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  • Le site "les villes contre l'islamisation désormais présent aussi sur facebook

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  • Tribune libre – Le temps des traîtres, par Vincent Revel

    Selon nos responsables, l’Europe est en guerre contre Daesh. Les attentats commis sur notre continent auraient soi-disant permis à nos politiques de comprendre la situation. A écouter nos bonimenteurs, le drame de Bruxelles aurait réveillé les consciences. Nous sommes nombreux à savoir qu’il n’en est rien.

    Les attentats en Belgique n’ont rien permis et n’ont rien changé. Nous sommes toujours dans les mêmes impasses. Il suffit de voir ce que sont devenues la loi sur la déchéance de la nationalité française pour les binationaux et les déviances communautaristes de la loi El Khomry. Le monde des Bisounours est toujours en place, recroquevillé sur ses espérances utopistes. Rien n’a changé, au contraire, tout s’accélère !

    L’antiracisme profite même du contexte pour culpabiliser un peu plus les victimes et enfoncer le clou de la repentance avec des courts métrages hallucinants dénonçant le racisme antisémite, anti-noir, islamophobe, tout en oubliant volontairement le racisme le plus commun actuellement : celui qui vise les Blancs. Les Européens de souche sont priés de faire profil bas en évitant toute démonstration de force comme ont osé le faire des patriotes belges à Bruxelles, tout de suite condamnés par l’establishment comme d’affreux hooligans ! S’ils le désirent, les Européens peuvent pleurer, poser des bougies, participer à des marches blanches mais ils ont surtout le devoir d’endosser, en silence si possible, le rôle du salaud.

    Pas plus aujourd’hui qu’hier, nous n’avons la possibilité d’avoir un véritable débat démocratique sur le danger de l’islamisation de l’Europe, sur l’immigration de masse et de remplacement, sur l’échec de l’idéologie multiculturelle et sur les fractures communautaires qui se dessinent un peu partout en Europe occidentale. Certains pays de l’Union, comme la Hongrie et la Pologne, essayent timidement de faire réagir leurs partenaires affaiblis.

    Au nom d’une globalisation, tueuse des identités charnelles, une volonté de dissolution et de déconstruction anime l’esprit des élites européennes. Timorées, molles, apeurées et enfermées dans des stéréotypes, ces élites ne sont plus capables actuellement d’être à la hauteur des événements tragiques qui nous touchent.

    La gestion calamiteuse de l’invasion des migrants, du soi-disant printemps arabe, de la crise en Ukraine et du conflit en Syrie en sont des exemples parfaits parmi tant d’autres. Nos élites, déconnectées de la réalité et des intérêts premiers de leurs patries, ne font que gesticuler au lieu d’agir. Leur grille de lecture des événements historiques ne fait qu’obéir à des impératifs idéologiques ou financiers extranationaux.

    Là où la Russie de Poutine, avec la Syrie, et dernièrement la libération de Palmyre, donne une leçon d’efficacité au camp occidental, nos dirigeants, empêtrés dans leurs nombreuses contradictions, ne peuvent qu’envoyer une image désastreuse de l’Europe. En continuant d’être les alliés inconditionnels de ceux qui financent l’islam sunnite wahhabite, directement impliqué dans les nombreux attentats islamiques, nos responsables politiques ne font qu’afficher leur incapacité à être de véritables chefs.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

     

  • Des propositions de réforme, seule la loi Taubira sur le mariage pour tous aura été imposée aux Français

    Bernard Antony réagit à l'abandon de la réforme constitutionnelle :

    "Le projet de loi qui devait nécessiter une réforme constitutionnelle sur la déchéance de la nationalité pour les terroristes est donc abandonné (...)

    Finalement, des propositions de réforme du gouvernement Hollande-Valls, ce n’est que la loi Taubira sur le « mariage » dit pour tous qui sera passée. Après la loi Veil sur l’avortement, elle est la seconde loi dite « sociétale » - c’est-à-dire en réalité antisociale – de la cinquième République, lois nihilistes impulsées par la culture de mort. Pourtant, jamais projet de loi n’avait depuis longtemps, depuis celui visant l’enseignement libre, suscité des manifestations d’opposition d’une telle ampleur.

    Et les foules ne se bousculaient pas pour soutenir cette loi allant tellement à l’encontre des sentiments naturels du peuple français sur cette question. Seulement voilà, ceux qui auraient du être ouvertement et décisivement à la manœuvre pour imposer le retrait se retranchèrent d’abord derrière Frigide Barjot puis, moins folle qu’elle mais pas d’une grande trempe politique, la sympathique Ludovine de la Rochère.

    La loi Veil fut votée en 1975, grâce à la gauche (...) mais surtout à cause de la mollesse de la droite dont la plupart des chefs ne manifestèrent en ordre plutôt dispersé qu’une opposition de façade juste à des fins électorales. Front National y compris. Quant à l’épiscopat, et même au rabbinat, il y en eu bien cette fois quelques-uns pour manifester leur opposition. Mais ce ne fut guère l’unanimité dans la combativité…

    La loi Taubira n’est donc passée qu’en raison de la hargne idéologique et flicarde de l’alliance circonstancielle Valls-Taubira, (...)

    La Manif pour tous fut certes un grand mouvement sain et sympathique ; notamment constitué de ce qu’il y avait de mieux dans le tissu paroissial encore subsistant mais néanmoins globalement anémié par un détournement de l’esprit chrétien de paix en pacifisme coupable. Mais surtout, il était ramolli par le haut par le refus et même la terreur de toute stratégie politique qui est hélas une des constantes de la droite bien pensante. Nous aurons à en reparler."

    Philippe Carhon

  • Propagande ”antiraciste” de France Télévision : islamophilie et francophobie

    Aux heures de grande écoute, France Télévision diffuse en boucle sur toutes ses chaines et sur Internet, des clips ”antiracistes”. selon une technique de ”vérité reconstituée digne du Reich nazi et des régimes communistes inédite dans ce pays. On applique les procédés de lavage de cerveau et de diffusion de mensonges de masse. La France est le seul pays occidental où la télévision et la radio d’État – en lien avec l’Éducation nationale – procède à une désinformation idéologique aussi agressive et décomplexée.

    France Télévisions utilise les techniques de propagande nazies

    Le budget de cette campagne télévisuelle choc se monte à 3 millions d’euros. La propagande s’inscrit dans un ” plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ”, labellisé ”grande cause nationale” en 2015. La campagne est relayée sur Internet autour du hastag <TousUnisContreLaHaine>. Bien entendu, par ”haine” et ”racisme”, il faut entendre ceux des Français de souche, seuls coupables par définition du péché capital. Le ”racisme anti Blancs” pourtant omniprésent (voire seul présent), est évacué, nié, néantisé. Le monde virtuel de la propagande se substitue aux faits. Bienvenue au village Potemkine.

    Puisque les exactions racistes anti Arabes, anti Noirs ou les agressions anti musulmans de la part des Français de souche sont quasi inexistantes, on va les inventer, soit par faux témoignages, soit par clips vidéos prétendant reconstituer la réalité. Cette technique, très élaborée, celle de la propagande par désinformation mensongère et reconstitution cinématographique, a été mise au point par Josef Goebbels contre les juifs allemands. Elle n’avait jamais été utilisée jusqu’à présent – sauf dans les pays communistes. Il est intéressant, et inquiétant, de constater que l’État français est le seul en Occident à reprendre ces procédés audiovisuels nazis de propagande. (1)La campagne ”antiraciste” de France Télévision utilise le triptyque de Goebbels : 1) matraquage de slogans idéologiques ; 2) constitution de brefs témoignages audios et d’informations manipulés ; 3) fabrication de faux : documents filmés fictifs présentés ou suggérés comme étant des documentaires.  

    Une islamophobie inventée et fabriquée

    Une voix off féminine égrène le premier mensonge : les « actes islamophobes » explosent, « 2.000 de plus en 2015 qu’en 2014 » ! Ciel ! Ces chiffres bidons proviennent d’associations musulmanes subventionnées quiinventent purement et simplement, sans vérification, des ”agressions islamophobes”. Un tag sur une mosquée, un regard de travers à une femme voilée, voire même l’arrestation musclée d’un ”jeune” en flagrant délit par un policier, c’est un insupportable ”acte islamophobe”. En réalité, les ”actes islamophobes” et les agressions contre les musulmans (leurs mosquées, leurs cimetières, etc. ) sont inexistants. Ils représentent la communauté la plus protégée, la moins attaquée et la moins menacée de France. Et pourtant, incroyable paradoxe, c’est de ses rangs que provient l’immense majorité des auteurs de crimes, de délits, de vols, de viols, d’agressions, de trafics, d’exactions violentes, d’attentats et de massacres !    

    « Les actes anti–musulmans, ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang ».Solennel, dramatique, en lettres blanches sur fond noir, le slogan s’affiche. Et il se décline aussi en fonction du clip qui va suivre et des victimes, par exemple des Noirs.

    Exemple de scènes de ces clips : une bande de jeunes Blancs poursuit un Arabe, le jette à terre et le tabasse, puis l’abandonne, inanimé. La même scène se reproduit, mais, cette fois-ci, ceux qui sont molestés et roués de coups sont des Noirs. Derrière, en off, on entend des bribes de conversations, supposées être des micro-trottoirs ou des captures de dialogues entre Français de souche sur la voie publique. Les propos sont tous violemment anti Arabes et agressifs. En réalité tout a été écrit et enregistré en studio sur un scénario. Aucun de ces clips ou pseudo documents sonores ne décrit même 1% de la réalité.

    Un autre clip truqué montre des musulmans horrifiés parce qu’une tête de porc coupée a été fixée sur la grille de leur mosquée (sous–entendu par des Français de souche islamophobes). Invention pure et simple : jamais ce fait ne s’est produit. La seule tête coupée empalée a été celle du patron français de l’Arabe djihadiste terroriste Yassin Sahli, en juin 2015, à Saint Quentin Fallavier, qu’il a décapité avant de commettre un attentat raté aux bombonnes de gaz et d’acétone contre son usine. Une tête de porc virtuelle vaut plus qu’une tête de Français réelle.        

    Le gimmick de l’antisémitisme

    Le plus insupportable est, par amalgame, d’avoir mêlé l’antisémitisme à cette propagande contre le ”racisme” et l’ ”islamophobie”. Le slogan associé ”contre l’antisémitisme” apparaît tragiquement ridicule dans une campagne de propagande ”antiraciste” islamophile et arabophile. Tiens, tiens…pourquoi n’y–a-t–il pas de clips qui reconstituent des agressions antijuives ? Parce qu’il faudrait admettre que 100% des agressions antisémites, sont le fait des Arabo-musulmans, et des Noirs islamisés, et  non pas de Français de souche. Depuis quelques d’années, en France, l’explosion de l’antisémitisme (qui force des milliers de juifs à quitter l’Europe chaque année) a tout de même fait, outre les violences physiques et les sites Internet musulmans antisémites qui prolifèrent dans l’impunité la plus totale,  plus d’une dizaine de morts et près d’une centaine de blessés. Une première depuis 1945. Les auteurs sont tous issus des communautés africaines et arabo-musulmanes que victimise et innocente la propagande de France Télévisions. Aucun n’est issu de cette ”France de souche” tant détestée, ni des milieux cathos, identitaires, ”extrême –droite”, FN ou autres.

    Un gros problème pour la propagande : comment dénoncer l’antisémitisme tout en protégeant ses auteurs musulmans ? Dans certains milieux policiers à l’esprit tordu, il n’est pas exclu qu’on prépare des manipulations visant à organiser des actes ou attentats antijuifs dont les coupables seraient des Français de souche.  Quand un régime est capable de monter une campagne de trucages audiovisuels telle que celle de France Télévisions,  il est prêt à utiliser ses barbouzes pour tuer.          

     Une situation orwellienne :  l’agresseur  présenté comme victime.

    On marche sur la tête. Cette campagne de propagande pour dénoncer un racisme imaginaire anti-Arabes et anti – Noirs et une ”islamophobie explosive” a lieu au coeur d’une vague d’attentats meurtriers sans précédents perpétrés par des Arabes et des Maghrébins au nom de l’islam.  On tue au nom de l’islam, halte à l’islamophobie ! Des viols collectifs ont lieu à Cologne ?  Interdit de ”stigmatiser” les auteurs, victimes et non pas coupables ! Alors que les violences contre les Maghrébins, Africains, Moyen-Orientaux, musulmans en général sont, en Europe de l’Ouest, totalement inexistantes, France Télévisions nous ressort le mythe de la ratonnade. On est au cœur de l’inversion de la réalité, le mensonge absolu.

    L’immense majorité des agressions, exactions violentes et meurtrières, crapuleuses ou non, commises en France (de la petite criminalité au gangstérisme sans oublier le terrorisme) sont le fait de membres de cette communauté que l’État protège et dont il punit toute critique. La propagande d’État met donc l’accent sur la protection des Arabo-musulmans et des Noirs menacés de racisme et d’agressions alors que 90% des faits de racisme et d’agression sortent de leur rang. On marche sur la tête.

    On ensanglante la France (et de multiples autres pays) au nom de l’islam mais l’islamophobie est décrétée délit principal et sévèrement punie. L’État poursuit le ”racisme” anti-arabo musulman et anti Noirs totalement inexistant, mais le racisme anti Blancs est, partout ,un fait social en extension rapide, qui touche les classes populaires des ”petits Blancs”  jusqu’à l’école ; il est à la fois dissimulé (par les médias) et impuni (par la justice). Par ailleurs, les vandalismes contre les lieux chrétiens sont totalement ignorés.

     Le message est clair : l’État néo policier français sera impitoyable exclusivement envers les Français de souche qui oseront, sous prétexte de se défendre, résister et s’en prendre à l’agresseur. Les communautés allogènes et musulmanes en France sont devenues intouchables, bénéficiant d’une protection d’État, on pourrait dire d’un droit à l’exaction et à  l’invasion. 

    Le racisme anti Blancs et la volonté ethnocidaire.

    Le racisme antifrançais et anti–Blancs, dissimulé en ”antiracisme”, se manifeste chez les intellectuels et les politiques, notamment dans les rangs de l’islamo-gauchisme. De manière explicite, sans précaution, Jean –Luc Mélenchon déclarait : « je ne pourrais pas vivre dans un arrondissement où il n’y aurait que des blonds aux yeux bleus ». Ce propos relève du racisme (masochiste) anti–Blancs, de plus pathologique avec ce fantasme du ”blond aux yeux bleus”. Ce qui en dit long sur les obsessions raciales de ce personnage. Si quelqu’un disait qu’il ne pourrait pas vivre dans un arrondissement avec uniquement des Arabes et des Noirs, il serait traîné devant les tribunaux.

    La clé de tout cela, c’est une volonté ethnocidaire, à la fois démographique et culturelle, de la part des autorités contre la population de souche européenne, en collaborant avec les forces de l’islam invasif. Une dernière chose : cette campagne de clips montrant des Français de souche, agressant des Arabes, des musulmans, des Noirs n’a pas, à mon avis, uniquement pour but de culpabiliser les autochtones comme criminels imaginaires (”racistes intrinsèques”) mais aussi de provoquer des réactions de violence contre les populations françaises  de souche.

    En visionnant les clips de France Télévisions, relayés sur Internet, beaucoup de ”jeunes des banlieues”, extrêmement sensibles au lavage de cerveau, excités par les scènes de ratonade, vont croire qu’il s ‘agit de documentaires  réels. Le but – dissimulé –  est de pousser ces populations à la haine antifrançaise raciste et à commettre des agressions. Cette campagne de France Télévisions aura pour conséquence (volontaire ?) de créer des incidents ethniques en désignant le Français de souche comme un agresseur raciste. Certaines forces au pouvoir espèrent–elles une guerre civile ethnique ? Elles jouent avec le feu. Car, dans l’histoire, quand on déclenche une guerre, il faut pouvoir la gagner. 

    (1) Les services  cinématographiques du ministère de la Propagande de Goebbels reconstituaient des ghettos juifs polonais avec des gens heureux ; et, ausssi, plus tard, inventaient des scènes de vie paisible et joyeuse dans des camps de ”déplacés” juifs.  Films d’actualités diffusés dans toutes les salles de cinéma. France Télévision a repris exactement le même procédé de propagande nazie dans ses clips : présenter (implicitement ou explicitement) une fiction scénarisée comme un documentaire, le mensonge comme la vérité.

    http://www.gfaye.com/propagande-antiraciste-de-france-television-islamophilie-et-francophobie/

  • Louis Aliot cite Badinter pour demander un débat sur la peine de mort

    Louis Aliot, vice-président du Front national, s’appuie sur Robert Badinter pour réclamer un débat… sur le rétablissement de la peine de mort. Sur sa page Facebook, le compagnon de Marine Le Pen cite en effet un extrait du discours prononcé, le 17 septembre 1981 à l’Assemblée nationale, par le garde des Sceaux de l’époque lors du débat sur l’abolition de la peine de mort :

     « Il est apparu au gouvernement qu’il était malvenu, au moment où vous décidez enfin de l’abolition dans la France en paix qui est heureusement la nôtre, de débattre du domaine éventuel de la peine de mort en temps de guerre, une guerre que rien heureusement n’annonce. Ce sera au gouvernement et au législateur du temps de l’épreuve – si elle doit survenir – qu’il appartiendra d’y pourvoir, en même temps qu’aux nombreuses dispositions particulières qu’appelle une législation de guerre. »

    Commentaire de Louis Aliot : « Valls et Hollande nous disent que le pays est en guerre, donc le débat sur le rétablissement, partiel, de la peine de mort, dans l’épreuve, est parfaitement légitime… » Il ajoute : « Nous sommes effectivement plusieurs à le penser. »

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  • Petite note sur Raymond Abellio

    abellio1.jpg11 novembre 1907 : Naissance à Toulouse de Raymond Abellio. De son vrai nom Georges Soulès, Raymond Abellio entre à Polytechnique en 1927 pour devenir ingénieur des Ponts et Chaussées. Il commence par militer fort à gauche, dans les rangs de la « gauche révolutionnaire », et se montre favorable au Front Populaire, qui accède au pouvoir en 1936. Il entre ainsi au cabinet de Charles Spinasse, ministre de l’Economie nationale.
    De 1937 à 1939, il dirige le syndicat socialiste SFIO. Officier de génie, il est mobilisé en 1939, fait la campagne de 1940, est pris prisonnier et envoyé dans un Oflag en Allemagne, où il donne de nombreuses conférences philosophico-politiques. Déçu par la gauche traditionnelle, ses options politiques évoluent vers un révolutionnisme, non plus marxiste ou para-marxiste, mais d’inspiration totalitaire et nationale socialiste.
    Revenu en France dès 1941, il adhère au mouvement du cagoulard Eugène Deloncle, qui, comme chacun le sait aujourd’hui, joue double jeu entre Londres et Vichy. Avec André Mahé, il publie un livre-manifeste, intitulé « La fin du nihilisme », qui est indubitablement l’ouvrage le plus clair et le plus concis sur les projets de la nouvelle collaboration, version maximaliste. L’ouvrage conserve pertinence et intérêt aujourd’hui encore, tant il est significatif pour l’époque qui l’a vu éclore.
    En 1945, Soulès-Abellio se réfugie en Suisse, d’où il ne revient qu’en 1952, après avoir été acquitté, vu certains services rendus, via la Cagoule, à la résistance gaulliste. A partir de ce moment-là, il fonde une agence d’ingénieurs-conseils et entame une carrière d’écrivain et d’essayiste. Parmi les ouvrages les plus significatifs de l’après-guerre, citons « L’Assomption de l’Europe » (1954), où l’auteur appelle à l’émergence, dans toute l’Europe, d’une nouvelle caste de prêtres, dont l’objectif n’est pas d’introduire, dans notre sous-continent, une nouvelle forme de dévotion ou de bigoterie, mais de conforter une nouvelle connaissance, basée sur les œuvres de Saint Thomas, Descartes, Husserl, Nietzsche, Spinoza et Maître Eckhart.
    Abellio constatait, dans cet essai, dont on ne mesure encore ni la profondeur ni l’intensité, que l’Europe, contrairement à d’autres civilisations, n’avait pas encore eu de « caste sacerdotale » proprement dite, au véritable sens du terme. L’Europe est en phase d’assomption parce qu’elle n’a pas généré cette caste et qu’elle a connu l’hypertrophie des castes guerrière et technocratique. En plus de cet appel à une nouvelle caste sacerdotale, Abellio évoque la nécessité de redynamiser le culte marial, la Vierge Marie étant la véritable déesse de l’Europe. Le romancier et essayiste Jean Parvulesco a consacré un ouvrage remarquable à Abellio, intitulé « Le Soleil rouge de Raymond Abellio » (paru chez Guy Trédaniel à Paris en 1987), immédiatement après sa mort, survenue le 26 août 1986 à Nice. L’intérêt de cet essai de Parvulesco réside aussi dans la perspective complémentaire qu’il nous offre : donner les fondements spirituels à un futur « Axe Paris-Berlin-Moscou ».

  • Michel Goya : "Le pathos c’est bien, l’écrasement de l’ennemi c’est mieux"

    Tribune du colonel Michel Goya qui devrait faire réfléchir le monde des bisounours :

    "Je suis fatigué, fatigué de voir la succession des « Je suis » (...) fatigué des bisous, des bougies, des « continuons comme avant ». Je ne suis pas insensible, tout cela est sympathique et même nécessaire, je suis juste fatigué et affligé de constater, qu’accompagné de fausses postures, cela constitue un substitut au combat. Le pathos c’est bien, l’écrasement de l’ennemi c’est mieux.

    Je suis écœuré de voir la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères s’effondrer en larmes. Imagine-t-on un Clemenceau, un Churchill ou une Margaret Thatcher s’effondrer de la sorte ? Ajoutons que, pour ne pas être taxé de chauvinisme, que notre propre Président-chef des armées n’était pas loin de l’état de Federica Mogherini le soir du 13 novembre. Nous avons visiblement plus d’hommes et de femmes de beurre ou, au mieux, de carton que de « Tigre » ou de « Dame de fer ».

    En parlant d’Etat justement où est-il ? Vous savez, cette institution dont l’obligation première est d’assurer la sécurité de ses citoyens et la victoire sur ses ennemis, grâce à son monopole de la violence ? Il fut un temps où Français, Belges, Britanniques et autres Alliés, affrontaient des monstres autrement plus forts que l’Etat islamique ou Al Qaïda et en triomphaient par leur courage et leur volonté. Là encore avouons que Verdun, la bataille d’Angleterre ou Bir Hakeim sont bien loin. Oui mais voilà, à l’époque on mobilisait les forces de la nation et on prenait des risques. Quand, après dix-neuf mois de guerre contre Daech (pour ne parler que de cet ennemi), 100 % des pertes françaises sont civiles, c’est clairement que nous ne la faisons pas vraiment et qu’on ne me parle pas des quelques frappes aériennes supplémentaires depuis novembre comme réponse forte. Quand on constate simplement l’incapacité depuis des années à démêler la structure byzantine (vous savez, Byzance et ses débats stériles devant les « musulmans radicaux » de l’époque ?) de l’organisation française du contre-terrorisme, on ne peut que douter d’une réelle volonté d’assurer la sécurité du territoire.

    Continuons donc d’accumuler les « Je suis » en espérant que lorsque toutes les grandes villes de l'Union européenne auront été frappées, le gros machin continental impuissant dans lequel nous sommes englués se réveillera. Continuons à tolérer chez nous « l’intelligence avec l’ennemi » et la progression de l’obscurantisme (...), voire à décorer ses promoteurs de nos plus hautes distinctions. Continuons à ne pas nommer les choses pour ne pas froisser. Continuons à ne pas soutenir les démocrates arabes. Continuons à ne pas réfléchir car « réfléchir l’ennemi c’est l’excuser ». Continuons donc à faire semblant. Nous sommes dans la position du grand mou qui prend des gifles de la part des petites frappes de la cour d’école, ne fait rien mais promet à chaque fois, avec ses voisins tout aussi mous, que c’est la dernière.

    Il paraît que notre Premier ministre est un admirateur de Clemenceau, mais visiblement il s’est arrêté à l’époque où celui-ci était ministre de l’intérieur (pas la meilleure partie de sa carrière). Clemenceau a été aussi et surtout un de nos plus grands chefs de guerre. Essayons juste d’imaginer quelques instants ce qui se passerait s’il était d’un seul coup au pouvoir à la place de substituts en plastique. "

    Philippe Carhon

  • Attaque contre le Bataclan : les militaires de Sentinelle ont refusé d’intervenir !

    Le 13 novembre dernier, des militaires de l’Opération Sentinelle, qui patrouillaient à proximité du Bataclan attaqué par les terroristes islamistes, ont refusé de prêter main-forte aux policiers qui intervenaient ! Pendant que les cadavres s’amoncelaient, ils attendaient les ordres ! Cette incroyable révélation a été faite, quatre mois après les faits, par Jean-Luc Taltavull, secrétaire général adjoint du Syndicat des commissaires de la police nationale, réputé être un homme modéré et prudent.

    Le 23 mars dernier, Jean-Luc Taltavull est auditionné par la Commission d’enquête parlementaire « relative aux moyens mis en œuvre par l’État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015 », c’est-à-dire depuis l’attaque de Charlie Hebdo. Voici sa déclaration :

    « Il y avait des gens de Sentinelle qui étaient à proximité du Bataclan. […] Un gardé de la Brigabe anti-criminalité, qui était sur la porte de secours, a dit à des militaires : “Allez, on y va !“ […] Le détachement a dit : “Non, je n’ai pas d’ordre pour bouger.“ Alors il lui a dit : “Bon, passe-moi ton Famas.“ […] L’autre évidemment, son arme, il n’allait pas la lâcher… »

    Il ne l’a donc pas lâchée… Et le policier de la BAC est parti, seul, avec son  fusil à pompe, à l’assaut du Bataclan aux mains des terroristes équipés, eux, de kalachnikov…