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  • 80 ans de supercherie : 1936, le « triomphe électoral » du Frente Popular en Espagne

    Dr Bernard Plouvier

    « Les sciences morales et politiques sont inexactes et pleines d’incertitudes »

    Anatole France, Sur la pierre blanche

    Certains Européens veulent à toute force commémorer le centenaire de la Bataille de Verdun, qui fut un authentique désastre pour l’Europe. N’y aurait-il pas mieux à faire, d’un point de vue didactique ? Car si les environs de Verdun sont devenus célèbres par l’hécatombe de héros Français et Allemands, sa bataille ne dégage aucune aura de mystère historique, si elle laisse flotter un parfum de gloire autant que de stérilité pour notre race et notre continent.

    2016, c’est aussi le millésime d’une énorme imposture historique, qui demeure encore une source exceptionnelle de désinformation. Il faut pour cela tourner les yeux vers l’Ibérie et se remémorer l’ignominie historique la plus immonde de toute l’histoire humaine : la barbarie marxiste.

    En avril 1931, l’aimable dilettante Alphonse XIII est chassé de l’apparence du Pouvoir en Espagne à la suite d’une émeute déclenchée par des marins communistes, dans la grande tradition bolchevique. En juillet de la même année, dans la nouvelle République, une coalition de conservateurs et de centristes remporte les élections aux Cortes (l’Assemblée nationale) et fait mieux encore, en novembre 1933, raflant les deux tiers des sièges.

    Cela n’a pas l’heur de plaire au Président de la République, Niceto Zamora-Alcala, dont l’exigeante conscience de « démocrate de gauche » l’empêche d’appeler à la présidence du Conseil des ministres le chef de la coalition victorieuse.

    Se succèdent donc des gouvernements sans majorité parlementaire, rivalisant d’inefficacité, tandis que les anarchistes, nombreux en Catalogne, et les dévots des deux chapelles marxistes ennemies, les staliniens du Komintern et les trotskystes du POUM, multiplient grèves, attentats et « manifestations spontanées de la colère du peuple ». En octobre 1934, l’on assiste même, dans le nord du pays, à plusieurs insurrections marxistes. On est obligé de recourir à l’armée pour rétablir la légalité.

    En janvier 1936, Zamora dissout les Cortes pour la troisième fois en moins de cinq ans. Sur l’ordre des maîtres du Komintern (l’organisation d’agitation, de propagande et de subversion de la IIIe Internationale), le minuscule Parti communiste (qui compte moins de 3000 adhérents) organise un Front Populaire, qui associe les marxistes purs et durs aux socialistes de la IIeInternationale ouvrière, aux radicaux (des Francs-maçons anticatholiques), aux autonomistes basques et catalans, et même à certains groupuscules d’anarchistes.

    Le 16 février 1936, la coalition de droite et du centre remporte 4,5 millions de suffrages, tandis que le Front Populaire n’en totalise que 4,2 millions. Toutefois, le système électoral, calqué sur le français (le scrutin d’arrondissement), permet de transformer cette défaite électorale en triomphe parlementaire. Avec ses 48% de voix, le Front rafle 54% des sièges aux Cortes, tandis que les « réactionnaires », majoritaires en voix, doivent se contenter de 46% des sièges… c’est ce qui arrive quand on refuse le seul scrutin démocratique : le régime de la proportionnelle intégrale.

    Trois générations d’historiens universitaires et mondains, curieusement informés, ont présenté ces élections comme un triomphe électoral et « l’expression de la volonté populaire ». L’on comprend mieux que certains des vainqueurs légitimes, spoliés de leur succès, aient parlé de Frente Crapular, d’autant qu’en moins de trois mois, les pseudo-vainqueurs laissent se perpétrer, sans réagir notablement, 712 attentats sur les personnes et les édifices publics et 251 saccages d’églises et de couvents, généralement agrémentés de viols et d’assassinats.

    Le 12 juillet 1936, deux héros du prolétariat déguisés en militaires assassinent le meilleur orateur de la droite parlementaire, José Calvo Sotelo, que la tendre Pasionaria communiste, Dolores Ibarruri, désignait de façon quotidienne depuis quelques mois comme étant « l’homme à abattre ».

    Cinq jours plus tard, la guerre civile débute, par l’insurrection des nationalistes contre les « rouges ». Commence alors la plus grande campagne de désinformation de l’histoire contemporaine. Jamais, depuis 1789, historiens et journalistes n’auront menti avec autant d’impudeur qu’à propos de la Guerre d’Espagne !

    3460172887.jpgSur la Phalange espagnole, lire :

    Présence de José Antonio 

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/15/80-ans-de-supercherie-1936-le-triomphe-electoral-du-frente-p-5774757.html

  • Que signifie le terme de parti ou mouvement populiste ?

    Source : Pour une Europe intelligente
    Dans le langage de la vie politique courante, qualifier un parti ou un mouvement de populiste représente une critique extrêmement grave, voire une disqualification définitive. […]

    Tous ceux qui à droite et même à gauche s’opposent aux décisions des majorités politiques, sur quelque sujet que ce soit, sont à un moment ou un autre accusés de populisme. Il ne s’agit pas d’un compliment. Au sens d’un langage politique encore très répandu, l’adjectif n’est pas en effet flatteur. Il désigne celui qui pour se rendre populaire, flatte les tendances présentées comme les plus basses de l’opinion, les plus incompatibles avec une pratique démocratique consensuelle, respectueuse des différences. Le populisme est confondu alors avec la démagogie.
    […]
    Est alors condamnée comme populiste toute position venant en contradiction avec les choix politiques « officiels », qu’ils inspirent les programmes gouvernementaux ou ceux des multiples intérêts, financiers, économiques ou médiatiques s’exprimant par l’intermédiaire de ces programmes. […]
    Les exemples de ce mépris véritable de la discussion démocratique sont nombreux. Ainsi sont généralement qualifiés de populistes les partis dits d’extrême-droite ou d’extrême gauche. Ceci permet d’éviter toute analyse de ce que leurs programmes peuvent présenter de recevable. […]

    Ainsi aujourd’hui sont dits populistes ceux qu’exaspèrent l’enfermement des États européens dans une Union qui a toujours été et se révèle de plus en plus manipulée par la superpuissance américaine. Sont dits populistes, d’un bout à l’autre de l’Union européenne, ceux qui demandent plus de protection face à une concurrence dite « libre et sans contraintes » imposée en fait par un grand capital dominé par les États-Unis. Sont dits populistes ceux qui veulent défendre les identités nationales ou régionales, à l’encontre d’une culture uniformisante imposée par les objectifs de la consommation de masse.

    Migrations

    Plus récemment, les États ou les groupes sociaux qui veulent résister à des migrations alimentées par les intérêts qui veulent détruire la civilisation européenne sont également qualifiés de populistes, nationalistes et xénophobes. Plutôt que reconnaître la légitimité de leur désir de survie, on les présente alors comme des résurgences de ce que l’Europe avait connu de pire, notamment le nazisme. […]
    Il en est de même en France. Beaucoup d’électeurs n’ont pas de sympathie particulière pour le Front National, mais ce ne sera pas en traitant de populistes des revendications aussi légitimes qu’une prise de distance à l’égard de Bruxelles et qu’un rapprochement avec Moscou que l’on déconsidérera les candidats FN lors de futures élections. Ainsi en ce qui concerne Jean-Luc Mélanchon. Pour le déconsidérer, les hommes politiques de la majorité actuelle qualifient de populistes des propositions qui sont au contraire empreintes d’intelligence et de pertinence. À cette aune, ce sera bientôt tout ce que la France compte encore d’esprits libres et constructifs qui voudront s’affirmer populistes. Nous serons pour notre part fiers d’en être.

    Jean Paul Baquiast

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  • Politique naturelle et politique sacrée, par Charles Maurras

    (Ce texte est tiré de l'Introduction générale à l'ouvrage intitulé Le Bienheureux Pie X, Sauveur de la France, Plon, éditeur, Paris 1953).

                On ne croit pas être contredit par personne de renseigné si l'on juge que la politique catholique pose toute entière sur le mot de Saint Paul que tout pouvoir vient de Dieu, OMNIS POTESTAS A DEO. La légitimation du pouvoir ne peut venir que de Dieu.

    Mais, dans le même domaine catholique, ce pouvoir divin est entendu d'au moins trois manières et vu sous trois aspects.

     

                    Il est d'abord conçu comme l'expression de volontés particulières impénétrables, insondables, décrets nominatifs qui ne fournissent pas leurs raisons, qui n'en n'invoquent pas non plus: choix des hommes providentiels, les César, les Constantin, les Alexandre, vocation des peuples, libre et souveraine grâce accordée ou refusée, profondeur et sublimité que l'on constate sans avoir à les expliquer ni à les commenter. Une volonté divine toute pure s'y donne cours (O altitudo !) qui provoque la gloire et l'adoration. 

                Secondement, l'exercice ou le spectacle de ces volontés suprêmes peut devenir, pour l'esprit ou le coeur de l'homme, un thème d'instruction, de moralisation et d'édification, tantôt pour étonner l'orgueil ou honorer l'humilité, tantôt pour les confondre l'un et l'autre et les persuader d'une sagesse qui manifeste la hauteur de ses conseils mystérieux. Nous avons dans l'oreille les magnifiques alternances de Bossuet: "Soit qu'il élève les trônes, soit qu'il les abaisse...", "de grandes et de terribles leçons". Là le Potestas a Deo semble attesté pour l'enseignement de la morale et de la justice, le progès des vertus personnelles de l'homme et son salut éternel. L'argument vaut pour discipliner ou discriminer les valeurs vraies et fausses. C'est aussi un thème de confiance et d'espoir pour ceux qui traversent une épreuve et qui appellent, d'en bas, l'innocence un vengeur et l'orphelin un père.

    Une haute éthique politico-métaphysique s'en déduit régulièrement.

                Mais, en sus des premiers déploiement des pouvoirs de la gloire de Dieu, comme des manifestations exemplaires de sa bienfaisance protectrice de l'homme, un troisième aspect doit être retenu: il arrive que l'OMNIS POTESTAS A DEO découvre un arrangement supérieur divinement établi. Ce qui est alors évoqué, c'est une suprême raison, la raison créatrice d'un plan fixe, clairement dessiné, d'un ordre stable et défini: de ce point de vue, les familles, les corps, les cités, les nations sont soumis de haut à des constantes d'hygiène, à des lois de salut, qui règlent leur durée et leur prospérité. Le substances vivantes, les corps physico-chimiques, même les arts humains, ont leurs conditions de stabilité et de progrès. De même les sociétés s'élèvent ou s'abaissent selon qu'elles se conforment ou non à cet ordre divin.

                Les deux Testaments s'accordent à dire: que les foyers soient bien assis, et vos enfants pourront être nourris, dressés, et éduqués; que les parents ne mangent pas de raisins verts, et leurs enfants n'auront pas les dents agacées; que l'Etat ne soit point divisé, il ne sera pas menacé de périr; que les corps sociaux naturels ne soient ni asservis ni desséchés par l'Etat, celui-ci et ceux-là auront ensemble la vigueur, l'énergie, la luxuriance; que la nation soit soutenue par l'expérience des Anciens et la force de la jeunesse, ses ressources en recevront le plus heureux emploi; que la tradition règle et modère les initiatives; que la jeune vie spontanée ravive et renouvelle les habitudes traditionnelles, les groupes sociaux en seront sains, solides, puissants; qu'au surplus le tendre amour de l'ascendance et de la descendance, comme celui dusol natal, ne cesse de gonfler le coeur de tous, le bien public s'en accroîtra du même mouvement, etc... etc... Mais surtout qu'on ne perde pas de vue qu'il y a ici un rapport d'effets et de cause ! Le bon arbre porte un bon fruit. Que le mauvais arbre soit arraché et jeté au feu. Si vous voulez ceci, il faut vouloir cela. Vous n'aurez pas de bon effet sans prendre la peine d'en cultiver la haute cause génératrice. Si vous ne voulez pas de celle-ci, la sanction du refus est prête, elle est très simple, elle s'appellera la "fin". Non votre fin, personne humaine, mais celle du composé social auquel vous tenez et qui dépérira plus ou moins lentement, selon que le mal, non combattu, aura été chronique ou aigu, superficiel ou profond. Les conditions de la société, si on les transgresse, laissent la société sans support, et elle s'abat.

                Ce langage, nourri des "si" qui sont propres aux impératifs hypothétiques de la nature, n'est aucunement étranger aux théologiens dont je crois extraire ou résumer les textes fidèlement. Ce qu'ils en disent n'est pas tiré en en corps du Pater ni de Décalogue. Ils n'en signifiant pas moins un "Dieu le veut" indirect, mais très formel. On s'en convaincra par une rapide lecture de la Politique tirée de l'écriture sainte, où l'optime arrangement terrestre ne cesse d'être illustré, soutenu et, rappelons-le, légitimé, par un ordre du ciel.

                Or, s'il est bien curieux que cette POLITIQUE sacrée ait été inscrite par Auguste Comte dans sa bibliothèque positiviste, il ne l'est pas moins que tous les physiciens sociaux, qui se sont succédé depuis Aristote, ne parlent guère autrement que le docteur catholique Bossuet. A la réflexion, c'est le contraire qui devrait étonner: à moins que, victimes d'une illusion systématique complète, les théologiens n'eussent enchaîné ces déductions au rebours de toute réalité, l'accord n'était guère évitable. Les phénomènes sociaux se voient et se touchent. Leurs cas de présence, d'éclipse ou de variations, leurs durées, leurs disparitions, leurs croissances ou décadences, tombent sous les sens de l'homme s'il est normal et sain. Comment, s'il existe un ordre des choses visibles, ne serait-il pas déchiffré de quiconque a des yeux pour voir ? Bien entendu, il ne s'agit en ceci d'aucun Surnaturel révélé. C'est la simple lecture du filigrane de l'Histoire et de ses Ordres. Que disent-ils ? Quel est leur texte ? Voilà la question, non une autre. Car la question n'est pas ici de savoir quelle main a écrit cet ordre: qualem Deus auctor indidit, dit Léon XIII. Est-ce Dieu ? Ou les dieux ? Ou quelque nature acéphale, sans conscience ni coeur ? Cet Être des Êtres, créateur ou ressort central, peut, quant à lui, se voiler, Deus absconditus, qu'on affirme ou qu'on nie. Ce qui n'est pas caché, ce qui n'est pas niable, ce que voit un regard clair et pur, c'est la forme ou figure du plan (crée ou incréé, providentiel ou aveugle) tel qu'il a été invariablement observé et décrit jusqu'à nous. Quelques uns de ces impératifs conditionnels apparaissent comme des "aphorismes" à La Tour du Pin. Or cette rencontre, où convergent la déduction religieuse et l'induction empirique, est encore plus sensible dans ce qu'elle critique et conteste de concert que dans ce qu'elle a toujours affirmé.

                Le coeur de cet accord de contestation ou plutôt de dénégation entre théologiens et naturalistes porte sur le point suivant: LA VOLONTE DES HOMMES NE CREE NI LE DROIT NI LE POUVOIR. NI LE BIEN. PAS PLUS QUE LE VRAI. Ces grandes choses-là échappent aux décrets et aux fantaisies de nos volontés. Que les citoyens s'assemblent sur l'Agora et le Forum ou leurs représentants dans le palais de Westminster ou le Palais-Bourbon, il ne suffira pas d'accumuler deux séries de suffrages, de soustraire leur somme et de dégager ainsi des majorités. Si l'on veut "constituer" un pays, lui donner une législation, ou une administration qui vaille pour lui, c'est-à-dire le fasse vivre et l'empêche de mourir, ces dénombrements de volontés ne suffisent pas; aucun bien public ne naîtra d'un total de pures conventions scrutinées s'il n'est participant ou dérivé d'un autre facteur. Lequel ? La conformité au Code (naturel ou divin) évoqué plus haut: le code des rapports innés entre la paternité et la filiation, l'âge mûr et l'enfance, la discipline des initiatives et celle des traditions. Le code inécrit des conditions du Bien est le premier générateur des sociétés. Si le contrat envisagé ne se subordonne, en tout premier lieu, à ce Code, il ne peut rien, il ne vaut rien. L'esprit éternel de ce Code se rit des prétentions volontaristes, du Contrat, comme des contractants. Telle est la moelle intérieure des leçons que recouvrent ou découvrent les faits.

                Oublions tous les faits, dit Jean-Jacques au début du plus fameux et du plus funeste des CONTRATS. Son système exige cet oubli des faits. Si, en effet, on ne les excluait pas, les faits viendraient en foule revendiquer dans la fondation des sociétés une très grande part du volume et de l'importance que s'est arrogés le contrat. 

                Il n'est pas question de méconnaître le nombre ou la valeur des pactes et des conventions auxquels donne lieu la vie sociale de tous les temps. L'erreur est de prétendre ne former cette vie que de contrats. Énorme erreur. Car le contrat ne représente ni le plein de la vie sociale, ni la partie la plus vaste ou al plus profonde. Quand l'homme se sera entendu répéter cent fois que son vote choisit et crée le bien ou le mal social, il n'en sera pas beaucoup mieux obéi par les faits: pas plus que ses préférences ne seront suivi des obédiences de la pluie et du beau temps, il ne sera pas rendu maître de l'heur ou du malheur de sa ville ou de son pays qui, l'un et l'autre, dépendront non pas de la loi qu'il édicte, mais de celle qu'il tire de l'expérience de son passé, comme le physicien de l'observation des astres en courses et des tensions de l'air supérieur.

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  • Centenaire de la psychanalyse : un siècle de subversion

    Les fondations de la psychanalyse ont été établies par Sigmund Freud il y a désormais un siècle. Ce qui était alors une médecine nouvelle et suspecte est aujourd’hui, dans l’athéisme ambiant, devenu la voie privilégiée de la guérison de l’âme. Pourtant, cette banalité acquise de dure lutte n’a rien d’une évidence. 

    Une idée répandue veut que la psychanalyse ait fait feu du bois des confessionnaux auxquels elle a substitué les divans. Là où l’on s’accusait, là où l’on se rendait humble hier, on s’épanche aujourd’hui des heures durant au bénéfice d’un étrange médecin que les passions et vertus cardinales n’intéressent guère, mais qui traque névroses et actes manqués avec l’ambition de libérer le patient des secrets honteux qui font obstacle à son « bonheur ». Vaste programme… Et innovation éminemment subversive ! Car la méthode et le dogme psychanalytiques, apparus officiellement en 1916 dans une série de conférences données par Sigmund Freud et compilées un an après dans son Introduction à la psychanalyse, ont troublé les médecins autant que les derniers défenseurs de la spiritualité et de la tradition.

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  • 136 députés allemands dénoncent les atteintes à la liberté de la presse en Turquie

    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    À quelques heures d’un nouveau sommet entre la Turquie et l’Allemagne, 136 députés allemands ont envoyé jeudi 17 mars une lettre au président turc Erdogan pour dénoncer les atteintes à la liberté de la presse dans son pays. Les députés allemands attaquent surtout les procédures entamées contre Can Dündar, le rédacteur en chef d’un quotidien. Ce journaliste est un adversaire du régime islamiste turc. Ses prises de position politiques ainsi que celles de son chef de bureau à Ankara ont provoqué leur arrestation, le 25 novembre 2015, pour « espionnage » et « divulgation de secret d’État ». Mais cette lettre des députés allemands est aussi en lien avec le comportement de la Turquie envers le correspondant de Der Spiegel qui n’a pas pu renouveler son droit de séjour sur le sol turc.

    http://fr.novopress.info/

  • Le nationalisme intégral

    Le « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgée par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons. 

    Stéphane BLANCHONNET

    http://a-rebours.ouvaton.org/?Notes_doctrinales-Le_nationalisme_integral

  • Roger Holeindre donne un Petit cours d’Histoire !

    Roger Holeindre président des CNC à Paris le dimanche 11 octobre 2015.

  • Ni droite, ni gauche? Le FN calé à la droite patriote ne perdrait pas d'électeurs, bien au contraire.

    Le Front National n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie politique française. Il est d'abord et avant tout un outil politique au service du peuple des patriotes, le seul outil sans doute, en capacité de permettre à la France de retrouver sa souveraineté. Encore faut-il que les acteurs qui utilisent cet outil n'oublient pas qui ils sont. Se souvenir de l'homme qui, sur char impérial, disait au nouvel Empereur de Rome "N'oublie pas que tu es mortel". 

    Le cœur de mon article était surtout l'artice 6 de la loi El Khomri cherchant à faciliter l'expression religieuse dans l'entreprise. (Lire ICI). Certes, ce n'est pas vendu comme ça dans le projet de loi, ce serait au nom de la laïcité que des croyants pourraient librement exprimer leurs croyances. On sait pourtant que Manuel Valls comme Hollande considèrent l'Arabie, berceau de l'islam le plus radical, le plus dangereux, le plus mortifère comme une nécessité. Rien que de le dire est tout simplement incroyable. Ils condamne le Front National, mais négocie, accepte d'échanger avec une dictature meurtrière qui exécute des femmes, des homosexuels, des hommes qui expriment des idées.

    L'article 6 de la loi de El Khomri autorise le fait religieux dans l'entreprise. Ce n'est pas en faveur des juifs, des chrétiens dans toutes leurs variantes, ni des bouddhistes et des hindouistes. La seule qui a, à ce jour des exigences de démonstrations religieuses, c'est toujours la même communauté, c'est l'islam. Ce sont les musulmans qui sont en quelque sorte, l'enjeu de base. Pour faire plaisir à nos "chers amis" d'Arabie et du Qatar ?

    Aucune radio, aucune télévision, aucun médias bien-pensant ne soulève cet article 6 et analyse les conséquences. Aucun syndicat de salariés et d'entreprises non plus. Pas plus le CNPF que les Syndicats des petites et moyennes entreprises. C'est le grand silence. Pourtant, cet article est crucial pour le "bien vivre ensemble", entendez par là, vivre avec l'encombrant islam totalitaire par essence.

    Je n'ose imaginer les situations conflictuelles entre salariés de différentes confessions et les "mécréants". Entre salariés et entrepreneurs lorsque que viendra les revendications religieuses dans les entreprises au nom de l'article 6 de cette loi. Une loi qui sans doute ne sera pas votée mais imposée comme savent le faire les socialistes à coup de 49-3. Salle de prières, tenues vestimentaires, exigences alimentaires, repos du vendredi, ramadan, jours fériés des diverses religions, etc.

    C'est là où j'en viens à émettre une opinion sur des partis politiques et sur le Front National en particulier sans que ce soit un jugement négatif sur ce dernier.

    Nous savons tous que le RPS (ex UMPS) se fout de la laïcité depuis qu'ils "échangent"  avec l'Arabie Saoudite, le Qatar et se filent entre eux, des décorations et des lignes de crédits. L'islamisation programmée depuis les années 1970 (lire Eurabia de Bat'Yor) est en phase terminale. Nous assistons à des soubresauts nerveux de peuples et de cultures qui refusent de mourir. Des attentats soulignent d'une trace sanglante la progression de cette islamisation à marche forcée dans le plus grand silence comme cette voiture qui explose dans Berlin et qui ne serait qu'un incident, un règlement de comptes de malfrats. Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles. Nous savons tous ce que signifie une voiture qui explose. Est-ce un islamiste qui s'est planté ? On le saura peut-être un jour.

    Ce que je voulais dire est qu'en France, le Front National se retrouve décalé entre sa phase de "dédiabolisation" voulue par la direction, et menée tambour battant par Monsieur Philippot et Madame Le Pen. Cette phase l'amène à condamner dans son conseil de discipline, des patriotes jugés par la gauche comme des potentiels racistes, des islamophobes et des antisémites. L'une des accusations, et parfois les trois à la fois.

    Ce faisant, il obéit qu'il le veuille ou non, à l'intelligentsia bien pensante qui in fine, s'en amuse et accorde d'une main gantée, en se bouchant le nez, que le FN de Marine n'est pas tout à fait celui de son père. Le "n'est pas tout à fait" étant la ligne qu'aucun "bien-pensant" ne dépassera sans risquer de se faire taxer de raciste lui-même. Le FN ne sera jamais absout à leurs yeux, du péché originel, à savoir, les empilements de mensonges médiatiques durant toutes ces dernières années (Carpentras en premier lieu), les exagérations et raccourcis journalistiques et les coups de gueules intempestifs et désespérants de Jean Marie Le Pen. Tant pis si dans le FN, il y a bien moins de racistes, d'islamophobes et d'antisémites que dans d'autres partis de droite comme de gauche.

    Des partis d'extrême gauche ont trouvé d'ailleurs avec l'antisionisme, le paravent à leur antisémitisme naturel et primaire. Pas de condamnation de la bien pensance.

    Souvenons-nous de ce député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, de l'UDI  sur ses propos concernant les gens du voyage. Il a évoqué l'extermination des gens du voyage par les nazis et déclare "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez". Silence depuis lors, et Monsieur Bourdouleix est toujours Député-Maire de Cholet. Dans ce cas précis, l'UDI (centriste), et la presse n'ont pas dit leur opposition. Par contre, sus à la parole d'un candidat, un élu, un militant, un dirigeant du FN si, par malheur il avoue avoir marché sur un nid de fourmis. Ah mon cher La fontaine, selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ! Ces animaux malades de la peste ont désormais comme amis tous les sbires de la presse bien-pensante !

    Je ne critique pas le Front National et pas plus Monsieur Philippot en particulier. J'exprime des ressentis et des sentiments qui peuvent déplaire mais qui ne sont que les miens.

    C'est vrai que l'énarchie (ENA) m'agace au plus haut point et que je soupçonne cette école de fabriquer des têtes administratives bien faite certes, mais aucunement proches de la réalité que vit le peuple de France. De même, je ne peux pas accepter de ne rien dire sur le FN, sur ces dirigeants, du fait que cela pourrait affaiblir le Front National. J'ai même envie de dire qu'il n'a pas besoin de moi pour le faire tout seul comme je crois l'avoir démontré plus haut.

    Les militants du Front National sont des gens admirables, des personnes de grandes valeurs. J'ai eu la chance de les fréquenter lors des quatre dernières années, de faire des campagnes électorales avec eux avec des moyens limités. Ils sont dévoués, aiment Marine Le Pen et ils mériteraient  d'être traités en interne, et en retour d'une façon plus cordiale et plus sympathique. Il est inutile de jouer les sergents de casernes, ils savent et donnent tout ce qu'ils peuvent. Pour autant, ils ne sont pas corvéables et malléables à merci et méritent que leur soit accordé de temps en temps, la fameuse "caresse positive" et non des rappels à l'ordre, des branles bas de combat et des recadrages le plus souvent intempestifs. En clair, ils aimeraient un peu de respect et surtout ne pas être mis de côté comme nous avons pu le voir lors des régionales, en faveur de personnalités que la direction a choisi de mettre en éligibles, y compris venues d'ailleurs, venues d'autres départements parfois et laissant sur le carreau des militants dévoués et qui ont du mal aujourd'hui à digérer. Accordez leur, s'il vous plaît, la faveur d'avoir le sentiment, si ce n'est la certitude d'avoir été pris pour des pions au minimum, voire des pigeons. N'en déplaise au dirigeant du FN de mon département que personne n'avait vu et connaissait il y a seulement 1 an.

    Je ne partage pas le sentiment concernant l'allusion faite "aux bons amis" de SIEL présidé par Karim Outchick qui n'a jamais démontré une quelconque faiblesse dans le soutien à Marine Le Pen. Bien au contraire. Autant que je sache, ce parti politique se veut un allié au Front National. La question étant et à tout hasard, est-ce que Marine Le Pen souhaite avoir des alliés à sa droite.

    Ce parti politique (SIEL) revendique sa spécificité concernant les racines chrétiennes de la France. Cela n'en fait pas pour autant des fanatiques cathos! Il revendique la souveraineté française face à l'Europe liberticide, manifeste contre l'islamisation de la France et la politique migratoire infernale de Merkel, refuse d'abdiquer l'identité de la France tout en restant fidèle à Marine Le Pen. Il organise des manifestations sur le terrain devant l'ambassade d'Allemagne pour protester, devant celle de la Hongrie en soutien à Victor Orban. Il est là où le FN ne va plus par peur d'être de nouveau diabolisé par la presse ! La bien pensance aurait-elle émasculé le FN ? Dans tous les cas, je ne vois pas en quoi SIEL, affaiblirait le FN en interne, comme en externe.

    D'ailleurs, je l'ai écrit et je le redis, du fait du système électoral à deux tours en France, jamais nous ne verrons un parti politique, seul, avec ses uniques et propres forces, remportait une élection Présidentielle, ni même législative sans l'apport d'un soutien extérieur comme la ligue du Sud de Jacques Bompard pour l'élection de Marion en 2012.

    Ce système électoral est une boucherie pour un parti allant au combat sans force d'appoint. Si le Front National veut gagner, si Marine Le Pen veut être Présidente de la République, et nous le voulons tous, cela passera par des alliances, non pas avec les déçus de la gauche, celle des électeurs socialo-communistes, mais avec l'appoint de partis de droite patriote, nationalistes et souverainistes et avec des personnalités comme Robert Meynard, Philippe de Villiers, Jacques Bompart, Aymeric ChaupradeEric Zemmour, Karim Ouchick et d'autres, s'il le souhaitent. Refuser l'apport d'une sorte d'Union des Droites patriote, à la droite du FN, condamne le Front National à l'échec. Marion l'a bien compris en envisageant un possible gouvernement avec une personnalité comme Philippe de Villiers.

    Comme toujours en Histoire, il ne faut jamais analyser en dehors du contexte. La période n'est plus celle de 2002. Ce n'est pas le FN qui avait gagné sa deuxième place mais Jospin du PS qui l'avait perdue. En France, on vote désormais contre, ou l'on s'abstient. Bien des choses ont changé depuis. La gauche socialiste n'est plus, la pitoyable droite a fait la preuve de sa corruption politicienne et philosophique. L'UMPS est un fait, son islamophilie est patente, sa complicité avec le projet de détruire les Nations est évidente. Les Français se réveillent. Certes, ils sont encore engourdis. Pressons leur éveil et donnons à la France une chance en mettant en place tous les moyens, en évitant les egos.

    J'entends que les copies ne font jamais aussi bien que l'original ! Il ne s'agit pas de copie par rapport à l'original. Il n'y aura jamais deux Jean Marie Le Pen, ni deux Marine Le Pen. Réfléchissons avec les outils à notre disposition et sur des réalités d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas non plus de changer le programme économique du FN mais de permettre l'expression en interne qui est interdite. Des militants ont souvent des qualités et des capacités intellectuelles qui ne sont pas (volontairement?) exploités. La vérité ne vient pas seulement d'en haut. Il faut aussi accepter la participation extérieure au FN. Celle-ci aussi est interdite.

    Pour tout vous dire, à force de vouloir complaire à cette franche d'électeurs déçus de la gauche, mais aussi à ces électeurs de plus de soixante ans, le FN perd de vue cette droite libérale, nationale, patriote, celle des jeunes, celle des valeurs de la patrie, celle des patriotes sensibles aux exactions commises contre les chrétiens d'orient et même les chrétiens d'occident. Où est le FN concernant ces problèmes? Pas dans la rue dans tous les cas.

    Pour être encore plus clair, à force de refuser de parler de l'islam, pour ne parler que du terrorisme islamique, on perd de vue que l'un et l'autre ne sont que les facettes du Coran, des hadiths et de la Sunna et que la charia lie l'ensemble. L'islam n'est que l'islamisme au repos. Ecoutez le, il se réveille chaque jour un peu plus et il n'y a guère de musulmans "modérés"qui protestent contre ce réveil. Sans doute parce qu'ils savent bien mieux que nos politiciens ce qu'est l'islam. Eux se préservent.

    Il faut n'avoir jamais lu le Coran, la vie de Mahomet pour affirmer sans honte, que l'islam est une religion de paix, d'amour et de tolérance comme le rappelle avec raison Michel Onfray dans le Figaro. L'islam est un tout qui ne supporte rien d'autres que lui-même.  Il ne comprend que la force comme en Espagne, ou le sud de la France pour libérer les peuples de son emprise.

    En cela, le Front National, en ne prenant pas véritablement position sur l'islam dans sa globalité, en n'exigeant pas de la part du CFCM des réformes de son statut pour y inclure la liberté religieuse, le droit des femmes, l'égalité des sexes, laisse croire qu'il est sensible au vote musulman comme d'autres hélas. C'est cela qui est terrifiant.

    Mon sentiment est simple: je crois que Monsieur Philippot est un gaulliste de gauche, qu'il reste fidèle à une certaine idée chevènementiste et qu'il entraîne le FN sur ce chemin. Étant Gaulliste moi-même, nous n'avons pourtant pas la même vision du général et c'est explicable tant le personnage est complexe. J'aime le libérateur, moins le Président du Conseil d'après-guerre qui gracia le déserteur Maurice Thorez. J'aime le réformateur de la constitution, mais pas du tout celui qui a traité la guerre d'Algérie d'une façon violente et particulièrement les harkis et les pieds noirs. J'ai une grande admiration pour l'homme qui a relevé la France, a viré les américains, promu la dissuasion, fit de la France un pays respecté et qui démissionna avec honneur lors de son échec au référendum de 1969. Les Présidents qui suivirent ne furent que des "jean-foutres".

    Gaulliste? À chacun son De Gaulle. Le mien était patriote et en aucune manière socialiste comme Chevénement. Ce que je crains bien sûr, c'est que le FN devienne un parti compatible à Jacque Sapir, économiste de gauche, dont j'apprécie le discours sur l'urgence de sortir de l'Euro, mais je refuse cette gauche souverainiste qu'il soutient car je n'ai aucune confiance dans les socialistes y compris ceux qui se réclament de De Gaulle. D'ailleurs, il est dit : à gauche, l’économiste Jacque Sapir proche de Chevènement  envisagerait  bien une majorité souverainiste incluant le FN à condition que ce parti fasse profil bas sur l’immigration et le prosélytisme religieux musulman et  sur toute politique sécuritaire. Si le FN allait dans ce sens-là, pour le coup, il perdrait une grande partie de ses électeurs de droite.

    J'ai donc quelques divergences avec la direction du Front National. Nous ne pouvons pas accepter que le FN fasse "profil bas". De même, l'idée que le FN doit être intouchable est pour moi impossible. Que Marine Le Pen et son équipe soient consacrées et intouchables non plus. Je déteste les églises intouchables et encore plus les partis politiques intouchables et au sommet de ma détestation, les politiques intouchables. Nous sommes un peuple qui a beaucoup souffert de ces intouchables et nous ne voulons plus souffrir. C'est mon vieux fond d'éternel rebelle issu des HLM des banlieues de ma Beauce natale, de vieux  con de syndicaliste qui m'a fait toucher de près la France profonde. Je veux être un homme libre et rester fidèle à mes idées issues du bon sens. Ce qui ne m'interdira pas de voter Front National en 2017 et Marine Le Pen en particulier.

    Gérard Brazon (Liberté d'expression)

    http://www.gerard-brazon.com/2016/03/ni-droite-ni-gauche-le-fn-cale-a-la-droite-patriote-ne-perdrait-pas-d-electeurs-bien-au-contraire.html