétaire.

    Le nouveau plaidoyer américain contre la diplomatie classique

    Dans un autre passage de son article, Brooks, soi-disant défenseur de l'esprit bourgeois, se démasque et nous apparaît sous les traits d'un Berserker, d’un énergumène, de l'ère pré-bourgeoise : « La diplomatie convient au tempérament du bourgeoisophobe esthétisant, car la diplomatie est formelle, élitaire, civilisée et surtout complexe ». Or les valeurs que Brooks attaque ici, et méprise, sont des valeurs essentiellement bourgeoises. Le monde, que nous suggère Brooks, est en revanche parfaitement unidimensionnel : Saddam Hussein et Arafat doivent disparaître, s'il le faut par la violence, et les États arabes doivent se démocratiser de gré ou de force. Simple question à Brooks : pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas imposé par le biais d'une action musclée ce modèle démocratique à leurs alliés arabes corrompus ? Tout simplement parce qu'un régime démocratique en Égypte ou au Koweït n'irait pas dans le sens de leurs intérêts stratégiques. Exiger la démocratie chez les Palestiniens traumatisés ne permet qu'une chose : de faire gagner du temps à Sharon. La “démocratie”, la “morale”, la “bourgeoisie” sont, pour Bush comme pour Brooks, de purs instruments sémantiques et conceptuels pour promouvoir, via le gigantesque appareil médiatique contrôlé par l’Amérique, une politique qui ne repose que sur la force, qui ne sert qu'à "booster" les intérêts égoïstes des États-Unis, excités de surcroît par les fureurs fondamentalistes.

    La critique que Brooks adresse aux Européens, qui refusent aujourd'hui d'agir, et son assertion, affirmée sans appel, qui prétend que cette volonté d'inaction s'enracine tout entière dans un ego mutilé et dépressif, recèle toutefois un authentique noyau de rationalité. Car cette faiblesse mentale, militaire et politique prêtée à l’Europe, l’empêche d'affirmer de manière impavide ses différences de vue et ses divergences d'intérêts avec les États-Unis. Sortir de ce dilemme, implique, pour l'Europe, de ne jamais abandonner son sens des complexités (ndlr : fruits de la croissance organique et de la longue histoire) et de ne pas abdiquer ses scrupules face aux simplismes apocalyptiques et manichéens des Américains, car un tel abandon et une telle abdication ne feraient qu'amplifier la suprématie américaine, déjà écrasante. Par ailleurs, les Européens ne peuvent plus, comme ce fut le cas jusqu'ici, se laisser totalement dominer par les États-Unis et subir un chantage perpétuel, pour les forcer à l’inaction.

    L'objectif stratégique est de paralyser l’Europe totalement

    Une première chose saute aux yeux, dès qu'on évoque ce dernier point : le déficit de confiance en soi, dont les Européens ne cessent de souffrir depuis plusieurs décennies, peut à tout moment se voir renforcer et consolider par une action stratégique et psychologique bien ciblée, venue des États-Unis, quand ceux-ci entendent maintenir l’Europe en état de faiblesse et quand ils ont intérêt à ce que d^es complexes de culpabilité affectent certains Européens, au point de les paralyser entièrement dans leurs actions. Par exemple : les hommes politiques américains ne cessent d’admonester l’Allemagne, de l'inciter à continuer à rejeter et à diaboliser son passé, font importer des produits “culturels” comme le débat sans fin qui ronronne autour des travaux de Goldhagen, des films comme La liste de Schindler ou Le soldat Ryan, quand ils réclament des dommages et intérêts aux firmes allemandes ou quand ils orchestrent, dans la presse américaine, des campagnes systématiques de dénigrement de notre pays, à propos d'un “néo-nazisme”, pourtant très hypothétique, qui relèverait la tête dans toute l'Europe centrale (les faiseurs d'opinion de nos pays prennent allègrement le relais de cette propagande). Toutes ces manœuvres doivent être considérées, puis critiquées et rejetées, car elles sont les éléments moteurs d'une guerre psychologique que mènent sans repos les États-Unis contre l'Allemagne et contre l’Europe.

    Ensuite, deuxième point : cette guerre psychologique, dans laquelle s'insère parfaitement l'article de Brooks dans Die Zeit, ne vise pas l’Allemagne en tant que telle — notre pays est trop petit dans la perspective des Américains, il n'est que quantité négligeable — mais vise toute concentration naturelle de puissance dans le centre de l’Europe et cherche à enrayer le moteur de l'unification européenne. L’objectif stratégique est de paralyser totalement l’Europe. Aucun des pays européens pris isolément ne pourra jamais s'opposer au colosse américain et constituer un contre-poids sérieux — cependant, une Europe unie pourrait parfaitement résister et faire miroiter une alternative. Dans une telle perspective, les querelles d'intérêts en Europe et les petites jalousies intestines de notre sous-continent sont pures mesquineries et reliquats d'un passé bien révolu. La polémique lancée par David Brooks contre l’Europe doit être perçue comme un signal d'alarme par tous les Européens qui veulent œuvrer dans le sens de l'unité.

    ► Doris Neujahr, Au fil de l'épée (supplément au n°56 de NSE), août 2002.

    (article paru dans Junge Freiheit n°29/juillet 2002)

    http://www.archiveseroe.eu/recent/34

  • Bloody Sunday : 43 ans après, un ancien soldat britannique est arrêté

    Âgé de 66 ans, un ex-militaire a été arrêté ce mardi dans le comté d’Antrim, en Irlande du Nord, quarante-trois ans après les affrontements à Londonderry. Il est le premier suspect à être interpellé.

    Ce dimanche sanglant de 1972, treize hommes, âgés de dix-sept à quarante-et-un ans, sont morts sous les balles des parachutistes britanniques. Treize autres ont été blessés; l’un d’entre eux mourrait de ses contusions, quelques mois plus tard.

    Le «Bloody Sunday» est, sans nul doute, l’un des épisodes les plus sombres des trente ans de violences en Irlande du Nord. L’homme arrêté ce mardi et interrogé à Belfast, aurait un lien avec ces événements marquants. Pour le moment, les motifs exacts de sa détention restent inconnus, tout comme son identité. Son arrestation marque, selon Ian Harrison, l’inspecteur en charge de l’investigation, «une nouvelle phase dans l’enquête» menée depuis 2012. L’inspecteur Harrison a malgré tout souligné que les recherches devraient encore durer «quelques temps».

    En quête de vérité

    En quarante-trois ans, trois enquêtes ont été ouvertes sur le «Bloody Sunday». Les conclusions de la première, menée par Lord Widgery, avait été très controversées.

    girlsoldier

    Elles suggéraient que les soldats britanniques, qui ont tiré sur la foule ce jour-là, ne faisaient que répondre aux attaques des manifestants armés d’explosifs et de pistolets. C’est seulement vingt ans plus tard, en 1998, à la fin du conflit nord-irlandais, que Tony Blair lança une enquête publique, afin de connaître les circonstances exactes des affrontements de ce 30 janvier 1972.

    Après douze ans de recherches et d’interrogatoires, le rapport rédigé avait conclu en 2010, que des parachutistes britanniques avaient tiré les premiers dans la foule manifestant à Londonderry, deuxième ville nord-irlandaise. Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait présenté, dans la foulée, des excuses, décrivant l’action de l’armée comme «injustifiable», «ce qui s’est produit n’aurait jamais, jamais dû se produire. Certains membres de nos forces armées ont mal agi». À la suite de la publication du rapport, l’enquête avait été ouverte de nouveau en 2012. Depuis, aucune information n’avait été divulguée, à l’exception, en septembre dernier, d’une annonce faite par les services de police nord-irlandais, indiquant leur volonté d’interroger sept ex-soldats sur leur implication.

    Paix en danger?

    L’opinion publique est divisée sur la pertinence de poursuites contre les auteurs de ce drame. Certains estiment qu’elles sont indispensables et d’autres craignent qu’elles ne fragilisent le processus de paix et n’ouvrent une boîte de Pandore.

    Nombre des familles des quelque 3500 personnes tuées lors des trente ans de violences pour l’égalité des droits entre catholiques et protestants en Irlande du Nord, n’ont en effet pas eu droit à un procès.

    Des accords de paix ont été conclus en 1998, mettant fin à l’essentiel des troubles dans la province britannique désormais dirigée par une coalition composée de républicains et d’unionistes.

    Source

    http://www.contre-info.com/bloody-sunday-43-ans-apres-un-ancien-soldat-britannique-est-arrete#more-39856

  • Les thèses du GIEC encore contredites par les faits

    Contrairement aux prévisions alarmistes du GIEC, les glaciers de l’Antarctique ne cessent de s’étendre depuis plus de 20 ans. Ce sont les conclusions d’une étude publiée dans le journal of Glaciology. D’après les données obtenues par satellite, l’Antarctique a gagné 200 milliards de tonnes de glace entre 1992 et 2008.

    La thèse du réchauffement climatique semble faire de moins en moins l’unanimité. Ainsi, un article de Météo France relativise la vague de chaleur de novembre en Europe occidentale, soulignant que celle-ci est localisée tant dans le temps que dans l’espace. Malheureusement, devant les intérêts financiers en jeu, la théorie du réchauffement climatique demandera encore de nombreux faits contraires avant de rendre les armes.

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