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  • Face au Grand Remplacement, les politiques natalistes polonaise et hongroise

    VARSOVIE (NOVOpress avec Présent: A compter du 1er avril, les familles polonaises vont percevoir une allocation de 500 zlotys (environ 120 euros) par enfant, à partir du deuxième enfant, sans condition de revenu. Depuis la chute du communisme en 1989-1990, c’est la première fois que la Pologne met en place des allocations familiales. Le but déclaré est d’encourager les Polonais à faire plus d’enfants. Cette allocation sera également versée à partir du premier enfant aux familles dans lesquelles le revenu par tête est inférieur à 800 zlotys (ou à 1200 zlotys en cas d’enfant handicapé). Il s’agissait d’une mesure phare du programme électoral du PiS, qui a gagné les élections législatives le 25 octobre dernier. Car les Polonaises ont un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme et différentes études ont montré que les contraintes financières sont un obstacle majeur à partir du deuxième enfant. 

    En Pologne, le salaire moyen net de charges et d’impôt sur le revenu est de seulement 2800 zlotys (environ 670 euros), et un quart des familles avec quatre enfants ou plus vivent dans une extrême pauvreté. Du coup, certains juges retiraient la garde d’enfants à leurs parents pour cause de conditions de vie jugées insuffisantes. Grâce à une nouvelle loi votée en mars, ils ne pourront plus le faire.

    La Pologne suit ainsi la voie prise par la Hongrie en 2010 avec l’arrivée du Fidesz au pouvoir. Viktor Orban avait alors fait adopter plusieurs mesures de soutien aux familles, avec des allègements fiscaux dont l’importance s’accroît en proportion du nombre d’enfants, indépendamment du niveau de revenus. La Hongrie a aussi mis en place de nombreuses aides financières et matérielles, ainsi que des prêts préférentiels pour l’accès au logement des familles avec trois enfants ou plus. Les premiers effets se font déjà sentir : le taux de fécondité est remonté de 1,23 enfant par femme en 2011 à 1,44 en 2014 (chiffres Eurostat).

    « Une communauté qui ne peut se maintenir biologiquement est vouée à la disparition. L’immigration n’est pas une réponse. C’est un piège, un bluff. Nous devons reconnaître les politiques familiales motivées par la démographie comme essentielles et légitimes », expliquait Viktor Orban en octobre 2013 dans un discours prononcé à Londres devant le think-tank de politique étrangère Chatham House.

    Olivier Bault

    Texte paru dans Présent n° 8579 daté du 2 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200040/face-grand-remplacement-les-politiques-natalistes-polonaise-et-hongroise/

  • Création du « Centre d’études et d’action sur la franc-maçonnerie »

    Centre d'étude et d'action sur la franc-maçonnerie

    www.centre-franc-maconnerie.com

    Voilà une initiative très intéressante, et bienvenue.

    Le site du Centre propose déjà une documentation précieuse, notamment sur la longue liste de condamnations par les papes, depuis deux cents ans.

    http://www.contre-info.com/

  • Un colloque officiellement organisé par la franc-maçonnerie et le ministère de l’Éducation nationale !

    « Pour son colloque sur la jeunesse qui aura lieu le 2 avril au Palais Brongniard à Paris, la Grande Loge de France pourra compter sur une invitée de marque. La ministre de l’éducation nationale a fait savoir il y a déjà plusieurs mois qu’elle y participerait : « Vous pouvez compter sur mon soutien et mon parrainage pour votre colloque avec la GLFF (ndlr : grande loge féminine de France) », avait-elle déclaré le 26 septembre 2015 lors du cinquième dîner de cette obédience maçonnique. » (source La Croix)

    Lors de ce dîner, Najat Vallaud-Belkacem s’était par ailleurs dite consciente de « ce que la République et l’école doivent à la franc-maçonnerie depuis deux siècles ».

    Sur l’affiche officielle de cet événement, il est indiqué que celui-ci a lieu « sous le haut patronage du ministère de l’Education nationale », et son logo y figure officiellement.

    Colloque-Jeunesse-GLDF-GLFF-2-avril-2016.jpg

    http://www.contre-info.com/

  • En Syrie, des terroristes armés par le Pentagone combattent ceux armés par la CIA !

    DAMAS (NOVOpress) : C’est une facette méconnue du conflit syrien : les affrontements entre la CIA et le Pentagone par factions terroristes interposées sur le théâtre d’opérations syriens. Le 27 mars dernier, le Los Angeles Times y a consacré une enquête édifiante. Nous en avons traduit cet extrait :

    « Les milices syriennes armées par les différents intervenants de la machine de guerre américaine ont commencé à se battre entre elles dans les plaines entre la ville assiégée d’Alep et la frontière turque, soulignant combien les forces US présentes contrôlent mal les groupes qu’ils ont financés et entraînés dans cette guerre civile depuis cinq ans.

    Les combats se sont intensifiés au cours des deux derniers mois. À la mi-février, une milice armée par la CIA appelée Fursan al Haq, ou Chevaliers de la Justice, a été repoussée hors de la ville de Marea, à environ 30 km au nord d’Alep, par les forces alliées… du Pentagone. reculant vers les zones contrôlées par les Kurdes, à l’est. « Nous nous battrons contre toute faction qui nous attaque, quels que soient ses soutiens », a déclaré dans une interview le major Fares Bayoush, chef des Fursan al Haq. Les combattants rebelles décrivent des affrontements similaires dans la ville d’Azaz, un point de transit clé entre Alep et la frontière turque, et, le 3 mars, dans le quartier de Sheikh Maqsud à Alep.

    « C’est une guerre compliquée, multi-facettes, où nos options sont très limitées », a déclaré un responsable américain sous couvert d’anonymat. « Nous savons que nous avons besoin d’un partenaire sur le terrain. Nous ne pouvons pas vaincre Daech sans cette partie de l’équation, donc nous continuons essayer de nouer des relations. »

    Le président Obama a autorisé ce mois-ci un nouveau plan du Pentagone pour former et armer des « rebelles » syriens, en relançant un programme suspendu à l’automne après une série de revers embarrassants où une grande partie des munitions et des camions américains avaient été retrouvés chez un groupe terroriste affilié à Al Qaida.

    Le Pentagone avait alors déployé des forces spéciales dans les zones tenues par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie pour mieux se coordonner avec les milices locales et faire en sorte que les groupes terroristes soutenus par les États-Unis ne s’entre-déchirent pas. Mais ces escarmouches sont devenues routinières.

    L’an dernier, le Pentagone a contribué à créer une nouvelle coalition militaire, les Forces démocratiques syriennes. Le but était d’armer le groupe et de se préparer à prendre le territoire de l’Etat islamique en Syrie orientale et à fournir des informations pour les frappes aériennes américaines. […]

    Alors que les actions du Pentagone font partie d’un effort manifeste des États-Unis et de ses alliés contre l’État islamique, le soutien de la CIA vise uniquement à renverser le gouvernement d’Assad.

    Dans un premier temps, les deux mouvements opéraient principalement dans les zones éloignées de la Syrie, les Forces démocratiques syriennes soutenues par le Pentagone dans la partie nord-est du pays et les terroristes soutenus par la CIA plus à l’Ouest. Mais au cours des derniers mois, les frappes russes contre tous les combattants anti-Assad dans le nord-ouest de la Syrie ont diminué leur territoire d’influence et ils se retrouvent maintenant voisins. »

    http://fr.novopress.info/

  • Trois mosquées de Béziers sur cinq refusent de signer la charte de bonne conduite

    Lu sur l'Observatoire de l'islamisation :

    "La Charte proposée de bonne conduite signée par deux mosquées de Béziers, a été refusée par trois, dont la plus grande, c’est inquiétant. Les imams et les représentants des mosquées de Béziers doivent à ses yeux s’engager :

    « à ne prêcher qu’en français et en toutes circonstances » ;
    « à ne faire aucun appel public à la prière, notamment dans la rue, sous quelque forme que ce soit » ;
    « à ne pas poursuivre d’activités et à entretenir des liens avec des associations ou des mosquées, en France ou à l’étranger,appartenant aux courants les plus extrêmistes salafiste et Frères musulmans » ;
    « à ne pas diffuser les discours ou faire la promotion des cheikhs ou «savants» saoudiens wahhabites, des cheikhs des Frères musulmans de tous les pays » ;
    « à ne pas promouvoir les textes et livres qui prescrivent le jihad ou la peine de mort pour, entre autres, les apostats, les athées ou les homosexuels » ;
    « à ne recevoir aucun financement d’un Etat étranger, d’une collectivité d’un Etat étranger ou d’une association étrangère »."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/04/trois-mosqu%C3%A9es-de-b%C3%A9ziers-sur-cinq-refusent-de-signer-la-charte-de-bonne-conduite.html

  • Tous unis contre la haine ! par À MOY QUE CHAULT !

    J’ai été ému par la nouvelle campagne télévisuelle d’information contre le racisme, montrant des membres de minorités – dans les épisodes que j’ai eu la chance de voir : des Arabes et des Noirs – se faire passer à tabac par des hordes identitaro-skinoïdes après que les propos stéréotypés et stigmatisants de souchiens imbéciles ont entamé le terrible processus. Le message est clair, rappelé toutefois par l’ultime slogan : « Le racisme, ça commence avec des mots, ça finit par des crachats, des coups et du sang. »

    Ému donc, bouleversé même, par tant de réalisme, par le talent de réalisateurs ayant réussis à retranscrire à l’écran avec une si parfaite honnêteté, justesse et fidélité le quotidien de la France et des Français de 2016. Bravo à eux. Il était tant d’avoir le courage de dénoncer les véritables maux qui rongent notre société.

    Habitant à Paris et y circulant, notamment en métro, je n’en pouvais plus de voir, dans les rames nocturnes notamment, ces jeunes Arabes en survêtements baisser les yeux et se tasser sur leurs fauteuils, apeurés, à chaque entrée d’une bande de petits Blancs arrogants et agressifs. Et quelle n’étaient pas ma honte et mon courroux quand, dans la rue, j’apercevais ces groupes de Noirs rasant les murs, tremblants, abandonnant le haut du pavé à des blondinets vociférants et gesticulants. Et je ne parle même pas de la petite mama noire bousculée à la sortie de la poste par Jean-Baptiste et François voulant lui arracher son sac à main. Quant à la petite Fatima, pensant avoir le droit de sortir en jupe et se faisant insulter et cracher dessus par des catholiques intégristes, je préfère ne pas en parler tant l’émotion et la tristesse m’envahissent.

    Il était, nous l’avons dit, vraiment plus qu’urgent que tous ces phénomènes odieux soient dénoncés avec force, avec une véhémence en rapport avec leur ampleur, et, en tant que contribuable français, je suis fier d’avoir apporté mon écot aux centaines de milliers d’euros dépensés pour traiter cette urgence politique et sociale.

    À moy que chault ! 

    • D’abord mis en ligne sur A moy que chault !, le 21 mars 2016.

    http://www.europemaxima.com/

  • Supprimez la directive sur les travailleurs détachés !

    Voilà le résultat d’une Union européenne devenu le parfait petit soldat du nivellement par le bas.

    La semaine dernière était diffusée, sur France 2, l’émission « Cash Investigation ». Le documentaire pointait du doigt la fameuse directive sur les travailleurs détachés et les conséquences dramatiques qu’elle a pour l’emploi des Françaises et des Français.

    En effet, alors même que nos TPE-PME, qui sont pourtant le socle de l’emploi en France, sont soumises à toujours plus de pression fiscale, elles doivent en outre faire face au dumping social ahurissant que représente cette directive. Rappelez-vous : qui dit travailleurs détachés dit entreprises payant les charges sociales dans leur pays d’origine, et donc un déficit de la Sécurité sociale qui se creuse.

    Il faut bien comprendre qu’avec ce système, on marche sur la tête. Soit les entreprises délocalisent des emplois vers les pays émergents, soit elles relocalisent des salariés low cost pour faire baisser leurs coûts de production, soit elles créent des filiales dans les pays membres à bas salaires pour y affilier leurs salariés français.

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  • Un morceau de l'Histoire de France

    160401

    Ce 31 mars encore à la Une du site de ce qui fut l'organe central du parti communiste français, on pouvait accéder à un clip publicitaire auquel se prête l'inoxydable Régis Debray. (1) En 19 secondes, en dépit de son inimitable ton péremptoire, aussi inimitable que l’accent des clowns, il ne peut certes prononcer que quelques mots. "L'Huma" a un passé, voilà qui est certain, et un avenir, voilà qui semble moins assuré, il faut que ce journal ait un présent. Ce qui suppose de souscrire pour sa survie financière, comme on s'en doute.

    C'est assure Debray un morceau d'Histoire de France.

    L'appartenance marxiste commune n'a donc guère changé, en profondeur, seule la surface diffère, seul l'emballage a évolué, depuis, par exemple, cette conférence tricontinentale de La Havane de janvier 1966, où Regis Debray avait été l'invité personnel de Fidel Castro On s'est pudiquement abstenu en janvier de cette année de fêter le 50e anniversaire de l'événement.

    C'est de cette matrice pourtant que le terrorisme alors gauchiste est sorti, avant que l'islamo-terrorisme n'en prenne le relais. L'aventure de Bolivie où Che Guevarra trouva la mort, et dont Debray se garde bien de tirer gloire, n'en fut qu'un premier acte sanglant de novembre 1966 à octobre 1967.

    Quant au journal "L'Humanité" présenté par Debray comme un morceau de l'histoire de France voilà qui est bien distancié : est-ce un morceau glorieux que ce journal le petit doigt sur la couture du pantalon dans l'attente des mots d'ordre d'une puissance étrangère, épousant à la virgule près tous les changements de ligne, du pacte germano-soviétique aux Khmers rouges libérateurs de Pnomh Penh un jour, génocidaires le lendemain selon le changement d'appréciation du Kremlin. Les seules vraies réticences s'exprimeront en 1956 face au rapport Khrouchtchev, attribué à Khrouchtchev diront Thorez et tous les staliniens.

    Un morceau de l'Histoire de France vous dit Debray. Un expert.

    (1) 19 secondes à voir sur Youtube : "Régis Debray, l'Humanité c'est nous"

    http://www.insolent.fr/

  • 1825 : Le dernier sacre

    Pressé d'affirmer devant les foules que le pouvoir vient de Dieu, Charles X brave les faiseurs d'opinion publique en se rendant à Reims, où le cocasse voisine avec le sacré.

    Cette année-là, la deuxième de son règne, Charles X, soixante-huit ans, ayant succédé à Louis XVIII en septembre 1824, voulut renouer avec la tradition du sacre royal. Rappelons que ces deux rois étaient les frères de Louis XVI, connus, avant de régner, respectivement comme Louis-Stanislas-Xavier, comte de Provence, et Charles-Philippe, comte d'Artois, et que les malheurs des temps les avaient rendus tour à tour héritiers de leur neveu Louis XVII, l'enfant martyr du Temple.

    Le deuil de l'Ancien Régime

    Certes, il n'était pas possible après les vingt-cinq années de la Révolution et de l'Empire de rétablir la constitution et la physionomie de l'Ancien Régime, et les deux frères de Louis XVI comprirent qu'ils devaient accepter d'oeuvrer avec l'administration et le personnel de Napoléon. Louis XVIII, « octroyant » la Charte en 1814, donc ne se la laissant pas imposer par les Chambres, avait sauvé le principe monarchique, et même si les Cent Jours du retour de Napoléon l'obligèrent ensuite à sévir, il sut par sa patience, son sens de la mesure et son esprit quelque peu voltairien, ne pas heurter de front ses compatriotes peu enclins, après ce qu'ils avaient vécu, à respecter quoi que ce fût, et surtout très déchristianisés. Ce que voyant, il ne se fit pas sacrer. Charles X, homme plus séduisant, mais moins patient, était pressé d'affirmer devant les foules que le pouvoir vient de Dieu, et non d'un contrat dû à la volonté des hommes ; il voulait que le mystère de la monarchie fût comme au temps de ses aïeux hautement affirmé par le sacre où l'onction du saint chrême marquait du sceau de la religion la personne du roi Très Chrétien : il irait donc à Reims pour sceller à nouveau le pacte de Clovis avec Dieu et pour demander les grâces nécessaires à sa fonction, notamment celle d'accorder équité et justice à chacun selon ses droits, de consoler les affligés, de secourir les pauvres, de corriger les malfaiteurs - toutes choses contenues dans la prière et le serment du sacre autrement plus fortement que dans les déclarations ou lois écrites dont on abreuvait la France depuis 1789...

    Après l'ouragan révolutionnaire, c'était braver les faiseurs d'opinion publique qui n'avaient alors de cesse de répandre les oeuvres de Voltaire et des Encyclopédistes en vue d'éteindre les piétés populaires et séculaires. Charles X osa, sacrifiant sa tranquillité à son principe. Certes quelques formules surannées furent époussetées comme le serment « d'exterminer » les infidèles, mais il fut bien convenu que, malgré l'exemple grotesque de Napoléon se posant lui-même la couronne sur la tête, le roi serait couronné par Mgr de Latil, archevêque de Reims.

    Le sacré et le cocasse

    Parti de Paris le 20 mai, le roi entra le 28 dans la ville du sacre en liesse, accueilli à sa descente de carrosse par le cardinal de La Fare, archevêque de Sens, qui, avant le Te Deum, prononça un discours plutôt malvenu sur les devoirs du peuple et les droits du souverain. Les fautes de goût étaient inévitables dans cette cérémonie improvisée, comme par exemple ces étoffes cramoisies et de carton-pâte donnant à la cathédrale des allures de théâtre.... Le roi jura de « maintenir et honorer notre sainte religion », de « rendre bonne justice » et de « gouverner conformément aux lois du royaume et à la Charte constitutionnelle ». C'était ce que tous attendaient... Le citoyen Ruhl avait brisé le 6 octobre 1793 la sainte ampoule contenant l'huile qui servit au baptême de Clovis, mais quelques gouttes avaient été pieusement et héroïquement recueillies. Les onctions sur la tête, la poitrine, les épaules, au pli du bras purent donc avoir lieu. Tout fut en règle.

    Maréchaux d'Empire

    Bien sûr les temps étant ce qu'ils étaient, le cocasse voisinait avec le sacré. Les maréchaux de l'Empire, Moncey, Soult, Mortier et Jourdan jouaient le rôle des "grands vassaux" et portaient la couronne, l'épée de Charlemagne, le sceptre et la main de justice (Moncey avait naguère fêté le mort du « tyran Louis XVI »...). L'ineffable et claudiquant Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ancien évêque apostat désormais marié, s'agenouillait pour mettre au roi des chaussons violets semés de lys d'or... La cérémonie commencée à huit heures du matin s'acheva à plus de midi.

    Dès lors la popularité du roi baissa, Paris l'accueillit froidement, la presse se déchaîna, allant jusqu'à dire qu'il s'était fait ordonner prêtre ! On ne comprenait plus le symbolisme du sacre. Seul le peuple des campagnes conservait l'âme profondément royaliste. Cinq années plus tard, le roi, aux prises avec la grande bourgeoisie capitaliste, mal servi par le parti (quel vilain mot !) monarchiste borné et têtu, le roi qui avait remporté la victoire de Navarin qui affranchit la Grèce et surtout ouvert la voie à la conquête de l'Algérie par la France, partait en exil au milieu des clameurs furieuses d'une presse sans retenue. Nous en reparlerons.

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 2 au 15 septembre 2010