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  • Union européenne : les gémissements du fantôme

    L’Union européenne pourrait s’auto-détruire et c’est inacceptable pour un certain nombre de responsables politiques, qui, selon l’expression du président du conseil européen Donald Tusk ont, décidé de « reprendre le contrôle ».

    La rentrée est bien délicate pour les dirigeants européens : rien ne va plus au sein de l'Union, et cette construction européenne, si ardemment désirée par certains au point d'avoir autorisé toutes les compromissions, tous les mensonges, toutes les tricheries, paraît aujourd'hui dans l'impasse. Pire ! Ils n'avaient pas fière allure, en cette mi-septembre, en se retrouvant pour le sommet de Bratislava. Pensez ! le Brexit, la présidentielle autrichienne, l'opposition qui gronde et progresse un peu partout, à commencer par l'Allemagne ; la construction européenne paraît se déliter plus vite que ne se démaillait la toile de Pénélope ! Alors, contre mauvaise fortune, nos politiques s'essayaient à faire bonne figure. L'inénarrable François Hollande, qui n'en peut manifestement plus d'accumuler les casseroles alors qu'il ambitionne de moins en moins secrètement de se succéder à lui-même, affirmait à la veille dudit sommet que le choix qui se posait à eux était « soit la dislocation, soit la dilution, soit c'est au contraire la volonté commune de donner un projet à l'Europe »...

    La question nationale

    Angela Merkel, quant à elle, n'a pas hésité à souligner que l'Union européenne était dans une « situation critique », en l'appelant à « mieux faire ». Et pour cela, elle a en quelque sorte, parmi d'autres idées, enterré la question européenne des quotas de migrants. Il est loin le temps où Bruxelles devait être l'inspiratrice des États-membres. C'est bien la question nationale, il est vrai multipliée par autant de pays qu'en compte l'Union, qui prévaut désormais.

    Mais détricoter ce qui a été fait n'a jamais constitué une politique, mais plutôt signé son échec. Jean-Claude Juncker en a bien conscience qui a voulu prononcer un « discours sur l'état de l'Union » offensif.

    Le président de la Commission européenne ne manquait pas de courage en cela. Car, à défaut d'une vision qui paraît manquer étrangement à tous ces responsables politiques, il faut une forte dose d'imagination et de bonne volonté pour évoquer, sans trembler, l'état européen actuel.

    Un plan B pour Juncker

    Car, pour satisfaire d'abord les États-membres de l'est, il faut convenir que leur situation, en première ligne migratoire, est loin d'être facile. Et accepter donc d'entendre leurs objurgations qui paraissent rimer avec Europe des nations. Même si la rime doit s'avérer pauvre...

    La Hongrie vient d'ailleurs de confirmer cette démarche, quelque critique que se permettent d'aucuns du scrutin, en votant contre la politique migratoire de Bruxelles. Ses voisins du groupe de Visegrad font depuis des mois chorus. Et Angela Merkel lâche donc du lest.

    La tâche de Jean-Claude Juncker n'était donc pas aisé, d'autant que le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, envisage tout bonnement d'exclure la Hongrie de l'Union européenne. On n'est jamais trahi que par les siens...

    Le président de la Commission européenne nous a donc proposé, en quelque sorte, un plan B, jusqu'ici décrété inexistant. Mais ce plan B, à la façon du traité de Lisbonne succédant au projet de Constitution européenne, ressemble furieusement au plan A, saupoudré de quelques formules destinées à calmer les ardeurs colériques, voire belliqueuses de certains.

    De ce point de vue, le discours catastrophiste d'Angela Merkel va dans le même sens - jusque dans l'expression. Quand Donald Tusk évoque faiblesse et chaos, Jean-Claude Juncker parle de menace. En clair, tout trois s'entendent sur la situation critique de l'Union européenne.

    Il faudrait être naïf pour croire que cette dramatisation tendait à satisfaire certains esprits eux aussi critiques. Le discours, rodé depuis des décennies, et manifestement emprunté à certaine logorrhée soviétique, ne varie guère : si l'Union européenne va mal, c'est qu'il faut davantage d'Union européenne. Et tant pis pour les Britanniques. Et, songe sans doute François Hollande, pour Nicolas Sarkozy...

    La colère des Italiens

    Dans cette atmosphère quasi médicale, beaucoup n'auront sans doute pas prêté attention aux protestations de Matteo Renzi. Le président du Conseil n'a pas caché sa déception de voir que ce nouveau sommet n'avait, en définitive, et une fois de plus, rien changé. Et refusé, pour ce motif, de participer à la conférence de presse que donnaient Angela Merkel et François Hollande.

    « Je ne peux pas prendre part à la conférence de presse conjointe avec le chancelier allemand et le président français, parce que je ne partage pas leurs évaluations », a-t-il déclaré. « S'ils sont satisfaits des résultats, je suis heureux pour eux. » Devant la satisfaction manifestée par ses collègues, il ajoute : « Dire que le document d'aujourd'hui est un pas en avant sur la question des migrants relèverait de l'imagination ou de l’acrobatie verbale. » Et d'ajouter : « Je ne sais pas à quoi Angela Merkel se réfère quand elle parle de "l'esprit de Bratislava". »

    « Si les choses continuent ainsi, conclut-il auprès de nos confrères du Corriere della Sera, au lieu de l'esprit de Bratislava, nous parlerons du fantôme de l'Europe. »

    Hugues Dalric monde&vie 12 octobre 2016

  • Jacobinisme pour tous

    Elles avaient pourtant l'air gentil, elles respiraient la jeunesse, l'allant et l'espoir ces joyeuses militantes, de droite assurément, qui se préparaient à manifester dans Paris ce 16 octobre pour la défense de la famille. Pourquoi fallait-il qu'elles s'affublassent de l'emblème le plus affreux, celui des coupeurs de têtes, le Bonnet Rouge, et cela le jour de l'anniversaire du martyre de Marie-Antoinette ?

    La culture de la droite ne semble donc pas encore avoir évacué toutes les scories du gaullisme, qui aimait tant se parer du bonnet phrygien, du bonapartisme, et, disons-le de façon générale, du jacobinisme dont la France crève.

    Le recul évident de la connaissance historique dans la jeune génération ne contribue pas à lui faire ouvrir les yeux sur les vrais errements de ses aînés et enseignants soixante-huitards, et même, on doit s'en rendre compte, soixante-huitards de la troisième génération.

    Or leurs aînés restent précisément, malgré la poussée des idées de droite, largement mutilés par l'état d'esprit jacobin.

    En cela, dans une première approche on doit considérer utilement, non pas ce qui oppose Juppé à Fillon, Sarkozy à Copé, NKM à Bruno Le Maire ou à Jean-Frédéric Poisson, ce dernier étant lui-même un peu à part, mais au contraire ce qu'ils disent dans leur ensemble.

    Or, si on relit attentivement le script de l'émission et si l'on veut bien examiner les idées échangées entre les 7 candidats lors du premier débat de la primaire de la droite ce 13 octobre, on n'y trouve pas du tout l'impression soporifique qu'ont voulu retenir les professionnels de la communication.

    Ils ne se sont guère querellés, pas au-delà de la bien séance, en dépit de deux ou trois moments de tension à propos des affaires, dont les Français se désintéressent mais qui passionnent les journalistes et le microcosme socialiste.

    Pour l'essentiel, ils convergeaient dans leur proposition d'ensemble. Ils divergeaient, certes sur la question de savoir si on doit commencer par la baisse de la fiscalité et des charges ou par la baisse des dépenses. Débat utile, mais non guerre civile.

    Or, leur cohérence entraînait aussi, malheureusement, un corollaire. Ils adhéraient pour la plupart d'entre eux à quelques clichés récurrents dont on se demande quand l'idéologie française s'en débarrassera enfin.

    Prenons un seul simple exemple : celui du salaire minimum.

    La modulation des charges fait que personne n'a éprouvé le besoin de citer son montant exact, exprimé en termes de salaire direct, ou de coût salarial.

    Mais, plus grave, François Fillon disant, à plus ou moins juste titre, qu'il reflète ce que la société française peut payer esquive une autre question : le montant exprimé en euro, étant administrativement fixé à la même hauteur à Dunkerque et à Perpignan, on devrait rappeler qu'il ne représente pas le même pouvoir d'achat à Paris et dans la Creuse.

    Dans la préhistoire de ce qui s'appelait alors le SMIG, institué en 1950, et qui comportait une version agricole, les abattements de zones n'ont été supprimés qu'en 1968, en même temps que le montant national de ceui s'appellerait désormais le SMIC, salaire dit de croissance, désormais unique était augmenté de 35 % ce qui allait entraîner une longue période d'inflation, finalement désastreuse pour les salariés. Et je me souviens avec une pointe d'émotion d'un vaste colloque de la Renaissance française en 1963 où les gaullistes de gauche représentés par Jacques Dauer, lequel venait de s'illustrer dans la lutte anti-OAS, réclamèrent avec passion "la fin des abattements de zones"…

    L'idéologie jacobine fait donc aujourd'hui ce genre de dégâts, très concrets.

    Quand comprendra-t-on qu'il faut en sortir ?

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2016/10/jacobinisme-pour-tous.html

  • Choisir son camp, éviter le pire

    C’est une première, dix jours après l’attaque au cocktail Molotov  faite pour tuer contre leurs collègues à la Grande Borne, des centaines de policiers ont manifesté hier  sur les Champs-Élysées à Paris. Ils ont crié leur ras-le-bol devant  la montée en puissance de la violence anti-flics des bandes en banlieues, qui  découle du sentiment d’impunité au sein des territoires perdus de la république. Etat d’urgence ou pas, plusieurs cocktails Molotov ont été lancés également  par des jeunes hier sur  le lycée professionnel Hélène-Boucher de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) La proviseure de cet établissement a été frappée, les forces de l’ordre dépêchés sur place  ont essuyé des tirs de mortiers artisanaux  et ont été harcelés par une centaines de «sauvageons», dixit M. Cazeneuve, qui  savent apparemment qu’ils ne risquent pas grand-chose…

    De racailles, d’un autre calibre peut-être, il est encore question avec la reprise ces dernières heures  de la ville syrienne de Dabiq aux mains de l’Etat islamique, proche de la frontière turque, par des miliciens anti Assad soutenues par Ankara. Une petite commune de 5000 habitants connue pour «abriter le mausolée du septième calife de la dynastie omeyyade, Sulayman Ibn Abd Al-Malik(674-717), que les djihadistes ne se sont pas privés de détruire à l’été 2014 au nom de la lutte contre les symboles idolâtres. Une ville érigée en symbole par l’EI comme lieu «d’une tradition prophétique particulièrement populaire chez certains djihadistes: celle de la dernière heure. Un hadith attribué au prophète Mahomet évoque une bataille décisive qui devait opposer   les musulmans et les Romains, les Byzantins à l’époque. Lesquels sont aujourd’hui les croisés et les Occidentaux, dans la propagande de l’EI» (LeMonde).

    Bien sûr les regards sont aussi tournés vers l’Irak dont la capitale Bagdad est toujours l’objet quasi quotidiennement d’attentats sanglants.  A Mossoul, deuxième plus grande ville irakienne à majorité sunnite, l’attaque au sol pour chasser l’EI  a débuté, avec le soutien de l'aviation de la coalition internationale. 30 000 hommes, militaires et policier irakiens, peshmergas kurdes, milices chiites du Hachd al-Chaabi (en retrait pour ne pas attiser les tensions communautaires, forces spéciales américaines britanniques, françaises sont donc engagés dans la libération de cette agglomération de 1,5 millions et demi d’habitants qui abriterait entre 3000 et 9 000 djihadistes de l’EI.

    Le site de langue française Sputnik, qui défend et promeut la politique de Vladimir Poutine, doute de la sincérité des intentions de Washington et de Ryad de se débarrasser vraiment du golem djihadiste. Il cite les propos d’«une source militaire et diplomatique russe», qui explique que «les services spéciaux américains et saoudiens sont convenus d’assurer pour les extrémistes de l’État islamique (…) une sortie en toute sécurité de Mossoul avant son assaut par les forces de la coalition internationale.» Selon (cette source), le plan des États-Unis et de l’Arabie saoudite prévoit également que les rebelles se déplacent de Mossoul à la Syrie pour attaquer les villes contrôlées par les troupes gouvernementales. Plus de 9000 militants de Daech seront déployés de Mossoul dans les régions orientales de la Syrie pour procéder à une offensive majeure qui impliquerait la prise de Deir ez-Zor et de Palmyre. L’autre but de cette opération sera, évidemment, de discréditer les réussites des forces aérospatiales russes et, bien sûr, c’est une tentative de saper les positions du président Bachar el-Assad.»

    Djihadistes qui fuyant l’offensive pourrait aussi  débarquer sous nos latitudes. Le britannique Julian King, commissaire européen à la Sécurité, a déclaré au quotidien allemand Die Welt que «la reprise (…)  de  Mossoul, peut conduire à ce que des combattants de Daech prêts à en découdre reviennent en Europe». «Même un petit nombre (de djihadistes) représente une menace sérieuse, à laquelle nous devons nous préparer » en « augmentant notre capacité de résistance face à la menace terroriste».

    A l’occasion de la réunion à Luxembourg des ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l’UE pour discuter du siège d’Alep en Syrie, le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a affirmé que Bruxelles  n’envisage pas de sanctions contre la Russie mais probablement d’autres supplémentaires contre le régime syrien.  La veille à Londres, en présence du ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, le secrétaire d’État américain John Kerry s’est montré beaucoup plus agressif et menaçant au terme d’une autre réunion avec les pays soutenant les milices décidées à abattre le régime laïque syrien.

    «Nous envisageons des sanctions supplémentaires et nous voulons nous montrer clairs, le président Obama n’a exclu aucune option pour le moment», a déclaré M. Kerry qui a qualifié les bombardements contre les civils à Alep de «crimes contre l’humanité»;  M Ayrault a demandé lui aussi que les bombardements cessent sur cette « ville martyre », son homologue britannique Boris Johnson s’est prononcé pour des sanctions accrues «contre les auteur de ces crimes».

    Sur le site Atlantico Roland Hureaux (universitaire, diplomate, membre de plusieurs cabinets ministériels) étrille l’«alignement aveugle (de la  France) sur la diplomatie américaine dominée par les néo-conservateurs». «La rupture totale des relations diplomatiques avec la Syrie en 2012 nous a privés de moyens essentiels tant pour lutter contre le terrorisme que pour diversifier notre action comme il sied à toute diplomatie compétente, ce que n’est plus la nôtre

    «Les Russes affirme-t-il, ont naturellement les moyens de réduire en quelques jours la résistance. Si la bataille traîne, c’est que, à l’encontre de la propagande déchaînée contre leurs supposés crimes contre l’humanité, ils tiennent à épargner la vie des civils, moins par humanisme d’ailleurs que par souci de l’opinion.»

    «Ceux qui tiennent le quartier Est d’Alep depuis quatre ans avaient commencé – qui s’en souvient ? – par précipiter leurs prisonniers du haut des immeubles. Les mêmes se réjouissent bruyamment (quand ils ne les revendiquent pas) des attentats perpétrés en France depuis deux ans». « Le gouvernement syrien, sinon démocratique (il n’y a plus de démocratie passé un certain seuil de tensions sociales, comme nous risquons d’en faire bientôt l’expérience) du moins légitime en droit international, a demandé l’appui des Russes dont l’intervention est donc légale. Toutes les autres interventions étrangères, à commencer par celle de nos forces spéciales en appui des djihadistes, sont illégales.»

    http://gollnisch.com/2016/10/18/choisir-son-camp-eviter-le-pire/

  • Allex [Drôme] et Hayange [Moselle] : cette révolte populaire qui monte « d'en bas »...

    En son temps, Raffarin avait eu un mot heureux en inventant l'expression « la France d'en-bas ». Aujourd'hui, la colère de  cette France d'en bas non seulement n'est pas retombée, mais elle ne cesse de s'amplifier, finissant par mettre le Système en contradiction avec ses prétendus fondamentaux démocratiques (le pouvoir viendrait du peuple...).

    Voici que deux maires, celui d'Hayange (Moselle, FN) et celui d'Allex (Drôme, LR) secouent le cocotier, et même assez fortement pour que toute la clique du politiquement correct, qui prétend remplacer - en y réussissant souvent... -  la souveraineté populaire s'insurge et monte au créneau pour clouer ces deux élus du peuple au pilori; et pour leur clouer le bec, tout court.

    Le premier en date, Fabien Engelmann, maire FN d'Hayange, a décidé que, puisque le Secours Populaire confondait allègrement charité envers les plus démunis et politique (communiste, et « anti-mairie »), il lui retirait le local prêté à titre gracieux. Le maire a évidemment raison : mais il fallait voir le journaliste inquisiteur d'I-Télé « interroger » ce maire pour comprendre à quel point nos médias sont - et ce depuis 1945 - une place forte inexpugnable de ceux qui confondent carte de journaliste et carte de parti.

    De quel droit quelqu'un censé informer les gens prend-il position, à ce point, dans une décision relevant de la seule responsabilité d'une mairie démocratiquement élue ?

    Maintenant, si vous lui posez la question, ce « journaliste-aux-ordres » du politiquement correct, idéologiquement pas très éloigné du commissaire du peuple ou du ré-éducateur genre garde rouge de Mao ou de Pol Pot ou d'Ho Chi Minh, vous jurera qu'il est bon républicain et bon démocrate...

    Le second maire a avoir défrayé la chronique n'est pas FN mais LR : c'est celui d'Allex, dans la Drôme. Sommé par l'Etat d'accueillir une cinquantaine de migrants dans sa petite commune (2.500 habitants), il a décidé de demander son avis au peuple souverain : et, donc, d'organiser un référendum. Horreur et damnation ! Un référendum ? Mais vous n'y pensez pas ! Demander leur avis aux bouseux ? Et puis quoi, encore ! Les bobos des salons parisiens, bien protégés dans leur bulles triple ou quintuple vitrage n'ont nul besoin de demander son avis au peuple : ils ont décidé, ils savent ce qui est bon pour le peuple et ce qu'il lui faut : au peuple d'obéir ! Non, mais... Le Préfet et le Tribunal administratif ont tôt fait de faire plier l'arrogant : ils ont invalidé la décision du conseil municipal ! « Déni de démocratie » et « dictature » ont lancé le maire et le président du Conseil départemental, Patrick Labaune, tous deux LR.

    Encore ne parle-t-on ici que de deux cas, mais une bonne dizaine d'oppositions résolues à l'arrivée de migrants ont eu lieu ces derniers jours, dans autant de communes de France, dont Béziers (le maire étant avec Zemmour l'une des cibles privilégiées des journaleux...).

    Tout ceci pose deux questions :

    • la première, où est la vraie démocratie, là-dedans ?

    • et, la seconde : pense-t-on vraiment, en haut lieu, que le Système pourra continuer longtemps comme cela, frontalement opposé aux volontés de la France d'en-bas ?

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Signez la pétition "Mum, Dad & Kids" !

    http://www.mumdadandkids.eu/fr

  • Bruno Mégret : Vivre ensemble ou changer de pays ?

    « Vivre ensemble », tel est le nouveau mot d’ordre de la classe politique et médiatique ! Face aux problèmes de cohabitation créés par l’immigration, face à la pression identitaire de l’islam qui s’impose dans notre vie collective, la nouvelle rengaine des politiques et des journalistes fait maintenant entendre le son du « vivre-ensemble ». Si des attentats se produisent, il faut refuser, nous enjoint-on, de céder aux terroristes qui veulent nous opposer les uns aux autres et afficher au contraire notre volonté de vivre ensemble. Si des troubles surviennent dans les banlieues, réaffirmons à tous la nécessité du vivre-ensemble, nous rappelle-t-on, là encore.

    Le « vivre-ensemble » est en effet devenu l’alpha et l’oméga de nos dirigeants, la voie à suivre pour résoudre, selon eux, toutes les difficultés que suscite la société multiculturelle d’aujourd’hui.

    Assimilation, intégration, vivre-ensemble

    Mais que nous cache-t-on derrière ce slogan ? Il paraît à priori bien anodin et semble même relever de l’évidence : les habitants de la France vivent en effet ensemble sur le sol français. Que cette formule soit utilisée à propos de l’immigration et de l’islamisation doit cependant nous inciter à la méfiance. Et de fait, ce mot d’ordre dissimule en réalité un projet destructeur particulièrement inquiétant. Car cette théorie du « vivre-ensemble » vient en effet remplacer la formule classique de l’intégration comme celle de l’assimilation.

    Dans la première moitié du siècle dernier, le concept d’assimilation prévalait : concept par lequel les immigrés polonais, italiens, espagnols ou portugais sont devenus français sans difficultés majeures. Selon ce principe, l’étranger adopte progressivement l’identité française pour se mêler au peuple qu’il a choisi de rejoindre et en faire pleinement partie.

    Cette conception a été abandonnée depuis les années 1970 pour laisser la place au principe d’intégration. Dès lors l’étranger peut conserver son identité d’origine mais il doit parallèlement s’adapter aux coutumes et aux règles du pays qui l’accueille afin de s’y insérer au mieux.

    Or depuis que l’islam est devenu une donnée majeure du processus migratoire, cette seconde conception a, elle aussi, été abandonnée pour une troisième formule, celle du « vivre-ensemble », notion que l’on rabâche aux Français à longueur de journée.

    Or, même si ses promoteurs le nient, cette conception est celle du communautarisme : chacun conserve son identité, ses usages et ses valeurs, mais tous doivent se tolérer mutuellement, s’accepter et même s’aimer pour vivre ensemble harmonieusement sur le même sol.

    Un nouveau pays

    De ce point de vue, cette notion diffère fondamentalement de celle de l’assimilation et de l’intégration. D’abord, l’effort d’adaptation n’est plus demandé aux seuls étrangers, il l’est tout autant aux Français de souche. Ensuite, il ne s’agit plus pour la nation d’incorporer au mieux des personnes étrangères, il s’agit en réalité de créer un nouveau pays. Sans le dire explicitement les apprentis sorciers du Système s’efforcent maintenant de construire sur le sol national une nouvelle société africano-islamo-hexagonale qui se définirait simplement comme un territoire régi par un état de droit permettant à tous de vivre ensemble.

    Les Suédois, qui sont manifestement en avance sur nous, ont été récemment la cible d’une campagne d’opinion sous forme de message publicitaire télévisé pour leur expliquer ce processus :

    « Il n’y a plus de retour en arrière, est-il expliqué dans ce film, la Suède ne sera plus jamais comme avant. Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. Etre suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

    Le choix ultime

    Alors, certes, cette campagne baptisée « Le nouveau pays » n’est pas celle du gouvernement suédois et il n’y en a pas encore eu de comparables en France. Mais tel est bien le sens du « vivre-ensemble ». Sans doute dans un premier temps se contentera-t-on d’habituer les Français à cette nouvelle formule et ensuite seulement leur expliquera-t-on, comme aux Suédois, ce qu’elle signifie réellement pour l’avenir. Les immigrés notamment musulmans ne s’assimileront pas à la France telle que nous en avons hérité. « Un nouveau pays est à construire et vous, Français, devrez vous y adapter ». En ce sens l’islam n’est pas foncièrement un problème puisque nous devons construire quelque chose de nouveau où il devra, d’une façon ou d’une autre, trouver sa place.

    Il est clair que les tenants du Système sont ainsi arrivés au point ultime du processus idéologique dans lequel ils se sont engagés. Confrontés à la contradiction fondamentale qui existe entre le maintien de la France telle qu’elle est et la présence croissante d’immigrés sur notre sol, ils ont dû faire un choix. Mais plutôt que d’en tirer la conclusion qu’il faut arrêter toute nouvelle immigration, voire commencer un processus de rémigration, ils préfèrent renoncer au maintien de ce que nous sommes et s’engager dans la voie aventureuse de la construction d’une nouvelle entité en rupture totale avec les racines de notre nation.

    En choisissant ce chemin, ô combien périlleux et néfaste, le Système révèle son échec, sa faiblesse et son monstrueux cynisme. Espérons que ce projet, lorsqu’il sera plus explicite et mieux compris des Français, provoquera enfin la colère et la révolte du peuple.

    Source Polémia cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • "Migrants" imposés par l'Etat : la colère gronde en France

    Voici l'exemple de cette petite commune varoise qui se rassemble pour manifester son opposition à l'arrivée des "migrants" à l'appel de son maire Jean-Michel Constans (SE) :

    6a00d83451619c69e201b7c8a20660970b-320wi.jpg"Le rendez-vous avait été annoncé mercredi 5, en journée, par le maire, Jean-Michel Constans, qui répondait à la volonté des élus de son conseil de "marquer une opposition officielle" à la décision de l'État de loger 90 migrants en provenance de Calais, dans un centre de vacances privé géré par la CCAS d'EDF.

    Le vendredi 7, à 18 heures, ce sont près de 400 personnes qui se trouvaient sur la place de la mairie. Derrière le petit pupitre, collé aux marches de la mairie, la plupart des élus tourvains, ainsi que d'autres, venus des villes et villages voisins pour marquer leur soutien. Dans le public, deux ou trois pancartes de carton: "Tourves sans migrants", "Non aux migrants" (...)

    "Nous devons digérer ce qu'il nous arrive. Je condamne par avance tout excès", a lancé le maire tourvain. "Nous voulons protester symboliquement contre une décision prise à Paris, par le gouvernement. Nous la subissons et nous la contestons." (...) Le maire affirme que l'arrivée de 90 jeunes hommes en provenance de Calais ne lui aurait été annoncée par les services de la sous-préfecture de Brignoles que le 16 septembre.

    "Il faut dépassionner le débat. Je n'ai pas le pouvoir de m'opposer, même le député Josette Pons, qui est ici ce soir, n'a pas le pouvoir de s'opposer. Tout ce qu'on peut faire, c'est dire qu'on est contre." Dans le public, un homme suggère "On pourrait bloquer le village vacances, s'enchaîner aux grilles…" (...)

    On a peur pour nos familles, pour nos enfants !", crie un homme dans la foule, aussitôt applaudi (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ce dont rêvent certains militants homosexuels à propos de la Manif pour tous

    Rassurez-vous, aucun de ces citoyens vigilants n’a été poursuivi pour apologie du terrorisme.

    En effet, eux luttent contre « la haine ».

    http://www.contre-info.com/ce-dont-revent-certains-militants-homosexuels-a-propos-de-la-manif-pour-tous

  • Samedi, SOS Tout Petits était dans la rue

    Samedi, l'association SOS Tout Petits priait le rosaire à Paris, à l'angle nord-ouest du Bd Montparnasse et de l'Avenue de l'Observatoire (RER B - Port-Royal) :

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    Michel Janva