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  • La nation et le peuple en arme

    Carl Lang

    Président du Parti de la France

    Le Parti de la France s’associe à la douleur des proches du prêtre égorgé et des fidèles blessés par les assassins islamistes et apporte à la communauté des catholiques de France son soutien indéfectible.

    Il est temps que nos compatriotes comprennent que les niaiseries déclamatoires du « vivre ensemble », les appels répétés à la « fraternité citoyenne et républicaine » ainsi que les logorrhées politiques et médiatiques du « pas d’amalgame » ne sont pas une réponse aux actions révolutionnaires et terroristes menées par les « soldats de l’Islam ».

    Le Parti de la France qui a déjà présenté ses mesures de sécurité nationale et de défense du peuple français rappelle l’urgente nécessité de constituer une garde nationale de 100 000 volontaires, formés, encadrés et armés en toutes circonstances, comme première étape d’une nation et d’un peuple en armes.

    La France et son peuple sont aujourd’hui en état de légitime défense.

    Les effectifs annoncés par le ministre de l’Intérieur de la « réserve opérationnelle » composée de 9 000 volontaires dans la gendarmerie et de 3 000 dans la police sont dérisoires au regard des enjeux de sécurité intérieure et de la guerre de religion que nous font les militants de l’Etat islamique.

    La réponse se doit d’être aussi une réponse politique à cette guerre politico-religieuse et révolutionnaire.

    Le Parti de la France appelle tous les sympathisants de la cause nationale attachés à la défense de notre modèle de civilisation, à notre sécurité et à nos libertés ainsi qu’au droit du peuple français à rester lui-même à s’engager à ses côtés afin d’organiser la résistance nationale.

     
  • Journal du Mardi 26 juillet 2016 : Edition Spéciale / Un prêtre égorgé en France dans son église

  • Elisabeth Lévy : « Le peuple, voilà l'ennemi ! »

    Par Vincent Tremolet de Villers  

    A l'occasion de la parution du dernier numéro de Causeur, Elisabeth Lévy a donné un long entretien à FigaroVox [24.07]. Exceptionnellement, vous le lirez en entier en cliquant sur Lire la suite. Elle y décrypte les ravages de l'opposition entre le peuple et les élites sur fond de Brexit et d'attentats. En beaucoup de points, nous partageons ses analyses, évidemment pertinentes. Y-a--t-il des sujets de désaccord ? Sans doute. Nous laissons au lecteur le soin de les déceler. Mais sur l'essentiel, quel talent ! Quelle lucidité et quel bon sens ! LFAR 

    Dans votre (savoureux) éditorial vous reprochez à Anne Hidalgo d'avoir rétabli les octrois. Quelques pages plus loin, vous félicitez le prolo anglais d'avoir voté contre « les élites » London-bruxelloises. Vous virez populiste ?

    Merci pour savoureux ! Vous avez raison, l'interdiction des vieilles voitures à Paris et le fanatisme européiste sont deux expressions du mépris prononcé des élites pour le populo qui pense mal, vote mal, vit mal et qui, en prime, sent mauvais. Au mieux des grands enfants qui ne savent pas ce qui est bon pour eux, au pire des barbares qui, avec leurs tas de ferraille pourris, menacent les bronches délicates de nos chérubins élevés bio. Je précise que je suis contre les maladies respiratoires et pour la paix entre les peuples, mais dans les deux cas, Brexit et pseudo mesures anti-pollution, c'est une idéologie qui est à l'œuvre, et cette idéologie s'emploie à détruire tout résidu du passé, qu'il s'agisse des nations ou des bagnoles ! Alors vous qualifiez ma critique ironique de « populiste », dernière insulte à la mode. C'est marrant, autrefois, défendre les intérêts du populo (alors appelé classe ouvrière), c'était le comble du progressisme. Aujourd'hui, cela signe votre appartenance à la réaction, allez comprendre. En réalité, « populisme » est le nom que la gauche donne au peuple quand le peuple lui déplait. Dans notre émission « L'Esprit de l'Escalier » sur RCJ, Alain Finkielkraut a eu la bonne idée d'exhumer le fameux poème de Brecht qu'on cite sans le connaître. Brecht, qui est pourtant communiste, l'écrit pendant la répression de la grève ouvrière de 1953 à Berlin-Est. Il trouve un tract du Parti qui déclare que « le peuple a perdu la confiance du Gouvernement ». Et Brecht conseille ironiquement à ce dernier de « dissoudre le peuple et d'en élire un nouveau ». Et c'est exactement ce que la gauche essaie de faire depuis trente ans. Le peuple vote mal ? Changeons de peuple ! Le peuple ne veut pas la poursuite de l'immigration massive ? Changeons de peuple ! Le peuple a peur de l'islam ? Changeons de peuple ! Le peuple veut rester un peuple ? Changeons de peuple ! Autrement dit, la gauche, représentante autoproclamée du peuple, ne se demande jamais comment répondre à ses aspirations ou inquiétudes mais comment lui faire entendre raison, enfin c'est une façon de parler, car elle utilise plutôt le prêchi-prêcha, l'invective et le chantage. Dans le cas du Brexit on aura tout eu : si vous votez « oui » vous irez en enfer ; puis, ce sont les vieux, les bouseux alcooliques (et les consanguins, non?) qui ont voté Brexit ; et enfin, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient, la preuve ils ont changé d'avis. Quand un peuple dit « non », c'est « oui », on connaît la musique….

    « Le peuple n'a pas toujours raison » a dit Daniel Cohn-Bendit au sujet du Brexit…

    Quel aveu ! Désolée, mais si, en démocratie, le moins pire des systèmes comme on le sait, le peuple a par principe raison. Voilà pourquoi la destruction de l'école, sous de fallacieux prétextes égalitaires, est dangereuse : si le peuple a raison, il vaut mieux qu'il soit éclairé et capable de se forger une opinion autonome, on sait ça depuis Condorcet. Au passage, puisque c'est toujours cet exemple que Cohn-Bendit et les autres sont prêts à abattre sur la tête de l'électeur récalcitrant, si le peuple décide démocratiquement d'amener Hitler au pouvoir, il est déjà trop tard. Du reste, ce n'est pas ce qui s'est passé en 1933, d'abord parce qu'Hitler n'a pas obtenu la majorité, ensuite parce que l'atmosphère pré-terroriste de la campagne était tout sauf démocratique. Rappelons cependant que le peuple britannique n'a pas voté pour l'arrivée de Hitler au pouvoir, ni même pour « sortir de l'Europe » comme l'a annoncé Le Monde, mais pour quitter l'Union européenne. Alors revenons sur terre. Il me semble à moi que ce que l'histoire a fait, l'histoire doit pouvoir le défaire et qu'il ne faut peut-être pas en faire un tel plat. Du reste, avez-vous remarqué comme depuis l'attentat de Nice, le Brexit apparaît comme beaucoup moins cataclysmique ? Seulement, pour Cohn-Bendit et pour un certain nombre de mes confrères, la construction européenne n'est pas un fait historique, c'est une religion. Le vote britannique aura au moins eu le mérite de leur faire avouer qu'ils ne sont pas démocrates. C'est leur droit. Mais quand on se rappelle que les mêmes, quelques semaines plus tôt, rivalisaient dans l‘attendrissement et l'admiration pour Nuit debout et ses merveilleuses logorrhées citoyennes, on peut au moins exploser de rire. Leurs contorsions pour expliquer que, finalement, la démocratie participative c'est chouette mais qu'il ne faut pas en abuser, m'ont fait passer quelques bons moments.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Conférence : Hilaire de Crémiers à Nancy le 30 septembre

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    Notez dès maintenant la date de cette réunion - 30 septembre - et diffusez cette invitation sans modération.

    Amicalement

    Philippe SCHNEIDER

    Président de l'U.S.R.L

    UNION DES SECTIONS ROYALISTES LORRAINES

  • Attaque islamiste : un prêtre et un fidèle égorgés dans une église près de Rouen

    Dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, un prêtre et un fidèle ont été égorgés – le prêtre est mort, le fidèle est entre la vie et la mort – au cours d’une attaque islamistemenée ce matin par deux hommes. « Selon des sources concordantes, écrit Le Point, les deux hommes auraient crié « Daech » en pénétrant dans le lieu saint en pleine messe. » Les deux terroristes avaient pénétré dans l’église en pleine messe, prenant en otages le prêtre, deux religieuses et deux fidèles. La BRI et le Raid, alertés, sont intervenus mais le massacre avait déjà eu lieu. Les deux djihadistes ont été abattus. François Hollande doit se rendre sur place, ainsi que le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

    Ils attaquent désormais nos prêtres, nos églises. Ce n'est plus possible, plus possible.

     
  • Oui, le Brexit est un vrai tsunami !

    Pourquoi la finance, les média, les journaleux stipendiés ne goûtent-ils pas le Brexit anglais ? Parce que si un pays maîtrise sa propre monnaie et recouvre le contrôle national de celle-ci, il se délivre aussitôt de la soumission muette aux forces économiques qui l’oppriment.

    La création monétaire ex nihilo par des entités privées enchaîne les peuples à bas bruit en les gavant de dettes ; c'est un préalable technique pour les tenir en laisse. Le capitaliste international déteste deux choses : la nation, et les monnaies indépendantes dont il ne peut contrôler la masse et le flux. On remarque que la pratique à grande échelle de l'usure - celle qui précisément a été imposée au monde après la défaite de l'Allemagne - est concomitante à la création d'Israël. Le prélude ? Les accords de Bretton Woods, sacrant le dollar comme monnaie de référence, à partir de laquelle toutes les autres devises se positionnent.

    Retournons dans le passé... Les Accords de Bretton Woods signés par quarante-quatre nations en juillet 1944, après d'interminables joutes entre 730 délégués, consacrent les Yankees comme les donneurs d'ordre du futur ordre mondial. Le FMI et la Banque Mondiale sont créés, mais la décision principale est l'abandon de l’étalon-or au profit de l’étalon-change-or. Le nouveau système pose le principe suivant : le dollar devient la référence monétaire de l'après-guerre, et les autres monnaies s'indexent sur lui. Les réserves des banques centrales sont dorénavant constituées de devises prétendument diversifiées (un panier de monnaies) mais où en réalité le dollar prédomine. La création monétaire est désindexée de l'or comme auparavant au profit du billet vert, qui est le seul à garder une équivalence avec lui.

    L'Oncle Sam installera l'Etat d'Israël deux ans plus tard, dans des conditions qui seront examinées plus loin.

    Le principal instigateur de ces accords en apparence fructueux est Keynes économiste fétiche des socialistes, qui fut dans la pratique le petit télégraphiste de la coalition GB/USA. La France ressort elle mystifiée et très affaiblie par ces accords. Fait étrange : c'est le fils de Sion Mendès France qui conduit la délégation française. Aura-t-il ici défendu son pays hôte ou au contraire préparé en douce la naissance de la future patrie-mère ? Nul ne le sait et l'histoire jugera.

    Tous les économistes sérieux s'accordent à dire que les dits accords ne produisent aucun des effets escomptés. La convertibilité dollar/or (pénalisante à l'usage pour les États-Unis) est finalement abandonnée en août 1971 par Nixon. Après une période intermédiaire, où l'on tente en vain de maintenir tant bien que mal des parités fixes, le système des changes flottants est mis en place en 1973, puis entériné par les Accords de la Jamaïque en 1976. Et c'est précisément dans les années 1980 qu'une fois pour toute la création monétaire - c'est à dire la faculté d'imprimer des billets de banque en échange de lettres de créances - est abandonnée peu ou prou au secteur privé : l'usure devient l'impératrice des cœurs, les citoyens sots se transforment en consommateurs-robots apportant leur obole au matérialisme imposé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et ce en échange de jouets (télé, Iphone, voiture, etc).

    Quand la Torah tonne...

    La genèse d'Israël, porté sur les fonts baptismaux à la suite de la Seconde Guerre mondiale, n'est pas dénuée d'intérêt puisque elle est consubstantielle à la nouvelle organisation mondiale économique ainsi créée. Or, dans les faits, la coalition États-Unis/Israël va peser d'un poids écrasant sur les orientations monétaires et économiques du monde : ce qu'on appelle la "financiarisation" des activités, qui consiste entre autres à spéculer sur tout, même sur les matières premières (blé, orge, etc) au risque même de mettre en famine les peuples, en est directement issu.

    Revenons un peu en arrière. L'Agence juive est une organisation créée en 1929. Son but initial consiste à devenir l'exécutif de l'Organisation Sioniste Mondiale (OSM) en Palestine, territoire "neutre" alors sons mandat britannique. Si cette entité a aujourd'hui disparu, n'évoquant plus rien à personne, son importance historique dans le mouvement qui a conduit à la création d'un État par les vainqueurs de 1945 est absolument déterminante : à partir des années 1930, elle deviendra en effet le gouvernement de fait de la population juive palestinienne, et va constituer la matrice du gouvernement israélien proclamé en 1948, ce que nous allons voir.

    Dès 1922, la Société des Nations a donné au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine, afin « d'instituer dans le pays un état de choses politique, administratif et économique de nature à assurer l'établissement du foyer national pour le peuple juif » (article 2 du mandat). Pour assister le Royaume-Uni « un organisme juif convenable sera officiellement reconnu et aura le droit de donner des avis à l'administration de la Palestine et de coopérer avec elle dans toutes questions économiques, sociales et autres, susceptibles d'affecter rétablissement du foyer national juif et les intérêts de la population juive en Palestine, et, toujours sous réserve du contrôle de l'administration, d'aider et de participer au développement du pays. » (article 4 du mandat). Il n'est nullement question dans les attendus officiels de créer un État, avec tous les risques politiques inhérents à une telle décision, mais simplement d'organiser la cohabitation entre Arabes et Juifs.

    De 1922 à 1929, c'est donc l'Organisation sioniste mondiale (OSM) qui assume le rôle d'interlocuteur des Britanniques. En 1929, l'OSM prend 2 décisions : créer une Agence juive spécifique, sous sa responsabilité, et ouvrir celle-ci, l’Agence juive, à des juifs non sionistes (religieux, juifs américains, etc.) Le socialiste militant Haïm Arlozoroff devient le directeur du département politique de l'Agence juive. Le lecteur notera qu'à ce poste, le sieur Arlozoroff négocie en 1933 avec le Troisième Reich un accord favorisant les transferts des fonds des juifs allemands émigrant vers la Palestine mandataire, ce qu'on a totalement occulté de nos jours.

    Après une vigoureuse campagne contre le « péril fasciste », la gauche obtient 44 % des suffrages aux élections de l'OSM de 1933. Des lors, les partis de gauche basés en Palestine exercent une influence déterminante au sein de l'OSM et de l’Agence juive. Après 1933-1935, l’Agence juive devient le véritable centre du pouvoir sioniste, plus que l'OSM, ou plus que l'assemblée des juifs de Palestine, appelée Asefat ha-nivharim.

    Voilà donc le cœur du pouvoir sioniste basé en Palestine, et non plus dispersé aux quatre coins du monde. Il a la particularité de ne pas être élu par les seuls juifs de Palestine, mais par l'ensemble des juifs sionistes du monde. L'Agence juive se transforme donc, disons-le tout net, en véritable gouvernement de combat. Elle a une diplomatie, en particulier à travers son département politique et indirectement à travers les structures diplomatiques de FOSM, une police, la « police juive de Palestine », un parlement, Asefat ha-nivharim, et même une armée, la Haganah , force organisée illégale mais tolérée par les Britanniques, qui ferment les yeux.

    La population juive a augmenté rapidement depuis les années 1920. Mais dans les années 1930, on franchit une étape : c'est l'Agence juive qui reprend le rôle d'intégration des immigrants en Palestine, en détournant souvent les quotas prévus. Faire venir et intégrer les juifs (surtout européens) est la priorité de l'Agence juive et de Ben Gourion. La population juive de Palestine passera de 83 000 fin 1918 à 650 000 en 1947, ce qui permet au passage de rappeler qu'il y a cent vingt ans il n'y avait quasiment pas de juifs dans l'actuel Israël.

    De la fin 1935 à 1939, les Arabes palestiniens se soulèvent contre le mandat britannique et la colonisation sioniste. Ce soulèvement est réprimé avec l'aide de la Haganah (l'armée, soi-disant fantôme, juive) qui trouve par là-même une reconnaissance légale de fait.

    Cependant, en 1939, les Britanniques estiment non sans raison qu'ils doivent trouver une solution politique au problème palestinien. Ils publient donc le « troisième livre blanc pour la Palestine » et l'immigration juive est aussitôt stoppée ; plus grave encore, en 1949, il est prévu que la Palestine devra devenir un Etat indépendant unitaire, donc à majorité arabe.

    Quelle terrible volte-face pour les enfants de David ! La réaction du mouvement sioniste ne se fait pas attendre et va s'organiser précisément autour de l’Agence juive.

    Les premières intrigues se nouent dans le domaine de l’immigration. L’Agence juive crée le Mossad Le'aliyah Bet, structure clandestine qui organise à grande échelle l'immigration clandestine des Juifs vers la Terre sainte. Son succès est patent ; si l'immigration clandestine est pratiquement interrompue entre 1942 et 1945 par la guerre, elle amènera néanmoins près de 80 000 personnes en Palestine entre 1939 et 1947. La réaction de l'Agence juive s'organise également sur le terrain diplomatique : n'oublions pas qu'en 1942, au congrès sioniste de Biltmore, l’OSM avait déjà décidé de demander la création d'un État juif en Palestine. Les diplomates sionistes du département politique de l'Agence juive s'étaient mis dès cette date au travail auprès des gouvernements et des opinions publiques pour défendre cette orientation, relayée par la presse, les amis, les obligés.

    Mais c'est surtout après 1945 - la victoire des Alliés créant des conditions politiques uniques - que cette action se déploiera vraiment. Il se trouve que l’OSM n'a plus de président, démissionnaire, entre 1946 et 1956 : ceci accroît davantage encore le pouvoir de l'Agence juive, dont on peut dire que l'apogée de son action trouvera sa conclusion en 1947. Les Soviétiques comme les Français s'alignent sur la position affirmée des Etats-Unis, au sujet desquels il n'est pas inutile de rappeler l'importance de sa communauté hébraïque, et décident de soutenir la création d'Israël. On le sait, en 1948, FONU décide la création d'Israël. Il faut noter qu'à l'expiration du mandat britannique,

    le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait de manière formelle que Jérusalem devînt un Corpus Separatum sous contrôle international. Cette disposition pleine de sagesse devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès aux lieux saints : pour les chrétiens notamment, l'Eglise du Saint-Sépulcre est sacrée, rappelons-le, et nombre de nos croisés des temps jadis ont donné leur vie pour elle. Hélas, les juifs ne l'entendirent pas de cette oreille : en 1949, Jérusalem-Ouest est unilatéralement proclamée capitale d'Israël. En 1967, au cours de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est : Israël s'adjuge la ville, qu'elle proclame sa capitale « éternelle et indivisible ». En 1980, une loi dite fondamentale - c'est-à-dire une disposition institutionnelle ne pouvant être remise en cause ensuite, même si la majorité politique change - est votée par la Knesset. Israël promulgue la fameuse « Loi de Jérusalem », qui institue que les juifs possèdent la ville pour toujours.

    Résumons-nous : le Brexit semble parfois un événement secondaire, dont on distingue mal les répercussions possibles ; maintenant que le choc est passé, on en minimise les conséquences : grave erreur ! Le Brexit contrevient à une doxa qui est la colonne vertébrale du système occidental érigé après la guerre. Les conséquences d'une Grande-Bretagne qui deviendrait prospère sans le dieu Euro pourraient lézarder la passivité des Européens - un vrai danger pour les anonymes possédants qui prêtent de la monnaie de singe pour prospérer, et se défient comme de la peste d'une banque centrale indépendante créant sa propre monnaie, selon les besoins de son peuple.

    Louis Beaumont Rivarol 21 juillet 2016

  • Agriculture : pitié pour nos vaches, nos cochons, nos poules, nos paysans !

    Dans cette agriculture industrielle et mondialisée, nos paysans français ne partent pas gagnants ; et c’est tout à leur honneur.

    « L’élevage français reste en crise », note Le Figaro dans ses fameuses pages « saumon » de ce lundi 25 juillet. Quelle clairvoyance… D’où un article fait de bric et de broc, écrit du pied gauche, d’où il ressort que, nonobstant les aides européennes – des centaines de millions d’euros annuels –, les quotas laitiers qu’on supprime côté rue avant de les remplacer côté cour, la paysannerie française est tout bonnement en train de crever la gueule ouverte.

    Et toujours la même antienne : « Il faut être compétitif ! » Soit un système permettant à des riches de plus en plus riches de vendre toujours plus et à toujours moins cher à des gueux de plus en plus gueux. Nos chers libéraux, et ce Figaro (leur organe emblématique), ont visiblement oublié, malgré la chute du mur de Berlin, que l’Histoire demeurait tragique. Pourtant, ce sont les mêmes qui nous assènent quotidiennement que la vie n’est que lutte de chaque jour. Faudrait savoir, les gars…

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  • Face à Bruxelles, la France se rebiffe

    L’Europe communautaire et sa politique commerciale n’ont pas la cote. Sans les remettre radicalement en cause, le Gouvernement en tient compte et infléchit son discours.

    Article publié dans L’Action Française 2000

    Le référendum en faveur du Brexit annonce-t-il le détricotage de l’Union européenne (UE) ? Dans l’immédiat, tenant compte de la défiance qu’elle inspire, le Gouvernement français s’est manifestement décidé à infléchir son discours, sinon sa politique. « Quand l’Europe n’est pas le bon niveau de décision, alors elle doit s’effacer, et laisser les États décider », a ainsi déclaré Manuel Valls, devant quelque deux cents militants socialistes réunis à Belleville-sur-Mer le 26 juin, comme le rapporte Euractiv. Dans ce contexte, la politique commerciale, censée relever de la compétence exclusive de l’UE, s’avère particulièrement exposée aux critiques. Sans doute la hantise des poulets américains traités au chlore n’aura-t-elle rien arrangé... Au point où en sont les discussions, « il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », a même prévenu le Premier ministre.

    Accord avec le Canada

    Un "Accord économique et commercial global" (AECG ou CETA) n’en a pas moins été conclu dernièrement avec le Canada. Sa version définitive a été validé le 13 mai par le Conseil européen des chefs d’État ou de gouvernement, plus de neuf ans après l’ouverture des discussions. Paris a salué « un accord ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique ». D’autant que « le Gouvernement de Justin Trudeau s’est rallié à la proposition européenne de Cour de justice des investissements ». « Porté par la France, ce nouveau dispositif rompt définitivement avec l’ancien système d’arbitrage privé », s’est félicité le Quai d’Orsay. Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, en a fait la promotion devant ses homologues du G20 le 10 juillet ; ce dispositif aurait « vocation, à terme, à devenir une cour multilatérale des investissements », explique le ministère des Affaires étrangères. [....]

    La suite sur le Journal d’un eurosceptique désabusé

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-a-Bruxelles-la-France-se

  • Terrorisme, mode d’emploi (à l’usage des « modérés »)

    Réflexion d'un lecteur du Salon beige :

    Le fait que l’Etat Islamique du Levant (quel joli nom que ce repaire d’hachachins !) n’ait pas revendiqué l’attentat de Nice me suffit pour croire qu’il n’en est pas le commanditaire.

    C’est un « individu lambda » ainsi que l’appel son ex-avocat qui n’a commis que des petits délits de droit commun (comme vous et moi évidemment, ou tout individu lambda - ?-). Or, il vient d’apprendre une bien mauvaise nouvelle : sa femme veut divorcer ! Lambda al muslim est un mauvais musulman : il ne bat pas sa femme. Alors l’idée lui vient de se faire terroriste. Ça fait trop longtemps qu’il s’ennuie avec les « modérés ». Mais ce qui est bien dans leur religion de paix et d’amour et de tolérance, c’est qu’on peut tout mélanger pourvu que ce soit pour la bonne cause. Se venger de son divorce sur des centaines d’innocents pour la gloire d’Allah, c’est plus que possible, c’est conseillé par leur Saint Coran (leur Dieu sur terre). 70 vierges l’attendent pour le consoler de sa garce de fatmah dont l’initiative montre bien que pour elle c’est trop tard : elle est infestée par le virus de l’occident.

    Oui, c’est bien un individu « lambda » que nous avons là. Mais il n’a pas eu de chances : il est né musulman. Toutes ses rancoeurs, ses ressentiments, depuis qu’il est un homme, peuvent être interprétés, « transfigurés », « glorifiés » par la « Cause ». Mentir à un chrétien n’est pas péché, Tuer pour Allah, non plus, il est œuvre de propagation de la Vérité, le cœur a beau être réticent, l’œuvre d’Allah sera toujours au-dessus…

    Mes très chers frères, il n’y a pas d’islam modéré, pour la simple raison que l’Islam se nourrit des humiliations. Ils apparaissent  plus au moins modérés selon qu’ils s’éloignent ou non de la loi islamique. Mais qu’ils viennent à être humiliés, la tentation sera grande de masquer leur rancœur par ce « martyre meurtrier » qui montrera au monde qu’on n’était pas n’importe qui… Le ressentiment et la Cause d’Allah, voilà le cocktail de leurs armes de destruction massive…

    Lorsque il y a un an et demi, un employé assassina, égorgea et exposa la tête de son patron au nom d’Allah, nous étions prévenus : Toute vexation que subira un musulman pourra le transformer en terroriste…

    Et pour ça, messieurs les gouvernants, ils n’ont pas besoin de Daesh (la lessive qui rougit tout). Et croyez moi, c’est autrement plus inquiétant…

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/07/terrorisme-mode-demploi-%C3%A0-lusage-des-mod%C3%A9r%C3%A9s.html