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  • Calais ou la république dans ses oeuvres

    C'est un livre inexplicable, écrit il y a presque quarante ans, alors que le problème de l'immigration n'existait pas encore. J'ignore ce qui m'est passé par la tête. La question s'est posée soudain : « Et s'ils arrivaient ? » Parce que c'était inéluctable. Le récit est sorti d'un trait. Lorsque je terminais le soir, je ne savais pas comment j'allais poursuivre le lendemain. Les personnages ont surgi, inventés au fur et à mesure. De même pour les multiples intrigues.

    Jean Raspail à propos du Camp des Saints.

    Avec les interventions verbales des Républicains sur le chaos calaisien qui ne cesse de s'amplifier, le sujet des migrants en France semble ne plus pouvoir être contourné par l'ensemble de la classe politique française. C'est d'abord Nicolas Sarkozy qui a voulu se refaire une petite santé droitière en déclarant le 26 janvier dernier à Strasbourg que « l'Etat doit faire le travail qui est le sien en évitant la chienlit ». Terme très connoté faisant écho au tag stupide, « Nik (sic) la France » gribouillé par un No Border sur une statue de De Gaulle à Calais lors d'une manifestation (autorisée) pro-migrants dans la ville envahie samedi 23 janvier. Le lendemain, l'ancien Premier ministre Alain Juppé, actuellement porté par des sondages favorables, se rendait à la sous-préfecture du Pas-de-Calais avec ses gardes du corps et une floppée de journaleux. et certainement sous antibiotiques (la police refuse d'assurer une présence régulière au sein des campements tant les miasmes mortifères pullulent comme celui de la tuberculose) afin de communiquer sur un thème qui apparaît d'ores et déjà comme un enjeu électoral pour les Présidentielles de 2017.

    Le 27 janvier, « le meilleur » d'entre eux a donc produit un discours remettant en cause le traité du Touquet (entre Paris et Londres) qui ne correspond plus, en effet, à la réalité migratoire d'aujourd'hui. Pour le mondialiste Juppé, qui est devenu subitement un défenseur de l’État régalien et intransigeant, le problème ne pourra être résolu que par un réel effort britannique en matière d'ouverture, bref avec une Grande-Bretagne qui accepte son statut d'eldorado aux yeux des migrants. Juppé demande à ce que les Anglais s'organisent pour recevoir leur lot de "rôdeurs". Un Juppé, sur place avec ses bottes en caoutchouc, peut bien serrer les mâchoires devant le tas de boue de la Jungle calaisienne, les ""solutions" qu'il préconise ne sont que des traitements cosmétiques, des pansements vanillés sur une jambe sévèrement gangrenée. Car la seule question qui importe, la seule question qui a trait à la survie durable du dernier cercle français, c'est celle-ci : quand refoulerons-nous le fléau ? Quant à savoir si nous devons éjecter ces hordes ténébreuses, prémunir notre peuple de leur venin, la question ne se pose pas. Ces envahisseurs doivent partir. Ils doivent partir car ils sont une masse, car ils sont dangereux, car ils sont doublement dangereux.

    Des bisons pas très futés

    Doublement dangereux, disons-nous, parce qu'ils se comportent en conquérants chez nous et parce qu'ils servent de supplétifs à ces faux anarchistes abjects appelés No Borders qui ne sont mus que par la haine qu'ils éprouvent à rencontre des nations, de l'homme blanc et de Dieu. Le 23 janvier a ainsi été l'occasion pour ces démons de montrer toute l'étendue de leurs capacités malveillantes. Cornaqués par de jeunes antinationalistes en provenance des Pays-Bas, d'Allemagne et de France, les clandestins, en ce samedi, s'excitent, crient des slogans absurdes ou hurlent leur désir de gagner l'Angleterre et son Londonistan : « UK ! UK ! UK ! » crient-ils en chœur Puis environ 2000 migrants et No Borders absurdes débutent leur marche afin de protester sous les couleurs des vendus de la NPA de la potiche Besancenot et des crasseux de la CNT contre les mauvaises conditions de vie dans leur bidonville excrémentiel. Tous bombent le torse dans la ville, vocifèrent. On emmène de grands Noirs apparemment bien nourris à travers des rues secondaires, on leur désigne l'ennemi, on cible la tannière de l'ennemi, on profite du nombre et de l'encadrement pour régler des comptes et pourquoi pas se faire du fasciste. C'était le moment pour les chiens de punir les Calaisiens repérés pour leur résistance.

    Une vidéo où l’on peut voir une famille française provoquée et agressée par une meute d'étrangers qui ne tolèrent pas que les autochtones puissent ne pas apprécier leur présence anormale sur notre territoire, circule sur le net. Les petits enfants de bourgeois lâchent leurs Blacks sur une famille se sentant prise au piège. Le fils de ce foyer pris pour cible, inquiet pour la sécurité de ses parents, sort une carabine, quelques secondes seulement, en espérant faire fuir la meute. Peine perdue, la horde est pleine d'énergie, elle est survitaminée et lance sur nos innocents divers objets sales et rouilles. Peut-être s'agissait-il là d'un avertissement. La prochaine fois, car il y aura une prochaine fois, les petits Gaulois se feront-ils saigner comme des phacochères d'Afrique ? On peut craindre le pire avec ces faux anars toujours impunis et avec leurs pigeons voyageurs toujours partants pour découper un grillage, escalader un mur, insulter et menacer celui qui ne baisse pas les yeux devant eux. Nous pouvons visionner une myriade de vidéos (sur le net) sur le sujet de l'invasion à Calais. On y voit des migrants sur les quatre chemins, toujours en train de bavarder, de crier, de menacer des automobilistes, de cracher des gerbes tuberculeuses dans les airs. Les témoignages de policiers (diffusés sur des média conformes) sont toujours plus alarmants. Alors que l'autorité de la police s'est évaporée (les CRS ne sont plus ni respectés ni craints), le nombre des envahisseurs augmente d'une manière inquiétante ; ils seraient plus de 12 500 à Calais et à l'ouest de Dunkerque. Aussi est-il de plus en plus facile pour les No Borders de recruter des petits téméraires pour des expéditions spectaculaires et promotionnelles comme celle du 23 janvier quand vers 17h30, au crépuscule, 350 migrants et faux anars se sont introduits dans l'enceinte du port de la ville. Puis 35 d'entres eux ont réussi à embarquer sur un ferry qui venait d'amarrer. Mais, après tout, l'on ne sait si on ne devrait pas remercier les dégénérés prétendument anars pour avoir attiré tant de journalistes, photographes et vidéastes amateurs et permis un bon coup de projecteur sur les singeries calaisiennes et les véritables haines de la Jungle cultivées par toutes les fractions de l'Anti-France que l'on peut imaginer. Un policier qui témoignait sur RMC il y a deux semaines évoquait bien sûr ces prétendus anars mais également la présence d'islamistes qui fanatiseraient nos pauvres migrants. Ce n'est guère surprenant. Ceci dit, nous devons nous pencher de plus près sur cette mouvance prétendument anarchiste se faisant appeler No Border. Ses motivations paraissent pour le moins équivoques.

    Les no borders agents du nouvel ordre mondial

    Ces militants ont toutes les caractéristiques des décérébrés de notre temps, bourrés de préjugés conformes sur la politique, la nation, la patrie, le catholicisme. Aussi n'est-il pas étonnant que ces foutriquets se précipitent sur des nomades apatrides, déserteurs, vagabonds, abandonnant femme et enfants en crachant sur toutes les "normes" pour venir les câliner. Ces bousiers viennent rouler leurs boules. Mais ce qui est le plus surprenant, c'est cette volonté d'aider tous ces allogènes à rejoindre l'Angleterre néo-capitaliste où ils finiront dans de vieilles cuisines à travailler 10 heures par jour, au noir évidemment. Les grosses allocations dévolues aux réfugiés ne dureront pas éternellement mais suffisamment pour que nos rôdeurs prennent goût à la grosse ville, au sexe underground, à la drogue, à la fête. Ils travailleront pour la mafia dans les cuisines ou dans la rue en vendant tout ce qu'il faut bien écouler pour remplir les caisses noires de nos élites politiques et économiques. C'est comme cela, après tout, avec cette huile dans les rouages, que le Système fonctionne et nos No Borders ont un rôle à jouer dans sa perpétuation. Plusieurs blogueurs ont par ailleurs montré en fouillant les sites affidés aux No Borders que ces derniers étaient financés (et les donateurs ne sont pas pingres !) non seulement par des institutions publiques et l'Union Européenne, mais également par des ONG mondialistes et des officines subversives antinationales et antiblanches comme celles pilotées par le trop célèbre Georges Soros.

    Voici la liste des commanditaires qui attendent « du concret en retour » : la Commission européenne, le Conseil de l'Europe, le Conseil œcuménique des Eglises, la Rothschild Fondation, le Jewish Humanitarian Fund, l’Open Society de George Soros, l'OSCE, le patronat et le gouvernement fédéral allemand (Foundation Remembrance, EVZ), le Home Office Britannique... Et la liste n'est pas exhaustive. Il est donc désormais difficile de croire que les No Borders sont dans le collimateur des autorités comme l'affirme et le réaffirme (dans chaque article consacré à ce sujet) La Voix du Nord, le premier journal régional du Nord-Pas-de-Calais. Et puis, si ces crétins corrompus étaient vraiment considérés comme des individus dangereux pour le pouvoir et le Système, pourquoi leurs manifestations seraient-elles autorisées et non interdites comme tous les rassemblements réellement nationalistes ? Cependant, nous ne pouvons nous empêcher de penser que s'il fallait exaspérer la population locale et française (de plus en plus inquiète par ces nuées d'étrangers), nous ne nous y prendrions pas autrement. Insultes, dégradations, violences, excitation, affrontements, saletés, menaces, intimidations, et le tout filmé mille et une fois. Comment ne pas s'interroger sur cette extraordinaire permissivité alors que les migrants sont déjà, sans ces moucherons énervants, très excités envers les indigènes et également à rencontre d'autres migrants d'autres cultures ? Pourquoi inoculer en eux une dose supplémentaire de virus rabique ? La tension doit monter, c'est certain. Cette tension sert les intérêts du Système.

    À propos de la violence des migrants, on évoquera ici la brutale expédition de migrants forcenés attaquant le campement de réfugiés qui ont la particularité d'être chrétiens, un christianisme inacceptable, élément intolérable de l'identité selon leurs assaillants musulmans. Cette scène de guerre s'est déroulée dans les Grandes Synthes à l'ouest de Dunkerque où les migrants s'entassent désormais par milliers. Néanmoins, cette tension-là constitue pour le pouvoir en place un épiphénomène qui ne devrait pas contrarier (après tout les chrétiens sont une infime minorité qui se dissipera ou disparaîtra...) son projet de faire de tous ces "réfugiés" de la main d'oeuvre bon marché, d'abord en Allemagne puis en Angleterre et en France quand les coûts de la main d'oeuvre auront baissé car ils baisseront nécessairement dans la configuration de la mondialisation que le pouvoir veut inéluctable. Le Fonds monétaire international n'a-t-il pas plaidé lors du dernier forum de Davos pour une intégration rapide des migrants sur le marché du travail ? L'idée du FMI et de la grande sauterelle Christine Lagarde n'est-elle pas de fournir à ces masses frustes du travail « pas cher » et ainsi de faire pression sur le niveau moyen des salaires en Europe ?

    Une pourriture européenne

    Pourtant la situation est en train de pourrir, et partout en Europe des affaires aussi glauques qu'emblématiques deviennent virales sur la toile et écœurent les autochtones jusqu'à la nausée chronique. En Italie, à Vintimille, une pauvre fille ayant appartenu brièvement à la mouvance stipendiée des No Borders a été férocement violée par un grand Noir clandestin avec qui elle faisait la fête dans le campement il y a environ un mois. (Pour anecdote, la pauvre violée a dû subir les pressions de ses camarades immigrationnistes qui la supplièrent de ne rien dire de son calvaire afin de ne pas nuire à l'image de leurs petits protégés clandestins. À bout, la malheureuse, trompée par l'idéologie cosmopolite, trompée par l'image fantasmatique des migrants, trompée par ses "amis" a craqué).

    En Suède, horreur parmi les horreurs, la police a échoué à sauver un garçonnet de 10 ans que les migrants ont violé les uns après les autres. La police suédoise a été tout simplement obligée de s'enfuir pour sauver la vie de ses agents lors d'une attaque par des migrants. Les policiers essayaient d'extraire cet enfant martyr suite à des accusations de viol dans un centre pour "réfugiés". Voici la version traduite lue dans le journal suédois Vestmanlands Lans Tidning : « Les agents sont entrés dans le centre pour demandeurs d'asile de Västeras pour sauver le jeune garçon qui avait été violé de façon répétée par les "migrants" ».

    Peu avant leur arrivée, les équipes du centre avaient essayé de sauver le garçon mais ont été stoppées par la foule des migrants. Elles ont alors appelé la police.

    Un des officiers a déclaré : « Toujours plus de gens apparaissaient derrière nous. J'étais prêt mentalement à me battre pour rester en vie. » Puis le 25 janvier, une jeune femme qui travaillait dans un centre venant en aide aux clandestins a été assassinée par un migrant. C'en est trop. Et le vieux sang Viking qui coule dans les veines des Suédois jusqu'ici endormis s'est mis à bouillir, la rage se mêlant au dégoût profond inspiré par cette monstruosité qui s'ajoute à tant d'autres. Le 30 janvier (samedi) dernier, des descendants de vikings cagoules ont bousculé des migrants un peu trop "tactiles" avec les femmes du pays. On dirait bien que les exigences sexuelles des migrants, qui fuient l'on ne sait plus trop quoi (ils proviennent, ceux-là, d'Afrique du Nord), leur font perdre la boule. Si les peuples de notre continent pouvaient enfin voir dans cette lubricité brutale l'aveu de leur atavisme irréductible, nous ferions un grand pas en avant vers notre délivrance.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 4 février 2016

  • Arrestation du Général Piquemal à Calais : L'heure du réveil est venue

  • Comment Jean-Lin Lacapelle veut remettre le FN en ordre de marche

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    Nouvel homme fort du Front national, Jean-Lin Lacapelle livre à « Minute » son premier grand entretien. Le secrétaire national aux fédérations et à l’implantation – c’est son titre –qui est aussi vice-président du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France, détaille ici la façon dont il entend faire du FN un appareil performant au service de Marine Le Pen. En filigrane se dessinent l’état actuel du parti mais aussi les ambitions pour la présidentielle et les législatives de 2017, et les évolutions qui pourraient advenir.

    « Minute » : On vous avait annoncé, y compris au sein du FN, arrivant comme secrétaire général adjoint. Finalement, vous avez été nommé secrétaire national aux fédérations et à l’implantation. Quelle est exactement votre mission ?

    Jean-Lin Lacapelle : J’ai été nommé en effet secrétaire national aux fédérations et à l’implantation. Cela signifie que je vais avoir une triple casquette.
    D’une part, je disposerai, dans mon périmètre d’intervention, du secrétariat national aux fédérations, piloté par Nathalie Pigeot, et du secrétariat national aux élections, dirigé par Louis-Armand de Béjarry. D’autre part, et c’est la troisième casquette que Marine a souhaité que j’endosse, j’aurai un rôle de coordinateur sur la formation, entre la vice-présidence à la formation, celle de Louis Aliot, et le secrétariat général, sous la responsabilité de Nicolas Bay.
    Vaste mission…

    En effet…

    Parlez-nous d’abord du travail que vous comptez mener sur les fédérations.

    Il y a là un travail managérial à mener, et c’est probablement mon expérience dans le privé qui conduit Marine à me proposer une mission comme celle-là. L’idée est d’optimiser les structures déjà en place, afin de nous assurer que nous ayons « les bons hommes aux bons endroits ». Très concrètement, je vais détecter les talents pour essayer d’apporter du sang neuf et renouveler les cadres là où c’est nécessaire. Le but est de faire en sorte que nous ayons des structures départementales qui soient efficaces, qualitativement et quantitativement.
    Je vais pour cela me déplacer dans les fédérations – j’ai commencé par

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  • Comment Jean-Lin Lacapelle veut remettre le FN en ordre de marche

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    Nouvel homme fort du Front national, Jean-Lin Lacapelle livre à « Minute » son premier grand entretien. Le secrétaire national aux fédérations et à l’implantation – c’est son titre –qui est aussi vice-président du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France, détaille ici la façon dont il entend faire du FN un appareil performant au service de Marine Le Pen. En filigrane se dessinent l’état actuel du parti mais aussi les ambitions pour la présidentielle et les législatives de 2017, et les évolutions qui pourraient advenir.

    « Minute » : On vous avait annoncé, y compris au sein du FN, arrivant comme secrétaire général adjoint. Finalement, vous avez été nommé secrétaire national aux fédérations et à l’implantation. Quelle est exactement votre mission ?

    Jean-Lin Lacapelle : J’ai été nommé en effet secrétaire national aux fédérations et à l’implantation. Cela signifie que je vais avoir une triple casquette.
    D’une part, je disposerai, dans mon périmètre d’intervention, du secrétariat national aux fédérations, piloté par Nathalie Pigeot, et du secrétariat national aux élections, dirigé par Louis-Armand de Béjarry. D’autre part, et c’est la troisième casquette que Marine a souhaité que j’endosse, j’aurai un rôle de coordinateur sur la formation, entre la vice-présidence à la formation, celle de Louis Aliot, et le secrétariat général, sous la responsabilité de Nicolas Bay.
    Vaste mission…

    En effet…

    Parlez-nous d’abord du travail que vous comptez mener sur les fédérations.

    Il y a là un travail managérial à mener, et c’est probablement mon expérience dans le privé qui conduit Marine à me proposer une mission comme celle-là. L’idée est d’optimiser les structures déjà en place, afin de nous assurer que nous ayons « les bons hommes aux bons endroits ». Très concrètement, je vais détecter les talents pour essayer d’apporter du sang neuf et renouveler les cadres là où c’est nécessaire. Le but est de faire en sorte que nous ayons des structures départementales qui soient efficaces, qualitativement et quantitativement.
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  • Merci, mon général !

    « Un pays multiculturel, multiracial, métissé, ne peut l’être que si les personnes qui constituent la France depuis l’origine ne deviennent pas minoritaires. Nous sommes en train d’évoluer vers cette France ouverte à tous. Notre pays a peur de son passé, de son histoire. On recule devant tout, nous sommes dans un état de repentance permanente. La fierté disparaît au profit de la génuflexion. Les repères ont disparu, la société est déliquescente et les médias qui font l’opinion arrivent à conditionner le pays et à orienter la politique de nos dirigeants. Le pouvoir médiatique façonne les esprits, les mentalités, et les plus hautes autorités de l’Etat sont dépendantes de la presse. »

    Général Piquemal

    Présent du 13 juillet 2010 

    Nous savions, certes, que l’ordre public était gravement troublé à Calais par ces milliers de « migrants », chaque jour plus violents dans une « jungle » où l’on vole, tue, rackette. L’ordre public est violé aussi lorsqu’ils envahissent les maisons des particuliers ou quand les casseurs de No Borders les excitent et les arment pour en découdre avec la police. Et cela dans l’impunité face à une justice débordée et impuissante. Alors, lorsque nous avons appris que la préfète, obéissant au ministre Cazeneuve, avait décidé de mobiliser la police et la gendarmerie pour prévenir « des troubles à l’ordre public » le samedi 6 février, nous avions une bonne raison de nous réjouir. Las ! Ce n’est pas ces milliers d’individus qui pourrissent la vie des Calaisiens que les forces de l’ordre ont chargés, mais quelques centaines de patriotes qui protestaient contre cette situation scandaleuse.

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  • PLANETE FINANCE : 2016, année de tous les dangers ?

    Alors que nombreux furent ceux à se réjouir de la nouvelle année « économique », les marchés financiers ne l’entendent pas de cette oreille et affichent des pertes de comprises entre 5% et 15% selon que l’on soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine. Les raisons invoquées sont nombreuses, mais il s’agit vraisemblablement de la conjonction des facteurs suivants : une baisse persistante des cours du pétrole, une révision de la croissance chinoise, la fin de la politique monétaire « trop » souple des Etats-Unis, et les tensions géopolitiques au Proche-Orient et en Asie.

    Si l’attention des opérateurs reste orientée vers la Chine et le ralentissement économique des pays émergents (comme la baisse de 8,3% de la production industrielle au Brésil en 2015), la chute importante de nombreuses devises de ces pays pèse sur leurs importations en provenance de la zone euro. La baisse de la production d’acier et d’électricité en Chine est la plus forte de ces 10 dernières années. La surcapacité dans ces secteurs s’ajoute à celle du charbon : l’industrie ralentit très fortement et les licenciements se comptent par millions !

    Pour tenter de limiter la perte de richesse globale, la Chine tente de dévaluer sa devise, alors que cela s’avère inefficace : l’élasticité de la demande de produits concurrentiels est faible. En injectant des liquidités, en manipulant ses marchés financiers par des interventions, la Chine ne fait que renforcer la défiance vis-à-vis de son système financier et sa capacité à surmonter la crise économique.

    Quand l’Oncle Sam tousse …

    La déconnection permanente entre le monde financier et la réalité économique est une évidence : les chiffres économiques outre-Atlantique soufflent le chaud et le froid. L’emploi reste dynamique, avec un taux de chômage toujours faible mais les disparités de revenus augmentent.

    Les experts restent divisés quant à savoir si l’économie des Etats-Unis est en ralentissement ou en récession. La consommation, véritable moteur de croissance, bénéficie de la baisse importante des prix du pétrole. Les ménages ont consommé à un rythme annuel de 3% contre moins de 2.5% sur base des 6 derniers mois. Par ailleurs la force du dollar entraîne également une baisse des exportations ce qui pèse sensiblement sur l’industrie manufacturière. A cela s’ajoute la faiblesse persistante de l’investissement des entreprises, sans parler d’un affaiblissement constant des gains de productivité. Autant de facteurs qui expliqueraient une croissance autour de 1,5% en 2016, contre 2.5 à 3% norme considérée satisfaisante en Europe mais pas aux Etats-Unis.

    En décembre 2015, on notait une très faible augmentation des dépenses de construction aux USA, alors que le chiffre du mois de novembre a été révisé en baisse à – 0,6%. Et en janvier, l’indice ISM manufacturier s’est contracté pour le 4ème mois consécutif, ce qui confirme la faiblesse des ventes.

    La préoccupation de nombreux économistes reste le manque de reprise de l’activité mondiale malgré les efforts conjugués des gouvernements et l’utilisation de tous les moyens à la disposition des banques centrales en particulier la politique monétaire. Tant les autorités chinoises que la BCE (banque centrale européenne) ou la banque centrale américaine (FED) injectent des milliards dans le système financier sans parvenir à relancer durablement l’économie.

    A cet égard, l’exemple du Japon est particulièrement saisissant : depuis le début des années 90, soit plus de 25 ans déjà, la BOJ utilise l’arme des taux pour tenter de relancer la consommation : fiasco total. Ce qui n’a pas empêché la Banque centrale japonaise de décider encore d’accroître sa base monétaire de 675 milliards de dollars en rythme annuel par des acquisitions d’obligations d’Etat. Cette politique monétaire va entraîner de facto une dévaluation du yen et contraindre les autres banques centrales à dévaluer leur devise respective, ce qui va conduire à un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale…

    Les économies européennes et américaines ont déjà emboité le pas avec le même insuccès.

    La relance par l’investissement privé semble une solution durable et efficace, mais l’un des préalables passe par la hausse des taux d’intérêt. En effet, les investisseurs comme les assureurs ou les fonds de pension, compte tenu des taux d’intérêts quasi nuls, ne peuvent qu’investir dans des actifs plus risqués : immobilier, actions et marginalement des projets d’infrastructures.

    De même, les effets pervers de la réglementation et de la faiblesse des taux d’intérêt obligent les banques à limiter l‘octroi de prêts et poussent les gestionnaires de fonds à se substituer aux banquiers (shadow banking). Or le métier des gestionnaires n’est pas de prêter de l’argent, car ces intermédiaires n’ont pas les connaissances indispensables et suffisantes pour gérer cette activité. En outre, la faiblesse de leurs fonds propres constitue un danger en regard des risques pris dans leur activité de prêts. Les autorités régulatrices devront à nouveau encadrer ou limiter cette activité.

    Depuis plusieurs mois, l’inquiétude gagne un nombre croissant de gestionnaires de fonds. En effet, indépendamment de la conjoncture, la structure même des marchés financiers se modifie : les participants n’ont plus le même rôle, les banques ne peuvent plus effectuer des opérations pour leur propre compte et les banques centrales exercent une influence significative en rachetant des emprunts et dettes diverses. Enfin, la capacité à vendre des actifs dans des conditions de marchés normales se réduit : les prix fluctuent plus amplement et les volumes se contractent et, en cas de ventes massives par les investisseurs, la baisse se fera plus importante.

    De plus, le marché des obligations de sociétés aux Etats-Unis, en particulier celui des « Junk bonds » connaît une contraction significative, en liaison avec la baisse des prix du pétrole. Parce que de très nombreuses sociétés actives dans le secteur de l’énergie ont émises des obligations à haut rendement. Ces obligations étaient recherchées par les investisseurs en quête d’investissements importants. La chute des prix du pétrole entraînent une baisse des revenus de ces sociétés dont la capacité de remboursement de leurs dettes est donc rendue quasi caduque. En conséquence, les investisseurs se désengagent de ce secteur, parfois avec de lourdes pertes.

    N’oublions quand même pas que la dette publique des Etats-Unis augmente maintenant de 67 milliards par semaine soit 3.500 milliards $ par an !!! (source www.USdebtclock.org )

    QUI va payer ? QUAND cela va-t-il s’arrêter ou ….. Exploser ?

    ….L’Europe éternue.

    Au cours du mois de janvier, les cours de Bourse des principales banques italiennes ont chuté de près de 30%, suite au « mauvais » accord conclu entre la Commission Européenne et le gouvernement italien. En effet, le mécanisme de garantie publique ne s’apparente pas aux « bads banks » mises en place en Irlande ou en Espagne lors de la crise financière. Les banques ne pourront se débarrasser que d’une partie de leurs créances douteuses, mais dans quelles conditions et à quels prix ? De plus les banques moins « systémiques » devront passer ces créances en pertes et se recapitaliser si besoin est.

    Enfin, la BCE reste inquiète quant à la capacité des banques européennes en particulier celles du sud de la Zone Euro à maintenir une rentabilité suffisante. En effet, le métier d’intermédiation consiste à gagner de l’argent sur le différentiel des taux longs par rapport aux taux courts. Or depuis qu’elle a engagé sa politique d’assouplissement quantitatif, de taux zéro et de planche à billets, la BCE réduit encore plus cette marge, grevant un peu plus la rentabilité du secteur bancaire. Les sources de rentabilité proviendront-elles d’un abaissement des critères d’octroi des crédits, de l’utilisation de financements à taux quasi-nul à court terme et/ou d’une prise de risque excessive ?

    L’édifice financier de la planète commence à se lézarder, mais nos responsables se gargarisent de bons mots, évoquant un mauvais moment à passer. D’ailleurs, en Belgique, les autorités se veulent rassurantes quant à l’examen réussi haut la main par les fonds de pension. « L’objectif de ce test était d’analyser la résistance du secteur européen des fonds de pension face à des secousses provoquées par des crises sur les marchés financiers. » précise la FSMA, l’autorité belge de supervision des marchés. Même en cas de situations extrêmes sur les marchés financiers, les fonds de pension belges résisteront bien. Dans ce cas, la garantie d’Etat devrait jouer, le risque étant si faible ! Pourquoi les affiliés de ces fonds ne proposeraient-ils pas cela ?

    Comme je l’avais indiqué dans un article précédent, d’autres indicateurs laissent à penser que les dérives financières et bancaires imposées par les gnomes de Wall Street ont des effets directs sur l’économie mondiale à court et moyen terme.

    Le Baltic Dry Index (BDI) reflète la santé des transports maritimes entre les continents. De 632 points le 2 février 2015, il est tombé à 298 points ce 5 février 2016, soit une chute de 53% ! Depuis le 1er janvier il est passé de 478 points à 298 soit une baisse de 38% en seulement 5 semaines, ce qui signifie une catastrophe dans l’affrètement des cargos vraquiers (du type du Modern Express sauvé in extremis d’un naufrage sur les côtes landaises) et l’annonce d’un fort recul des marchandises transportées pour les mois à venir.

    Apparemment, les eurocrates de Bruxelles et les princes qui nous gouvernent n’ont pas la même anticipation, car leur vision est transformée par les lunettes roses du « vivre’ensemble », du « padamalgam », du multiculturel, du politiquement correct et de la Nouvelle Religion droits-de-l’hommiste, seules obsessions qui accaparent leurs neurones.

    Heureusement, de plus en plus d’analystes commencent à s’inquiéter et tirent la sonnette d’alarme pour ce qui s’annonce comme une nouvelle « bulle » bien plus importante que celle qui avait éclaté en 2008, avec les conséquences que nous connaissons.

    PIETER KERSTENS

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/planete-finance-2016-annee-de-tous-les-dangers_153210.html#more-153210

  • Réflexions frontistes, destructions bobocratiques

    Le séminaire de réflexion programmatique du FN  qui se  déroulait dans  l’Essonne  s’est achevé dimanche. Dans le communiqué publié,  il a été souligné que  les «grandes valeurs et les grands axes de notre projet politique ont été réaffirmés, parmi lesquels la souveraineté nationale et la souveraineté économique et monétaire, conditions sine qua non du redressement de notre pays».  Il a été acté également la nécessité que  «certains aspects encore trop méconnus (du programme frontiste, NDLR)  soient davantage mis en lumière, notamment le soutien aux TPE-PME, la justice fiscale,  les questions de santé publique», mais aussi «l’innovation» ou encore «le patriotisme alimentaire»  en toute cohérence notamment avec notre combat contre le  traité transatlantique… A l’ occasion de cette réunion,  le sondage  TNS Sofres pour Le Monde, France Info et Canal+,  publié en fin de semaine dernière,  indiquait  les efforts  encore à accomplir par un Mouvement national en pleine ascension pour accéder au pouvoir.

    Au nombre des personnes interrogées, et à l’évidence l’âpre bataille des régionales est passée par là, seuls 37 % des électeurs  de LR (ex-UMP)  seraient favorables à des alliances de circonstances avec le FN (en baisse de huit points par rapport à 2015).  24% des sympathisants de  droite juppéo-sarkozyste  considéreraient que le FN est un parti à combattre, en hausse de  seize points en un an.  56% des personnes interrogées considéreraient (pourcentage identique à celui de 2011)  que le Mouvement de Marine Le Pen  représente un danger pour la démocratie en France;62% des sondés assureraient n’avoir mais  voté FN et ne pas avoir l’intention de le faire à l’avenir; 63%  seraient  en désaccord avec les idées défendues par le FN -sauf sur les questions sécuritaires et la défense des valeurs  traditionnelles qui, elles, sont plébiscitées.

    Une mesure phare comme celle de la  préférence nationale en matière d’emploi serait rejetée par 72 % des sondés. Quant à  a sortie de la zone euro, elle  ne recueillerait les faveurs que d’un Français sur quatre (26 % d’approbation contre 34 % en 2011) et ne serait même soutenue que par une courte majorité (53%) de   sympathisants frontistes.

     Chacun le constate, les nationaux devront dans les mois à venir  redoubler d’efforts, de pédagogie, de clarté pour séduire une majorité de Français. Certains analystes (c’est le cas notamment deJérôme Fourquet, directeur du département «opinions» de l’Ifop)  estiment que le FN a fait quasiment  le plein  des voix au sein des catégories populaires – jeunes peu diplômés, chômeurs, ouvriers,  employés,  artisans, petits  commerçants. Du moins dans  cette France d’en bas, périphérique,  qui ne pratique pas la grève du vote, car là aussi la capacité à  mobiliser les millions d’abstentionnistes,  particulièrement nombreux dans les catégories précitées, peut faire basculer une élection.

    Ce qui est en tout cas certain, c’est que la marge de progression pour l’opposition nationale et patriotique se trouve par définition chez les  Français les plus rétifs ou  votant   FN dans des proportions moindres,   c’est-à-dire  les retraités,  les  classes moyennes et supérieures.

    Si le FN est apparu cette fin de semaine  en ordre de bataille, uni  autour de Marine  au moment ou des partis du Système sont  en pleine guerre des chefs,  la gauche  ubuesque se déchire toujours au sujet  de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Une  mesure certes symbolique, dont l’inscription dans la Constitution peut être l’objet d’un débat légitime,   mais approuvée massivement par les Français.

    Autre polémique,  celle sur la réforme de simplification  de l’orthographe, voulue  il y a vingt-six ans par  Michel Rocard, confirmée sous la présidence Sarkozy en 2008 par  le ministre de l’Education nationale  Xavier Darcos mais qui était restée lettre morte malgré sa publication auJournal officiel.

    Or, la prochaine rentrée, encore une idée «géniale»  de  Najat Vallaud-Belkacem,  devrait voir son application.  En pleine crise sociale, économique, identitaire et morale, on peut s’interroger sur  les motivations de ce gouvernement à  créer un trouble (une diversion) supplémentaire.

     Il est ainsi mentionné  la disparition du trait d’union, de l’accent circonflexe, la simplification et/ou modification du participe passé, des verbes pronominaux, du  pluriel des mots composés, des mots empruntés notamment  aux langues étrangères… Dans les faits précisait le site de  l’hebdomadaire Marianne, il y aurait coexistence entre  l’orthographe traditionnelle et la nouvelle : « Seuls les manuels scolaires sont concernés et contiendront les mots dans leur nouvelle écriture. Simplement, les élèves ne seront plus sanctionnés s’ils écrivent nénufar au lieu de nénuphar, les deux étant acceptés.»

    Un sacré  pataquès en perspective, une prime démagogique  à la confusion,  bien dans l’air du temps. Et  l’illustration d’un indécrottable  mépris de classe,-esprit de caste  de la bobocratie socialiste.  En effet,  ladite réforme pénalisera une nouvelle  fois  les familles qui n’auront pas «les codes»  pour transmettre à leurs enfants l’orthographe traditionnelle.

    Jacques Sapir, dans l’entretien accordé dernièrement  au Figaro et dont nous nous  faisions l’écho  sur notre blogue  relevait, comme Bruno Gollnisch le dit et le répète depuis des années,  la «dimension culturelle» de  la crise existentielle que connait notre pays. Il fustigeait  «la désastreuse réforme du collège, réforme qui va en réalité accroître les écarts sociaux et culturels au nom d’unevision réductrice de l’égalité»,  «une réforme  dictée», «commandée par Bercy ». « Le ministère des Finances préfère priver  les élèves de l’accès à la culture plutôt que de faire la chasse à la fraude fiscale.»

    « Les attaques contre la culture », ajoutait-il,  «que ce soit à travers l’apprentissage des langues, dont on sait par ailleurs le caractère essentiel pour la maîtrise de la langue française, ou à travers les attaques contre l’apprentissage du latin, ont pour effet de détruire le socle commun de culture politique qui unit la société (…) Or, cette réforme va, en réalité, aggraver les inégalités territoriales et sociales quant à l’accès à la culture. Il faut noter que Mme Vallaud-Belkacem, revenant sur sa décision initiale, a décidé de rétablir certaines des classes bilingues. Mais, elle a décidé de la faire massivement sur Paris et parcimonieusement dans le Nord de la France ou dans le Midi. Il est certes vrai que Mesdames et Messieurs les ministres ont des enfants scolarisés essentiellement en région parisienne… »

    Cette réforme de l’orthographe, nous l’avons dit, est elle aussi  marquée par  ce tropismeprogressiste visant à nivellement par le bas…qui n’atteindra  pas les  enfants  de l’élite et des enseignants  mais ceux des  familles modestes.  Preuve s’il en  était besoin  que  nos dirigeants post soixante-huitards restent imprégnés, mais pour les enfants des autres,  des anathèmes lancés en son temps par  Roland Barthes contre la «langue» décrite comme «fasciste» au motif que son utilisation  impose un cadre contraignant. Ce ne sont pas aux élèves à faire l’effort d’apprendre le français dans les règles, mais c’est le français qui doit être appauvri, simplifié, révisé pour ne pas pénaliser la France…dans toute sa diversité nous l’aurons compris. Et ce sont  ces gens là qui se disent officiellement les héritiers des Hussards noirs de la République…on se pince !

    http://gollnisch.com/2016/02/08/reflexions-frontistes-destructions-bobocratiques/

  • Le carême avec les 40 Days for Life

    6a00d83451619c69e201b8d19cb596970c-320wi.jpgUne autre campagne se prépare aux Etats-Unis, moins médiatique, mais portant un fruit certain : les 40 Days for Life. 40 jours pour la vie, 40 jours de carême à prier devant les centres d'avortements. Comme à chaque campagne, Americatho invite à s'unir par la prière à cette formidable campagne :

    "Lancées modestement par des catholiques au Texas en 2007, les campagnes des 40 Days for Life (40 Jours pour la Vie) ont connu un formidable développement avec des résultats tangibles : au moins 11 165 enfants à naître ont été sauvés depuis de l’avortement grâce à la mobilisation des vigiles de prières et au travail des ”conseillers de trottoir” se relayant 24 h sur 24 et 7 jours sur 7, pendant quarante jours, devant des avortoirs. Pour cette nouvelle campagne du Carême 2016, 273 villes dans 23 pays différents verront des vigiles des 40 Days for Life ! La campagne commencera ce mercredi des Cendres 10 février pour se terminer le dimanche des Rameaux 10 mars.

    Comme pour chaque campagne, une “chaîne de prière de l’arrière” est constituée en France. Les adhérents à cet effort de prière de Carême s’engagent à prier chaque jour, et pendant les quarante jours de la campagne, une dizaine de chapelet (dix Je Vous salue Marie) aux intentions des 40 Days For Life. Les adhérents reçoivent la veille de chaque jour de cette pieuse quarantaine, un courriel leur indiquant les intentions de prière du lendemain, des citations de la Sainte Écriture destinées à aider leur prière ou leur méditation, les résultats obtenus jour après jour, et des photos des vigiles sitôt qu’elles sont transmises.

    Si vous souhaitez rejoindre cette chaîne de prière, déjà forte de plusieurs centaines de personnes, signalez-le nous ici. En union de prière pour la Vie à naître !"

    Michel Janva

  • La dépression mentale de l'Europe est allemande

    Jusqu'à l'affaire de la grande migration arabe, l'Allemagne, conduite par la chancelière de Prusse, servait à tout. Modèle socio-économique, père-fouettard des gouvernements de danseuses impécunieuses, ultime recours contre les appétits russes, partenaire massif des Etats-Unis jusqu'à midi, refuge des diplômés européens sans travail ! Sans même trop comprendre le fond de son raisonnement, on avait pris l'habitude de suivre l'Allemagne. Dans tous les ministères du continent on savait promettre tout et n'importe quoi aux mécontents en sachant qu'in fine, il faudrait rechercher le nihil obstat de Berlin, avec l'arrière-pensée parfois d'obtenir son refus. Le centre de gravité des décisions communautaires s'était peu à peu déplacé de Bruxelles à Berlin - l'affaire du GREXIT le démontra.
    Certains, lassés de voir les pays latins patauger avec plaisir dans leur gabegie endémique, votaient pour une fédération économique germanique autour d'un euromarc délesté des dettes nationales impayables du Sud ! Sur cet axe inédit, et au prétexte d'harmonisation fiscale, il s'était même tenu une réunion importante des ministres des finances de la zone euro germanophone, le 13 mars 2013 à Berlin. Mais d'autres s'étaient tenues plus discrètement les années précédentes à Luxembourg, Bâle, Vaduz et Vienne. Une sorte de fédération germanique commençait à se dessiner qui pourrait agréger des pays d'arrière-cour comme la Tchéco-Slovaquie et jusques aussi loin que la Finlande.
    2016 : nous sommes loin de l'anschluss économique. La décision irréfléchie et minoritaire de la Chancelière d'ouvrir sans aucune limite ses guichets aux requérants d'asile politique et économique a braqué contre elle tous ses voisins. Voir la Scandinavie fermer ses portes au flux migratoire arabe en dit plus long qu'un grand discours au Parlement européen. L'Allemagne merkélienne a dynamité l'Europe dans son logiciel de soft-power. Amis récents ou adversaires historiques, tous comptaient sur Berlin pour maintenir une cohésion des nations vers une fédération puissante, prospère et pacifique. Ils déchantent. Effrayées de se voir dépossédées de leurs façons de vivre, se mettent en congé de consensus la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et même l'Autriche complètement débordée. Se taisent les pays sous perfusion chronique comme les quatre nations balkaniques (GR, RO, BG, HR) mais le ton monte aux Pays-Bas aussi ! Et comble de malheur pour l'Union se désunit le Royaume-Uni ! Le BREXIT est la grande affaire de l'année. La licence d'importation en aveugle de migrants en masse par l'Allemagne a rechargé jusqu'à rabord les chaudières de l'euroscepticisme anglais.


    Le continent désaimanté risque de voir se rompre les amarres britanniques, avant peut-être la désintégration du Royaume-Uni lui-même. Souvenons-nous que la Grande Bretagne accéda au Marché commun en compagnie de ses meilleurs clients apportant un renfort certain. S'agrégeaient ainsi à l'Europe continentale : la Norvège pétrolifère, le Royaume-Uni avec la City de Londres et l'Ecosse pétrolifère, le Danemark avec les zones de pêche des Féroë et du Gröenland, et la colonie financière anglaise qu'est l'Irlande républicaine.

    Le départ éventuel du Royaume-Uni ou BREXIT peut disloquer toute la zone de la Mer du Nord. La Norvège ne ratifia pas jadis mais s'intégra dans l'Espace économique européen comme la Suisse ; elle n'aura pas à en partir formellement ; l'Islande a claqué la porte en 2013 ; les Danois votent régulièrement contre l'immixion des lois européennes chez eux ; seule l'Irlande ne peut pas arracher la perf, quoique les investisseurs de poids y soient plutôt nord-américains ! Nul ne sait ce qu'adviendront les relations déjà tumultueuses entre l'Angleterre et l'Ecosse (républicaine). De ce désordre ne naîtra rien de bon pour nous, sauf à faire battre des nageoires les otaries souverainistes. Le BENELUX collera plus solidement encore à l'Allemagne rhénane dont il assure les débouchés par ses ports du Range Nord. Les trois pays baltes et la Pologne rechercheront la protection des Etats-Unis, la Suède et la Finlande chercheront à s'accommoder de la nouvelle donne géostratégique et revivifieront peut-être leur neutralité. Il est difficile de prévoir. Si l'on excepte les pays de l'Est de peu de poids, on en revient à la définition de départ de la Communauté européenne avec les six pays fondateurs auquel s'agrégeraient la Tchéquie, l'Autriche, la Slovénie et la Croatie et la péninsule ibérique qui n'a pas de solution de rechange, sauf si l'évolution climatique la soudait au Maroc : douze en tout.

    La France pourra-t-elle en retirer quelque avantage ? De par sa position centrale en Europe occidentale et son ouverture sur quatre mers, elle aurait un coup à jouer. Mais elle n'a plus les moyens de faire fructifier aucun rebattage des cartes et ne saurait comment mettre au pot. Après 35 ans de socialisme, elle est devenue un pays moyen aux semelles de plomb, stipendié par les preneurs de bons du Trésor et gouverné par le principe de précaution. Elle n'a de marge de manœuvre que celle concédée par les super-puissances en rémunération de son alignement ou de son silence. Finalement, la main française dans le gant européen fut un essai intelligent, trop intelligent pour la classe politique aux affaires. Repliée aujourd'hui sur ses défis domestiques, incapable d'affronter le mammouth le plus gros d'Europe qu'elle est obligée de nourrir, elle est désormais à la merci de tiers. Ira-t-on jusqu'à dire avec Michel Onfray qu'elle est à la merci de la bombe islamique (clic)? Doit-on craindre en réaction une Saint-Barthélémy géante d'un peuple affolé par les reculades et la démission de tous les pouvoirs. C'est le premier souci de MM. Hollande, Valls et Cazeneuve : un pogrom islamique français ! Un incommensurable bond en arrière dans la-patrie-des-droits-de-l'homme, qui ferait tache d'huile dans toute l'Europe !
    Le projet européen (le seul finalement que nous avions) s'estompe dans des complications inextricables ; comme le disait Christian Vanneste la semaine dernière : « L’Europe ne fait plus l’Histoire, elle la subit » ; le couple franco-allemand a divorcé dès que l'Allemagne a acquis sa majorité le 3 octobre 1990 ; nos propositions européennes ne sont écoutées par personne ; notre modèle socio-économique français est la risée du monde ; nos comptes publics sont exécrables et le gouvernement s'en fiche qui ne regarde que sa perpétuation ; en plein état d'urgence, le pouvoir supprime l'accent circonflexe !
    Il aura suffit que l'Allemagne ne soit plus le "grand frère" qu'on imitera à la fin pour nous sauver, pour que le mental du pays s'effondre. Des réactions xénophobes prennent le pas sur le coup de balai politique nécessaire. La classe politique à la ramasse croit-elle tenir le haut du pavé jusqu'en avril 2017 ?

    Danger ! Il y a danger

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • 90 terroristes seraient arrivés en France avec Abaaoud : crédible ?

    Sonia qui a rencontré Abdelhamid Abaaoud affirme que le terroriste lui aurait déclaré être rentré en France avec 90 autres terroristes dans le but de perpétrer des attentats. Fanfaronnade ou vraie menace ?

    90 terroristes infiltrés parmi les migrants, dans le sillage d’Abdelhamid Abaaoud ? Le témoignage de Sonia, fait froid dans le dos. Le coordinateur des attentats de novembre lui a ainsi laissé entendre qu’il était accompagné de 90 autres djihadistes, répartis « un peu partout en Ile-de-France ». Des Français, des Syriens, des Irakiens, mais aussi des Allemands et des Anglais, lui aurait-il confié.


    Attentats de Paris : 90 terroristes seraient arrivés en France avec Abaaoud

    La réaction des officiels de la DGSI a été de rapidement minimiser, voire démentir ces propos.

    Les policiers n’y croient pas. Pour eux, Abaaoud a voulu impressionner sa jeune cousine ainsi que cette jeune femme.

    explique Frédéric Crotta, en duplex depuis le siège de la DGSI. “Tout remonte à la Belgique. C’est là-bas qu’ont été conçus et préparer les attentats, dans une certaine improvisation puisque le terroriste n’avait aucune planque, aucun point de chute”, poursuit le journaliste, oubliant au passage que les terroristes avaient prévu de mourir « en martyr », rendant par là inutile les points de chute.

    Pour autant, de nombreux policiers trouvent crédibles, sous couvert d’anonymat, les déclarations du djihadiste.

    La cellule d’Abaaoud, une vingtaine d’individus, n’est qu’une infime partie de ceux qui sont entrés en Europe avec comme projet de commettre des attentats. Il y a d’autres cellules dormantes. Ce chiffre de 90 voudrait dire qu’il y aurait trois autres groupes dans la région. Le renseignement est malheureusement crédible.

    explique, auprès de Metronews, un policier en poste dans un service antiterroriste.

    Mais qu’il s’agisse en réalité de 25 ou 120 terroristes, le problème reste entier pour les forces de l’ordre : quand, par qui et où se produiront les prochaines attaques en France, s’interrogent les spécialistes. « On travaille à l’aveugle », commente une autre source policière. « La principale faute a été de ne pas imposer un protocole au niveau européen permettant de mieux suivre les mouvements d’entrée et de sortie. Aujourd’hui, on le paye », conclut-il, profitant de son anonymat pour tacler les manques flagrants de l’espace Schengen en termes de sécurité.

    La priorité est aujourd’hui de protéger les frontières des pays européens, comme le réclame notamment Victor Orban et de développer une vraie coopération entre forces de l’ordre afin d’identifier les possibles fauteurs de trouble :
    Ainsi, les directeurs des services de police de cinq pays (l’Autriche, la Croatie, la Slovénie, la Macédoine et la Serbie) ont-ils décidé d’un formulaire d’enregistrement commun. Un premier pas, mais ni l’Allemagne, principal pays de destination, ni la Grèce, principal point d’entrée des demandeurs d’asile n‘étaient à la table des discussions.

    http://fr.novopress.info/197922/90-terroristes-seraient-arrives-en-france-abaaoud-credible/