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  • 1962 - 2016 : l'abandon du pays réel par la République

    En 1962 la République refusait d’accueillir ses "réfugiés" pieds noirs et harkis ; aujourd’hui elle ouvre ses frontières à des milliers de migrants. L’Action Française dénonce la politique mortifère des gouvernements de la république, qui abandonne les siens au profit des autres. C’est pourquoi, dans la nuit du 19 mars, nos militants ont symboliquement renommé les rues, dénonçant ainsi l’oubli de nos compatriotes morts pour la France, et le comportement ethno-masochiste qu’a eu François Hollande le jour même, en commémorant cette triste date du 19 mars 1962.

     

  • Alain Juppé a tort : il y a des dizaines de Molenbeek en France

    Il démontre une nouvelle fois qu’il est totalement à côté de la plaque en sous-estimant le danger islamiste en France.
    Patrick Kanner, ministre de la Ville, déclarait récemment dans un éclair de lucidité tardif : « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. » Molenbeek, quartier bruxellois observé attentivement par l’ensemble des médias mondiaux depuis les attentats de Paris, a envoyé une partie non négligeable de ses jeunes habitants au djihad en Syrie. Le problème ne date d’ailleurs pas d’hier. La ville est scrutée depuis le début des années 2000 par les experts du renseignement. En matière de terrorisme islamiste, tous les chemins mènent à Molenbeek : de l’assassinat du commandant Massoud à l’explosion de la gare d’Atocha en Espagne, en passant par l’attentat raté du Thalys ou bien encore les derniers attentats parisiens et bruxellois.

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  • Résistance fiscale

    Le journal « Sud-Ouest » relate une anecdote pas banale: un agriculteur du Lot-et-Garonne, échaudé de devoir payer des impôts alors que sa profession subit de plein fouet les effets désastreux de la politique bruxelloise, se rend fin 2015 à Marmande pour s’acquitter de ses taxes, accompagné des animaux de sa ferme. Malheureusement, ces-derniers n’étant pas profilés pour le centre-ville, laissent dans le Centre des Impôts des traces de leur passage, traces pour lesquelles notre récalcitrant s’est vu infliger dernièrement une amende de quelque 230 euros pour dégradation de biens publics. Le paysan, à qui on ne la fait pas, riposte en s’acquittant de sa dette avec 23.000 pièces de 1 centime ! Affaire à suivre, ce paiement en minces espèces n’ayant pas été accepté par le Trésor Public…

    http://www.contre-info.com/

  • Un mal de l’intérieur

    Ceux qui connaissent encore, ou ont connu, le travail, le travail physique, savent combien le contact avec les hommes dans des tâches rudes, combien il s’agit là d’une nourriture riche pour l’esprit. Naturellement, il y a un apprentissage des règles. Pas tant de règles techniques, mais des règles déontologiques, bien que le mot soit un peu trop théorique. Il faudrait davantage parler du respect des us et coutumes. Mais là encore l’expression semble trop forte. Plus juste serait de dire, qu’il convient de s’accorder aux habitudes de travail du meneur. Habitudes qui lui ont été transmises par celui qui fut son maître, idéalement un père, un parent proche, mais une fois de plus le mot maître apparaît trop « intellectuel ». Le meneur, le chef plus simplement dit, n’est pas ici celui qui d’abord donne des ordres, c’est celui qui donne le rythme, qui s’impose la discipline et de la sorte incite les autres à le suivre dans l’effort. S’il est chrétien, c’est un peu de la Croix qu’il porte. S’il n’a pas reçu les enseignements de L’Eglise, si la grâce ne lui a pas été donnée, c’est simplement la condition d’homme qu’il porte, à mes yeux plus lourdement, sur ses épaules, et ce avec d‘autant plus de mérite. Pour ceux qui n’ont pas vécu ce genre d’expérience dans vie réelle, le chef, c’est le CP chez les scouts, ce premier échelon fondamental de la hiérarchie.

    Mais pour que dans une équipe, ou dans une patrouille, il y ait une dynamique, un enthousiasme à aller de l’avant, il faut un bon chef, mais également des bons éléments. La nature de l’homme est ainsi faite, que l’on trouve partout de ces personnes moins pourvues par le bon Dieu ou par la nature. De ces gens, qualifiés parfois de « pleureuses », sujets à l’auto compassion ou portés à remettre perpétuellement tout en question. Alors, il ne faut en aucun cas trop prêter l’oreille à ce genre d’individus, sous peine de mettre en péril le bon équilibre et le bon état d’esprit du groupe. Encore moins, on ne doit instrumentaliser ce type de personnalité, pour satisfaire à des obligations ou à des ambitions de gouvernance. Et ce qui est valable, au niveau d’une équipe de tâcherons, l’est aussi au niveau d’un pays.

    La part de l’éducation est ici primordiale. Comme le paysan ne doit pas laisser proliférer la folle avoine dans ses champs de blé, et la maîtriser avant qu’il y en ait trop, le chef de famille devrait idéalement, même si cela est plus difficile, être à l‘affût des mauvaises idées, avant qu’elles n’envahissent l’esprit de sa progéniture. Car, ce qui fait un bon maçon, c’est en premier lieu d‘avoir eu un père, charpentier couvreur ou plombier, partant de bon cœur le matin travailler.

    J’entends déjà me dire, qu’il y a bien longtemps que l’on ne voit plus les ouvriers partir à pied au travail en sifflotant dans les rues. Que tout cela évoque un passé révolu. Que l’école forme à présent, je dirais même formate, tous ceux et toutes celles qui ont vocation à œuvrer dans ces disciplines.               

    Car le législateur a réponse à tout. Ses serviteurs nombreux, mais rarement très imaginatifs, font de lui un outil très puissant, à afficher de nouveaux objectifs, à créer de nouveaux textes qui, nourris de cette puissante mystique républicaine, sont régulièrement et rapidement mis en œuvre.

    Souvenons-nous, il n’y a pas si longtemps, l’ambition clairement affichée, d’atteindre le pourcentage de quatre vingt pour cent de bacheliers par classe d’âge. Puis, quelques années plus tard, la possibilité de démarrer l’apprentissage dès l’âge de quatorze ans. Que voilà de bonnes idées !

    Nous savons à présent ce qu’il en résulte. Le baccalauréat est devenu un diplôme qui n’assure même plus à son récipiendaire, la capacité d’écrire vingt lignes sans faire une faute. L’apprentissage, quelle bonne initiative, c’est qu’il fallait y penser ! Il faut reconnaître que, ces jeunes adolescents, s’ils existent, doivent être des éléments d’exception. Dans des environnements où le plus souvent, la travail n’est plus à la mode, et ce depuis longtemps, se lever aux aurores pour aller simplement apprendre à travailler auprès d’un maître d’apprentissage, à qui l’on demande souvent d’avoir fini son ouvrage avant de l’avoir commencé et qui, de facto, ne peut guère faire œuvre de pédagogie ; cela relève bien de la performance.

    Force est de constater, que toutes ces expérimentations, menées d’abord « in vitro » dans les ministères, n’apportent pas les résultats escomptés.

    Alors, peut-être qu’il ne fallait pas casser le moule à beurre ? Mais que vient faire le beurre dans cette « histoire », me direz-vous ?

    C’est qu’il n’y a pas si longtemps, quand les campagnes vivaient encore, quand on disait volontiers d’une personne un peu ronde et rouge de figure, « elle est bien portante », avant que tout un chacun ne connaisse le rôle sclérosant pour les artères et dévastateur pour la santé, de notre ami le beurre, l’on pouvait en utiliser jusqu’à une demie-livre pour cuire un lapin. En ces temps primaires, il symbolisait la richesse dans le quotidien des gens des terroirs, et en premier lieu chez les paysans, qui n’en manquaient guère et se faisaient un peu de liquidités à le vendre au marché.

    Pays, paysages, paysans. Mais aussi, artisans, bâtisseurs, tailleurs de pierre. Il ne fallait pas casser le moule à faire du beurre, à faire de la richesse, à faire des hommes.

    Des hommes et des femmes qui, tant bien que mal, avaient traversé l’histoire fondé des familles élevé des enfants. Ces petites mains devant l’Eternel qui, avec des moyens de fortune, avec les matériaux trouvés sur place, avaient d’un terroir à l’autre créé des architectures singulières et durables. Utilisant au mieux la terre, pour lui faire produire, en chaque parcelle, ce qui lui convenait le mieux.

    Puis, étaient venus d’autres temps, il y a plus de deux cents ans maintenant, et d’autres hommes qui déjà ne connaissaient que l’argent. Les plus intelligents d’entre eux étaient animés, de surcroît, d’une ambition plus irrationnelle. C’est qu’ils avaient la volonté de détruire, ce qui par Dieu avait été instauré. Ils possédaient déjà ce qui sur terre peut être obtenu auprès des hommes. Mais ils savaient évidemment, que jamais ils ne pourraient négocier là-haut auprès du Tout-Puissant.  

    Comme l’écrit si bien Hugo :

    « Oui, de leur sort tous les hommes sont las.

     Pour être heureux, à tous, destin morose !

    Tout a manqué. Tout, c'est-à-dire, hélas !
    Peu de chose.
    Ce peu de chose est ce que, pour sa part,
    Dans l'univers chacun cherche et désire:
    Un mot, un nom, un peu d'or, un regard,
    Un sourire ! »

    Et en l’occurrence, ce qui leur manquait, c’était le nom. Pourquoi naît-on grand ou petit ?  

    Ce mal de l’intérieur, cette partie de l’esprit de l’homme, de tous les hommes, à part peut-être des saints, ces mauvaises braises, que les enseignements du Christ, nous incitent à ne pas attiser, à part peut être pour chasser les marchands du Temple. La part de Mal  en chacun de nous.

    Des apprentis sorciers, forts de briser ce que personne avant eux n’avait osé briser, inventèrent alors la machine à tout casser, tout ce que nous avions construit par empirisme et dans l’humilité. Et depuis lors, les choses allaient en prenant de l’ampleur, et la machine continuait sa sale besogne.

    La littérature peut parfois éclairer, par le ressenti puissant de ceux qui la servent avec talent. A l’exemple d’ouvrages comme « Le blé qui lève », « La Terre qui meurt », de René Bazin, des romans certes, il y plus d’un siècle, mais tellement édifiants, et que beaucoup gagneraient à lire ou à relire.

    Tout y est, tout ce qui a contribué au dépérissement de la race. Renoncement des élites, affaiblissement de l’influence de l’Eglise, syndicalisme jusque dans la ruralité où l’heure des politiciens « marchands de salades » était également venue. Déclin des valeurs de travail et d’engagement, et notamment du travail manuel concurrencé par le machinisme agricole.

    Et les choses ne firent que de s’accélérer. Comme l’on ne peut à présent aller contre la loi des marchés financiers, depuis le « changement brusque et violent dans la structure politique et sociale » de la France,  définition du Larousse, la république avait instauré la vérité du progrès, que personne ou presque ne prétendait contester.

    Le grand Charles, celui qui dans son jeune âge lisait l’Action Française, n’avait pas échappé à ce conditionnement. C’en était fini de la marine à voiles, avait-il annoncé dès son retour.               

    En effet, il faut bien reconnaître qu’en France, l’homme du 18 juin avait contribué à donner encore du mouvement, à cette entreprise de destruction massive, même si l’on peut aussi lui accorder, que le Concorde fut un bel oiseau, et que nous avons de nombreuses centrales nucléaires, qui pour l’instant, Dieu merci, n’ont pas encore explosé. Ce cher et vieux pays, que tant il chérissait. C’est bien à cette époque, que l’on a porté le coup de grâce à la vieille France. Assurément, on nous dira, que c’était dans l’air du temps, que si ça n’avait pas été celui-ci, c’aurait été un autre. Evolution, démolition ? 

    Mais déjà, cette époque semble bien lointaine, « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille. » A l’heure où les marchés financiers mènent la danse, quand l’argent dématérialisé, et ce au double sens, de sommes non palpables, mais surtout sans plus de rapport avec la production industrielle et agricole, que peut encore valoir la vie d’un homme, d’un français ? J’entends par-là, un de ceux qui sont encore porteurs, et je pense en particulier aux travailleurs manuels, des valeurs traditionnelles qui nous ont nourris, et qui ont élevé ce pays.    

    Si autrefois un hobereau ne pouvait faire sans côtoyer ses métayers, si un bourgeois était encore levé à l’aube pour faire produire sa fabrique ; à présent, les suppôts de Satan, qui font fonctionner la grande machine, ne connaissent plus que l’odeur de leur propre sueur, quand parfois ils ont couru un peu trop, et qu’ils ont oublié de se mettre du déodorant aux aisselles. 

    L’on a assez reproché à des nobliaux et autres fermiers généraux du temps jadis, de vouloir, selon l’expression populaire, « le beurre l’argent du beurre et la fermière en plus.» Soyons rassurés, cette époque ne reviendra pas de si tôt. Les hommes politiques, hauts dirigeants d’entreprises et grands managers, soyez en certains, ne voudraient plus du beurre de ce temps-là, sûrement d’un goût trop puissant. Quant à la fermière, il y a fort à penser, qu’elle ne décrocherait même pas un seul regard. L’argent oui, un argent soft, propre. Un argent de clics sur des ordinateurs, un argent comme venu d’ailleurs.

    L’argent, cette maladie endémique ! Les populations les plus laborieuses avaient de longue date gagné les fabriques et courées sombres des villes, pour de la menue monnaie. Quand on fait commerce avec le diable, il est vain de penser que cet usurier vous laissera peu après repartir, une fois vos créances honorées. Pour sûr, il vous tirera par le bras vers de nouveaux sabbats.

    Ainsi, nous n’avons récolté, ce que nous avons semé. La folle avoine partout a gagné. Quand la réalité, dans sa matérialité, devient trop lourde à appréhender, l’homme ce grand prétentieux, fort de toutes nos sciences, n’est plus en peine d’en créer une nouvelle.

    Les descendants de ceux de 36, qui prirent en 81 le pouvoir, se vautrèrent très vite dans les ors de la République. Ne voulant plus d’ouvriers dans leur famille, ils abandonnèrent les usines et les autochtones, pour importer de l’exotisme par l’afflux massif de populations lointaines. Alors, fut établi la nouvelle vérité, leur nouvelle vérité. Les chrétiens de France, déjà habitués à être moqués dans leur foi, se sont alors découverts, par la puissance des médias officiels, potentiellement antisémites, racistes, xénophobes, homophobes, que sais-je encore ?

    Quand il y a peu, un ancien président de la République, issu d’une formation où il devrait normalement rester quelques bribes de ce qu’on appelle le Gaullisme, a commencé à expliquer aux français ébahis, une autre nouvelle vérité.

    Qu’il n’était pas bien de parler des français, comme d’une race blanche. Que d’ailleurs, il ne fallait pas employer le mot race. Nous le savons tous évidemment, les scientifiques l’ont démontré et redémontré. Les races n’existent pas.

    Alors, à mort les provinces, il y a longtemps défuntes ! A mort les départements ! Vive les Hauts de France au pays de la France d’en bas. A quand des Massaïs au pays Basque, des Mongols en Armorique, des Inuits en Provence ?

    Enfin, peut être que bientôt, une autre personnalité éminente viendra nous expliquer, qu’il vaut mieux cacher sous le voile, le minois blanc de lys de nos gentes dames, et que nos visages glabres ne sont pas de bon aloi.

    Vive la République ! Vive ( ?) la France !

    Un mal de l’intérieur, il ne fallait pas casser le moule à beurre.           

    Jean de Baulhoo

    http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/1893-un-mal-de-l-interieur

  • Livre : Parution : Drieu la Rochelle : Socialisme fasciste

    9782912164902-400x400.jpgIssu de la gauche républicaine et progressiste, Drieu la Rochelle (1893-1945) se placera dans les années 1930 dans la lignée du premier socialisme français, celui de Saint-Simon, Proudhon et Charles Fourier, ce qui le conduira à adhérer en 1936 au Parti populaire français, fondé par Jacques Doriot, et à devenir, jusqu'à sa rupture avec le PPF en 1939, éditorialiste de la publication du mouvement, L'Émancipation nationale. En 1943, alors que chacun sait que tout est perdu pour les partisans de la collaboration, Drieu la Rochelle, dans un ultime geste de provocation, adhèrera de nouveau au Parti populaire français, tout en confiant à son journal son admiration pour le stalinisme.

    « Dès 1918, j’ai flairé dans le communisme russe, le moyen de produire une nouvelle aristocratie. Je ne m’étais pas trompé. Je cherche maintenant dans le socialisme de forme européenne, dans le fascisme, cette nouvelle aristocratie. Une jeune aristocratie qui ne sera point fondée sur l’argent, mais sur le mérite. » telle est la profession de foi que Pierre Drieu la Rochelle nous fait dans Socialisme fasciste, un ouvrage publié en 1934 et qui n’avait jamais été réédité.

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  • Berlin propose des "emplois à 1 euro" de l’heure aux réfugiés

    La mairie de Berlin propose aux réfugiés de se faire de l’argent de poche en plus de l’aide qu’ils perçoivent en travaillant dans les centres qui les hébergent.

    L’Allemagne a vu arriver plus d’un million de réfugiés sur son territoire en 2015. Et rien que dans sa capitale, 43.000 d’entre eux ont élu domicile le temps que soit validé ou non leur demande d'asile. Organiser la mise à disposition de leur logement et leur apporter de quoi se nourrir nécessite une logistique bien huilée mais aussi des... bras. La mairie de Berlin a donc décidé de demander de l’aide à certains d’entre eux. Elle a ouvert 4.000 mini-postes d’intérêt général, rapporte Le Monde.
    Sur la base du volontariat, des milliers de nouveaux arrivants travaillent donc dans les centres qui les hébergent. Ils aident à faire la cuisine, le ménage ou procèdent à de petits travaux d’entretien. En échange, ils reçoivent une rémunération de 1,05 euro de l’heure, en plus des 143 euros perçus d’office comme argent de poche à partir du moment où ils sont enregistrés auprès des services de l’Etat. S’ils font le choix de ce petit boulot, ils doivent travailler au minimum 20 heures par mois et au maximum 80 heures.

    Favoriser l'insertion professionnelle

    Bien entendu, cette rémunération est très inférieure au salaire minimum légal de 8,5 euros de l’heure en vigueur outre-Rhin depuis un peu plus d’un an. Ce ne sont pas des emplois permettant de trouver une indépendance financière immédiate. L’objectif n’est pas là. Il s’agit plutôt d'une compensation financière offerte à des personnes prêtes à s'engager personnellement pour faire face aux besoins massifs de leurs pairs, tout en permettant à ces migrants d’acquérir une première expérience qui facilitera leur insertion professionnelle ultérieure. C’est aussi un moyen de combattre l’ennui dont se plaignent certains, rapporte Le Monde. Ces emplois doivent être temporaires et les réfugiés formés si besoin.
    Comment ces petits emplois peuvent-ils être néanmoins autorisés dans un pays ayant institué un salaire minimum? Tout simplement parce que le dispositif existe déjà et s’applique aux Allemands eux-mêmes. La mairie berlinoise s’appuie sur la loi Hartz IV adoptée en janvier 2005 quand le social-démocrate Gerhard Schröder était aux commandes du pays. Depuis cette date, les chômeurs de plus d’un an bénéficiaire d'une aide sociale sont obligés d’accepter des "minis-jobs" et des "emplois à 1 euro" dans des communes ou associations, au service de l’intérêt général. Ils travaillent donc, dans la limite de 15 à 30 heures par semaine, leur rémunération étant exonérée de cotisations sociales.

    Objectif: 100.000 emplois d'intérêt général

    Le dispositif a donc été étendu aux migrants qui le souhaitent. Cette première expérience va permettre de tester le dispositif. A terme, la ministre allemande du Travail et des Affaires sociales Andrea Nahles espère créer, dans tous le pays, 100.000 emplois d’intérêt général réservés aux réfugiés. Un objectif qui semble très réaliste. A ce jour à Berlin, "il y a souvent plus de volontaires que de postes proposés", assure le quotidien du soir.

    lu ici

    http://www.oragesdacier.info/

  • Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie (Pierre Bouet)

    rollon-198x300.jpgPierre Bouet, maître de conférences à l’université de Caen, est spécialiste de la Normandie médiévale et du royaume anglo-normand.

    Rollon n’est pas le premier chef viking venu dévaster l’ouest de la France. De nombreuses bandes scandinaves l’avaient précédé, aussi bien dans les îles Britanniques que sur les rivages de France et d’Espagne. Les sources écrites au sujet des raids de ces Vikings sont pour l’essentiel en latin. Annales et histoires présentées chronologiquement furent rédigées dans les monastères et dans les annexes des cathédrales, cibles principales des attaques vikings car ces édifices religieux conservaient des objets liturgiques de grande valeur en or et en argent (calices, candélabres, croix,…) et des œuvres d’art ornées de pierres précieuses et de métaux rares. Les attaques se déroulaient toujours selon le même rituel. Les agresseurs cernaient les bâtiments, y entraient de force et pillaient tout. Selon les cas, ils incendiaient les lieux et emmenaient les personnes susceptibles d’êtres vendues sur un marché d’esclaves. Les Vikings sont décrits comme des barbares, des pirates et des païens. Ces Hommes du Nord (Northmanni) se montrent cruels, sans aucune pitié à l’égard des femmes et des enfants. La ruse et la perfidie leurs sont habituelles et ils ne se sentent liés à aucun des engagements pris. C’est avec une « rage démoniaque » qu’ils se livrent au massacre des populations civiles dépourvues d’armes. Mais la source principale de l’histoire normande est rédigée par Dudon, chanoine de Saint-Quentin. Dudon rédigea à la fin du Xème siècle une histoire des hommes qui, venus du Nord, étaient à l’origine du duché de Normandie. Il entreprit de corriger l’image négative de ces hommes du Nord en entreprenant un ouvrage sur la vie et les œuvres des trois premiers ducs : Rollon, Guillaume Longue Epée et Richard Ier.

    Sur base de ces archives, de l’archéologie et des autres sciences auxiliaires de l’Histoire, l’auteur nous raconte l’implantation des Scandinaves en terre de Neustrie et la vie de Rollon. Bien conseillé par les archevêques de Rouen, il fut un exemple d’assimilation et de francisation. Cette assimilation et cette francisation passèrent par la conversion au christianisme. Les Vikings qui refusèrent le baptême quittèrent la France pour aller piller et dévaster l’Espagne.

    Rollon avait compris les traits originaux de la civilisation et la richesse de cette terre « fertile et généreuse » qu’il voulait, et ses hommes avec lui, s’approprier à tout prix. Le traité de Saint-Clair-sur-Epte constitua l’étape ultime de cette longue évolution.

    Rollon, le chef viking qui fonda la Normandie, Pierre Bouet, éditions Tallandier, 224 pages, 19,90 euros

    A commander via le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/rollon-le-chef-viking-qui-fonda-la-normandie-pierre-bouet/52022