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  • #TousUnisContrelaHaine : les « petits blancs » toujours coupables, jamais victimes ?

    Philippe Bilger dénonce une campagne antiraciste coûteuse, malhonnête et à sens unique.

    Comme elle est mignonne, cette campagne sous l’égide de #TousUnisContrelaHaine !

    Si je me moque du caractère gentil, voire gentillet, de cette démarche publique qui montre que l’Etat a bon cœur, ce n’est pas parce que je serais cynique et ceux qui m’approuvent dénués d’éthique. Mais parce que la dérision est presque inévitable.

    En effet, si on confronte l’intensité et la monstruosité du terrorisme international qui est inspiré peu ou prou par la racisme ou l’antisémitisme - déguisé en haine religieuse - à ces œuvres touchantes et pleines de bonne volonté, on ne peut que d’emblée prendre acte d’une terrifiante et ridicule disproportion. D’un côté la volonté de tuer, de l’autre une leçon de morale.

    Cette inégalité ne serait pas suffisante à elle seule pour battre en brèche ces desseins tout emplis d’humanisme officiel.

    Mais le coût d’une telle entreprise est-il bien justifié quand on s’acharne à faire des économies sur tout et notamment au détriment d’associations qui sur le terrain, concrètement, ont sans doute une action plus efficace pour diminuer le racisme et l’antisémitisme dans les têtes, les esprits malfaisants et ignorants, pour tenter de diminuer les effets ravageurs de ce poison ? Est-il normal de gaspiller pour l’inutile et de priver malgré la possible utilité ? [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?TousUnisContrelaHaine-les-petits

  • Le réveil d'une France profondément spirituelle

    Extrait d'une tribune des Gavroches publiée dans le Figarovox :

    "[...] nos dirigeants auraient beaucoup à apprendre de ce qui s'est passé. Les commémorations se font rares en France. Oui elles existent, mais, hors armistice, on est dans l'ordre de la mémoire communautaire, la revendication identitaire, loin de la communion nationale. La commémoration pour le retour de l'anneau de Jeanne fait figure d'exception. Pas de revendication dans le public, juste la joie de retrouver une pièce symbolique du patrimoine dont il est héritier. Comme il semble loin le temps des précautions de Chirac et Villepin en 2005 préférant annuler la commémoration d'Austerlitz plutôt que de subir les foudres de lobbies communautaires antillais aussi chétifs que revendicatifs!

    D'ailleurs, dans la foule l'émotion est réelle, et ne résulte pas seulement de la mise en scène spectaculaire. Cet anneau, comme nous le rappelle les différents intervenants, est confisqué à Jeanne d'Arc lors du procès de Rouen par l'évêque Cauchon, afin d'empêcher tout culte voué à celle qui sera canonisée bien plus tard, en 1920, par l'Eglise catholique dans un souci de réconciliation avec l'Etat. Symbole matériel rappelant le courage de notre héroïne nationale, ou selon le terme choisi par Philippe de Villiers, unique relique de celle qui fut le plus grand trait d'union de notre histoire, entre Dieu et le peuple de France? 

    Mais la force d'une telle célébration réside bien plus encore dansl'audacieux pari de réveiller l'idée enfouie d'une France profondément spirituelle. L'anneau de Jeanne, signe d'une alliance mystique - elle aurait vu en songe Sainte Catherine en le touchant - d'un dessein divin pour la nation française? Si chacun est libre d'interpréter l'objet comme il l'entend, le «mystère de Jeanne» ne peut être abordé sans envisager la question des racines chrétiennes de notre pays. Des racines dont on peut attester l'origine historique, mais dont l'actualité est sujette à de chatouilleux débats. Et le retour de l'anneau sorti du passé en ces temps d'exacerbation du fait religieux nous confronte avec simplicité à la question de la transcendance de notre nation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le légitimisme écossais (Partie 2)

    Edimbourg, le 15 octobre 2012. Le premier ministre David Cameron accède aux demandes des parlementaires écossais et signe un accord qui les autorisent à se prononcer sur l’autodétermination de l’Ecosse. Se pose alors la question des futures institutions en cas de victoire du Oui. Une république ou une monarchie ? Les jacobites comptent encore de nombreux partisans, réunis en associations culturelles ou politiques, mais aucun parti ne les représentent officiellement. Il y’avait bien eu un « Scottish Jacobite Party (SJP)» (2005-2011) mais il se voulait républicain. Il fallait donc autant déterminer le prétendant au trône que mesurer le force politique de ce qui apparaissait encore à beaucoup comme une vaine idée romantique, incarnée par les écrits de l’auteur Walter Scott.

    Avec la mort du dernier des Stuart, le cardinal Henry d’York en 1807 alors que l’Europe est en guerre contre Napoléon Ier, le mouvement jacobite (du nom de Jacques II) sombre doucement dans le sommeil. Mais une fois la paix signée et l’Empereur des français exilé à Waterloo, les légitimistes anglo-écossais se réorganisent et rappellent aux Hanovres que le droit de primogéniture les exclue du trône. Les opposants au régime des Hanovres, de l’Irlande à l’Ecosse, arboraient sans complexes la cocarde ou la rose blanche des Yorks. Un air de guerre des Deux-Roses embaumait l’atmosphère de cette grande époque victorienne à venir. D’ailleurs, montée sur le trône en 1837, la Reine Victoria affirmait que « le sang des Stuarts coulaient dans ses veines ». Passionnée par ses prédécesseurs, la future impératrice des Indes revendiquait pleinement son héritage en dépit de la mauvaise réputation de cette « race malheureuse ». D’ailleurs, un de ses fils fut prénommé Charles-Edouard, duc d’Albany en hommage au prince Bonnie Charles. Tout un symbole.

    Le renouveau catholique en Grande-Bretagne fut aussi un des éléments clefs de cette renaissance du légitimisme écossais. En 1898, le « Pearson magazine » publie un article sur les descendants des Stuarts, qualifiés de « survivance fantomatique ». La mort du Cardinal d’York avait mis fin à la lignée des Stuarts. Les droits au trône étaient passés au roi Charles-Emmanuel IV de Savoie-Sardaigne. Descendant d’Henriette-Anne Stuart, la sœur de Charles Ier, il vivait à Rome depuis son abdication en 1802. Si aucun document ne certifie qu’il tenta de revendiquer ce trône hypothétique, son frère et successeur, Victor-Emmanuel Ier n’hésita pas à faire acte de candidature, se titrant dès 1819, Roi de Grande-Bretagne, d’Irlande et d’Ecosse. Si quelques manifestations de soutiens eurent lieu à Londres, provoquant les inquiétudes du Premier ministre Lord Liverpool, on était loin des soulèvements en faveur des Stuart dans les années 1750 et qui furent les dernières tentatives de débarquement des exilés Jacobites en Angleterre.

    Une nouvelle abdication du prétendant dont les actes furent sans effet sur la politique britannique en 1821 consacra l’avènement de la princesse Marie de Savoie (172-1840), fille de Victor-Emmanuel Ier. Mariée au duc régnant François IV de Modène, la princesse ne se soucia guère de ses droits au trône. Il importait peu pour ses partisans qui s’organisèrent en mouvements politiques. L’art de la généalogie peut-être facétieuse. Les Habsbourg-Este pouvaient prétendre au trône d’Angleterre mais les soubresauts que vécurent l’Italie du Risorgimento ne permirent pas à ces champions du catholicisme de s’imposer. En avaient-ils d’ailleurs l’envie ? C’est fort peu probable. Les mouvements de l’Ordre de la Rose blanche (créée le 10 juin 1886) ou de la Ligue jacobite légitimiste de Grande-Bretagne et d’Irlande (créée en 1891)  se chargeaient de rappeler aux habitants du Royaume-Uni qu’ils avaient une souveraine légitime en la personne de Marie (IV)-Thérèse d’Este (1849-1919), fille du dernier duc François V et mariée au prince Louis de Bavière, futur Roi. En 1899, l’Ordre de la Rose blanche édita un magazine stuartiste, « Le Royaliste » qui contribua à faire de l’exposition sur la dynastie, un succès total. En mai 1895, les légitimistes écossais présentent enfin des candidats aux élections locales mais sans grand succès. Monté sur le trône de Bavière en 1913, Louis III s’amusait non sans intérêt de ces prétentions dont il avait hérité par mariage comme son épouse qui se refusait à faire la moindre déclaration en ce sens. Tout au plus méritait-elle son surnom de « Reine au-delà des mers ». Tous les 30 janvier de chaque année, les jacobites se réunissaient pour commémorer la mort du Roi Charles Ier, décapité en 1649. Des inconnus à certains députés du parlement, des gerbes de fleurs étaient déposées devant la statue du Roi à Charing Cross. L’église catholique, sous le couvert de l’Association de la Société du Roi Charles le martyr, se chargeait de coordonner les commémorations. Le mouvement jacobite commençait à se restructurer à l’aube du XXème siècle naissant. Le Club légitimiste de Thames Valley et la Société de l’œillet rouge (créée le 17 juin 1897) cherchaient à combiner jacobisme et socialisme-chrétien en recrutant dans le monde ouvrier tout en espérant bénéficier de l’aura dont le légitimisme international bénéficiait encore (notamment avec les guerres en Espagne (où la ligue légitimiste apporta son soutien officiel à don Carlos VII en août 1872), au Portugal ou encore avec la succession du comte de Chambord).

    Le gouvernement de Victoria Ière puis de son fils Edouard VII ne goutèrent pas à ce renouveau du monarchisme écossais et tentent en vain de les faire interdire, provoquant d’intenses débats au parlement (un projet de royaume fédéral est évoqué avec deux couronnes séparées) alors que la presse est inondée de lettres anti-jacobites. Outre-manche, les royalistes français légitimistes étaient sensibles à la cause au nom de l’Auld alliance. Une alliance conclue entre les royaumes de France, de Norvège et d’Ecosse en 1295 dont Londres mit brutalement fin en 1903 en révoquant la binationalité accordée de facto à tous les français résidants en Ecosse  ou les écossais vivant en France (lettre de grande naturalisation automatique accordée en 1558 par Henri II). A la chute du Roi Jacques II, plus de 10000 écossais s’étaient réfugiés en France. Louis XIV s’empressera de les incorporer dans son armée, aristocrates compris et qui furent à l’origine de la franc-maçonnerie dans le royaume.

    En 1912, 15000 personnes manifestent à Londres en faveur des Jacobites. C’est alors l’apogée du mouvement.

    Fondée en 1926 par le capitaine Henri Stuart Wheatly-Crowe, la Société royale Stuart (The Royal Stuart Society and Royalist League) se réfugie dans les activités culturelles à la mémoire de la dynastie légitime. Le jacobisme politique avait clairement échoué. Et ses prétendants loin d’assumer leurs droits au trône. Ainsi, le prince héritier Ruprecht (Robert) de Bavière plus occupé à tenter de stopper les nazis d’arriver au pouvoir et de récupérer son trône, découragea les jacobites de tenter quoique ce soit pour le mettre sur un trône où les Windsors étaient solidement ancrés (lettre datée de 1937). Ce ‘n’était pas la première fois. En 1897, alors prince héritier, Robert de Bavière était venu célébrer le jubilé de Victoria Ier. Il n’avait accordé aucun entretien aux délégations jacobites venues le voir.  La crise royale de décembre 1936 qui voit l’abdication du Roi Edouard VIII profite aux partisans des Stuarts qui recueillent un certain nombre d’adhésions de sympathisants agacés du nouveau style de vie de la famille royale.

    Ultime sursaut d’un mouvement qui commence à s’étioler alors que la seconde guerre mondiale va bientôt éclater et qui va uniquement se borner à participer à des commémorations de souvenir.

    Avec le référendum de 2014, les monarchistes écossais reprennent espoirs. Si le sentiment républicain prédomine parmi leurs concitoyens, la forme du gouvernement n’est pas déterminée. Elle fait débat parmi les rangs des indépendantistes et divisent les monarchistes.  Avec l’extinction de la lignée Stuart et le peu de présence du prétendant catholique au trône, Franz de Bavière (depuis 1996), certains monarchistes penchent vers une solution somme toute plus « Windsorienne ».  Reine depuis 1952, Elizabeth II était d’origine écossaise par sa mère, Elizabeth Bowes-Lyon (1900-2002) qui descendait directement du Roi Robert Ier Bruce. Pour le Premier ministre écossais Alex Salmond, la réponse était évidente. La Reine demeurerait Reine d’Ecosse en cas d’indépendance, du moins de son vivant. Guère l’avis d’une majorité des Jacobites qui avaient le choix du candidat. Parmi lesquels se trouvaient l’extravagante duchesse d’Alba Cayetana Fitz-James Stuart y Silva (1926-2014) descendante directe du roi Jacques II par le biais d’un fils illégitime ou encore Walter Montagu Douglas Scott (né en 1984), descendant du duc de Monmouth, fils de Charles II Stuart. Des espoirs vains que viendront confirmer les résultats du référendum avec 55% de non. L’Ecosse ne devait pas retrouver sa dynastie légitime, les urnes avaient parlé.

    L’Ordre de la Rose Blanche devenu l’Ordre de la couronne des Stuart et avec la Société royale Stuart continuent  encore aujourd’hui de maintenir la survivance et l’idée stuartiste. En 1995, le secrétaire du prince Franz de Bavière (François II d’Ecosse) avait déclaré à la presse que le prétendant au trône ne souhaitait pas discuter des éventuelles possibilités de celui-ci de prétendre au trône britannique, fermant ainsi le ban à toutes spéculations sur le sujet.

    Frédéric de Natal

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/1869-le-legitimisme-ecossais-partie-2

  • La mort des plus fragiles est rentable

    Aujourd’hui, la traque de l’homme imparfait est déjà une réalité, et une réalité qui rapporte. Tel est l’argument du dernier livre de Jean-Marie Le Mené, un cri d’alerte face au meurtre par avortement de tous les enfants Mongoliens.

    Il n'est pas besoin d'être un militant provie acharné pour suivre Jean-Marie Le Mené dans son indignation. Il s'agit de la trisomie 21, cette anomalie chromosomique qui fait l'objet d'un dépistage prénatal de plus en plus efficace. En France les trisomiques, tous dépistés, sont quasiment tous - 96 % - sacrifiés sur l'autel du nouvel eugénisme.

    L'indignation de l'auteur n'appuie pas sur la corde sensible. On pourrait pourtant remplir des livres entiers avec le témoignage de parents qui ont fait le choix de « garder » leur petit trisomique et qui en ont été récompensés en joie et en bonheurs. Et d'autres avec la souffrance des mères qui ont vécu l'arrachement d'un avorte-ment tardif parce que leur tout-petit n'était pas « conforme » aux exigences du bébé parfait. De la part du président de la Fondation Jérôme-Lejeune, cela n'aurait pas étonné.

    Mais les mentalités modernes - et surtout les médias, c'est à peu près pareil - ne comprennent plus guère ces considérations humaines. En revanche, elles peuvent être frappées par l'implacabilité d'une élimination systématique de déficients mentaux, soutenue par un marché porteur d'immenses profits.

    Sous un titre clair - Les premières victimes du transhumanisme - Jean-Marie Le Mené propose un sous-titre plus énigmatique : La Ruée vers l'Or des Mongols. La phrase revient, lancinante, tout au long de l'ouvrage. Elle désigne une réalité glaçante : plus le dépistage des trisomiques, ceux qu'on appelait jadis les mongoliens, est efficace et sans danger pour les bébés « sains », plus il devient commercialement intéressant. D justifie un intense marketing, fondé à la fois sur l'exploitation de la peur des femmes de mettre au monde un enfant handicapé, et sur le sens de l'économie des régimes d'assurance maladie qui voient l'intérêt de dépenser même une coquette somme pour un test 100 % fiable, pour s'épargner la prise en charge des problèmes de santé de l'enfant qui n'aura pas vu le jour.

    Voilà donc un récit d'une froideur clinique, précis et implacable. C'est une mise en accusation qui se lit comme un roman policier. On suit les manœuvres d'hommes et de femmes d'affaires qui veulent emporter le marché des simples tests sanguins qui permettent, dans le sang des futures mères, d'identifier et d'analyser l'ADN de l'enfant qu'elles portent. La technique est récente, ses applications potentielles gigantesques : plus l'analyse s'affinera, mieux on connaîtra le portrait génétique du fœtus. L'anomalie chromosomique, c'est facile : le chromosome de trop saute aux yeux du technicien. Le dépistage des gènes sera sans doute pour demain, lorsque la prédisposition au cancer pourra être mise en balance avec le sexe ou la couleur de cheveux du petit être, bien commodément avant l'épuisement du délai de l'IVG à la demande, un droit comme chacun sait. « On le garde ou on ne le garde pas ? »

    Avec de tels objectifs, on peut se croire tout permis. Ce fut le cas des propriétaires et directeurs de Sequenom, compagnie californienne de « Biotech » fonctionnant à coups de millions de

    dollars : de tromperies en délits d'initiés, de mort violente en retour insolent aux affaires, leur histoire fait davantage penser à un thriller cinématographique bien ficelé qu'à une bienveillante recherche pour le bien de l'humanité.

    Jean-Marie Le Mené jette une lumière crue, servie par un sens aigu de la formule, sur l'entreprise essentiellement commerciale de ces sélectionneurs de chair humaine - eux qui n'attendent plus que l'agrément public de leurs tests dans un pays comme la France où le tri génétique se fait tous frais payés. Le boniment n'est d'ailleurs pas loin, comme toujours lorsqu'il est question de promettre bonheur, santé, richesse : en l’occurrence, en mettant tout en œuvre pour repérer 100 % des trisomiques 21, on met en avant... des vies sauvées. Mais oui : celles des bébés « sains » qui perdent la vie pour cause de fausses couches provoquées par l'examen invasif de l’amniocentèse actuellement pratiqué pour valider un diagnostic de trisomie. Rien qu'en France, ils sont plusieurs centaines par an.

    Personne ne pense aux milliers de bébés malades qui sont éliminés, eux, sans affres de conscience. C'est leur vie dont Jean-Marie Le Mené affirme la valeur insondable. C'est leur triste rôle de victimes premières d'un système qui galope vers le transhumanisme - la fabrication d'une humanité sans défauts aujourd'hui, « améliorée » demain - qu'il met en lumière.

    Je vous recommande tout particulièrement les dernières lignes de ce livre, un récit qu'on n'arrive pas à lâcher avant la fin. Jean-Marie Le Mené évoque ce que le cardinal Ratzinger lui dit jadis sur les sociétés qui commettent de si graves injustices à l'égard des plus faibles. C'est lumineux et prophétique. Et c'est un appel à l'humanité, afin qu'elle remette les choses à l'endroit.

    Jeanne Smits monde&vie 24 février 2016

    Jean-Marie Le Mené. Les premières victimes du transhumanisme, éd. Pierre-Guillaume de Roux. 176 p.

  • L’invité du Parti de la France : BRUNO MÉGRET

    Éric Pinel reçoit Bruno Mégret à l’occasion de la parution de son dernier livre, Le temps du Phénix, roman politique d’anticipation .

    Vous pouvez commander son livre via ce lien: Le temps du Phénix.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/linvite-du-parti-de-la-france-bruno-megret_156198.html

  • Combien de candidats à la présidentielle de 2017 ?

    Un an avant la présidentielle, la cour des candidats à la présidentielle se remplit. Chaque semaine voit son lot de candidats ou de candidats à la candidature (les primaires de la fausse droite et du vrai centre, et peut-être une primaire de gauche). Des candidatures annoncées par les médias avec leurs lots de critiques habituelles, selon la sensibilité politique du journaliste. Puis viennent les sondages, qui donnent untel ou l’autre gagnant. Mais à part terminer leur carrière politique sous les ors de l’Élysée, que proposent-ils, que sont-ils capables de faire, pour redresser la France, pour redonner de la crédibilité au niveau international et de la confiance au niveau national ? Seront-ils capables de faire demain ce qu’ils n’ont pas su ou pas pu réaliser lorsqu’ils étaient au pouvoir ? Je suis perplexe !

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  • De la patrie… ou du pouvoir absolu

    Pascal Pottier, essayiste, traite du problème des fractures dans la société française, de ce qui empêche une partie du peuple et des électeurs de rejoindre clairement le camp patriotique lors des élections (notamment), de la nécessité de rompre avec l’hyper-centralisme et de rassembler les Français patriotes avec de nouveaux paradigmes.

    Les patriotes, les Français éclairés, les réveillés, les libérés, ceux qui ont brisé leurs chaînes ont voté sur le continent pour le Front National. En Corse les nationalistes ont remporté les élections et vont diriger l’île.

    Comment le peuple endormi, enchaîné et télévore peut-il entrer en contact avec les patriotes ?
    Pourquoi les Corses ont-ils fait un choix différent ?

    Il me semble que l’explication tient dans le rejet du manichéisme.

    Prêtons attention à ce que nous disait Pierre Legendre (1) sur le Centralisme français.

    « Devenue ignorante de ce que signifie culturellement et politiquement son centralisme invétéré, la France suit un mouvement sur lequel elle semble ne plus avoir prise, avec indifférence! Nous en sommes là ».

    Le mouvement patriotique français propose le réenracinement à l’opposé du mondialisme.

    Le mouvement nationaliste corse (indépendantiste et autonomiste) propose la proximité dans une terre où la population est encore enracinée.

    Nous aurions tort d’opposer les démarches continentale française et insulaire corse.

    Je crois que c’est au contraire la même réponse à la mort annoncée proposée par les élites parisianistes.

    Le problème tient en un mot : Paris. Non pas le peuple parisien mais la caste hyper centraliste aveugle de l’autre monde. Notre monde. Les Corses ne croient plus en Paris (la caste) mais croient en eux-mêmes et en leur identité.

    Les 45 % de Français provençaux qui ont voté pour Marion Maréchal Le Pen croient aussi en eux-mêmes et en leur identité. Ils croient en leur pays. Mais des tas de Provençaux, de Niçois, d’Alpins n’ont pas encore pu franchir le pas. Certains sont encore enracinés, comme les Corses. Ils aiment et vivent leur terre, leur langue, leur manière d’être au monde. Ils n’ont pas succombé à la culpabilité obligée, folle et nauséabonde imposée à l’homme blanc.

    Mais ils sont minorisés de bien des manières sur leur terre. Paris l’hyper centraliste (la caste) ne leur parle pas. Le lien a été coupé. Beaucoup, à l’image de leurs compatriotes français d’autres régions, voudraient exprimer leur patriotisme mais ne sentent pas le lien de proximité avec le parti patriote qu’ils croient, à tort, installés à Paris comme les autres. Beaucoup n’ont pas voté.

    L’hyper-centralisme français n’a rien à voir avec l’unité de la nation et du peuple. Au contraire la nation et le peuple en demande d’unité en meurent.

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  • De la patrie… ou du pouvoir absolu

    Pascal Pottier, essayiste, traite du problème des fractures dans la société française, de ce qui empêche une partie du peuple et des électeurs de rejoindre clairement le camp patriotique lors des élections (notamment), de la nécessité de rompre avec l’hyper-centralisme et de rassembler les Français patriotes avec de nouveaux paradigmes.

    Les patriotes, les Français éclairés, les réveillés, les libérés, ceux qui ont brisé leurs chaînes ont voté sur le continent pour le Front National. En Corse les nationalistes ont remporté les élections et vont diriger l’île.

    Comment le peuple endormi, enchaîné et télévore peut-il entrer en contact avec les patriotes ?
    Pourquoi les Corses ont-ils fait un choix différent ?

    Il me semble que l’explication tient dans le rejet du manichéisme.

    Prêtons attention à ce que nous disait Pierre Legendre (1) sur le Centralisme français.

    « Devenue ignorante de ce que signifie culturellement et politiquement son centralisme invétéré, la France suit un mouvement sur lequel elle semble ne plus avoir prise, avec indifférence! Nous en sommes là ».

    Le mouvement patriotique français propose le réenracinement à l’opposé du mondialisme.

    Le mouvement nationaliste corse (indépendantiste et autonomiste) propose la proximité dans une terre où la population est encore enracinée.

    Nous aurions tort d’opposer les démarches continentale française et insulaire corse.

    Je crois que c’est au contraire la même réponse à la mort annoncée proposée par les élites parisianistes.

    Le problème tient en un mot : Paris. Non pas le peuple parisien mais la caste hyper centraliste aveugle de l’autre monde. Notre monde. Les Corses ne croient plus en Paris (la caste) mais croient en eux-mêmes et en leur identité.

    Les 45 % de Français provençaux qui ont voté pour Marion Maréchal Le Pen croient aussi en eux-mêmes et en leur identité. Ils croient en leur pays. Mais des tas de Provençaux, de Niçois, d’Alpins n’ont pas encore pu franchir le pas. Certains sont encore enracinés, comme les Corses. Ils aiment et vivent leur terre, leur langue, leur manière d’être au monde. Ils n’ont pas succombé à la culpabilité obligée, folle et nauséabonde imposée à l’homme blanc.

    Mais ils sont minorisés de bien des manières sur leur terre. Paris l’hyper centraliste (la caste) ne leur parle pas. Le lien a été coupé. Beaucoup, à l’image de leurs compatriotes français d’autres régions, voudraient exprimer leur patriotisme mais ne sentent pas le lien de proximité avec le parti patriote qu’ils croient, à tort, installés à Paris comme les autres. Beaucoup n’ont pas voté.

    L’hyper-centralisme français n’a rien à voir avec l’unité de la nation et du peuple. Au contraire la nation et le peuple en demande d’unité en meurent.

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