- Page 4
-
Lien permanent Catégories : actualité, élections, Europe et Union européenne, immigration, lobby 0 commentaire
-
Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?
Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :
"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]
Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :
"Je le dis avec toute ma conviction :l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)
C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et,autant que possible, en dissuader la femme (...)
Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)
Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)
Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)
Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)
Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)
Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale,l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, etl’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)
Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)
Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus,elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)
Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"
-
Vers un réveil de la France réelle ?
Alors que jusqu’à présent les Français semblent atones face aux multiples avanies que les mondialistes leur font subir, on aperçoit des signes d’un possible -et enfin- réveil. Pour preuve, la réunion dans un village de 700 habitants de la Loire auquel on impose d’accueillir quelque 133 clandestins évacués de Calais. La moitié des habitants se sont déplacés et ne se sont pas gênés de dire aux représentants de l’Etat ce qu’ils en pensent, et nous ne pouvons que les soutenir. On regrettera néanmoins que pour obtenir ces saines réactions, il faut que les habitants soient confrontés à la réalité, et que dès que les problèmes sont loin de chez eux, ils s’en désintéressent au lieu de se sentir également concernés. -
Enseignement : Elle veut le tuer, et nous nous disons « Vive le Latin ! »
Najat Vallaud Belkacem veut supprimer de fait le latin, mais tout en disant qu'elle ne le fera pas et qu'elle veut au contraire le sauver, au moyen d'une de ces usines à gaz dont le Système a le secret. En gros, et pour « faire clair », elle annonce :1. Un saupoudrage des cours de français avec « les éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française »;
2. L’intégration du grec et du latin à « Langues et cultures de l’antiquité », l’un des huit enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)...
La véritable motivation - de fond - est de couper les petits Français de leurs racines (« du passé faisons table rase ...», c'est bien cela, le programme révolutionnaire, non ?). Et cette motivation tire argument d'un chiffre censé clore le débat : dénigré, maltraité (cours mal-placés), dévalorisé depuis des lustres, il n'est pas étonnant que le latin ne concerne plus que 18% des élèves : c'est même un exploit !Mais, si elle supprime une langue ancienne («ancienne », et non pas « morte », la nuance est capitale...) au motif qu'elle ne concerne que 18% des élèves, que Mme le Ministre aille au bout de sa logique, et qu'elle demande, par exemple, la suppression du PS, qui ne concerne lui aussi - et en comptant large... - que 18% des électeurs ! -
La croix et la bannière
Selon RTL, alors que « le vote FN ne cesse de progresser au sein de l’électorat catholique (32% aux dernières régionales) », le journal La Croix entend diffuser prochainement auprès de ses 74 000 abonnés un petit opuscule afin de les dissuader de voter Marine et FN en 2017. De manière plus jésuitique diraient certains, Guillaume Goubert, patron du quotidien catholique, ne formule pas les choses aussi frontalement, mais le but visé est le même: « Il n’est pas question de partir en croisade contre le FN », « mais ces scores créent pour nous l’obligation de donner de la matière à nos lecteurs pour réfléchir avant l’élection. » Le rédacteur en chef de la revue, Jean Merckaert, rapporte encore RTL, a apparemment du mal (?) à appréhender le monde dans lequel vivent les catholiques se revendiquant comme tels: « On ne comprend pas nous-mêmes pourquoi le phénomène touche aujourd’hui autant de chrétiens. Alors, on a cherché à comprendre plutôt que de dénoncer ».
Ce ce qui est en tout cas certain affirme Bruno Gollnisch c’est que le FN , avec toutes les imperfections qui sont celles de toute entreprise humaine, est de très loin le seul mouvement politique de tout premier plan dont le programme, même si il peut apparaître trop timide et timoré à certains catholiques sur ces questions, défend résolument une politique d’accueil de la vie, la loi naturelle, la famille, et de manière générale les valeurs helléno-chrétiennes. A contrario, il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour ne pas le voir, les projets et surtout le bilan du PS et de la droite au pouvoir sont (également) dans ces domaines très condamnables. La Croix compte-t-il le rappeler et en informer ses lecteurs plus avant ?
Paris-Match nous affirme aujourd’hui que Nicolas Dupont-Aignan, à la tête de son petit parti souverainiste Debout la France, lui aussi ne comprend pas, si ce n’est la montée du FN, du moins qu’il puisse être assimilé ou défini comme une sorte de « FN light ». Il dit par ailleurs en avoir marre d’être dragué par le Front National. Au vu de son programme qui, quoi qu’il en dise, est assez largement un copier-coller de celui du Front National, et au regard de la gravité des périls qui pèsent sur la France, et que M. Dupont-Aignan analyse souvent de manière très lucide, un soutien (ne parlons pas de ralliement) au candidat patriote le mieux placé, susceptible de l’emporter, serait un geste patriotique très légitime. Cela n’en prend pas le chemin. M. Dupont-Aignan explique que lui défend une « rupture raisonnable, » ne veut pas « casser la vaisselle »… comprendre par là que le FN veut déchaîner le chaos ? Marine a fait justice dernièrement sur les plateaux de cette accusation grotesque. Faire peur… voila tout ce qui reste à nos adversaires…
M. Dupont-Aignan en revanche avait aussi prévenu comme nous l’avons fait que la primaire à droite serait sanglante. Elle l’est et la sortie du livre « La cause du peuple » ‘(sic) de Patrick Buisson, un ex conseiller de Nicolas Sarkozy qui témoigne de l’intérieur, n’arrange pas son image. Les deux hommes sont fâchés depuis les révélations sur les enregistrements de conversations privés de M. Sarkozy par M. Buisson, à l’insu de celui-ci.
Homme très cultivé, intelligent, issu d’une famille maurrassienne, pro Algérie Française, Patrick Buisson, milita dans sa jeunesse à la FNEF , syndicat étudiant anti-gauchiste, et étudiait à la faculté de Nanterre en 1968 comme Bruno Gollnisch qui se souvient : « Nous faisions partis d’un groupe qui assistait avec désolation au saccage des universités françaises ce qui forcément créé un lien quand vous êtes menacés physiquement par les militants d’extrême gauche, que l’on vous empêche de passer vos examens… » Directeur de Minute en 1986, Patrick Buisson y travailla en compagnie des regrettés François Brigneau, Emmanuel Ratier, mais aussi de son ami Alain Renault (Secrétaire général du FN jusqu’en 1980, avant de rejoindre quelques années plus tardPhilippe de Villiers). Il fut aussi le maître d’œuvre au milieu des années 80 du « L’album Le Pen » ouvrage retraçant la vie du président du FN.
Dans se recension du livre consacré en 2014 par Ariane Chemin et Vanessa Schneider à M. Buisson, « Le Mauvais Génie », Le Monde rapportait qu’il fut « l’un des conseillers les plus influents de la Ve République. De 2006 à2012, Patrick Buisson a travaillé main dans la main avec Nicolas Sarkozy, pour la campagne de 2007 d’abord, sans que personne alors ne le sache, puis durant tout le quinquennat ». Cet « ancien prof d’histoire » - qui a aussi noué des relations amicales avec Jean-Luc Mélenchon est-il indiqué –, « a bénéficié d’une mansuétude fascinante au sein de la Sarkozie. Patrick Buisson ne s’est pas contenté d’insuffler ses thèses identitaires au président de la République, il a irrigué toute la droite, fabriquant de nombreux bébés Buisson . «
Thèses identitaires, irrigation que les Français n’ont pas vraiment vu à l’œuvre lors du quinquennat Sarkozy qui battit notamment des records en matière d’immigration de peuplement et de soumission à Bruxelles et à l’Otan.
M. Sarkozy ne tarissait pas d’éloges sur M. Buisson est-il rapporté par Ariane Chemin et Vanessa Schneider : « Il est mon homme, ma boussole, mon hémisphère droit, dit-il. Un génie, plaide-t-il devant Roselyne Bachelot. Un homme unique »,lâche-t-il à Bruno Le Maire. (…). M. Sarkozy le récompensera de ses bons et loyaux services en lui donnant, via Martin Bouygues, la direction de (l’excellente) chaîne Histoire.
Désormais, l’ex conseiller explique son exécution par le fait que « Sarkozy sait que la présence de Marine Le Pen au second tour de la prochaine présidentielle est acquise, on jette donc la ligne Buisson aux poubelles de l’histoire. Mon utilité devient nulle. »
En attendant, il balance sec en rapportant les propos de l’ex chef de l’Etat qui peuvent le gêner (?) auprès des militants et sympathisants LR qui voteront aux primaires de la droite. Ainsi en 2006, M. Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur a ne serait pas intervenu sciemment lors des émeutes anti-CPE pour déstabiliser le Premier ministre Dominique de Villepin : « Nous avions pris la décision de laisser les bandes de blacks et de beurs agresser les jeunes Blancs aux Invalides tout en informant les photographes de Paris Match «, écrit l’ancien conseiller. « L’émotion fut en effet à son comble après la publication des photos […] dont l’opinion ne retiendrait qu’une chose : des hordes sauvages étaient entrées dans Paris. »
Nicolas Sarkozy aurait aussi déclaré : » Les valeurs du Front National sont celles de tous les Français ; c’est la manière dont le FN les exprime qui est choquante. Les Français n’aiment pas les plats trop pimentés qui emportent la gueule »; « Bien sûr que nous avons des valeurs communes avec le FN ». Un avis partagé en tout cas par la très grande majorité de la base de son parti.
M. Buisson rapporte pareillement les jugements de M Sarkozy sur ses « amis » politiques. Jacques Chirac ? « Le plus détestable de tous les présidents de la Ve République. Je n’ai jamais vu un type aussi corrompu ». Un jour, il a voulu me faire signer un contrat avec l’Arabie saoudite. Je me demande encore comment il a osé me mettre ça sous le nez. Il en a tant fait qu’il était fatal que ça lui pète à la gueule. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide. »
François Fillon ? Un « pauvre type, minable… » François Baroin aujourd’hui présenté comme Premier ministre en cas de victoire en 2017 ? « Je l’ai acheté à la baisse. Trop cher, je te le concède, pour un second rôle. » Xavier Bertrand ? « C’est un méchant. Dix ans à essayer de placer des assurances en Picardie, dix ans à taper aux portes et à se prendre des râteaux, ça a de quoi vous rendre méchant pour le restant de vos jours. C’est d’ailleurs pour ça que je l’avais choisi. » Christian Estrosi ? « Une noisette dans la tête ».
Autant de révélations et de commentaires qui a priori ne devraient pas faire de peine à Alain Juppé.
-
Le FN crée son collectif Famille
Le colloque annulé en juin dernier aura bien lieu. Ce "Cercle Fraternité" est dirigé par Agnès Marion, conseillère régionale Rhône-Alpes Auvergne, que nous avons vu récemment à l'oeuvre à l'Université d'été du FN.
-
Avortement : service après-vente de la contraception
Ces mots sont extraits du chapitre 7 du livre de Thérèse Hargot, Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque), sorti en février 2016 chez Albin Michel. Voici un court extrait du chapitre en question, que l'on peut lire sur le blog de l'auteur :
"Ma grossesse promenait avec elle un parfum sulfureux, et scandaleux. Personne ne m’a félicité. Pourquoi ?Jeune et étudiante, il allait de soi que cet enfant n’était pas désiré.
Les regards sont moins gênés, les langues se délient quand, dix ans plus tard, j’expose la situation dans l’absolu, sans préciser que je l’ai vécue.[...]
« On est quand même à une époque où les moyens de contraception existent. Bon, les accidents, on sait tous qu’ils peuvent arriver. Mais dans ce cas, elle aurait pu avorter». Anaïs vient d’exprimer tout haut ce que tout le monde pense tout bas.« C’est vrai ce que dit Anaïs, si la contraception ne marche pas, elle n’a qu’à avorter ! » rajoute Mattéo. Leurs commentaires à tous les deux illustrent parfaitement combien dans notre tête, celle de la génération qui est née avec le droit à la contraception et à l’avortement, les deux vont de paires : l’avortement, c’est le service après-vente de la contraception. La preuve, c’est que les chiffres des interruptions volontaires de grossesses en France restent stables malgré une offre contraceptive efficace et accessible. On les connait ces chiffres, on s’est habitué. Dans nos copines qui ont avorté, toutes utilisaient plus ou moins un moyen de contraception…"
-
Livre libre : Gilbert Collard / Pierre Duriot : "Du côté obscur de l'Éducation"
-
Veut-on entraver tout débat sur l’IVG ?
Au pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, un sujet demeure tabou : l’avortement et la souffrance qu’il engendre. Le Professeur Nisand, pourtant défenseur dès la première heure de la possibilité d’avorter, parle à ce sujet d’un véritable négationnisme. Celui-ci est organisé au plus haut niveau de l’Etat.
Tolérance zéro sur la liberté d’expression
En effet, après avoir créé un « délit d’entrave à l’avortement » étendu à toute pression morale ou psychologique, délit flou et interprété de façon extensive contrairement au principe d’interprétation stricte de la loi pénale, le gouvernement a inventé un « délit d’entrave à l’accès à l’information sur existantes pour les femmes qui souhaiteraient garder leur bébé ou sur la souffrance que beaucoup de femmes connaissent après un avortement serait accusée de tromper les femmes et menacée des foudres de la justice.
Le gouvernement veut ainsi mettre en œuvre la « tolérance zéro » qu’il avait annoncée. Peu lui importe que cela implique de violer allègrement les libertés d’expression et d’information, fondements essentiels d’une société démocratique. Rappelons que le Cour européenne des droits de l’homme insiste régulièrement sur le fait que ces libertés valent non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent. Elle souligne aussi que cela fait partie du pluralisme, de la tolérance et de l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’y a pas de société démocratique. [....]
Claire de La Hougue
La suite sur Causeur
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Veut-on-entraver-tout-debat-sur-l
-
La Croix veut comprendre pourquoi tant de catholiques votent FN
Le moins que l’on puisse dire est que, de Bayrou à Sarkozy, les candidats ne s’étouffent pas avec les convictions fortes…
L’approche de l’élection présidentielle et les sondages qui placent tous Marine Le Pen au second tour en effraient beaucoup, notamment chez les crypto-socialistes autrement appelés sociaux-démocrates-chrétiens.
Parmi eux, La Croix, qui s’apprête donc à diffuser à ses 74.000 abonnés un opuscule de 100 pages édité par la revue jésuiteProjet.
Serait-ce un énième brûlot sur le thème « Nous n’avons pas les mêmes valeurs » ? Le rédacteur en chef s’en défend. Il s’agit, selon lui, d’un recueil de reportages, d’appels et d’analyses destiné à comprendre pourquoi 24 % des catholiques pratiquants ont donné leur voix au Front national aux dernières élections régionales.« On ne comprend pas nous-mêmes pourquoi le phénomène touche aujourd’hui autant de chrétiens. Alors, on a cherché à comprendre plutôt que de dénoncer », explique-t-il.