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  • Origine et déviations du Gaullisme

    De Gaulle agent de Reynaud ?
     Ce livre est passionnant à un double titre. Il apporte des do­cu­­ments dont la plupart sont inédits et n’ont pas été repris par les auteurs universitaires et académiques… et l’on comprend pour­quoi : ils contredisent en partie la présentation usuelle des faits de ces années de guerre. Le second intérêt de l’ouvrage est d’apporter une hypothèse singulière à propos des événements de l’été 40.
    De simple « pion » dans le jeu Churchill-Reynaud, Charles De Gaulle passe au statut de premier résistant à l’armistice, puis d’emblème de la Résis­tance à l’ennemi. Un personnage historique de grande am­pleur est né, qui transforme l’aventure pour le moins incertaine de la France Libre de l’été 40 en image d’Épinal, puis en épopée, utilisant au mieux de ses intérêts l’héroïsme des résistants de l’intérieur et celui des soldats de l’armée d’Afrique du Nord, qui vont se battre à merveille en Tunisie, en Italie, puis des côtes de Provence au Danube. Galimand a l’immense mérite de nous présenter la préhistoire du phénomène.

    Lucien Galimand est un homme politique français né le 6 octo­bre 1904 à Rouen (Seine-Maritime) et mort le 17 juin 1982 à Marseille (Bouches-du-Rhône). D’abord enseignant, il entre en 1928 dans l’administration dé­par­tementale comme rédacteur. Il est élu député radical de la Seine-Inférieure de 1936 à 1940. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, mais entre dès 1941 dans la Résistance. Il rejoint Londres en 1943. En 1945, il échoue aux élections pour la première constituante et arrête la politique active pour passer dans l’administration. En 1950-1951, il est directeur de cabinet du ministre de l’Agricul­ture et en 1955-1956, secrétaire général de la Marine Marc­hande.

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  • Le totalitarisme à front renversé : comprendre les États-Unis

    Source : lescrises.fr
    Le livre Democracy incorporated. de Chalmers Johnson propose un diagnostic controversé, mais en fin de compte convaincant, sur la manière dont les États-Unis ont succombé à une tentation totalitaire inconsciente et permet de comprendre comment ils sont contrôlés. Si l’ouvrage n’est disponible qu’en anglais, sa recension traduite par lescrises.fr est déjà des plus éclairantes.

    http://www.les-crises.fr/le-totalitarisme-a-front-renverse/

    Pendant plus de deux générations, Sheldon Wolin a enseigné l’histoire et la philosophie politique, de Platon à nos jours, aux étudiants de Berkeley et Princeton […] Il est l’auteur d’ouvrages primés et désormais classiques tels que : Politique et Vision (1960, édition revue et augmentée en 2006), et Tocqueville entre deux mondes(2001), ainsi que de nombreux autres ouvrages.
    […]
    Son dernier ouvrage, , Democracy Incorporated: Managed Democracy and the Specter of Inverted Totalitarianism (Démocratie S.A., la démocratie contrôlée et le spectre d’un totalitarisme à front renversé), est un brûlot contre la gestion actuelle du pouvoir aux États-Unis. Il évoque notamment les évènements des dernières années et donne des propositions pour éviter que notre système ne sombre dans les méandres de l’histoire en compagnie de ses prédécesseurs totalitaires : l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie, et la Russie bolchevique. Le moment est bien tardif, et il est peu probable que le peuple américain se réveille et emprunte le chemin qui éviterait à notre nation de connaître son Crépuscule des Dieux. Toutefois, Wolin est celui qui analyse le mieux en quoi l’élection présidentielle de 2008 ne changera rien à notre destin. Ce livre démontre pourquoi la science politique, lorsqu’elle est appliquée correctement, reste la reine des sciences sociales.
    […]
    Pour synthétiser son argumentation complexe, depuis la Grande Dépression, les forces jumelées de la démocratie contrôlée et de “Superpuissance” ont pavé la voie pour quelque chose de nouveau : le « totalitarisme inversé », forme tout aussi totalitaire que son avatar classique, mais reposant sur la collusion interne, l’apparence de liberté, le désengagement politique au lieu de la mobilisation des masses, et comptant davantage sur les « médias privés » que sur des officines gouvernementales pour renforcer sa propagande sur la version officielle des évènements. Il est inversé dans le sens où il ne nécessite pas de coercition, de puissance policière ou d’idéologie messianique à l’instar des versions fasciste, nazie ou stalinienne (à noter toutefois que les États-Unis ont le plus fort taux de citoyens emprisonnés – 751 pour 100 000 habitants – de toute la planète). Selon Wolin, le totalitarisme inversé a vu le jour « de façon imperceptible, non préméditée, et avec les apparences d’une parfaite continuité avec la tradition politique du pays ».
    Le génie de notre système totalitaire inversé est de « manier un pouvoir totalitaire sans le montrer, sans créer de camp de concentration, sans imposer d’idéologie uniformisante, et sans supprimer les éléments dissidents tant qu’ils restent inoffensifs. La régression du statut de “peuple souverain” à celui de “sujet impuissant” est le symptôme d’un changement de système, d’une démocratie qui est un moyen de “populariser” le pouvoir à celle qui n’est que la marque d’un produit que l’on vend chez nous et à l’étranger. Ce que ce nouveau système, le totalitarisme inversé, prétend être, est l’opposé de ce qu’il est réellement. Les États-Unis sont devenus l’exemple de la façon dont on gère une démocratie sans révéler qu’elle n’existe plus. »

    http://fr.novopress.info/197938/le-totalitarisme-a-front-renverse-comprendre-les-etats-unis/

  • Morbihan : 508 000 euros accordés aux demandeurs d’asile pour le seul premier trimestre 2016

    « En 2015 l’État avait alloué au bas mot deux millions d’euros pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de l’Hermine (Pontivy et Vannes) et Sauvegarde 56 (Lorient). Ce sera finalement 20.225 € de plus, entièrement absorbé par le premier centre d’accueil – ce qui signifie qu’il a reçu sur le tard de nouveaux migrants, qui ne cessent d’affluer toujours plus nombreux en Bretagne ces dernières années. 2 millions d’euros, soit l’équivalent de plus de 600 000 repas dans les cantines scolaires de Vannes…

    Alors que la région connaît des problèmes croissants en raison de la crise et du chômage – ce qui logiquement devrait remettre en cause ses capacités d’intégrer de nouvelles populations, en leur donnant un travail qui leur permette de se passer de la charité payée par le contribuable, rien n’indique qu’en 2016, la gabegie s’arrêtera. En effet, par deux arrêtés du 22 janvier 2016, la préfecture du Morbihan vient de fixer les sommes qui seront allouées aux deux CADA du Morbihan. Et ce, de façon « provisoire » : s’il arrive plus de migrants, elles seront revues à la hausse.

    Ainsi, pour le CADA de l’Hermine, ce sont 282.111, 36€ qui seront alloués pour les trois premiers mois de 2016. Et pour celui de Sauvegarde 56 (Lorient) 226.287,84€ seront alloués pour la même période. Ces sommes, provisoires, sont régulièrement revues à la hausse au gré de l’affluence des migrants. Or, en 2016, l’afflux d’au moins 1,5 millions de migrants est attendu en Europe. Cette sombre perspective pousse nombre de pays autour de nous – y compris ceux qui avaient jusqu’alors des politiques sociales généreuses comme l’Allemagne, la Finlande, la Suède – à réduire leurs aides aux demandeurs d’asile voire à tenter de se prémunir contre l’invasion en se barricadant totalement ou partiellement (Autriche, Slovénie, Hongrie, Danemark, Slovaquie, République Tchèque etc.). Pas en France. Alors que l’année 2016 s’annonce sous les auspices d’horizons économiques pour le moins sombres l’angélisme politique est toujours de mise et le porte-feuille de plus en plus dégarni du contribuable toujours sollicité. »

    Source Breizh-Info

    http://www.contre-info.com/morbihan-508-000-euros-accordes-aux-demandeurs-dasile-pour-le-seul-premier-trimestre-2016#more-40879

  • États nationaux versus Oumma

    Toutes les civilisations antiques ont été fondées sur la Nation et son produit dérivé, le culte des ancêtres, avec ou sans notion de « race élue ou choisie » par une divinité pour triompher de ses adversaires.
    Dans la Chine antique, l’âme d’un défunt honorable devenait un esprit céleste (Chen) tant que ses descendants poursuivaient son culte sur Terre… leur extinction ou leur désintérêt faisant du Chen un esprit vagabond, errant et d’autant plus dangereux (un Kouei). Les Romains antiques avaient exactement les mêmes légendes, comme nombre de peuples amérindiens et africains. La Nation, comme le clan familial ou la tribu formée par l’amalgame plus ou moins réussi de clans, est une réalité universelle et diachronique. Nos bons maîtres mondialistes l’apprendront à leurs dépens.
    Toujours et partout, l’implantation d’une Nation a défini le sol national (et l’on rappelle que l’expression germanique de cette réalité « Ein Reich, ein Volk » était antérieure à la naissance d’Adolf Hitler). Certains peuples ont voulu lier la notion de « race » à celle d’un culte… mais ils confondaient race et Nation (les Yézidis du Kurdistan ne sont pas les seuls à entretenir cette croyance en notre époque).
    En opposition à cette pratique, il a toujours existé des individus pour rêver d’un projet impérial, tentant de réunir dans le même État un nombre plus ou moins grand de Nations. Certains l’ont fait au seul plan temporel et ces empires, parfois puissants et durables (5 siècles pour l’Empire romain d’Occident, dix siècles de mieux pour celui d’Orient, de 2 à 4 siècles pour les empires mongols) se sont tous effondrés, quand l’esprit de jouissance l’a emporté sur la rude austérité guerrière et administrative.
    Infiniment plus dangereux, car faisant appel à l’irrationnel, soit l’aliment préféré des foules, sont les empires spirituels. Après 2 millénaires, l’imperium chrétien demeure vivace surtout en zones de médiocres jouissances terrestres. Le bouddhisme est toujours puissant. Grâce au soutien du pétrodollar, l‘islam connaît une résurgence d’expansion – prévue dès les années 1942-45 par l’étonnant personnage cité plus haut, maudit des historiens conventionnels et des médias. Ce regain d’intérêt pour une religion médiévale est favorisé tant par la simplicité primitive de son enseignement qui, n’expliquant rien des mystères physiques et biologiques, est indémodable, que par son idéal communautaire.
    La Oumma, ou communauté musulmane, sous-entend un rêve de paradis terrestre où chaque être humain adorerait Allah et pratiquerait la Charî’a. Il est évident qu’il existe des assassins et des voleurs, des époux adultères et des violeurs, des escrocs et des menteurs en terre d’islam comme il en existe en toute société humaine (et même animale, comme de remarquables études éthologiques le démontrent à l’évidence). Mais mollahs, ulémas et autres prêcheurs rapportent ces errements à une perversion des merveilleux fidèles (muslim) par le contact des « chiens d’infidèles » et de leurs usages maléfiques.
    Les organisateurs de la féérie globalo-mondialiste ont cru trouver en ces naïfs et très brutaux sectateurs d’Allah des collaborateurs de choix pour briser les États nationaux d’une Europe peuplée d’autochtones amollis et aveulis par le bien-être et davantage encore par sept décennies de propagande pseudo-humanitaire, parfois curieusement accouplée à des résidus idéatoires marxistes… on ne se débarrasse pas aisément d’un crétinisme imposé de force par l’ambiance générale (et par une majorité d’enseignants) durant près d’un siècle.
    Les Nations européennes ont toujours su réagir aux coups du sort, dont elles étaient responsables (par leurs divisions, leur aveuglement ou leur avilissement). L’histoire nous apprend l’optimisme… du moins, en considérant les faits du point de vue de la durée. À nous, Européens, de faire en sorte que l’inévitable réaction européenne, à la fois contre l’islam médiéval et la folie niveleuse et métisseuse globalo-mondialiste, survienne rapidement.

    Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVuZlkEVAxjbAtzSM.shtml

  • Albert de MUN (1841-1914 )

    C’est devenu un lieu commun que de présenter la tribune du Parlement, sous la III République, comme dominée par deux hommes, se faisant face et s’opposant dans l’hémicycle du Palais-Bourbon, Albert de Mun et Jean Jaurès. N’ayant entendu ni l’un ni l’autre, nous ne pouvons comparer l’emprise de leur éloquence à celle de tel ou tel de leurs successeurs dont nous avons eu occasion d’admirer le talent. Force nous est donc de nous en remettre à l’appréciation de ceux qui furent leurs auditeurs en même temps que leurs collègues. Or, en ce qui concerne Albert de Mun, l’éloge est unanime.
    A Charles Maurras, qui lui faisait observer un jour que de Mun lui semblait manquer d’originalité dans la pensée et lui paraissait n’être qu’une voix, Maurice Barrès répondait avec l’accent d’une profonde admiration : « Oui ! mais quelle voix ! » Et, au même Barrès, le socialiste anticlérical Viviani confiait qu’il tenait de Mun pour « le plus grand orateur du Parlement, égal dans la préparation et dans l’improvisation ».
    Anatole de Monzie, qui brilla si souvent dans les débats parlementaires et qui avait le droit d’être difficile, nous le présente ainsi dans ses Mémoires de la tribune :
    « Albert de Mun avait en effet « la flamme, l’image, le mouvement, l’ampleur, la majesté et pourtant une certaine simplicité, le pathétique, l’ironie, la pureté de la forme, la rigueur de la composition qui dispose des arguments avec une logique pressante » (Cardinal Baudrillart, discours à l’Académie).
    Il possédait surtout la seigneurie de la parole, une nonchalance souveraine dans la réplique, un bienveillant dédain que soulignait le pli de sa lèvre.
    « Durant que vivait Albert de Mun, point n’était besoin de chercher une définition du gentilhomme. « Voyez de Mun », disait-on. La mince silhouette d’un officier de cavalerie, une démarche souple et ferme, un geste rare, toujours dépourvu d’emphase, conféraient à sa personne un prestige immédiat auquel les rudes démagogues ne se montraient point insensibles. A un haut degré de perfection, la politesse touche et charme les natures les plus renfrognées. Albert de Mun provoquait une contagion de courtoisie : nulle interruption ne s’élevait dans la Chambre de 1910-1914 quand il prononçait une de ces harangues où l’émotion contenue ennoblissait une pure argumentation. »
    Mais Anatole de Monzie n’avait entendu Albert de Mun qu’à la fin de sa carrière, alors que ses interventions, raréfiées par la maladie, étaient écoutées avec la déférence que les auditoires les plus hostiles ne refusent pas à celui qui apparaît condamné à un irrémédiable déclin. Trente ans plus tôt, à ses débuts à la Chambre des Députés, Albert de Mun, pour éloquent et distingué qu’il fût, n’abordait pas la tribune dans ce silence respectueux ! A travers sa correspondance avec Maurice Maignen, il est aisé de constater que sa parole soulevait, à l’occasion, autant de réserve désapprobatrice chez ses voisins de travée que d’hostilité véhémente chez ses collègues de gauche. Il n’en reste pas moins qu’Albert de Mun présente un cas exceptionnel d’orateur-né.
    Sa carrière n’avait pu lui faire soupçonner à quel point Dieu l’avait doué du don précieux d’exprimer ses sentiments et ses convictions avec une chaleur communicative. La révélation en vint, à lui comme à son entourage, de son premier discours, celui qu’il fit aux ouvriers du Cercle Montparnasse, à la demande de Maurice Maignen. Tandis que ses amis s’entreregardaient, émerveillés, sa femme, étonnée et comme inquiète, répétait à La Tour du Pin : « Mais, qu’est-ce qu’il a ? Qu’est-ce qu’il a ? ». Il avait simplement ce magnétisme qui émane des grands cœurs et des âmes généreuses, et qui transporte les auditoires lorsqu’il devient le Verbe.
    Tous ceux, si nombreux encore, qui ont entendu l’abbé Bergey, se rappellent à quel point ils étaient pris aux entrailles et au cœur par la parole fascinante du populaire curé de Saint-Emilion. Qui a vu une foule paysanne, suspendue à ses lèvres, passer, en quelques instants et à son gré, du sourire aux larmes, a su comment, à la Voix d’un Saint Bernard ou d’un Pierre l’Ermite, jadis, des hommes par milliers se faisaient coudre une croix rouge sur l’épaule droite et partaient à la délivrance du Saint Sépulcre.
    Albert de Mun était de la race des prêcheurs de croisades, et si son éloquence parut si parfaite à ses contemporains, c’est qu’elle unissait la clarté élégante de la forme à la noblesse de la pensée et à la force de la foi. Rien n’est plus payant dans l’action civique que le désintéressement dans le zèle.
    Nul ne pouvait prêter de bas calculs et des vues égoïstes à cet officier brillant, titré, bien noté, ayant devant lui la promesse de tous les succès d’une carrière militaire et mondaine, et qui prenait sur ses loisirs pour aller haranguer, dans d’obscures salles, de modestes auditoires, à qui il rappelait qu’un chrétien a plus de devoirs à remplir que de droits à revendiquer !
    Ce n’est pas lui qui eut l’ambition d’une tribune officielle plus retentissante. Lorsque, le 26 novembre 1875, il donna sa démission de l’armée, il ne songeait qu’à éviter des observations justifiées de la part de ses chefs et à pouvoir consacrer désormais tout son temps à l’Œuvre des Cercles Catholiques d’Ouvriers. Ce sont ses amis qui songèrent à utiliser au Parlement un talent oratoire capable de contrebattre les dogmes funestes semés par la Révolution et de rendre la France à sa vocation royale et chrétienne. Ainsi que nous l’avons déjà indiqué, c’est sur la suggestion de René de La Tour du Pin que le comte de Chambord demanda aux Comités royalistes de l’Ouest de réserver à de Mun une circonscription sûre en Bretagne.
    Si, en février 1876, Albert de Mun fut candidat catholique à Pontivy, il y fut aussi candidat légitimiste. Non seulement, il ne fit pas mystère de ses opinions royalistes, mais, nous dit Jacques Piou dans la biographie qu’il consacra plus tard à son collègue et ami, « il avoua hautement ses relations avec le comte de Chambord, dont il avait reçu de précieux témoignages de sympathie, un surtout, encore récent, qui lui avait été au cœur. Son dernier enfant était le filleul du couple royal ; cet honneur était rehaussé par une lettre qui l’avait rempli de gratitude».
    Non seulement, il ne taira pas ses convictions politiques, mais il en donnera les raisons avec éclat, notamment dans sa campagne électorale de 1881, à Vannes.
    Royaliste, de Mun l’est d’abord parce que la monarchie a fondé la France et qu’elle est conforme au génie français : « la forme sociale et politique dans laquelle un peuple doit entrer et rester n’est pas livrée à son arbitraire, mais déterminée par son caractère et son passé »
    Royaliste, il l’est encore parce que la monarchie, c’est l’accord harmonieux et constant de la nation et du pouvoir central. En soumettant le peuple à la loi barbare du nombre « ce souverain terrible, tour à tour esclave et tyran, sans nom, sans corps, sans responsabilité », on a tué l’autorité au profit de l’arbitraire.
    Royaliste, il l’est enfin parce qu’en France, la monarchie est chrétienne. Cela ne veut pas dire qu’elle est « un gouvernement de curés », loin de là ; mais le roi, qui l’est par la grâce de Dieu, exerce « un pouvoir soumis à la loi divine, qui fait respecter Dieu, et qui laisse l’Eglise libre dans son culte, dans sa parole, dans ses institutions et dans son gouvernement ».
    En 1881, le comte de Chambord est encore en vie, et c’est vers lui que monte l’ardent hommage des acclamations qui accueillent le cri final de l’orateur : «Dieu et le Roi ! »
    Plus tard, de Mun fera la confidence qu’à la mort du comte de Chambord, s’il y eut encore place dans son esprit pour l’opinion monarchique, il n’y en eut plus, dans son cœur, pour la croyance à la monarchie. Il nous faut bien le croire puisqu’il nous le dit, mais cela ne s’induit pas de sa conduite apparente.
    A Gôritz, nous devons le répéter, il rédigera avec La Tour du Pin la dépêche que le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia, au nom de tous les royalistes assemblés autour du cercueil d’Henri V, adressera à Mgr. Le comte de Paris, pour saluer en sa personne le représentant incontesté du droit monarchique français.
    Bien plus tard, et non pas dans un discours électoral, mais à l’occasion du 15ème anniversaire de la fondation de l’Œuvre des Cercles Catholiques, le 22 mai 1887, il tiendra à réaffirmer avec force son attachement au Prétendant et au principe qu’il représente : « Messieurs, j’ai besoin d’ajouter un mot : je vous ai promis une explication loyale et franche ; il faut la compléter. Je crois que j’exprimerai du reste l’opinion de beaucoup d’entre vous. Chercher ainsi dans principes de l’Eglise le salut de la France, est-ce, du même coup, se désintéresser de la forme de son gouvernement et de sa constitution politique ? Je ne l’ai jamais pensé, je ne l’ai jamais conseillé, et je ne le pense pas encore aujourd’hui. Je vous ai pris pour confidents, j’irai jusqu’au bout. J’ai été profondément attaché au Prince qui a si longtemps représenté devant notre pays la splendide image de la monarchie chrétienne. (Bravos et vifs applaudissements.) Je l’ai servi avec fidélité et je suis resté depuis sa mort, je resterai toujours le serviteur du droit et de l’hérédité monarchique ».
     
     

  • Bruno Mégret : "Il n’y a aucune fatalité au déclin de la France et de l’Europe"

    6a00d83451619c69e201bb08b79458970d-320wi.jpgComment un président élu en 2017 peut en cinq ans réussir le redressement de la France ? .C'est le thème du récit d'anticipation écrit par Bruno Mégret dont nous avions parlé ici. Ce dernier s'explique :

    "Si je me suis mis en retrait de la politique, je ne me suis pas pour autant désintéressé du sort de notre nation et je me ronge de voir chaque jour notre identité et nos valeurs mises à mal par une classe politique et médiatique d’essence totalitaire, entièrement vouée au politiquement correct.

    Je déplore d’autant plus cette évolution qu’il n’y a à mes yeux aucune fatalité à ce déclin de la France et de l'Europe. D’autres hommes au pouvoir et tout pourrait changer.

    C’est ce que j’ai voulu démontrer dans ce livre. Un livre d’espoir qui prouve que tout demeure possible."

    Il est possible de commander ce livre ici.

    Philippe Carhon

  • Les coupables de l’arrestation du Général PIQUEMAL

     Les coupables de l’arrestation du Général PIQUEMAL.jpg

    PRÉCISION IMPORTANTE – Même s’ils étaient présents sur les lieux, ce ne sont ni les Gendarmes ni les CRS qui ont procédé à l’arrestation du Général PIQUEMAL. Ce sont des sbires syndiqués de la police urbaine (Casque à bandes bleues et ceux en civil avec le brassard « Police »). Selon nos sources, l’ordre émanait directement de Cazeneuve. Il est important de préciser ces faits pour ne pas accuser à tort les Gendarmes et les CRS qui, eux, ont refusé d’obéir à cet ordre nauséabond.

    Cazeneuve a donné des ordres au préfet en charge de Calais. Ce dernier a repassé le « bébé puant » à un dénommé Desplanques, un rond de cuir du cabinet du préfet. Pressentant que la Gendarmerie refuserait d’arrêter le Général, celui-ci a alors donné ses ordres aux CRS. Fiasco également :les Officiers commandant les détachements de CRS auraient à leur tour refusé d’exécuter la sale besogne.

    Au final, le rond-de-cuir de la préfecture n’aurait dès lors pas eu d’autre solution que de faire appel à de la piétaille volontaire du Commissariat de Calais. Ce sont donc des officiers (aucune acception militaire dans le terme) de police urbaine du commissariat de Calais, « comme par hasard tous syndiqués à gauche, délégués syndicaux », qui ont accepté de se compromettre dans une pareille action déshonorante.

    À l’avenir, si ce genre de « fonctionnaire » venait à se faire triquer par « leurs migrants préférés de la jungle », nous ne verserions alors pas une larme !...

    http://www.francepresseinfos.com/2016/02/les-coupables-de-larrestation-du.html#more

  • Les chacals craignent pour leur peau – par Marc NOÉ

    Par leurs actes répétés de trahison, ils ont désormais perdu toute légitimité et ne sont plus dignes d’être qualifiés de « gouvernement ».Tout au plus s’agit-il d’une bande organisée ayant fait main basse sur les rouages de l’État. Un gang anti-Français qui s’attache à la désintégration du Pays. Leur attitude est tout simplement criminelle, comme le souligne Philippe de Villiers.

    À Calais, le gang anti-Français qui tente de ressembler à un « gouvernement » a, une nouvelle fois prouvé sa capacité de nuisance. Ainsi, un lamentable ramassis de traitres et d’incapables se permet-il de faire arrêter et juger le Général PIQUEMAL représentant  reconnu, lui, de l’Élite de l’Armée Française.

    Il faut vraiment relever d’une engeance minable pour s’autoriser pareille forfaiture !...

    Tous ces bipèdes boursoufflés de suffisance qui se pavanent aujourd’hui prétentieusement sous les lambris de notre République n’ont décidément pas compris que ce n’est pas le titre qui honore l’homme mais que c’est l’homme qui se doit d’honorer le titre.

    Ce faisant, ils ont eux-mêmes révélé aux yeux de tous ce qu’ils sont profondément : des individus sans relief et sans Honneur. Et s’il est normal d’avoir de la considération pour les fonctions, force est de constater que ceux qui les occupent si mal ne méritent pas la moindre once de respect.

    Pas plus qu’eux-mêmes n’en ont témoigné au Général PIQUEMAL.

    La prochaine fois, feront-ils tirer sur les manifestants comme certains l’ont déjà fait auparavant sur les Pieds-Noirs rue d’Isly, à Alger, le 26 Mars 1962 ?... Tout le monde n’a pas la mémoire courte.

    Désormais, tout le monde en a conscience : pendant qu’ils saccagent, agressent et manifestent armés de barres de fer (Voir), les clandestins hors-la-loi ont des droits. Pendant qu’il manifeste pacifiquement en faveur de la France, un Général a des menottes. Telles sont les valeurs de la racaille au Pouvoir qui confond « état de droit » avec « tous les droits à l’État »..

    Quoi qu’il en soit, par leurs actes répétés de trahison, en ne défendant pas leur propre population, ils ont désormais perdu toute légitimité et ne sont plus dignes d’être qualifiés de « gouvernement ». Tout au plus s’agit-il d’une bande organisée ayant fait main basse sur les rouages de l’État. Un gang anti-Français qui s’attache à la désintégration du Pays. Leur attitude est tout simplement « criminelle », comme le souligne Philippe de Villiers.

    Le « Tartarin de l’Élysée », alias « Capitaine de pédalo » selon Mélenchon (74% d’opinions défavorables), pourra bien continuer de se croire « Chef de guerre », que pèsera-t-il objectivement face à la renommée d’unVRAI « Chef de guerre » auquel il n’arrive pas à la cheville, malgré tous les propos laudatifs des médias dégoulinant de servilité. Des médias pour lesquelsfayotage et copinage sont les deux gamelles inséparables.

    Le « Don Quichotte de Matignon », alias « l’électrocuté » selon Gilbert Collard (66% d’opinions défavorables), pourra bien se draper dans ce qu’il est bien le seul à considérer comme étant « SES propres Valeurs de la République », tout son verbiage n’est rien d’autre qu’un fatras de préjugés et de rancœurs personnels assaisonnés d’une sauce idéologique nauséabonde qui n’a rien à envier à la soupe servie par les régimes totalitaires. Lui se croit toujours au temps de la guerre civile d’Espagne.

    Le « Sancho Pansa de la Place Beauvau », quant à lui, pourra bien continuer de s’évertuer à se faire passer pour quelqu’un de responsable, sachant prendre des décisions et donner des leçons à tout le monde, il n’en sera pas moins regardé comme étant un personnage insignifiant qui ne brille que par les pâles lueurs de sa fonction.

    Ainsi va la France d’aujourd’hui : plus quelque-chose est bas, plus « on » nous le montre en exemple. Et plus les chevilles sont enflées, plus les têtes sont vides.

    Et ce sont ces gens-là qui, confortablement juchés sur leur éphémère perchoir à serins –la seule hauteur qu’il faille leur reconnaitre-, se permettent d’insulter tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les traitant de « racistes », de « fascistes », de « nazis ». Le tout arbitrairement ficelé sous l’appellation fumeuse d’« extrême droite ». Chez eux, la malhonnêteté n’a pas de limite… si ce n’est celle de leur étroitesse d’esprit qui leur fait prendre leur propre lâcheté pour de la tolérance et leur faux humanisme pour de la grandeur d’âme.

    En cela, ces « tristes sires » ne font que surfer sur la peur de choses supposées qu’ils ont eux-mêmes inventées pour mieux enfumer l’opinion publique et jouer aux « grands courageux ». On offre sa poitrine à des fusils qui n’existent pas. Ça fait toujours bien et ça donne bonne conscience…

    Dans les faits, ces individus ne sont que des chacalsqui se repaissent des malheurs de la France tout en la détruisant un peu plus chaque jour. Pendant la Révolution, sous la houlette de l’accusateur publicFouquier-Tinville, ils eussent été jugés puis condamnés pour trahison envers la Patrie et leurs biens saisis puis revendus comme « Biens Nationaux ».

    C’est bien pour ça que « les chacals craignent pour leur peau ! »… car ils subodorent que « l’heure des comptes viendra bientôt ! »

    http://www.francepresseinfos.com/2016/02/les-chacals-craignent-pour-leur-peau.html