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Attentats à Bruxelles et au Pakistan : la stratégie de la tension
Les media nous bassinent et nous promènent avec la traque des auteurs d’attentats. Comme si les exécutants de base étaient également les commanditaires. Mais qui désigne et enquête sur les donneurs d’ordre, les centres de commandement, les sources idéologiques du djihadisme et les causes des conflits qui ravagent le Levant ? À nous donc, individuellement et ensemble, de conduire l’effort de réflexion nécessaire pour dégager du fatras d’informations inutiles et dérisoires dont on nous abreuve, celles qui nous diront de quoi le terrorisme est le nom !
Les archéo-néomarxistes vivent avec la croyance que l’hyperclasse apatride régnante forme un bloc monolithique, sans faille ni divergences internes quant à ses buts et aux moyens d’y parvenir. En cela ils commettent une erreur fort commune partagée par tous ceux qui pensent à demi. Prenons un exemple : en 2003 l’objectif désigné de l’armée américaine dans sa guerre contre l’Irak baasiste était officiellement le renversement d’un dictateur et l’instauration de la démocratie. Au-delà, ceux qui se croient, ou se prétendent, avisés ont cru découvrir la lune en avançant qu’il s’agissait d’une guerre du pétrole. Les premiers, les soldats, au moins ceux d’entre eux qui n’étaient pas dans la confidence, ont été les grands cocus de l’affaire. Et par rétorsion, désabusés, ce sont eux qui ont révélé le pot aux roses pour ce qui concernait les Armes dites de destruction massive. Armes inexistantes et odieuse tromperie dont les auteurs ne furent jamais ni poursuivis ni punis. Quant aux gros malins qui identifièrent l’or noir comme l’ultima ratio de la guerre, sans doute ne s’aperçurent-ils jamais de la balourdise de leurs analyses. Bien entendu l’enjeu énergétique existait mais les grands trusts pétroliers n’avaient qu’à demander et l’Irak, bien avant la chute du régime, se serait jetée dans leurs bras. La guerre était donc inutile. Pire, les parts du marché pétrolier dévolues aux Américains se sont vues réduites après guerre à la portion congrue, le gros du gâteau ayant été empoché par des compagnies asiatiques.
Alors ? Les marxistes comme les géopoliticiens à courte vue n’ont pas vu que derrière l’empilement des intérêts trivialement matériels, terre-à-terre, se trouvaient de visées connexes, cachées, inavouées d’une toute autre portée. Les militaires vinrent déblayer le terrain, mais contrairement à leur naïve espérance, la démocratie ne fut pas au rendez-vous. Au contraire ! Démarra en 2004 un cycle, non refermé à ce jour, de violences et d’attentats plus meurtriers les uns que les autres, lesquels vus depuis l’Occident atteint de myopie aggravée, parurent être de simples affrontements interconfessionnels, chiites contre sunnites, participant d’une guerre intercommunautaire de basse intensité. Mais ce navrant Occident ne voulait pas voir ni savoir que mille et cent fois des forces non identifiées s’employèrent et s’efforcèrent d’allumer pour de bon le brasier de la guerre civile sans jamais y parvenir tout à fait. Des commandos sous faux drapeau et avec uniformes d’emprunts s’attaquèrent ainsi aux symboles religieux les plus précieux pour les mahométans, telle la mosquée de Samarra au nord de Bagdad1. Mais en vain. Une technique qui fut employée à moindre échelle mais avec plus de succès fut celle des tireurs embusqués qui parvinrent en mars 2011 dès les premiers jours de la contestation non violente des sunnites syriens contre le pouvoir central tenu par des alaouites (assimilés à des chiites), à transformer un ressentiment populaire souvent légitime en une insurrection armée. La même méthode fut utilisée un an plus tard, en février 2014, sur le Maïdan de Kiev pour jeter les uns contre les autres, fédéralistes russophones contre euratlantistes. Partout, en Orient et en Occident, les mêmes techniques, la même guerre terroriste se retrouvent. Une guerre déjà décrite par Flavius Josèphe au temps de l’empereur Titus, guerre terrible qui emporta plus tard l’empire des Tsars en mars 1917…
RETOUR À L’ACTUALITÉ SANGLANTE
Arrêtons ici cette digression liminaire. Laquelle n’est cependant pas tout à fait inutile parce que les actuels malheurs des Penjâbis ou des Belges, comme ceux récents des Français, viennent de là. Et de la sale guerre d’Irak inscrite ipso facto dans cette “guerre sans limites” au terrorisme déclarée par GW Bush le 20 septembre 2001 devant le Congrès, puis lors de son discours de l’Union le 20 janvier 2002. « Notre guerre contre le terrorisme commence avec Al-Qaïda, mais elle ne s’arrêtera pas là. Elle ne prendra fin qu’une fois que tous les groupes terroristes de portée mondiale auront été trouvés, arrêtés et vaincus » [Capitole20sept01].
C’est en effet de ce moment précis — même si les racines du mal plongent dans des abysses épaisses multiséculaires — que nous devons dater l’origine des attentats du 13 novembre 2015 et du 22 mars 2016. La guerre occidentaliste s’abat sur l’Afghanistan le 8 octobre 2001 et s’achève, en principe, avec le départ des derniers contingents américains fin 2014. Guerre stupide, ruineuse2 et inutile puisque nous accueillons aujourd’hui en Europe des réfugiés afghans qui « fuient la guerre » ! Au demeurant prodigieux succès pour ceux qui sèment le chaos à travers le Continent et entendent régner sur les décombres des nations. En raccourci, rappelons que cette Al-Qaïda contre laquelle l’Amérique néoconservatrice partait en guerre en 2001 est le fruit de ses propres œuvres, créée avec la complicité des Services spéciaux pakistanais, l’ISI, avant même l’entrée des Soviétiques sur la scène afghane en 19793.
Aujourd’hui cette formation terroriste que Washington et Langley ont abondamment utilisée en Bosnie et au Kossovo, constitue, sous le label Al-Nosra, le fer de lance de la politique de « regime change » mise en œuvre en Syrie, avec l’active complicité de Paris, Londres, Berlin toujours en avance d’une soumission et d’une basse servilité. Entretemps des djihadistes mal dégrossis et armées de cutters sont réputés avoir descendus trois tours de Manhattan avec seulement deux avions. Comprenne qui pourra. Mais chut, il est interdit de se poser la moindre question sous peine de se voir accuser de conspirationnisme, une altération de la pensée presque plus répréhensible que tous les crimes de sang réunis. […] Lire la suite…
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La droite au pied du mur dans les régions
Dans son éditorial du Figaro de ce 4 avril, Yves Thréard écrit à très juste titre ceci :
"Les habitants d'Ile-de-France savaient-ils que leurs impôts locaux servaient à financer le séjour d'une importante délégation du conseil régional au Festival de Cannes ? 23 personnes étaient sur la Croisette en mai 2015, pour une facture de 258 000 euros. On ignore si, pour ce prix-là, le champagne était compris !
À elle seule, cette histoire résume la folie des grandeurs des élus socialistes qui gouvernaient 21 de nos 22 régions métropolitaines jusqu'en décembre dernier. De Rhône-Alpes aux Pays de la Loire, l'ampleur de la gabegie est édifiante."
Et il ne manque pas de rappeler aussi à quel point le p. de la r. François Hollande avait démontré comme président du conseil général de la Corrèze combien le gaspillage et l'endettement pouvaient fonctionner et ponctionner au niveau de ces Départements que l'on n'a toujours pas supprimés, aggravant le mille-feuilles administratif, sans doute pour ne pas faire comme les autres pays européens.
Hélas une fois établi ce désolant constat, le diagnostic ne suffit pas. La période pourrait avoir ceci de passionnant que les régions pour lesquelles on a voté en décembre n'ont pas reçu leurs compétences et leurs définitions précises. Elles restent à construire : l'Ile-de-France, par exemple, la plus peuplée, la plus riche, la plus bigarrée, etc. peut-elle exister sans maîtriser le projet du Grand Paris ?
On peut ainsi saluer par exemple l'opiniâtreté de Mme Pécresse, se féliciter qu'elle l'ait emporté sur Bartolone, apprécier l'audit qu'elle a fait établir de la déplorable gestion Huchon, etc. Très bien de lutter contre la fraude dans les transports en commun, de resserrer les boulons, de placer un pilote dans l'avion.
Reste cependant à savoir la destination de l'appareil, et, sur ce point le flou artistique, dans lequel la droite française se complaît, me paraît préoccupant.
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[Ile de France] 07 mai 2016 : Tous au colloque "Je suis royaliste, pourquoi pas vous ?" [Bande annonce]
Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? Telle est la question que nous discuterons avec nos invités, des « républicains intelligents » qui ont accepté de confronter leur point de vue avec le nôtre. Dans un premier temps, nous établirons les constats et l’analyse des causes de la crise du système actuel. L’Homme révolté de 1789 a-t-il accouché d’un Homme libre ? La crise anthropologique est-elle irrémédiable ? Peut-on vivre la « fraternité » dans une société qui a tué le(s) père(s) ? Puis nous tenterons de définir les fameuses « valeurs républicaines » si souvent invoquées mais jamais expliquées. La République a-t-elle trahi les espoirs la Révolution française ? Devons-nous sauver la République ou la France ? Que reste-t-il des « droits de l’Homme » et de la devise républicaine ? Enfin, nous imaginerons comment restaurer la France. Le changement de régime est-il possible ? Est-il souhaitable ? Le réenchantement de la politique peut-il passer par le retour du Roi ? Un Roi pour quelle monarchie ? Finalement, la monarchie n’est-elle pas la meilleure des républiques ?
Programme de la journée :
De 14h à 18h : Détails du colloque à venir prochainement.
Puis à 20h : Banquet d’Action française
14h, le 7 mai 2016 au Forum de Grenelle, 5 rue de la Croix-Nivert - 75015 Paris
M° Cambronne
Renseignements à contact@actionfrancaise.net et www.jesuisroyaliste.fr
Tarifs :
Colloque simple : 7€ (adhérents), 10€ (normal), 20 € (soutien)
Colloque + banquet : 20 € (adhérents), 30€ (normal), 50€ (soutien)Toute personne arborant une attitude ou une tenue vestimentaire provocatrice se verra refuser l’accès
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ile-de-France-07-mai-2016-Tous-au -
Cette révolte qui vient... (partie 6) Et si le 31 mars n'était qu'une étape, et non un baroud d'honneur ?
Comment interpréter la journée du 31 mars ? Quand certains la voient comme le début d'un vaste mouvement qui pourrait bien emporter le gouvernement lui-même, d'autres, au contraire, croient à l'inverse que les violences de la journée, d'un bout à l'autre de la France, marquent en fait l'épuisement de la contestation. En cette affaire, la prudence est de mise, et les semaines qui viennent répondront sans doute à cette question de la pérennité ou de l'extinction sans pour autant résoudre la grande question du travail et de ses formes et limites du siècle à venir, plus importante encore.
Néanmoins, l'occupation nocturne et répétée de la place de la République, qui pourrait bien devenir une nouvelle ZAD si le gouvernement n'y prend garde, semble indiquer une volonté d'élargir le sens du mouvement, en prenant la forme jadis initiée par les Indignés espagnols et par les Veilleurs opposés au « Mariage pour tous », même si les références ne sont pas forcément les mêmes. Bien sûr, au petit matin, quand les CRS évacuent la place, ils ne sont plus que quelques dizaines à hanter les lieux. Mais ils ne sont plus seuls : les médias s'intéressent à eux, les interrogent, et, même, les valorisent, au grand dam d'un gouvernement et d'un Parti Socialiste qui ont visiblement fait leur deuil d'une jeunesse qui, désormais, les boude et les conspue sans beaucoup d'égards...
Une nouvelle journée d'action de protestation contre la loi El Khomry a lieu mardi 5 avril, à l'initiative des syndicats, en particulier étudiants : là encore, verra-t-on des lycées fermés ou bloqués, des pancartes de moins en moins sympathiques à l'égard des ministres, du gouvernement et, qui sait, du président lui-même ? Pour l'heure, les lycéens ne demandent « que » le retrait du projet de loi El Khomry mais, l'exaspération s'exacerbant au fil d'un temps de plus en plus lourd, il n'est pas impossible que la contestation se fasse plus générale et plus politique, voire institutionnelle. Si l'on a bien entendu quelques rares « Valls démission ! » ces jours derniers, rien ne serait pire pour la gauche gouvernementale que d'entendre des milliers de jeunes poumons scander « Hollande démission ! ». Nous n'en sommes pas là, certes, et le gouvernement espère bien que le temps joue pour lui, une partie de la France scolaire étant déjà en vacances et la zone parisienne dans moins de deux semaines : après les congés, approchent les examens, le baccalauréat, et de multiples concours, de quoi désarmer tranquillement toute contestation de la part d'une jeunesse condamnée, si l'on suit les préceptes et les habitudes de la République héritée de Jules Ferry, à obtenir bonnes notes et diplômes pour espérer un avenir radieux... Ce calcul politique et social est sans doute peu glorieux mais il est le plus efficace contre tout risque de révolte prolongée des lycéens et étudiants !
Que l'on me comprenne bien : je ne suis pas un anarchiste qui se réjouirait du désordre dans la rue et du blocage des établissements scolaires ou des usines, mais je dénonce le premier désordre qui est celui des institutions et de l'esprit qui le sous-tend, ce « désordre établi » déjà épinglé en son temps par Emmanuel Mounier, ce désordre géré par le Pays légal quand le Pays réel s'en trouve prisonnier et parfois transformé en « victime consentante » grâce au « consommatorisme » officiel de la mondialisation dite, à tort, « heureuse ».
Que des jeunes gens, confusément, ressentent ce malaise que j'éprouve depuis des décennies devant cette société, sa République et les injustices manifestes de ce monde-là, et qu'ils tentent, maladroitement, de se rebiffer, parfois avec des mots, des attitudes et des idées qui ne sont pas miennes, tout cela m'intéresse, mais je ne m'en contente pas et je ne perds pas conscience de ce qui est et de ce qui n'est pas ! Tant d'idées (d'illusions ?) agitées par les révoltés du jour me sont étrangères, et je les combats, aujourd'hui comme hier et demain, qu'il s'agisse d'un égalitarisme béat ou d'un angélisme dévastateur, entre autres : mais si le vieux royaliste que je suis ne savait plus écouter le désarroi d'une part de la jeunesse (qui n'est pas « une et indivisible »), s'il renonçait à lui parler et à lui montrer les chemins qui pourraient mener à « autre chose », à cette alternative que j'appelle de mes vœux depuis mon adolescence, si j'abandonnais le terrain aux joueurs de flûte des utopies dévastatrices ou aux charlatans du globalitarisme, à quoi mes années de lecture, d'études, de combats aussi, auraient-elles servi ? Lire Bernanos, ou Boutang, ou Clavel, ou même Maurras (qui fut et reste pour moi, malgré la distance que je peux désormais avoir avec lui, une sorte d'éveilleur à la politique et à sa complexité), se revendiquer de la geste des rois de France et du combat de Jeanne d'Arc et des chouans, et, dans le même temps, regarder les trains de l'histoire passer en maugréant qu'ils abîment le paysage mais sans rien faire pour les détourner, voilà qui est inconvenant et ridicule, voire criminel !
J'entendais ce matin un jeune déplorer les conséquences supposées de la loi El Khomry avec des mots maladroits, et son propos était plutôt confus : en fait, à bien l'écouter, je comprenais surtout qu'il posait, à travers sa manifestation, des questions... Y répondre et bien répondre, proposer des pistes de réflexion et ébaucher des chemins de pensée, instruire et débattre, encore et toujours : voici le sens de mon action, éminemment royaliste, politique et sociale !
Dans ses premières années d'Action Française, Maurras expliquait qu'il s'adressait en premier lieu aux insatisfaits de la situation présente mais aussi aux « Français actifs », ceux qui ne se contentaient pas des malheurs ou des fatalités du moment, et qui souhaitaient changer le cours des choses sans méconnaître les leçons de l'histoire et le bien général du pays, ces derniers éléments devant être, parfois, redéfinis et expliqués aux publics concernés : en ce printemps dont les fleurs et les fruits n'apparaissent pas encore clairement, il n'est pas inutile de suivre cette feuille de route, en toute conscience politique...
(à suivre)
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Un deuxième site viking découvert en Amérique ?
Les drakkars se sont-ils aventurés davantage vers le sud des côtes américaines? La découverte au Canada de ce qui pourrait constituer le deuxième site viking en Amérique relance les spéculations sur leur parcours dans le Nouveau Monde, 500 ans avant Christophe Colomb.
Une équipe d’archéologues dirigée par l’Américaine Sarah Parcak a mis au jour au sud-ouest de l’île canadienne de Terre-Neuve des vestiges qui pourraient bien avoir été un bâtiment érigé par les navigateurs scandinaves, ont-ils annoncé vendredi.
Jusqu’à présent, la présence Viking en Amérique n’avait été confirmée qu’à l’extrême nord de Terre-Neuve, à l’Anse aux Meadows.
A l’aide de relevés satellites, Sarah Parcak a identifié le site de Pointe Rosée, à 500 kilomètres au sud de l’Anse aux Meadows. Elle y a mené deux semaines de fouilles en juin dernier.
Outre un foyer destiné à une forge, les fouilles ont permis de découvrir de traces de charbon de bois et neuf kilogrammes de scories, c’est-à-dire des résidus de fer transformé à partir de tourbe, un procédé bien connu des Vikings qui n’étaient pas de grands mineurs.
En utilisant la datation au carbone 14, l’équipe de Sarah Parcak a conclu que le lieu découvert a été fréquenté entre 800 et 1300, soit lorsque les navigateurs scandinaves sillonnaient l’Atlantique Nord.
«C’est très excitant. Cette découverte donne espoir de trouver un site occupé plus longtemps et de manière plus significative», a indiqué Karyn Bellamy-Dagneau, une historienne canadienne spécialiste du Moyen-Age scandinave.
Dans les «Sagas», ces textes semi-légendaires narrant les épopées des Vikings, les Scandinaves évoquent une terre luxuriante baptisée «Vinland», sise au-delà du Groenland qu’ils avaient déjà colonisée.
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http://www.fdesouche.com/715931-un-deuxieme-site-viking-decouvert-en-amerique
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La chute de l’Europe
La situation des pays européens, et notamment de la France, se comprend mieux si on la replace dans une pespective historique.
Regardons l’Europe avec un fort recul et retenons deux ou trois de ces dates qui marquent symboliquement les mouvements décisifs de l’Histoire :
-410, Alaric à la tête des Wisigoths s’empare de Rome et il ouvre pour un millénaire l’ère du Moyen Age ;
-1492, Colomb découvre l’Amérique : c’est le début des Temps modernes, avec d’abord une période pluriséculaire qui voit les peuples européens installer progressivement, comme en écho de l’Empire romain, leur mainmise sur l’ensemble de la planète.C’est incontestablement la fin de cette période du triomphe européen que nous vivons aujourd’hui : l’événement majeur comme la date symbolique qui la marqueront sont à venir.
Pour le moment, profondément affaiblie par les deux guerres mondiales qui pour l’essentiel se sont déroulées sur son territoire, placée sous la tutelle des Etats-Unis, l’Europe ne joue plus un rôle majeur dans le monde et d’aucuns professent que c’est en essayant de rassembler en une seule entité les nations qui la composent qu’elle pourra leur rendre une influence digne de leur passé.
Mais autrement plus grave que ce retrait peut-être provisoire de la scène internationale, il est un péril majeur et immédiat qui pourrait bientôt entraîner l’Europe dans une chute mortelle : une immigration-submersion en provenance du tiers-monde proche, analogue, mutatis mutandis, à celle qui a précédé et précipité la disparition de l’Empire romain – et qui, en outre, commence à s’accompagner, elle aussi, d’affrontements militaires.
Or l’attitude de l’Europe face à cette menace s’apparente à un suicide. Dans un premier temps, et alors que la menace migratoire commençait seulement à prendre forme, l’Europe a affiché une sorte de cécité volontaire qui l’a empêchée de prendre conscience des périls qu’elle aurait à affronter. Et ensuite, alors qu’aujourd’hui le flot submersif est devenu, sans même y compter la récente arrivée massive des « réfugiés », une réalité souvent douloureuse, elle ne lui oppose qu’une résignation passive, un renoncement à soi-même qui laissent le champ libre à l’écoulement du flux.
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Après la deuxième guerre mondiale, en effet, ce problème n’a pratiquement jamais été abordé avec le soin qu’il méritait.
Pourtant, il y avait dans les rapports avec le tiers-monde un élément très important à prendre en compte : entre l’Afrique et l’Europe notamment, un déséquilibre démographique qui ne pouvait que s’accroître avec le temps comme on peut le vérifier aujourd’hui. Cette inégalité, qui s’accompagnait en outre d’une inégalité de développement marquée, était lourde de menaces : elle était en elle- même une incitation à une émigration vers l’Europe.
S’il était certes impossible de réduire rapidement le déséquilibre en cause, du moins pouvait-on essayer d’en atténuer l’ampleur en agissant sur la démographie européenne, dans l’idée de réduire ces zones de dépression démographique qui sont comme un appel à une immigration de masse. A cet égard, il faut se féliciter de l’intelligente et efficace politique nataliste qui fut menée en France par la IVe République, même si ses préoccupations débordaient largement le sujet qui nous occupe ici. On doit regretter que cette politique ait été quelque peu abandonnée par la Ve République, à compter de 1959, sous la présidence du général De Gaulle et qu’elle n’ait jamais pu être reconstituée dans son esprit et ses modalités. Le maintien, aujourd’hui, sur notre territoire d’un taux de natalité permettant le renouvellement des générations doit beaucoup plus aux populations immigrées (résultat fort paradoxal) qu’à une politique « familiale » diminuée et éparpillée de plusieurs façons.
Or, s’insérant dans ce contexte général de déséquilibre accepté, des événements nouveaux pouvaient davantage encore attirer l’attention immédiate sur le tiers-monde. Sous l’influence des idées agitées pendant la guerre mondiale, la nature des relations entre les nations européennes et les peuples soumis à leur domination avait été profondément changée : ces derniers réclamaient avec force leur indépendance et l’évolution des esprits exigeait qu’il fût fait droit à cette revendication. En outre, peu après, la mondialisation prenait son essor et les données de la situation en étaient modifiées. Des Etats nouveaux et voisins apparaissaient donc qui, très peuplés, acquéraient la faculté de mener la politique migratoire de leur choix au moment où la mondialisation affaiblissait les frontières et multipliait les relations entre les nations. Or cette évolution favorable aux mouvements migratoires se trouvait, en outre, stimulée notamment par le dynamisme démographique réaffirmé des pays d’Afrique Noire. Celui-ci était tel que nombre d’économistes estimaient qu’il rendait illusoires leurs perspectives de développement et que seul un contrôle des naissances permettrait à terme leur progrès économique. Ou peut-être ce dernier résulterait-il aussi de flux d’émigrants ?
Aussi pouvait-on craindre des mouvements de populations assez importants pour inquiéter les Etats européens. Or plus que ces derniers, ce sont des organismes comme la Banque mondiale ou l’Agence américaine pour le développement qui faisaient pression en faveur d’une politique démographique restrictive (d’ailleurs pour des motifs où le problème migratoire n’était pas premier). La raison principale de ce relatif effacement de l’Europe était dans l’attachement de ses dirigeants à une pensée politique très classique, à une vision héritée du XIXe siècle et de la première moitié du XXe selon laquelle la politique extérieure et les soucis d’indépendance, de sécurité et d’influence n’avaient à être envisagés que par rapport aux puissances installées : bien sûr il s’agissait surtout des deux premières d’entre elles, les Etats-Unis et l’URSS, dont la Guerre froide attirait tous les regards. Dans cette perspective les peuples du tiers-monde n’avaient qu’un rôle marginal à jouer et ils se devaient de ne le jouer que sur un terrain secondaire : hors d’Europe. La possibilité qu’ils pussent dans un avenir proche infliger aux Etats européens des soucis majeurs par l’émigration n’était pas objet de débat. D’ailleurs, leur accès à l’indépendance pouvait être tenu pour bénéfique : non seulement il ne bouleversait pas de manière significative l’équilibre existant entre les puissances majeures, mais encore il libérait les pays européens colonisateurs d’un fardeau parfois ressenti comme embarrassant et il rendait ses aises à leur diplomatie. Une démission dans ce domaine, accompagnée de quelques compensations de prestige et autres, pouvait donc apporter une satisfaction immédiate.
Malheureusement il y avait un cas plus complexe : celui des « colonies » (cas de l’Angola et de l’Algérie surtout) où étaient implantés de nombreux nationaux de la puissance colonisatrice et où l’opposition de ceux-ci à la revendication d’indépendance suscitait une guerre civile et l’intervention des armées portugaise et française. Il ne semblait donc pas, au moins à première vue, que ce cas pût être traité dans le même esprit de sérénité optimiste que les autres. En effet, outre la difficulté constituée par les Portugais et les Français présents sur place, décidés et nombreux, la violence armée et organisée d’une grosse part des indigènes de ces pays était de nature à inquiéter : elle pouvait en effet conduire à la naissance de puissances politiques nouvelles, non seulement aptes à nourrir un courant migratoire, mais aussi capables d’hostilité. Dans cet ordre d’idées précisément, il est bon de rappeler que ce qu’on a appellé Guerre d’Algérie n’était d’aucune nouveauté sur le plan de l’histoire longue : depuis l’Antiquité et depuis la lutte entre Carthage et Rome, les peuples des rives nord et sud de la Méditerranée occidentale s’opposent périodiquement, sur l’une ou l’autre rive alternativement, en des conflits armés. Peut-être la période contemporaine y ajoutera-t-elle les heurts liés aux migrations : c’est sans doute ce que Houari Boumedienne voulait signifier dans son discours, devenu célèbre, de 1974 à l’ONU.
En dernière analyse, il était donc préférable de ne pas se borner aux bénéfices immédiats d’une abdication. Mieux valait évaluer les conséquences à terme et essayer de sauvegarder les atouts disponibles. Ni la France ni le Portugal n’ont eu cette vision longue et tous deux ont cédé à la tentation du soulagement à court terme. La France en particulier, en n’exigeant pas en Algérie, alors que la situation militaire le lui permettait, l’application des Accords signés à Evian et en concédant une capitulation sans condition, s’est privée de ces sources futures d’influence et de ce point d’appui que pouvait lui apporter l’importante implantation locale de ses nationaux.
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Un deuxième aspect du sujet est tout aussi surprenant : c’est la résignation des populations européennes devant la marée migratoire qui menace de les submerger. Comment en est-on arrivé là ? L’idéologie favorable aux immigrés a eu un rôle majeur, son efficacité a été déterminante parce que, entre autres motifs, elle s’est présentée parée des plus hautes vertus morales. Ses thuriféraires en effet se sont emparés, en les adaptant à leur dessein, de quelques-unes des valeurs fondamentales du christianisme (désintéressement, amour du prochain, charité, universalisme…), les ont transposées dans le domaine de César et en ont tiré un instrument de combat politique qui s’exerce en faveur d’un accueil généreux et illimité des immigrés et qui, implicitement au moins, se prétend assez noble pour incarner le Bien.
Cet instrument de combat a trouvé d’autres sources dans la philosophie des droits de l’homme, elle aussi adaptée aux besoins de la propagande immigrationniste et elle aussi source prétendue du Bien politique. A ce titre l’accent est mis sur l’unicité de l’espèce humaine, idée poussée jusqu’à la négation de l’existence de races et d’où peuvent être tirées plusieurs dispositions positives : interdiction de donner, en quelque domaine que ce soit, préférence aux nationaux ; création d’un délit de racisme ; impératif de non-discrimination ; impératif de non-domination, etc. La valeur « égalité » apparaît comme dérivant de l’idée d’unicité de l’espèce et elle exige la solidarité avec l’humanité en détresse.
Dès lors, seuls présentés avec insistance et mauvaise foi comme particulièrement exposés aux misères du monde, systématiquement supposés victimes de la volonté dominatrice des Européens, forcés de quitter leurs foyers par la pauvreté, exilés et privés de ressources, les immigrés, tous les immigrés, doivent être accueillis comme des frères en humanité, et à ce titre aidés sans réticence à vivre dans le pays qu’ils ont choisi, au détriment même, si nécessaire, des autochtones. « Ce qui est bon pour l’Allemagne (…) c’est de montrer notre humanité », dit Mme Merkel…
Quant à ceux qui font objection à une telle vision où ils ne voient que dangereuse utopie, qui protestent contre la « catastrophe » infligée aux nations européennes par l’immigration de masse, qui soutiennent que les préceptes évangéliques sont édictés pour les relations entre les hommes et pas pour le gouvernement des Etats, qui rappellent que Jésus lui-même a expressément fait le départ entre ces deux domaines, qui estiment que cette référence à Jésus l’emporte sur l’avis contraire du Saint Père, qui font valoir qu’un Etat se conduit avec sang-froid et non sous l’influence de l’émotivité, tous ces opposants sont dénoncés comme réactionnaires sinon comme hitlériens ou accusés de manquer égoïstement au devoir de solidarité avec des frères.
Cette idéologie depuis plus de quarante-cinq ans a bénéficié de l’appui décisif du Système médiatique, unanime et lancinant à la façon d’une propagande totalitaire. On relèvera que ledit Sytème médiatique, presse et surtout télévision, est entièrement aux mains soit des pouvoirs publics, soit des grands intérêts économiques nationaux et internationaux. Or ces derniers sont, comme on sait, partisans de la mondialisation, de la suppression des frontières et sont favorables aux courants migratoires.
Toutes ces considérations pourtant ne suffisent pas à expliquer l’aveuglement et le renoncement résigné des peuples européens face à cette installation submersive d’étrangers aux mœurs et aux croyances radicalement différentes des leurs. Il y a là un phénomène exceptionnel qui n’a probablement pas beaucoup d’autres précédents que celui de l’installation des Barbares dans l’Empire romain. Or il y a dans les deux cas un point commun qui pourrait être fondamental : le déclin démographique de l’Empire et celui de l’Europe d’aujourd’hui. On sait bien que le vieillissement d’une population affaiblit son dynamisme, sa combativité, sa faculté de se projeter à l’extérieur et qu’à l’inverse il la rend moins soucieuse de s’affirmer dans l’adversité, plus encline à se contenter de solutions d’attente, plus portée à compromettre dans l’espoir de gagner en tranquillité : l’actuelle idéologie, faite de renoncement habillé de noblesse, ne serait-elle pas la doctrine dont le corps social a besoin pour justifier à ses yeux sa propre abdication ?
Faut-il pour autant conclure que la cause est désespérée ? Les dernières positions prises sur le sujet par la principale puissance économique d’Europe, à savoir l’Allemagne, s’exprimant par la voix de Mme Merkel, inciteraient en effet au découragement. Pourtant un événement nouveau vient de se produire qui est de nature à renverser le sens des événements. Le flot brusque et massif des « réfugiés » se pressant ces derniers temps aux portes orientales de l’Europe est en passe de réussir, par son ampleur spectaculaire et sa concentration sur quelques semaines, ce que n’avaient pu faire les arrivées d’immigés s’étalant et s’accumulant sur des dizaines d’années : une saine et instinctive réaction de défense est en train de se développer à travers l’Europe. En font témoignage les fermetures de frontières dans divers pays, l’attitude de la Grande-Bretagne, la solitude de Mme Merkel prêchant l’accueil illimité, les critiques dont elle est la cible en Allemagne, la suractivité ou en tout cas la surprésence médiatique des responsables politiques, la mise en cause de Schengen… On n’avait jamais rien vu de pareil depuis de longues, très longues années.
En vérité, cette arrivée des « réfugiés » est capitale : mettant en lumière des réalités politiquement incorrectes, elle est de nature à saper l’influence délétère des médias et à renforcer encore l’efficacité de tous ceux qui œuvrent déjà en ce sens. Alors, avec une opinion publique retrouvant la vue, une politique lucide pourra enfin être menée en matière d’immigration.
Pierre Milloz, 23/03/2016
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Chronique ordinaire du racisme anti-blanc
Le racisme contre les personnes ayant le teint hâve, ça commence aussi par des mots.
Si l’on peut considérer que le racisme est l’une des choses les plus abjectes qui soient, on devrait en toute logique applaudir à tout rompre les campagnes ayant pour dessein d’éradiquer le fléau. Depuis peu, les chaînes de télévision françaises font tourner en boucle des clips alarmistes et, pourtant, on se trouve en peine de valider les scénarios peu connectés avec le réel.Sans que cela ne surprenne, les chevaliers de la cause universaliste ont omis le racisme qui touche les Blancs, les white, les blancos, les babtous, comme si celui-ci n’existait pas, alors qu’il est probablement le seul en recrudescence dans nos pays où il ne fait parfois pas bon d’être, selon l’expression consacrée, « de souche ». La preuve par cette histoire tirée de faits réels, se déroulant en Belgique, mais qui aurait fort bien pu avoir lieu en France ou ailleurs dans l’Europe des Lumières.
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Démissions en cascade
Pour un «Syrien» installé ou renvoyé en Turquie, un «Syrien» accueilli en Europe: le deal conclu entre l’UE et la Turquie début mars démarre officiellement ce lundi. Une date fixée par la vraie dirigeante de l’Europe, la chancelière allemande Angela Merkel, qui, après avoir inconsidérément ouvert les vannes, tente maintenant de contrôler autant que faire se peut le tsunami migratoire. Si la Grèce étranglée par des décennies de gestion fantasque et le remède de cheval de la troïka BCE-FMI-Commission européenne croule sous le nombre de migrants, certains européistes veulent croire que cet accord aura un effet bénéfique et durable, là ou tous les autres ont échoué. Les premiers Syriens qui ont vocation à être dispersés dans plusieurs pays de l’UE, dont la France, sont arrivés hier en Allemagne. Le site Sputnik citait «l’orientaliste américain» Daniel Pipes, universitaire et journaliste neocon avec lequel nous avons de nombreux désaccords de fond, dont nous ne partageons pas toutes les analyses géopolitiques, les orientations, mais qui notait, pour le coup assez justement, que la situation « offre au président turc un outil très pratique pour faire chanter l’Union européenne (…). L’Europe doit récompenser généreusement Ankara et autoriser quelque 80 millions de citoyens turcs à circuler en Europe sans visa. Dans le cas contraire, la Turquie laissera déferler sur le continent européen les réfugiés non seulement de Syrie, mais du Proche-Orient tout entier. La Turquie elle-même risque de se retrouver confrontée à des problèmes migratoires: en soutenant les islamistes sunnites, Erdogan favorise l’afflux de réfugiés venus de Syrie. Il est peu probable que la population locale accueille avec enthousiasme les migrants, ce qui risque de provoquer une explosion sociale dans le pays, considère l’historien américain ».
Explosion sociale qui est déjà une réalité en France pour des catégories entières de la population et dans de nombreuses zones sinistrées. Et au moment même ou la déréliction, l’affaiblissement des instruments de l’Etat de droit sont de plus en plus visibles. Le successeur de la calamiteuseChristiane Taubira, le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, décrivait ainsi dans un entretien paru au Journal du Dimanche une justice«à bout de souffle, sinistrée, en état d’urgence absolue.»
Une justice exsangue et un gouvernement qui atteignant des records d’impopularité, reste tétanisé par la rue, la crainte de la bavure et n’ose plus faire respecter l’Etat de droit. Les Français l’ont encore constaté lors des manifestations contre la contre la loi El Khomri la semaine dernière: à Grenoble, à Rennes, à Marseille, à Paris, casseurs anarchistes, antifas et autres No Bordercagoulés ont cassé, vandalisé, brûlé, agressé les forces de l’ordre.
Malgré l’état d’urgence, la guerre des gangs, sur fonde de trafic de stupéfiants, se poursuit aussi de plus belle dans la capitale phocéenne ou trois jeunes ont été exécuté à l’arme de guerre samedi soir dans une cité des quartiers nord. Dix individus ont été tués par balle dans l’agglomération marseillaise depuis janvier. Malgré le langage de fermeté républicaine du ministre de l’Intérieur, les édiles socialistes marseillais ne cachent plus leur impuissance à juguler l’insécurité dans les territoires perdus de la république.
Maire des 15e et 16 e arrondissements , la sénatrice socialiste Samia Ghali a confessé que la situation «ne donne pas beaucoup d’espoir pour les générations à venir ». « C’est dramatique et désespérant » ; «il y a un vrai travail de fond à faire ». Un travail de fond qui est pourtant censé être mené depuis quarante ans à en croire les partis dits de gouvernement, à croire que la recette socialo-libérale ne fonctionne pas…
Député socialiste du centre-ville de Marseille, candidat malheureux face au frontiste Stéphane Ravier dans le 7éme secteur lors des dernières municipales, Patrick Mennucci a déclaré lui aussi à l’AFP que faute de pouvoir enrayer les trafics…il convenait de capituler, c’est-à-dire de légaliser le cannabis. « La lutte contre ces homicides ne peut être menée « si on ne crée pas une filière d’Etat sur la distribution du cannabis.»
«Rendez vous compte: c’est 15% des forces de police qui sont mobilisées sur le trafic de cannabis, c’est énorme, dit-il. C’est pourquoi j‘ai demandé au président de l’Assemblée nationale de mettre en place un groupe de travail (…) pour rouvrir le débat sur la dépénalisation du cannabis, a-t-il précisé. »
Dans le quotidien La Provence, M. Menucci enfonce le clou: «Nous avons dans notre pays 6 millions de consommateurs réguliers, 9 millions occasionnels et 17 millions qui ont déjà expérimenté le cannabis. Tant qu’un tel marché existera et demeurera dans l’illégalité, des groupes de malfaiteurs se battront pour le contrôler; l’État doit légaliser le cannabis, créer une filière et un monopole d’État et en assurer la distribution. Il s’agit de la seule solution pour priver ces réseaux de cette attractivité et de ces moyens financiers considérables.»
Une dépénalisation soutenue aussi par les Verts, Jean-Luc Mélenchon mais aussi par un proche de François Hollande comme Julien Dray… qui attendent un éventuel bénéfice électoral des consommateurs abstentionnistes et autres libéraux-libertaires abolitionnistes ? Sur RTL, M. Dray prenait l’exemple du Canada: «le trafic de stupéfiants est devenu une industrie. On maintient une prohibition qui favorise le trafic.» D’autres avancent encore le cas des légalisations opérées dans certains Etats américains, pays occidental qui détient le record mondial de la consommation de drogues diverses et variées… où la criminalité engendrée par les trafics de drogue, notamment des plus dures, bat des records.
Il n’est finalement guère surprenant, souligne Bruno Gollnisch, de voir une large partie de la gauche post soixante-huitarde utiliser l’argument de l’efficacité et de la lutte contre la criminalité pour justifier ses échecs et ses démissions. Il n’est pas difficile d’envisager qu’en cas de dépénalisation du cannabis, les trafiquants auraient vite fait de diversifier leur catalogue et de reporter leurs activités sur d’autres drogues illicites, encore plus nocives.
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(5) Les Civilisations Disparues - Les Installations Secrètes de la bombe A