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  • L'été indien du camp Maxime Real Del Sarte

    Chacun sait que Dieu a créé HONDA pour que les socialistes ne salissent pas une HARLEY DAVIDSON. Mais qu'en est-il de INDIAN MOTORCYCLE® ? Peu connues en France bien qu'il y ait maintenant une vingtaine de concessions actives en métropole, les Indian classiques avaient, outre un design très rapide, une réputation d'innovation (leur premier moteur de 1000cc date de 1922 !) et surtout une qualité reconnue des assemblages, due à la féminisation des chaînes de montage. Une fois la recapitalisation de la production achevée par le groupe Polaris Industries (3 milliards de dollars en chiffre d'affaires, ouf !), la relance du mythe aux Etats-Unis a été relativement facile tant l'histoire de la marque est chargée de gloire. Des amateurs de belles motos ont suivi partout ailleurs dans le monde pour sortir du dilemme Japonaises ou Harley/Ducati. Une Indian n'est pas qu'une moto. Heureux dénouement !
    L'Action française a la même histoire que la Indian Motorcycle !

    Heureux dénouement parce que la marque (fondée en 1901) faillit disparaître après la Seconde Guerre mondiale pour la même raison que disparut chez nous la belle automobile à la même époque. Indian ne put faire le dos rond en attendant la reprise et se mit à produire des motos légères que l'on disait mieux adaptées à l'air du temps. Les grosses Indian rapides avaient un bloc d'acheteurs inconditionnels que les Indian légères n'intéressaient pas, et la nouvelle clientèle se dispersa sur d'autres marques qui fabriquaient des modèles populaires plus ou moins équivalents, en ne regardant que leur prix. En 1953, la marque coula et voulut survivre en rebadgeant des Royal Enfield anglaises plus musclées que la production courante, mais il n'y suffit pas. Reprise plusieurs fois par des capitalistes voulant monnayer la légende, Indian eut la chance d'intéresser Polaris Industries qui fabrique les fameux bikes et trikes VICTORY. Mais pourquoi le Piéton du roi vous bassine-t-il avec l'Indian ?

    Fondée au tournant du siècle (à quelques années près), elle traversa la Première Guerre mondiale en s'y vouant corps et âme, traversa la grande crise dans l'honneur, survécut à la Seconde Guerre mondiale et par des choix contestables de sa direction fut incapable de se redresser après la Libération. Les tentatives de réanimation furent nombreuses mais ne purent déborder largement d'un noyau dur de fidèles malgré quelques embellies passagères comme la Génération Maurras des années soixante. Si la Indian Motorcycle est aujourd'hui ressuscitée, elle le doit à la rencontre d'un pourvoyeur de moyens, puissant et passionné par l'histoire de la marque et par ses exigences d'innovation qui lui feraient à nouveau sa place dans le monde des bikers.
    L'Action française organise son université d'été dans un mois près de Roanne. Elle veut faire réfléchir sur les voies et moyens nécessaires pour arracher le pays à son déclin qui semble inexorable, surtout dans son incapacité chronique à se défendre. Elle va proposer dix axes de salut national et on ne peut que souhaiter le succès affirmé de ce camp 2016 avant les échéances politiques de fin d'année. L'excellence reconnue de l'école de pensée d'Action française, similaire à la finition légendaire des Indian, peut produire des solutions institutionnelles innovantes et de pleine application dans le monde complexe qui nous entoure.
    Mais il faut que parallèlement à cette phosphoration intellectuelle, les cadres dirigeants se mettent sérieusement en quête des moyens financiers abondants et pérennes pour soutenir la diffusion la plus large de ces solutions, comme le fit Indian avec Polaris, car il ne sert à rien de nos jours d'avoir raison en petit comité. Dans nos sociétés démocratiques, un mouvement quel qu'il soit ne progresse plus que par grandes masses et il faut maintenant beaucoup de nerf à la guerre idéologique. Que ça nous plaise ou non.

    De Paris, prendre la N7, c'est tout droit.
    Roulez bolides !

    Postscriptum du 22 juillet

    Les chapitres suivants seront ouverts au camp :

    - Défendre l’intérêt national
    - Environnement / agriculture
    - Politique étrangère, défense et diplomatie
    - Economie
    - Question sociale
    - Immigration
    - Justice et sécurité
    - Enseignement et éducation
    - Politique familiale ...

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2016/07/lete-indien-du-camp-maxime-real-del.html

     

  • Attentats en Allemagne : menace islamique et politique migratoire en toile de fond

    L’Allemagne a été frappée par trois attaques d’une rare violence en une semaine à peine. Munich, Reutlingen, Ansbach…

    Ces trois événements perpétrés par trois tueurs aux profils distincts soulèvent aujourd’hui des craintes auprès de la population. France 24 propose une émission pour tenter de mieux cerner les motivations des auteurs de ces agressions ou attentats.


     

  • Pour SOS Racisme, Daech est une secte d’extrême droite

    Pour faire simple, l’État islamique – pardon, Daech – mérite d’être combattu parce qu’il serait d’extrême droite.

    Le lendemain de l’attaque terroriste de Munich par un jeune Germano-Iranien, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, s’empressait de tweeter : « Mensonges et haines du #FN suite aux attaques de #Munich inspirées par un meurtrier d’extrême droite. » Ou comment, en 101 caractères (espaces compris), réaliser un joli petit amalgame en béton ! En effet, ce terroriste, nous dit-on, aurait planifié de longue date son geste et était fasciné par le massacre commis en 2011 par le Norvégien Anders Breivik, qui se revendiquait d’extrême droite. Or, le Front national étant d’extrême droite, selon la classification établie de toute éternité, je vous laisse poursuivre le raisonnement… Que du bonheur, quoi !

    Aujourd’hui, 26 juillet, assassinat d’un prêtre catholique dans son église, alors même qu’il disait la messe. Pas de tweet de M. Sopo, mais un communiqué sur la page Facebook de l’association SOS Racisme. Un communiqué pour le moins consternant.

    Lire la suite

  • Mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray : une filière jihadiste vers la Syrie connue depuis 2014

    Article du Parisien du 24 novembre 2014 :

    "Ils sont quatre jeunes convertis à l'islam radical. Tous se connaissaient, et tous fréquentaient les mêmes mosquées d'Elbeuf et de Saint-Etienne-du-Rouvray, selon nos informations.Un micro-réseau de filière jihadiste vers la Syrie a été mis au jour en Normandie depuis qu'un des leurs, Maxime Hauchard, a été identifié sur une vidéo de Daech la semaine dernière. Un « foyer de dérive radicale », selon le parquet de Rouen, qui a évoqué « des liens établis » entre eux.

    [...] Maxime Hauchard, 22 ans, originaire du village du Bosc-Roger-en-Roumois (Eure), identifié comme l'un des bourreaux de 18 otages syriens égorgés sur la vidéo diffusée la semaine dernière, en est le parfait exemple. Il a choisi de rejoindre les rangs de Daech le 17 août 2013.

    Maxime n'était pas un homme seul. Il connaissait notamment un autre converti du même village, fils d'un couple d'exploitants agricoles, âgé de 26 ans, Jean [prénom modifié...]. A l'inverse de Maxime, lui était un très brillant étudiant, qui avait eu son baccalauréat scientifique avec mention bien. Il avait intégré une classe préparatoire au lycée Faidherbe de Lille (Nord) pour réussir dès la première tentative le concours ultra-sélectif de l'Institut national des sciences appliquées (Insa), une très prestigieuse école d'ingénieurs. Jean a choisi, après sa conversion il y a six ans, de rejoindre Médine (Arabie saoudite) en 2012, où il avait assuré « étudier la théologie », selon les proches qui ont gardé contact avec lui. Au dernier moment, il a renoncé à valider son diplôme. « Il était en contact avec Maxime car ils se connaissaient depuis toujours », détaille sa mère. Les deux garçons travaillaient notamment dans la même pizzeria halal de Bourg-Achard à deux pas du Bosc-Roger, où ils étaient livreurs pour se faire un peu d'argent.

    Un autre jeune, Frantz, 23 ans, a été arrêté début novembre à Saint-Pierre-lès-Elbeuf, avec sa compagne Laëtitia ainsi que sa belle-sœur, par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des convertis prêts à partir en Syrie.

    Quant à Jordan, 22 ans, originaire de Vernon (Eure), il figure bien parmi ceux qui ont déjà rejoint les rangs du groupe Etat islamique.Leur point d'ancrage commun était une mosquée de tendance salafiste de Saint-Etienne-du-Rouvray."

    L'"effarement" ce matin de l'imam de Saint-Etienne-du-Rouvray ressemble à une belle application de la Taqiya. La mosquée de Saint-Étienne-du-Rouvray a été inaugurée en 2 000 sur une parcelle de terrain offerte par la paroisse catholique de la ville.

    Quand le ministre osera-t-il fermer les mosquées salafistes ?

    Michel Janva

  • OTAN-POLOGNE

    Ce billet consécutif au sommet atlantique de Varsovie est paru dans l'Action Française 2000 du 21 juillet 2016 sous le titre Varsovie sollicite l’Otan face à Moscou (n°2936 p.6). Il entre en archives chez Royal-Artillerie sous le libellé AF2000 avec quelques notes en bas de page.

    Parmi les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) la Pologne a pris la tête du combat de confinement des appétits russes. Historiquement les relations russo-polonaises ont toujours été tumultueuses et sanglantes. Après mille ans de disputes, elle fut déplacée de trois cents kilomètres vers l'ouest par Staline en 1945, qui voulait un glacis à son occident. Acquérant jusqu'à l'Oder des terres prussiennes à poloniser, elle y perdit les vieilles provinces de Polésie, Volhynie et Galicie avec des capitales importantes comme Lvov et Brest(-Litovsk). Les républiques augmentées d'Ukraine et Biélorussie furent dotées d'un siège à l'ONU pour marquer définitivement la frontière après un nettoyage ethnique brutal. Ainsi le contentieux russo-polonais n'est-il pas seulement dû aux quarante-cinq ans d'occupation soviétique et au massacre de Katyn.
    Dans la préparation du sommet atlantique de Varsovie (8-9 juillet 2016) le ministre polonais des affaires étrangères exigeait la mise en œuvre immédiate des dispositions du sommet de Newport (septembre 2014 au pays de Galles) pour ce qui concernait les renforts occidentaux en rotation sur les pays baltes, des manœuvres militaires en Pologne même, l'activation effective du bouclier anti-missiles et un soutien à l'Ukraine par la formule de la porte ouverte.Lors de ce sommet de Varsovie, il obtint le concours parallèle de Madeleine Albright, ancien secrétaire d'Etat de Bill Clinton et tchèque de naissance, qui, sans manières, appela un chat un chat et poussa à l'extension vers l'Ukraine et la Géorgie, autant qu'il en serait demandé par ces pays. Malgré ses quatre-vingt ans, Albright a gardé son caractère entier et sa parfaite détestation du Kremlin. On aurait pu attendre des minutes du sommet le coupage à l'eau claire de ses provocations ; il n'en est rien. Le communiqué final en cent trente-neuf points s'ouvre par l'accueil du Monténégro et la formule pacifique d'usage et se clôt en remerciant le pays hôte de son accueil. Pour le reste, on relèvera plusieurs axes qui gêneront toute réactivation du Conseil Otan-Russie (COR) jusqu'au jour où celle-ci viendrait à résipiscence, dont le concept réitéré de projection de la stabilité en avant des frontières de l'Alliance et la dénonciation de la duplicité russe en termes non équivoques dès le paragraphe 5 : "Les actions agressives de la Russie, y compris ses activités militaires provocatrices à la périphérie du territoire de l'OTAN et sa volonté avérée d'atteindre des objectifs politiques par la menace ou l'emploi de la force, constituent une source d'instabilité régionale, représentent un défi fondamental pour l'Alliance, ont nui à la sécurité euro‑atlantique, et menacent l'objectif, que nous poursuivons de longue date, d'une Europe libre, entière et en paix."
    (1): les lecteurs peuvent le lire en français sur le site de l'OTAN.Le paragraphe 10 va désespérer Thierry Mariani, qui annule d'avance toute approche en crabe d'aucun membre de l'Alliance quant à l'abandon de la Crimée ou du Donbass. Mais le plus disert sur un futur dangereux est ce que l'on trouve au paragraphe 12 : "Nous restons ouverts à un dialogue périodique, ciblé et substantiel avec une Russie qui soit disposée à mener des échanges au sein du Conseil OTAN‑Russie sur la base de la réciprocité, en vue d'éviter les malentendus, les erreurs d'appréciation ou les escalades involontaires, et à accroître la transparence et la prévisibilité. Nous disposons également de lignes de communication militaires. Nous sommes convenus de continuer de nous servir de tous ces canaux pour aborder les questions d'importance critique auxquelles nous sommes confrontés, et nous appelons la Russie à faire bon usage de toutes les lignes de communication". En clair :
    Nous réactivons le téléphone rouge de la guerre froide qui faisait revenir à la maison les avions menaçants. La suite du communiqué¹ relève des dispositions détaillées prises sur les points chauds (y compris l'Etat Islamique) et sur les structures atlantiques de réaction rapide.
    La Pologne a obtenu presque tout ce qu'elle cherchait sauf le commandement de la brigade alliée en rotation : consolider le rempart et le doter en effectif comme otage de son intransigeance. Elle appelle à transférer chez elle un grand quartier général atlantique et se dit prête à prendre plus que sa quote-part des frais. Mais est-elle sûre à ce point de l'article 5 du traité de Washington qui ferait accourir les 28 autres membres ? Cet article dont les pays de l'Est ont plein la bouche prévoit que la partie attaquée répliquera « en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée ». Les mesures prises seront soumises au Conseil de Sécurité dans la plainte qu'il recevra. Une déclaration collective de guerre automatique n'est pas explicite. Sans attendre que la Pologne ait compris le "truc", l'Allemagne réarme.
    PS d'aujourd'hui : lire aussi l'analyse convergente de Jean-Gilles Malliarakis sur L'Insolent (clic) et l'article de Luc de Goustine chez Renouvin (clac) qui prend le parti du Kremlin avec l'automaticité que l'on connaît.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Des églises comme cible. Comme un petit air d’Espagne…

    L’histoire ancienne et moderne de l’Espagne est une grande source d’enseignements pour les Européens.

    L’idée ici n’est pas de faire une redite du thème de la Reconquista. Cette période, longue de plusieurs siècles, a déjà été abondement commentée, tant dans des publications historiques que dans des discours plus « idéologiques ».

    C’est l’histoire plus récente de l’Espagne qui devrait plutôt attirer notre attention. Surtout vue sous l’angle des dernières actualités françaises… La période des années 30, plus particulièrement les semaines qui ont précédé la tentative de putsch de juillet 1936, est riche d’événements remarquables. Il y a des enseignements à tirer de cette course à la Guerre Civile. Au-delà de la situation chaotique de l’Espagne de cette époque (voir illustration), notamment  sur les plans économique, sociaux et politique, ce sont des circonstances très précises qui ont abouti à la situation de conflit.

    Prenons comme exemple, plus récemment, les émeutes urbaines de 2005. Ces dernières sont avant tout le fruit de problématiques ethniques et civilisationnelles qui sont les conséquences de politiques migratoires désastreuses. Néanmoins l’événement déclencheur a bien été la mort de deux petites frappes dans un transformateur électrique…

    Les événements anecdotiques précipitent toujours les situations larvées. Ils interviennent comme des déclencheurs, comme la « goutte d’eau »…

    Revenons à nos affaires ibériques.

    Dans l’Espagne de 1936 c’est toute une série sanglante d’attentats et de représailles qui a abouti au soulèvement militaire. Malgré les tensions qui traversaient la société espagnole de l’époque, l’armée ne serait jamais intervenue sans certaines circonstances.

    Il faut notamment songer à l’assassinat d’un lieutenant de police d’extrême gauche au service de la République, le lieutenant Castillo, le 12 juillet 1936 (6 jours avant le soulèvement militaire). Pour l’anecdote, les tireurs étaient un groupe de jeunes phalangistes désireux de se venger de la mort de certains de leurs camarades qu’avait fait abattre Castillo (oui, c’était un sacré bordel).

    Le soir même des collègues policiers de Castillo partaient en voiture dans Madrid afin d’exercer la loi du Talion à l’encontre de députés de droite (des policiers qui tirent sur des députés…). C’est le chef du grand mouvement monarchiste, Calvo Sotelo, qui en fit les frais. Réveillé à son domicile, trainé jusqu’aux véhicules, on retrouvera son corps au matin à l‘entrée d’un cimetière. C’est la mort du député Calvo Sotelo qui décida les généraux réactionnaires (Mola, Franco, Sanjurjo, etc…) à mettre à exécution leurs plans quant à un soulèvement militaire, le 18 juillet 1936.

    Venons-en à l’actualité française.

    Les événements de janvier 2015 contre Charlie Hebdo ne pouvaient déboucher sur une situation de graves tensions internes. En effet, malgré l’émotion suscitée et très habilement récupérée par l’oligarchie, notamment parmi les têtes grisonnantes soixante-huitardes (voir photos des manifestations…), le pays réel, profond, n’a pas été directement touché. Il n’était d’ailleurs que très indirectement visé…

    L’histoire a commencé dans une rédac’ de «journalistes» parisiens subventionnés et s’est conclue dans une ZAC du nord-est parisien, avec au passage quelques flics en moins. Le tout orchestré par des «chances pour la France»… Le monde moderne et ses monstres qui se déchirent.

    Néanmoins nous venons de frôler de peu un événement d’une ampleur bien plus grande et dont les conséquences auraient pu être infiniment plus… brutales. Une ou plusieurs églises de région parisienne auraient pu être, dimanche 19 avril à l’heure de la messe, l’objet d’une attaque sanglante à l’arme automatique (10-20 morts, minimum…) par un ou plusieurs combattants djihadistes (car oui, ce sont des combattants).

    Frapper de la sorte des églises pleines, en France, n’est pas une déclaration de guerre contre l’Etat, la République et BHL… C’est une déclaration de guerre contre le pays réel (la France éternelle) et les populations européennes autochtones.  

    Je ne me considère pas comme catholique… Je suis d’abord Européen, je me sens plus proche des philosophe grecs et de Nietzsche que du Christ. Néanmoins je sais pertinemment ce que signifie une attaque contre une église catholique orchestrée par des allogènes : une volonté explicite de me détruire, au sens physique du terme.

    Il n’y a pas à douter, malgré l’état objectif d’abrutissement et de démoralisation des populations autochtones, que ce lien aurait été fait par la majorité de ces derniers… Une réaction très vive se serait manifestée, aboutissant à un processus de représailles spontanées (je ne parle pas de soulèvement populaire, mais d’actes violents isolés). La situation de conflit larvé que nous vivons depuis plus d’une génération aurait pu déboucher sur une situation de conflit ouvert.

    L’objet de cet article n’est pas de déterminer s’il s’agit d’une situation souhaitable ou non.

    On pourra me rétorquer que l’Italie n’a pas vu de conflit ouvert éclater sur son sol malgré l’état de tension qui régnait lors des « années de plomb ». Mais l’Italie des années 70 était certes un pays déchiré sur le plan idéologique mais non sur le plan ethnique et civilisationnel… 

    Les églises de Villejuif auraient pu être notre «Calvo Sotelo»…

    Or, c’est inévitable, une église pleine se fera attaquer… demain, la semaine prochaine, dans six mois… Cela aura lieu car, comme le dit Rüdiger dans ces pages, le système se défend mais ne défend pas les «sans-dents». 

    C’est tout simplement inévitable. Donc restez à l’affut. Les événements peuvent s’enchainer très vite. L’histoire nous le montre.

    Jacques Thomas pour le C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Le mauvais rôle. GTA Nice, djihâd-édition

    Bien connu sur les réseaux sociaux et sur la twittosphere Ulysse est philosophe de son état. Et c’est d’un point de vue philosophique qu’il analyse l’attentat de Nice. Et surtout l’absence totale de réaction vitale de la part de la société attaquée.

    Pour Ulysse nous n’avons gardé des principes de notre civilisation que ce qui lui interdit de se défendre. Un article à lire et à méditer. Polémia

    A l’heure où la France entière se transmue en un GTA Nice djihâd-édition, où les débris humains d’enfants jonchent les rues, où l’actualité devient un torture-porn dont vous êtes tantôt le voyeur complaisant et tantôt la proie apeurée, nous savons bien qu’il n’y a rien à attendre de nos institutions traîtresses. Ce sont elles qui ont favorisé, par leur folle politique migratoire et leur humanisme abstrait, les conditions de possibilité d’une submersion démographique qui n’est que l’autre nom de ce que les historiens de l’an 3000 appelleront sans doute la colonisation arabe du continent européen. Dans cette invasion, c’est Raqqa qui recrute certes, mais ce sont Paris et Berlin qui donnent les visas et les allocations. C’est l’E.I qui menace chacun au nom d’Allah, mais c’est bien Bruxelles qui promet l’asile à tous au nom de l’Homme. Le fanatisme mahométan et le progressisme technocratique fonctionnent en contrepoint parce qu’ils sont chacun idolâtres, l’un d’un Dieu inhumain, l’autre d’un homme qui se rêve en parodie de Dieu. Rien à attendre donc de ces androïdes interchangeables, Hollande, Valls, Sarkozy, Merkel, Juncker qui ânonnent du matin au soir leurs considérations techno-humanisto-économiques sur les « plans de relance », les « taux d’intérêt », les « lois cadres », l’« émancipation des individus » et les « points de croissance ». Chômage, tri sélectif, lutte contre les discriminations, empreinte carbone, pardon ? « Excusez-moi je vous entends mal, il y a un trente-six-tonnes qui passe à côté… » Ces élites sans culture ni génie ne sont que les agents de maintenance du désastre, les complices objectifs de la disparition de notre civilisation. Elles ne tiennent pas le couteau certes. Elles aiguisent la lame et vérifient que sa longueur et son matériau sont bien conformes aux normes écologiques européennes. Leurs complaintes post-attentat ressemblent aux rires enregistrés d’une sitcom.

    De ce point de vue-là le crime de guerre de Nice ne présente aucun caractère original. Il était parfaitement prévisible (et d’ailleurs était prévu), tout comme les réactions qui s’ensuivirent : énième appel à l’unité républicaine, énième incantation grotesque de « valeurs » dont personne ne se met jamais en peine de déterminer le contenu, bougies, peluches, crayons, ballons et marche blanche, énième procédure médiatique d’occultation des traits les plus dérangeants du crime, énièmes pleurnicheries obscènes de hyènes qui trouvent le moyen comme Bernard Cazeneuve (samedi 16 juillet) de vanter la valeur de leur « bilan » quand, dans tout autre pays, l’intéressé se serait déjà tranché les veines de honte ou aurait, au moins (ce qui vaut bien un réel suicide pour des individus aussi ivres de puissance), démissionné. Le bal des innocents recommence. La ronde des justifications ineptes aussi. Apprenant que l’individu Mohamed Bouhlel s’était « récemment radicalisé », que « ses liens avec l’E.I ne sont pas établis », qu’il n’était « pas musulman pratiquant », qu’il « vivait mal son divorce », et que les institutions ne pouvaient malheureusement pas anticiper son acte, nous sommes désormais heureux de savoir que tous les Français sans exception sont donc, de l’aveu même de l’Etat, des terroristes en puissance et qu’un carnage n’est somme toute qu’un drame de la vie conjugale.

    Mais nous sommes habitués à ces obscénités intellectuelles.

    Sous le soleil idiot du progressisme pleureur, rien de nouveau.

    La politesse tue

    L’inédit est peut-être ailleurs. Il tient dans l’hébétude proprement inouïe de la population française de souche, celle qui est la gardienne historique de l’identité de notre nation. Le fait qu’il n’y ait eu aucune réaction populaire d’envergure, aucun soulèvement, pacifique ou non, pour demander immédiatement des comptes à ce gouvernement de traîtres, pour investir telle ou telle cité que l’on sait être pourrie jusqu’à l’os par le salafisme et les trafics mafieux, terreaux monstrueux donnant naissance à ces djihadistes hors-sol qui nous frappent, qu’il n’y ait eu aucune opération de représailles contre ceux qui ont favorisé cette situation, ceux d’en-haut comme ceux d’en bas, est le symptôme calamiteux d’un défaut de force vive, d’un abandon torpide à l’invasion, d’un consentement, il faut bien le dire, à la disparition de la nation française. A Nice, des enfants ont été pulvérisés. Le djihadisme tue, la politesse aussi. Et si le premier est ignoble, la seconde, soumise au premier, est honteuse. Comme le notait récemment Renaud Camus, l’ironie terrible est que notre époque, incapable de produire aucun art, aucune pensée, aucune spiritualité authentique, aucune chose remarquable qui donne son prix à la vie des peuples, ne conserve de l’exigence de la civilisation que ce qui lui interdit précisément de la protéger. La dernière forme prise par l’esprit européen est en effet, dans une volte insensée, cela même qui rend impossible qu’il se défende contre les forces qui veulent son anéantissement. Ce qui nous reste du Jardin d’Academos, de la cultura animi des Tusculanes et du De Trinitate, c’est le privilège précieux de nous faire massacrer par le premier salafiste venu auquel nous aurons préalablement permis de construire sa mosquée, de faire douze enfants, de mettre sa femme sous un éteignoir, d’envoyer tout son argent à un pays étranger et de vivre sur le dos de notre système de protection sociale. Le djihadisme est barbare c’est entendu – un peuple qui ne conserve de sa vérité profonde que les outils pour se détruire lui-même, qui utilise les moyens de la civilisation contre les fins de la civilisation ne l’est pas moins. Notre xénophilie et notre alterolâtrie ne sont que des modulations de la haine de soi et les miroirs de la haine que les islamistes nous vouent. Si l’on ne pouvait pas être surpris qu’après le massacre de Nice, nos élites continuent de répéter mécaniquement les mêmes mantras déculpabilisants, l’on peut toutefois s’étonner que le peuple, lui, n’ait pas eu le ressort pour engager le moindre mouvement de révolte ou même, modeste, de simple contestation des institutions ayant rendu réellement possible un tel carnage.

    Le peuple et les généraux

    Au fond, c’est l’esprit déconstructionniste de 68 qui a gagné la partie et les Lumières qui continuent de propager jusqu’à la folie contradictoire leurs dernières lueurs : quand des peuples entiers nous envahissent et nous tuent, nous voyons des personnes qui migrent et des cas psychiatriques (l’éternel retour médiatique du « déséquilibré » l’atteste). Du côté de nos persécuteurs la chose est pourtant entendue : ils se savent appartenir à des communautés religieuses, morales et ethniques qui transcendent leur particularité là où nous pensons qu’une communauté, quelle qu’elle soit, résulte de l’addition de particularités. C’est le concept même de « peuple » comme condition déterminante de l’advenue des personnes qui est devenu inintelligible au plus grand nombre. Mais de la même façon qu’on ne peut pas combattre une abstraction universelle comme le « terrorisme » (autant déclarer la guerre à la mélancolie ou faire l’amour à la tristesse), on ne peut pas non plus faire la guerre à des singularités comme des « individus ». Encore une évidence systématiquement désapprise à nos compatriotes : il n’y a de guerre que contre des généraux… Si on fait la guerre, c’est qu’on assume de considérer les personnes comme les émanations d’un « groupe » dont elles sont les instances ponctuelles et relatives, bref, qu’on assume, le temps du combat, de les priver de leur spécificité personnelle, ce qui ne les déshumanise que pour autant que l’on rêve niaisement que l’humanité tient tout entière dans la subjectivité personnelle et non pas aussi, toujours, dans les cadres objectifs, naturels et culturellement appropriés, d’apparition de cette subjectivité. Quel pilote de l’armée enverrait la moindre bombe s’il pensait qu’il va tuer des « personnes » au sens strict ? Quel fantassin tirerait si, avant de voir l’uniforme ennemi, il voyait les yeux de celui qui le porte ? Quel douanier empêcherait une famille de franchir une frontière s’il pensait sérieusement à l’eccéité insubstituable de chacun de ses membres ? Nous autres Français, figurants de cet ignoble GTA Nice où un Momo standard comme-vous-et-moi conduit le camion, nous en sommes là, nous sommes ces douaniers fous, ces pilotes de chasse sentimentaux : avant même que de penser à bondir pour échapper au 36 tonnes qui nous fonce dessus, nous imaginons que nous regardons droit dans les yeux de son conducteur et que derrière ces yeux il y a peut-être le cœur qui bat d’un brave type. Et quand bien même il tuerait nos enfants devant nous (ce qui est le cas), nous reconnaissons en lui quelqu’un là où, si nous voulions survivre, il faudrait détruire un pur et simple ennemi. Combien il faut ignorer pour agir, disait Valéry… Nous périssons aujourd’hui de faire mine de ne pas ignorer l’humanité potentielle de ces êtres qui pourtant, en acte, se conduisent comme des monstres. La dialectique grinçante de la situation est d’ailleurs ici : c’est qu’agissant de la sorte, non seulement nous nous comportons nous-mêmes en monstres, mais qu’en plus nous ne faisons preuve d’aucun respect vis-à-vis de ces criminels que nous voudrions, contre eux-mêmes, sauver d’eux-mêmes… L’authentique humanisme face à des hommes qui sont prêts à écraser des enfants avec un camion c’est une balle de neuf millimètres, pas une cellule de neuf mètres carrés.

    Il est donc inutile et presque obscène de blâmer les « Français de papier » qui méprisent ce pays si nous ne sommes que des Français de papier-mâché qui l’aiment si peu qu’ils n’osent le défendre. L’avenir dira si nous ne sommes que les dernières feuilles mortes éparpillées d’un arbre, qui n’est peut-être en effet plus qu’une simple souche.

    Le mauvais rôle

    L’absence coupable de réactions après l’horreur de Nice signifie donc la chose suivante : non que les djihadistes ont gagné, mais que nos élites déviantes ont gagné. Elles peuvent être fières, elles ont si bien neutralisé les défenses morales du peuple, brisé son instinct de survie, son sens de l’enracinement, terrestre comme céleste, qu’il se vit désormais comme un agrégat hasardeux d’individus prêts à endurer n’importe quoi. Que dire d’un homme qui laisse sans réagir ses enfants se faire démembrer ? Nous savons tous qu’il ne mérite que des crachats. Au lendemain de ce 14 juillet 2016, le peuple français est mort, non de peur, mais de la version niaise et débilitante de l’amour, la grimace d’une charité de belle âme qui se croit noble de laisser croître en son sein une vilénie qu’elle ne fait strictement rien pour combattre, parce qu’elle redoute de se salir les mains. A ce rythme-là, dans vingt ans, ce territoire sans âme qui laisse ses enfants mourir sera un pays musulman comme les autres. Et nous aurons alors le dernier droit que le vainqueur de la guerre laisse à son opposant défait, le dernier droit de l’homme qui est aussi le premier droit des animaux : celui de devenir esclave. L’on verra alors si l’explication par le drame conjugal sera toujours d’actualité.

    Il est désormais vain de croire que la France puisse survivre, elle est morte avec ces enfants déshonorés. Il ne fait sens que d’espérer qu’un jour elle renaisse. Mais ce ne pourra être qu’à la condition que ce qui reste du peuple historique fasse décisivement sécession d’avec les institutions qui ont usurpé son nom et surtout, qu’il cesse de craindre d’avoir le mauvais rôle.

    Parce que par lâcheté il a trop longtemps attendu, c’est, de toute manière, le seul qui lui reste.

    Ulysse, 18/07/2016

    Source : @ULYSSEimmortal

    Voir aussi : du même auteur,
    Rape me ! En France, c’est tous les jours le Nouvel An

    http://www.polemia.com/le-mauvais-role-gta-nice-djihad-edition/

  • Sans procès

    Il semble que personne ne trouve bizarre que les jihadistes soient systématiquement abattus.

    Nous sommes dans un « Etat de droit », où toute personne a « droit à un procès équitable », et où le bannissement de la peine de mort est un principe idéologique intangible. Or, chaque fois qu’il y a un acte jihadiste, le jihadiste est tué sans autre forme de procès. On lui applique la peine de mort anticipée, sans procès. Et personne ne paraît même le remarquer. Sous prétexte qu’on abat un ignoble assassin, on ne voit pas qu’on répond à la barbarie par la barbarie.

    On ne me fera pas croire que des tireurs d’élite n’aient jamais d'autre possibilité de neutraliser un terroriste que de le tuer.

    Et c’est flagrant, quasi caricatural, dans le cas de Saint-Etienne du Rouvray : on a abattu un homme sur le parvis d’une église armé d’un… couteau !

    Ce sont les Américains qui ont établi cette nouvelle procédure, notamment avec Ben Laden (même s’ils l’appliquaient avant, et si les véritables promoteurs de la chose sont, depuis très longtemps, les Israéliens). Ils ne sont pas allés au Pakistan pour capturer Ben Laden, mais pour le tuer. Parce qu’il ne fallait pas qu’il y ait un procès. Où l’on serait bien obligé de parler des millions de dollars qui lui avaient été donnés par la CIA, et des millions de dollars qui lui avaient été donnés par la famille régnante saoudienne.

    Pour nos jihadistes, c’est la même chose. Les attentats se multiplient, et il n’y aura jamais de procès. Parce que les jihadistes ne doivent pas pouvoir expliquer dans un procès qu’ils appliquent l’idéologie islamique telle qu’elle se trouve dans le Coran et les Hadiths, qu’ils font le jihad parce que c’est une obligation de l’islam, qu’ils ne font qu’imiter le « beau modèle », Mahomet, comme doit le faire tout musulman.

    Et il ne faut pas croire la désinformation sur les jihadistes qui n’en sont pas, qui sont des déséquilibrés tombés on ne sait comment dans une « radicalisation » dont eux-mêmes ne savent à peu près rien. J’avais été très impressionné par la retranscription des échanges entre Mohammed Merah et les policiers qui l’assiégeaient. Cet homme qui était soi-disant un jeune paumé qu’on voyait beaucoup plus en boîte de nuit qu’à la mosquée avait une connaissance très étendue et très approfondie de l’islam. Or c’est précisément ce que l’on ne doit pas savoir. C’est pourquoi il faut tuer Mohammed Merah et ses semblables. Pour que les Français croient qu’on a abattu quelques cinglés, et ne sachent pas ce qui les attend…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2016/07/26/sans-proces-5830326.html