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  • Henri Guaino : "On en fait n’importe quoi, aujourd’hui, des valeurs de la République"

    Le député (LR) des Yvelines, Henri Guaino, a tenu des propos similaires à ceux de Marion Maréchal-Le Pen lorsqu’elle affirmait appartenir à une "génération saoulée par les valeurs de la République".

    "On en fait n’importe quoi, aujourd’hui, des valeurs de la République". Henri Guaino n’est pas de la même génération que Marion Maréchal-Le Pen, mais il partage son avis. Fin avril dernier, la nièce de Marine Le Pen avait déclaré faire partie d’une "génération un peu saoulée par les valeurs de la République qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent". Invité ce lundi d’iTélé, le député (LR) des Yvelines a développé la même dialectique.

    "C’est un peu comme la laïcité, a-t-il déclaré. Dès qu’on a un problème, on se réfère à la République. On ne sait plus d’ailleurs ce que les uns et les autres mettent dans ce mot. Je tiens profondément à l’idée républicaine, mais n’en faisons pas n’importe quoi. N’en faisons pas l’alibi de n’importe quoi, l’excuse de n’importe quoi". L’ancienne plume de Nicolas Sarkozy avait déjà déclaré qu’il "pourrait travailler" avec la députée FN, mais pas dans un gouvernement Front national. Pour l’instant, Henri Guaino n’est pas candidat à la primaire de la droite et du centre, pour laquelle onze concurrents sont déjà sur la ligne de départ. Ce lundi, il n’a pas fermé la porte à une éventuelle candidature.

    Vu sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Henri-Guaino-On-en-fait-n-importe

  • Thierry Meyssan - Panama Papers / Russie / Arabie Saoudite / Nuit Debout /Dollar.... - Meta TV 1/2

  • Etat d’urgence migratoire en Autriche

    Bravo aux Autrichiens qui sonnent la charge. Ils seront bientôt rejoints par toute l’Europe.
    Au début du mois de décembre de l’année 2015, deux faux réfugiés étaient arrêtés en Autriche. Mohamed Usman, de nationalité pakistanaise, et Adel Haddadi, de nationalité algérienne, s’étaient infiltrés parmi les « migrants », missionnés par l’État islamique. Ils avaient accepté de se rendre en France pour commettre un attentat et « mourir en martyrs ». Pour différentes raisons, les deux hommes ont été arrêtés par l’agence Frontex, laquelle les a d’abord pris pour de simples « migrants » économiques munis de faux papiers. Placés dans un centre pour réfugiés à Salzbourg, leur projet a été dévoilé après le 13 novembre quand les services de renseignement se sont intéressés aux « migrants » débarqués le 3 octobre sur l’île de Leros. Les deux Irakiens du Stade de France ont, quant à eux, malheureusement pu se rendre en France. Vous connaissez la suite.

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  • Cette Arménie dont personne ne parle

    Début avril, le Sud-Caucase s’enflamme. La vieille rivalité entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan se réveille à propos des territoires du Haut-Karabakh. Un conflit peu relayé ar les médias, pourtant d’un intérêt géostratégique capital. Explications.

    Début avril, le conflit latent entre Arménie et Azerbaïdjan s'est ravivé violemment dans la région du Haut-Karabagh. Les deux pays se rejettent mutuellement la faute quant aux premiers échanges de tirs. Mais tout laisse à présager que l'Azerbaïdjan est à l'origine du conflit, Bakou n'ayant jamais digéré l'occupation par les arméniens de 20 % de son territoire depuis 1994. Certes ce territoire lui appartient, au regard du droit international, mais il est peuplé en grande majorité d'Arméniens. Pendant trois jours et demi, les Azéris ont donc tenté de récupérer le Haut-Karabagh en perçant les lignes de défenses fortifiées, mais n'ont réussi qu'à faire bouger la frontière de quelques kilomètres carrés, ayant essuyé une contre-offensive particulièrement efficace. On compte une centaine de morts de part et d'autre, mais d'après des sources bien informées, en plus de ces morts au combat, l'armée azérie s'est rendue coupable d'exactions et de crimes de guerre envers la population civile rappelant tristement les « hauts-faits » de l'État islamique. À la demande de la communauté internationale, un nouveau cessez-le-feu a été accepté par les belligérants.

    Les petites républiques caucasiennes sont étroitement liées aux puissances régionales. L'Arménie est ainsi l'alliée traditionnelle de la Russie, siégeant à côté d'elle dans l'OTSC, l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (équivalent de l'OTAN côté russe). Celle-ci englobe la Biélorussie, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizistan. Mais Moscou, qui maintient 6 000 militaires en Arménie, adopte une position assez équilibrée dans le conflit dans la mesure où elle s'est rapprochée de Bakou. L'Azerbaïdjan est en effet un bon client pour son secteur militaro-industriel et est également un partenaire potentiel dans le secteur pétrolier et gazier.

    La main turque derrière l'offensive azérie

    Les puissances régionales s'affrontent aussi par procuration. La Turquie d'Erdogan n'a pas digéré l'intervention russe en Syrie, parce que Poutine a brisé sa perspective de conquête d'Alep et de renversement de Bachar el-Assad. Mais le rêve néo-ottoman du Président turc ne s'est pas évanoui pour autant. Dans un récent discours prononcé devant l'académie militaire turque, il a dévoilé la zone d'influence directe considérée comme légitime aux yeux d'Ankara. À savoir les Balkans, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et le Caucase. A ce titre, il a soutenu sans réserve son allié de Bakou dans son entreprise de recouvrement des territoires : « Le Karabagh retournera un jour, sans aucun doute, à son propriétaire originel ; il appartiendra à VAzerbaïdjan. » Aujourd'hui les troupes azéries sont encadrées par des officiers turcs. Ankara a d'ailleurs présenté ses condoléances pour les « soldats morts en martyrs contre les forces arméniennes » (remarque/ ici la phraséologie islamiste, renvoyant au concept de guerre sainte). L'Azerbaïdjan et la Turquie se définissent selon la formule : « un seul peuple, deux États ».

    Enfin, il faut souligner le soutien communautaire international à l'Azerbaïdjan. L'Organisation de la Conférence Islamique, comptant 57 États membres, a condamné sans réserve l'Arménie, l'accusant dans un communiqué de poursuivre une « politique d'agression » et de « violer la trêve ». Chaque acteur régional a fait valoir ses positions dans ce dossier explosif. Mais aucun n'a vraiment intérêt à ce qu'il y ait escalade, à part le président azéri. La Russie fait tout pour calmer le jeu, n'ayant pas envie de se retrouver face à l'Iran : l'Azerbaïdjan étant chiite, il y a solidarité évidente avec les mollahs iraniens. Affaire à suivre.       

    Louis Lorphelin monde&vie  27 avril 2016

  • Le bureau politique du Front National demande la démission de Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch

    La chasse aux sorcières s’accentue au Front National : suite à la participation de Marie-Christine Arnautu et de Bruno Gollnisch à l’hommage rendu par Jean-Marie le Pen à Sainte Jeanne d’Arc, le bureau politique vient d’adopter une motion réclamant leur démission. En bon fonctionnement totalitaire, cette motion a été adoptée à main levée.

    Bruno Gollnisch : « Je ne sais pas si on peut parler de sanction. On m’a dit que la démarche consistant à déposer une gerbe avec Jean-Marie Le Pen, ce que je faisais depuis très longtemps, et écouter ce qu’il avait à dire était inopportune. On me demande de quitter le bureau politique du Front », a-t-il déclaré. « Je considère qu’en participant aux instances de ce mouvement, en y donnant mon opinion, en étudiant les dossiers, je lui rends plutôt service. Je vais réfléchir et je donnerai ma réponse à la présidente (Marie Le Pen, ndlr) à qui j’en réserve la primeur », a-t-il ajouté.

    La réplique de Mme Arnautu a été plus cinglante :

    « J’ai décidé la même chose qu’hier, je ne démissionnerai pas. Il va falloir qu’ils m’excluent, ça va être toute une procédure disciplinaire à la Jean-Marie Le Pen. On risque d’arriver à des extrémités que je ne souhaite pas. C’est un prétexte, parce que peut-être je prends des positions qui dérangent. Je pourrais demander la démission de Florian Philippot qui s’exprime dans les médias avant la tenue du bureau politique. C’est une faute ça aussi. Il n’est pas plus vice-président du parti que moi ! » 

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  • Politique et éco n°88 : D’Erdogan à Clinton, la menace des idéologues islamistes et néocons.