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  • Les CRS parlent , la guerre civile est imminente

    VEUILLEZ LIRE, NE SERAIT-CE QUE POUR ETRE INFORMES DE CE QUE LES MEDIAS VOUS CACHENT…

    Voici le reportage « Journal d’un CRS » que vous ne trouverez nulle part ailleurs car totalement interdit !

    PAROLES DE POLICIER :  (Prenez le temps de lire jusqu’au bout)

    Ce journal de bord relate le quotidien des missions dont sont chargées nos CRS. Il ne s’agit nullement d’un texte d’anticipation mais de la narration sur le vif du début de la guerre civile qui a commencé sur notre sol. Pour le moment, cette guerre civile est contenue dans le périmètre de

    «La Jungle» à Calais. Comme nous le prévoyons, attendez-vous à ce qu’elle se propage dès que sera donné le signal de l’assaut général. Un assaut minutieusement préparé contre la France. Contre notre civilisation. Contre vous…

    Ce CRS raconte  :

    « Au rassemblement, on nous demande une fois de plus de ne pas dire ce qui se passe ici aux gens que l’on connaît. IL FAUT CACHER LA VÉRITÉ comme l’argent qui leur est donné chaque jour, les 3 repas par jour offerts, la nourriture distribuée directement au camp, les vêtements souvent neufs, le fait qu’ils aient tous, je dis bien TOUS, des smartphones dernière génération (ceux que l’on ne peut pas se payer en travaillant), les soins gratuits à outrance − d’ailleurs je plains les pompiers du coin − le fait qu’ils détruisent une partie de la nourriture qui leur est offerte car ils n’ont pas ce qu’ils ont commandé… »

    Une honte de les garder sur notre sol !

    « La matinée a été longue. Très longue. Le manque de repos sur cette mission commence à se faire sentir. Enchaînement incessant des services à différents horaires… De jour comme de nuit. Qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige… Enfin… Nous ressentons du dégoût à ne pouvoir faire du travail de police, grandir, ici et là, dans des conditions dangereuses. Nous sommes là et las.

    En surveillance sur une bande d’arrêt d’urgence pendant six heures (endroit où l’on dit que la durée de vie est calculée statistiquement à moins de quinze minutes) constatant, impuissants, que les routiers de tous les pays empruntant cette voie, se moquent de nous, policiers présents… Ils débouchent sur ces voies rapides sans prendre gare aux véhicules déjà sur cet axe, à toute allure, nous rasent sans ralentir, s’engagent devant nos yeux sans respecter les règles de sécurité, les règles de priorité ni le code de la route… Nous sommes frôlés par ces semi-remorques lancés à plus de 90 km/h, ce qui rajoute au mauvais temps, une dimension surréaliste. En d’autres endroits, nous jouons les «cônes de Lübeck», ces fameux cônes en plastique orange aux bandes blanches réfléchissantes, qui servent à matérialiser un accident, un danger ou des travaux, posés devant des trous dans le grillage qui coûte une fortune. À chaque trou bouché ou pas, un ou deux policiers restent là, sous les caprices des éléments et du temps, à attendre une potentielle attaque !

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  • [Communiqué] L’Action française, une école de penséee active

    Retour sur la journée de formation des cadres de l’Action française du samedi 27 février 2016.

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  • ZOOM - Claude Huet : "Inacceptable de donner aux clandestins ce que l'on refuse à nos SDF"

  • Hollande sous les bouses

    (Présent 8556)

    8556_Une.jpgSamedi, au Salon de l’Agriculture, le chef de l’État a été injurié, sifflé, malmené, bousculé et, sans la centaine de gardes du corps qui l’entouraient, il est à craindre qu’il eût été lynché. Il a feint de n’avoir entendu que des « cris de détresse, de souffrance », là où il y avait de la haine et du désespoir. Parmi les insultes les plus aimables : « Pourri ! », « Bon à rien ! » « Connard ! », tout en demandant sa « démission » et en lançant « Nous ne sommes pas des migrants. » On ne saurait se réjouir de voir ainsi injurié celui qui, aux yeux de l’étranger, représente la France.

    Mais à qui la faute ? Les promesses non tenues engendrent d’abord la déception puis la colère, enfin la violence, verbale, physique : nous y sommes. Les agriculteurs sont gens d’ordinaire paisibles, qui ne demandent qu’à vivre du travail de la terre, de l’élevage, de la traite laitière, pour nourrir le pays et au-delà. Ils savent que ce rude labeur n’assure pas la fortune, ils ne la demandent pas non plus, seulement d’être rémunérés équitablement pour leur labeur.

    Élu de la Corrèze, le candidat Hollande avait promis, dans ses 60 engagements, de « défendre un budget européen ambitieux pour l’avenir de l’agriculture dans sa diversité dans le cadre de la révision de la politique agricole commune ». Il en avait même fait sa « priorité ». Avez-vous remarqué qu’il n’a d’ailleurs que des priorités : la jeunesse, l’école, la résorption du chômage, la lutte contre le terrorisme, etc. ?
    N’avoir que des priorités, c’est n’en honorer aucune. Il est vrai que ce démagogue ne peut dire à aucune catégorie sociale qu’il se moque de leurs revendications ou que, pour lui, elles sont secondaires. Pour ce qui est de l’agriculture, la réalité est aux antipodes de sa promesse : il a accepté que le budget 2014-2020 arrêté lors du Conseil européen du 8 février 2013 décide une baisse des crédits attribués à la politique agricole commune, son enveloppe passe de 420,7 milliards d’euros (2007-2013) à 373,2 milliards.
    Il s’était engagé aussi à « réorganiser les rapports de force entre producteurs et grande distribution », c’est ce qu’il vient de promettre à nouveau au Salon de l’Agriculture, preuve qu’il ne s’en était pas soucié jusqu’ici.

    Il ne propose que quelques mesures cosmétiques qui ne sont pas à la hauteur de la situation et ne peuvent sauver le monde paysan du désastre, de la faillite et du désespoir. Mais il ne peut guère faire autrement, ligoté qu’il est par le carcan de Bruxelles, dont le libéralisme exige une « concurrence libre et non faussée ».
    Ainsi l’été dernier, à la suite de tables rondes organisées par le gouvernement, une convention avait abouti à la revalorisation du prix du lait à 0,34 euro et celui du kilo de porc à 1,40 euro, mais la Commission de Bruxelles a ouvert une enquête, cet accord allant à l’encontre de la libre concurrence. De même, il n’est pas question de revenir à la politique des quotas laitiers qui empêche la dégringolade des prix, peu importe au très libéral commissaire européen à l’agriculture, Phil Hogan, que les producteurs soient obligés de travailler à perte sans pouvoir se servir un modeste salaire.

    Pour sauver nos agriculteurs et notre pays, il faut plus que jamais en finir avec cette Europe-là !

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

     

  • Cette République qui ne peut défendre le monde agricole...

    La colère paysanne a légèrement bousculé l'exécutif à l'ouverture du salon de l'agriculture, et le président de la République a sans doute ainsi mieux compris le désespoir d'une classe paysanne qui, dans ses diversités, n'attend plus grand-chose de l’État, après avoir longtemps espéré ou s'être reposé sur ce qu'il avait pu être en d'autres temps, d'ailleurs pas si lointains : désormais l’État apparaît impuissant et cette impuissance le délégitime aux yeux des agriculteurs.

    Double impuissance de l’État...  Face aux féodalités économiques d'abord, qui, ici, prennent de multiples formes : certaines banques oublieuses de ce qu'elles doivent au monde agricole (jusqu'à leur nom, parfois...), des transformateurs et des enseignes de la Grande distribution (qui n'ont pas toutes, il faut le reconnaître, les mêmes responsabilités), mais aussi toutes ces grandes multinationales de l'agroalimentaire qui s'appuient sur le système désormais tyrannique du libre-échange... Maisimpuissance de l’État aussi face à l'Union européenne, ou plutôt face à des institutions se qualifiant, de façon inappropriée mais bien réelle, d'« Union européenne » ! En veut-on le dernier exemple, si révélateur par lui-même, en date ?

    Il y a quelques mois, lors de cet été déjà très agité par les manifestations d'éleveurs, Intermarché avait décidé, pour apaiser la colère paysanne à l'égard de la Grande distribution, « d'acheter la viande plus cher aux éleveurs français » ce que condamne la Commission européenne qui y voit « une entrave à la concurrence étrangère » comme le rapporte le patron de l'enseigne, Thierry Cotillard, dans un entretien avec le journal Libération le 26 février. : « Sur le porc, l'été passé, Intermarché s'était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo 1,40 euro, car nous sommes les deux seules enseignes à posséder des abattoirs. Mais ça n'a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête. Nous risquons une amende à hauteur de 5 % de notre chiffre d'affaires. (…) Parce que l'Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. »

    Quel scandale, quel ignominie ! Ainsi, la Commission européenne préfère la mort, parfois physique si l'on considère les 600 suicides annuels d'agriculteurs en France (selon les chiffres évoqués cette semaine par l'hebdomadaire La Vie), de l'agriculture française et de ses filières plutôt que de déroger aux sacro-saints principes, d'ailleurs mortifères à y bien regarder, de la « libre concurrence non faussée », ou de renoncer, même provisoirement et dans l'urgence, à cette idéologie libérale du « Laisser faire-laisser passer » qui n'est rien d'autre que l'application à l'économie de la loi de la jungle, de ce darwinisme économique et social qui « sélectionne » par le jeu du Marché et des féodalités de l'Argent, et qui élimine les plus petits et les plus faibles, à rebours de tout ce qui a fait notre civilisation et de la justice sociale, expression certes plus royale (c'est le roi Louis XVI qui en use le premier, ce que l'on oublie généralement...) que libérale...

    N'y aura-t-il personne pour aller gifler les membres de cette Commission inhumaine ? Je me souviens que, dans les années 1990, des Camelots du roi avaient entarté l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors, et je ne leur avais pas donné tort, loin de là ! Cette « violence », bien légère mais éminemment symbolique, n'était rien par rapport à celle que ce monsieur et ses acolytes, les Puissants d'Europe, ont fait subir à des millions de paysans, d'ouvriers et de salariés de toutes les professions d'Europe et de France en particulier !

    Face à l'attitude de la Commission, que disent la République et ses gouvernants ? En fait, on entend que leur silence, cet aveu muet de leur triste impuissance.

    La colère paysanne a, elle, toute légitimité à s'en plaindre : mais la colère est vaine si elle ne débouche pas sur la volonté de forger un État digne de ce nom, éminemment et traditionnellement légitime, mais un État qui devra aussi renforcer sa légitimité première par l'exercice renouvelé et constant de la justice sociale et par la reconquête de son indépendance pleine et entière qui reste la condition première des libertés de tous les Français, qu'ils soient agriculteurs ou non. 

    Le triste spectacle d'un président livide face à un éleveur lui expliquant les causes du malaise agricole et l'accusant de ne pas faire son travail est le symbole fort d'une République en fin de course, sans souffle et sans projet d'avenir : on peut le regretter mais on ne peut se contenter de ce regret...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1292:cette-republique-qui-ne-peut-defendre-le-monde-agricole&catid=50:2016&Itemid=61

  • La réalité derrière l’arc-en-ciel de l’Afrique du Sud

    Lorsque le 5 décembre 2013, le gouvernement sud-africain annonce officiellement la mort de « Madiba Nelson Mandela », c’est un hommage quasi-unanime que rend la communauté internationale à celui qui avait contribué par son combat quotidien,  à la chute du système de ségrégation raciale (apartheid), mis en place en 1948. Mais derrière ce manichéisme, dont la presse nous abreuve depuis des décennies, la réalité est moins multicolore qu’elle n’y paraît sous l’arc-en-ciel sud-africain. Décryptage d’un pays qui s’enfonce lentement vers l’explosion.

    Le 27 avril 1994, les premières élections législatives multiraciales portent au pouvoir l’African National Congress (ANC) de Nelson Mandela qui remporte 63% des suffrages loin devant les 20% du très blanc National Party de Frederik de Klerk et  du zoulou Inkhata Freedom Party avec 11% des voix. Après avoir passé 18 ans sur l’île-prison de Robben Island où il était enfermé depuis le procès de Rivonia en 1964, 6 ans dans une prison près de Paarl et ses 2 dernières années en résidence surveillée,  Nelson Mandela prête enfin serment comme le premier Président noir de l’Afrique du Sud. C’est le dernier pays de l’Afrique, dirigé par des blancs (afrikaners), a enfin avoir accordé à sa majorité noire le droit de vote après le Zimbabwe en 1980 et la Namibie en 1990. Avec son arrivée au pouvoir, le pays peut désormais oublier ses 3 ans de guerre civile (1991-1994) qui ont précipité les ethnies les unes contre les autres, les noirs contre les afrikaners ou divisé tous les partis politiques sur les alliances à adopter. L’ANC avait alors basé le programme de sa campagne sur une Afrique du Sud non raciale, sociale et égalitaire.

    Dès le début de sa présidence, Mandela va subir les pressions, non seulement de la part des cadres de l’ANC mais aussi des tenants de l’ancien régime. Les premiers reprochent au héros de la lutte contre l’apartheid et prix  Nobel de la paix d’avoir une attitude trop conciliante vis-à-vis des afrikaners quand ces derniers lui reprochent à leur tour de tenter de supprimer la culture boer. Au sein du gouvernement multiracial qui a consacré la nomination de 2 vice-présidents (Thabo Mbeki pour l’ANC et De Klerk pour le NP), c’est la crispation. Il éclate en juin 1996 après la proclamation de la nouvelle constitution. Aucune des demandes du NP n’a été satisfaite, de l’enseignement libre en afrikaans au droit des patrons de fermer leurs usines en cas de grève. Marginalisé, le NP va se dissoudre en 2004 et laisser ses membres les plus conservateurs, rejoindre le Freedom Front. Ce parti d’extrême-droite de l’afrikanerdom qui avait accepté de rejoindre in extrémis les élections contre la vaine promesse d’un référendum sur la création d’un volkstaat (état)  blanc.

    La mise en place de l’Affirmative action, qui impose un certain quota de blancs, noirs, indiens dans les entreprises, va jeter dans les rues des milliers de petits blancs que l’ancien système protégeait à outrance. Si le gouvernement accélère la construction de centaines de milliers de logements avec accès à l’eau potable, la réforme agraire de redistribution des terres tarde à venir et le programme social est rapidement abandonné au profit d’un choix économique plus libéral. La corruption entre de plein fouet dans le gouvernement avec ce scandale qui va forcer Winnie Madikezla-Mandela à démissionner de son poste de vice-ministre de la Culture, seulement quelques mois après sa prise de fonction. L’épouse de Nelson Mandela est sulfureuse, suspectée d’avoir organisé le meurtre d’un opposant au sein de l’ANC et tient régulièrement un discours très radical qui plaît aux noirs issus des townships mais qui déplaît fortement à l’ANC. La politique étrangère du pays sera un échec palpable qui écornera l’image de Mandela. Lors de son départ du pouvoir (1999), sa présidence est jugée internationalement plus que mitigée. On est loin de l’image édulcorée voulue par le film « Invictus », produit par l’acteur Clint Eastwood, montrant copieusement un Nelson Mandela réussissant à rassembler pacifiquement les ennemis d’hier sous son aile. Les tensions raciales demeurent présentes comme les inégalités sociales qui ont renforcé le pouvoir des principaux syndicats de gauche comme la COSATU.

    L’après-Mandela a vu se succéder le falot Thabo Mbeki (1999-2008)  dont la présidence rejeta  systématiquement en bloc la thèse selon laquelle le syndrome d’immunodéficience ne serait pas lié au VIH, accusant les groupes pharmaceutiques de se faire de l’argent sur le dos de l’Afrique et refusant tous traitements anti-rétroviraux (l’Afrique du Sud a été toutefois  le premier pays d’Afrique à légaliser l’homosexualité).  Puis le fantasque et controversé Jacob Zuma  qui incarne aujourd’hui  « l’appétit insatiable d’enrichissement et de pouvoir qui règne parmi les cadres de l’ANC ». Avec 42% de jeunes de moins de 30 ans, la hausse constante des prix, une croissance en berne,  le népotisme qui frappe le gouvernement,  cette mosaïque d’ethnies et de clans qu’est l’Afrique du Sud menace aujourd’hui d’éclater dangereusement.

    De nouvelles velléités indépendantistes ont refait surface avec des rois traditionnels qui ne cachent plus leur volonté de recouvrir ces indépendances acquises du temps de l’apartheid et qui les avaient érigés en bantoustans autonomes. Une partie de l’électorat noir s’est de nouveau radicalisé (notamment parmi les étudiants qui n’hésitent pas à s’attaquer aux statues représentant des figures du panthéon afrikaner) et a rejoint les rangs du populiste de gauche Julius Malema, dont le mouvement est devenu le second parti d’opposition noir lors des élections de 2014. Expulsé de l’ANC, cet ambitieux politicien, toujours coiffé d’un béret rouge révolutionnaire, ne cache pas son admiration pour Robert Mugabe, président du Zimbabwe (qui a ruiné économiquement son pays), ni sa haine des afrikaners à qui il a promis à chacun une balle. Sa verbe fait mouche auprès des déçus de l’ANC qui peine à réduire ces fameuses inégalités et les townships qui restent encore une mauvaise vitrine de l’Afrique du Sud post-apartheid. Pourtant le pays reste encore très attractif pour ses voisins avec un revers de médaille. L’immigration en masse, notamment dans les régions minières, a provoqué de fortes tensions l’année dernière avec des émeutes anti –migrants ou des grèves qui se sont terminées dans le sang comme avec la répression de Marikana en 2014 (34 morts, 78 blessés).

    La mort de Nelson Mandela a brisé tous les remparts de tolérance que cette figure tutélaire imposait naturellement à l’Afrique du Sud. Si les tensions raciales n’ont pas encore mené le pays vers une guerre civile, les disparités demeurent. Aucune des communautés ne se mélange encore. Pis les afrikaners se sont réfugiés dans des quartiers résidentiels ultra –sécurisés avec la nouvelle classe émergente de de la bourgeoisie noire (Blacks diamonds) ou dans des villes-forteresse, refusant le moindre contact avec des africains (Orania). Avec 45 meurtres par jour en moyenne, le pays reste l’un des états de l’Afrique australe les plus dangereux.  2000 à 4000 fermiers blancs ont été tués depuis 1994. Démobilisés avec la fin de l’apartheid, les anciens guérilleros de l’aile militaire de l’ANC (Umkonto We Sizwe ou fer de lance de la nation) ou du PanAfrican Congress se sont reconvertis en meurtriers. Pour protester contre ce qu’ils considèrent comme « un génocide », les leaders afrikaners ou des chanteurs connus ont lancé conjointement une campagne appelée « Octobre rouge » (2013). Drapeaux de l’ancienne Afrique du Sud, protection des monuments liés à l’histoire boer, les afrikaners (8% de la population) réclame toujours l’établissement d’un Volkstaat.  Le violent assassinat en 2010 du trublion leader du mouvement de résistance afrikaner (AWB), Eugène Terreblanche, a laissé une extrême-droite orpheline mais néanmoins toujours présente dans la vie politique du pays.  Fracturée en divers groupes, elle a essayé d’organiser depuis 1994 des tentatives de déstabilisation, sans grands succès. Son vote est tout aussi divisé  lors des élections et se reporte majoritairement vers le Democratic Party, qui bien que multiracial et premier parti d’opposition, a placé une afrikaner (Helen Zille) à la tête de la province du Cap depuis 2009.

    Leur situation en Afrique du Sud reste pourtant toujours dominante. 80 % des entreprises sont toujours dirigées par des afrikaners, « le chômage touche plus de 25 % de la population noire, contre environ 5 % chez les Blancs », ils ont accès à un meilleur enseignement  et gagne toujours 6 fois plus qu’une famille noire tout comme la communauté indienne d’Afrique du Sud qui dirige les activités commerciales du pays. Mais pour les plus conservateurs d’entre eux qui restent actifs au Freedom Front ou au National Front, les afrikaners sont victimes « d’un apartheid à l’envers » et craignent que le pays ne devienne un nouveau Zimbabwe.  

    En 2016, le pays va donc devoir faire face à d’importants défis. Acteur majeur des BRICS (organisation composée du Brésil, la Russie, l’Inde et de la Chine), l’Afrique du sud connaît déjà de fortes tensions sociales et raciales (en février des émeutes entre noirs et afrikaners ont éclaté sur le campus de l’université de Pretoria), une monnaie (Rand) qui a chuté  et perdu ¼ de sa valeur face au dollar, un président accusé de corruption et contesté au sein même de l’ANC, déjà victime d’une scission de son parti en 2008. Si le pays reste encore un des géants du continent africain, les espoirs des 1994 se sont définitivement envolés. L’Afrique du Sud est désormais au bord de la guerre civile et les élections municipales prévues en août 2016 vont être déterminantes pour l’avenir du pays.  

    La nation arc-en-ciel a définitivement enterré Nelson Mandela ! Elle écrit un nouveau chapitre de son histoire déjà bien tumultueuse.

    Frédéric de Natal

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/1834-la-realite-derriere-l-arc-en-ciel-de-l-afrique-du-sud

  • La diplomatie française : tradition et rupture (entretien avec Roland Dumas)

  • La vie d’immigré payée par le contribuable français

    Une famille de neuf réfugiés roumains vit depuis plus de cinq ans dans une résidence hôtelière : 5 300 euros par mois payés par le Samu social, donc le contribuable. Au plus grand bénéfice du propriétaire, qui touche avec toutes les familles « relogées » dans sa résidence plus de deux millions d’euros par an. Extrait d’Envoyé spécial du 25 février 2016. Un document à ne pas montrer aux agriculteurs…


    Envoyé spécial. Logés à l'hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.
    Envoyé spécial. Logés à l’hôtel depuis plus de 5 an pour 5 300 euros par mois.

    http://www.medias-presse.info/la-vie-dimmigre-payee-par-le-contribuable-francais/50037

  • Leurs leçons de bon goût ? On en a marre !

    C’est ce mardi que Marine Le Pen passe toute la journée au Salon de l’Agriculture, notamment pour des rendez-vous avec des professionnels du secteur, où, sauf provocations orchestrées ou téléguidées en sous-main, elle devrait y recevoir, comme les années précédentes, un accueil des plus chaleureux. Les partis du Système s’inquiètent de la montée en puissance  du vote FN chez les agriculteurs. Et ce, lien de cause à effet,  au moment  ou la FNSEA est désavouée par un grand nombre d’entre eux,  le monde paysan prenant enfin largement conscience que la PAC et l’Europe de Bruxelles ne sont pas la solution  mais bien le problème. Le site de BFM rappelle que le FN progresse fortement  dans ce segment de la population -soit un million de Français, familles incluses, 8% du corps électoral. «Selon un sondage BVA pour la revue agricole Terre-Net, 36% des agriculteurs se disent prêts à voter Marine Le Pen en 2017. C’est presque deux fois plus qu’en 2012. La candidate avait alors obtenu 19,5% des voix paysannes, soit 1,5 point de plus que son score national, toutes catégories socio-professionnelles confondues, et six points supplémentaires que son père à la présidentielle de 2007.»

     Pour faire bonne (mauvaise) mesure, cet article donne notamment la parole à Bernard Lannes,président de la Coordination rurale,  qui affirme que «même si (le monde agricole, NDLR) souffre énormément de la PAC, qu’on se retrouve dans une impasse avec un marché aux mains d’ultra-libéraux, on est et on reste fondamentalement européen. La politique agricole nationale, prônée par le FN, c’est de l’idéologie et une pure utopie. On ne peut pas fermer les portes et les fenêtres de la France». Ce qui n’est pas le projet du FN mais sa caricature très simpliste, qui laisse penser que M. Lannes,  qui peut être lucide et objectif sur les problématiques agricoles, n’a pas lu le programme du FN,  ni écouté les propos de Marine Le Pen.

    Pareillement, M. Lannes croit pertinent (?) de préciser «que les agriculteurs ne sont pas devenus racistes du jour au lendemain, ils n’adhèrent toujours pas aux fondamentaux du Front National». Faut-il de nouveau  expliquer à ce monsieur que le «racisme» ne fait pas partie des «fondamentaux» du FN, mais plus prosaïquement la défense de notre identité et souveraineté nationales?  Figure  en effet au cœur du programme frontiste  le refus de l’immigration de peuplement,  aujourd’hui d’ailleurs de plus en plus dispersée en zone rurale, qu’un agriculteur  comme un  citadin est parfaitement en droit de contester;  a fortiori au regard de la déferlante qui s’abat actuellement sur l’Europe…toujours sans frontières ?

    Des Européens et des Français qui doivent  faire plus d’efforts pour accueillir les vagues migratoires et lutter contre l’intolérance qui menace le vivre-ensemble. C’est en tout cas l’avis, relayé par l’Afp et de nombreux médias, des «experts de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI), dans un (nouveau) rapport qui dénonce la banalisation des discours racistes en France, y compris de la part de responsables politiques, «l’accroissement des violences racistes, antisémites et islamophobes» mais «également l’homophobie et les discriminations anti-Roms».

    «Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation, a commenté le secrétaire général de l’organisation paneuropéenne, Thorbjorn Jagland. Il a appelé les responsables politiques à s’abstenir de tenir des propos qui stigmatisent des groupes déjà vulnérables et attisent les tensions dans la société française.»

    «L’ECRI demande aussi aux autorités de légiférer pour que le racisme ou l’homophobie constitue une circonstance aggravante de toute infraction pénale ordinaire (…). Ils (les«experts», NDLR)  déplorent également une inflation de discours de haine sur internet et les réseaux sociaux, malgré les efforts des autorités pour endiguer ce phénomène, mais aussi lors des manifestations contre l’instauration du mariage homosexuel, début 2013. A cette occasion le «discours de haine homo/transphobe s’est cristallisé en France.»

    Ce n’est pas faute pourtant des autorités françaises et de ses relais culturels de propager  la bonne parole sur la «diversité». En témoigne la liste des nominations, et encore plus le palmarès, toujours tres (méta)politique des films finalement primés lors de cette cérémonie des Césars 2016. En cette période troublée, les minorités ont été mises à l’honneur. Sans préjuger de la qualité de ces  films que nous n’avons pas vu, des prix ont été ainsi attribués à «Nous trois ou rien» de Kheiron Tabib; «Fatima» de Philippe Faucon (prix Louis-Delluc 2015) qui en engrange trois, dont celui dumeilleur film et  le César du meilleur espoir féminin pour la franco-jamaïcaine Zita Hanrot; «Mustang» de Deniz Gamze Ergüven, déjà primé dans d’autres festivals et en lice pour les Oscars a raflé quatre prix, dont celui du meilleur scénario et du meilleur premier film.

    Pour la petite histoire, notons la grosse bourde de l’officine communautariste Cran ( Conseil représentatif des associations noires de France), qui a annoncé que Zita Hanrot était la première femme noire récompensée aux Césars, alors qu’Euzhan Palcy, réalisatrice martiniquaise,  avait remporté le prix de la meilleure première œuvre en 1984 avec Rue Cases Nègres. En 2012 déjà,  le Cran s’était trompé dans le même registre en  désignant Omar Sy  comme le premier acteur noir primé, oubliant au passage le César du meilleur espoir décerné  en 1987 à Isaac de Bankolé.

    La question ethnique qui préoccupe nos élites  est aussi en partie d’importation américaine. Elle a agité la cérémonie des Oscars 2016, avec la polémique sur l’absence ou le faible nombre d’afro-américains dans la liste des acteurs et/ou réalisateurs susceptibles d’être «oscarisés.»

    Les médias français se sont aussi attardés sur le « choix surprise» de «Spotlight», réalisé par Tom Mc Carthy,  film déjà célébré par la critique et dans d‘autres festivals, qui a remporté six Oscars, dont la récompense reine de meilleur film et celle du meilleur scénario original. «Spotlight» raconte l’enquête menée, au début des années 2000,  par des journalistes du Boston Globe sur des prêtres catholiques de Boston  dont les actes pédophiles ont  été (en partie)  couverts par leur hiérarchie. Ce récit  n’est pas une charge brutale, grossière contre l’Eglise catholique et fait preuve de nuances dans son propos. Un récit  nettement plus intelligent et fin note Bruno Gollnisch,  que  «Le nom de la Rose» (1986)  réalisé par Jean-Jacques Annaud. Un film anticatholique, intellectuellement et historiquement très délirant,  faux, caricatural et malhonnête, car  tiré du roman éponyme  de feu Umberto Eco,  qu’Arte diffusait hier soir en hommage à l’écrivain  italien disparu.

    Les crimes pédophiles qui ont particulièrement éclaboussé le clergé nord-américain, ne furent pas niés par le Vatican.  Benoît XVI  donna notamment  l’obligation aux évêques de signaler à la justice locale les cas d’actes de pédophilie, qui furent aussi utilisés pour le déstabiliser et attaquer l’institution catholique. Bien  sûr, il serait stupide et injurieux pour les victimes d’occulter la réalité de cette pédophilie, ni son caractère particulièrement monstrueux quand elle est le fait de prélats qui usent de leur aura, de leur magistère pour souiller un enfant.

    Rappelons cependant, comme nous  l’avons déjà fait sur ce blogue,  que  ce type de  crime reste extrêmement marginal au sein de l’Eglise. Selon une étude indépendante du John Jay College of Criminal Justice de la City University of New York, sur une période  comprise entre 1950 et 2000 , si 100 prêtres ont été condamnés pour des faits de pédophilie aux Etats-Unis,  6000 professeurs d’éducation physiques et d’entraîneurs sportifs l’ont été dans la même période.

    Plus globalement, le journal italien l’Avvenire (édition du le 13 mars 2010), indique qu’ont été déposées ces 9 dernières années dans le monde 3000 plaintes contre des prêtres, dont 10% pour des attirances envers des « mineurs impubère». Depuis 2001 le nombre des prêtres accusés de pédophilie s’établit donc environ à 300 pour des faits s’étendant sur les 50 dernières années. Si l’on rapporte ce chiffre aux 405 000 prêtres dans le monde, nous arrivons au pourcentage suivant:0,074% des prêtres ont été accusés (et non pas condamnés) de pédophilie.

    Pourcentage que l’on pourrait comparer, si cela était possible, au nombre des  pédophiles occupant ou ayant occupé des fonctions éminentes au sein d’autres confessions religieuses,  ou membres d’associations humanistes, laïques,  de groupes de pression… Pour ne  rien dire  des  cinéastes ou des  hommes politiques,  jamais  avares quand il  s’agit de  donner des leçons de mondialisme,   de  bon goût et de progressisme à nos compatriotes…qui en ont marre !

    http://gollnisch.com/2016/03/01/leurs-lecons-de-bon-gout-on-en-a-marre/