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  • L’Action française présente à la Manif pour tous

    La Manif Pour Tous appelle les familles à manifester le 16 octobre à Paris contre les nouvelles offensives du gouvernement contre la famille, la filiation et l’éducation et aussi contre toutes formes d’enseignement du genre à l’école. Il faut mettre un terme à la remise en cause de l’identité sexuelle des enfants.

    À nos amis qui souhaitent manifester ensemble, la Fédération Île-de-France de l’Action française donne rendez-vous à 13h au croisement du boulevard Lannes et de l’avenue de Pologne.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Action-francaise-presente-a-la

  • La « crise des migrants » : une opération menée par Bruxelles avec l’aide des médias et des ONG

    Lazlo Foldi, ancien directeur des opérations des services de renseignement hongrois,a déclaré que la « crise des migrants » est uneopération menée par Bruxelles avec l’aide des médias et des ONG contre les Etats-nations afin d’instaurer une Europe multiculturelle à l’issue d’une guerre de quatrième génération.

    L’opération actuelle prend trois formes.

    « L’une est une attaque politique formelle venant de Bruxelles, l’autre est une attaque diffuse à travers les médias « mainstream », bien sûr les grands médias occidentaux, mais aussi une part des médias hongrois qui sont financés de l’extérieur. »

    La troisième est une attaque « concrète », sur le terrain, organisée par des « organisations civiles », qui, sous couvert d’aide humanitaire, instrumentalisent les migrants.

    Lazlo Foldi prend pour exemple les images milliers de migrants (sept mille) qui se sont rués cette semaine sur les barrières posées à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Ces migrants n’ont pas eu l’idée tout seuls de porter des pancartes rédigées en anglais à l’intention des caméras, ni de chanter leur exigence de traverser la frontière, juste après le résultat du referendum hongrois. Ils n’ont pas eu non plus l’idée de foncer soudainement sur le point de la frontière le plus proche de Belgrade : ils ont affirmé aux cameramen de télévision que des « civils européens » d’organisations humanitaires leur avaient appris qu’après le referendum « les Hongrois auraient compris et ouvriraient leur frontière ». Une fausse nouvelle soigneusement calculée pour provoquer cette marée humaine et pouvoir en diffuser l’image grâce aux télévisions occidentales. Pour l’ancien patron des opérations du renseignement, ce n’est qu’une énième désinformation menée par les « humanitaires » pour instrumentaliser les migrants.

    Sans opération militaire ni effusion de sang, il s'agit d'une guerre psychologique dont le premier ressort est la mauvaise conscience de l’Occident, soigneusement semée et cultivée grâce à la repentance. Elle vise la soumission de populations préalablement travaillées, pour qui la notion d’ennemi n’existe pratiquement plus.

    Cette guerre non déclarée, cette invasion sans armes, ne rencontre en conséquence que très peu de résistance. Et les rares individus qui songent à se défendre sont montrés du doigt et exclus d’une société dont le principe de base est qu’il est exclu d’exclure. Ce qui fait que les anticorps sont éliminés par l’organisme avant de pouvoir agir contre les bacilles qui envahissent ledit organisme. 

    Pour Lazlo Foldi, l’objectif de l’Union européenne et de tout le complexe institutionalo-médiatique qui relaie l’idéologie mondialiste, est de « transformer l’Europe en un système multiculturel au-dessus des nations ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Viry-Châtillon, suite...

    Ce mardi 11 septembre, l'écoute de la matinale de France info, et plus particulièrement du 7-9 de Fabienne Sintès, s'est révélée extrêmement instructive.

    Pour les pessimistes, les défaitistes, les dépressifs et tous ceux qui ont mal au foie, c'était mi-hallucinant, mi-terrifiant d'entendre ces personnes qui parlaient de la « prison à ciel ouvert » qu'était cette monstruosité de Cité de la Grande Borne (au passage, quel architecte et quel gouvernement insensés ont-il pu concevoir, et laisser construire, une horreur criminogène pareille ?)

    Pour nous, qui ne sommes pas « optimistes » mais, plus sérieusement, hommes et femmes de foi et d'espérance en l'avenir de notre pays - qui en a vu d'autres - la tentative d'assassinat perpétrée contre les policiers ne fait que nous donner raison, et montrer la justesse de notre analyse.

    Une analyse que, d'ailleurs, le précédent roi du Maroc, Hassan II, avait faite, en nous prévenant, lui qui était - comme aujourd'hui son fils, Mohammed VI - « Amir-el-Moumini », « Commandeur des Croyants », et qui savait donc de quoi il parlait lorsqu'il parlait de l'Islam et des musulmans : vous n'intégrerez pas les marocains, peut-être la première génération, mais la deuxième, la troisième, vous n'y arriverez pas, dit-il en substance dans les deux très courtes vidéos* que nous vous suggérons d'écouter (2'41 et 0'57) ...

    L'erreur première vient de 1975, du regroupement familial, et de l'erreur-folie initiale de Chirac Premier ministre et de Giscard président. Dès ces sinistres "Décrets Chirac", plus de 700.000 étrangers sont entrés en une seule année, leur nombre grimpant à 200.000 puis, maintenant, 300.000 par an. Sans compter, bien sûr, les clandestins. Il y a 31 ans entre 1975 et 2016 : le compte d'étrangers reçus est facile à faire.  Mais, pourquoi les reçoit-on, pour « quoi faire », puisque, dans les cités où ils vivent, le chômage - notamment des jeunes - dépasse les 60% ? Sauf dans les activités très lucratives des divers trafics (drogue, armes, oeuvres d'art, autos-motos, prostitution...), qui génèrent - à la cité  La Castellane de Marseille par exemple - mais partout en France aussi - un chiffre d'affaires de 90.000 euros PAR JOUR : les immigrationnistes vont-ils nous dire encore longtemps que ces étrangers-là - à qui on a follement donné un petit rectangle de plastique, croyant que cela  en faisait des Français - sont « venus faire les travaux que les Français ne veulent pas faire » et que ce sont eux qui « vont payer nos retraites » ? Si tel était le cas, à 90.000 euros de gain par jour dans chaque cité de Marseille et de France, ni le gouvernement ni plus personne ne devrait avoir la moindre inquiétude sur l'état de nos finances, de nos Caisse de Retraites, de Sécu et autres...

    Il n'y a qu'une seule chose à faire : traiter la cause du mal, et pas seulement, dans l'urgence,  ses conséquences; remonter aux sources, et reconnaître que l'on s'est dramatiquement trompé en 1975; que Chirac et Giscard ont mené le pays sur une voie qui conduit à sa désintégration; arrêter toute nouvelle importation d'étrangers, à qui l'on n'a de toute façon rien à offrir; changer nos lois et entamer, sans délai, une politique de déchéance massive de nationalité pour tout acte de délinquance, quel qu'il soit, commis par une personne dont l'acquisition de la nationalité s'est faite à partir de 1975; déchéance suivie d'une expulsion immédiate, et bien sûr définitive, du territoire.

    Cela videra nos prisons et règlera le problème de la sur-population carcérale; cela mettra fin à l'explosion exponentielle de toute sorte de trafics évoqués plus haut : ils continueront, certes, jusqu'à la fin du monde, mais avec une intensité et une ampleur qui auront tellement diminué que les forces de police « normales » et les moyens de justice « normaux » suffiront à les « traiter »; cela fera également diminuer d'intensité le risque terroriste, qui ne disparaîtra pas, lui non plus, comme par enchantement, mais qui redeviendra moins difficile à combattre, alors que, si l'on continue comme cela, dans peu de temps, l'état d'urgence deviendra la norme et la « vie normale » ne sera plus qu'un lointain souvenir. 

    * Hassan II donne les raisons de son opposition à l'intégration

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/12/viry-chatillon-suite-5859140.html

  • Hollande menace Poutine !, par Guy Rouvrais

    Hollande, en Hamlet corrézien, s’est interrogé à haute voix devant des journalistes dans son ancien fief : être ou ne pas être pour la visite de Poutine en France ? Ce qui se traduit par ses questions lancées à la cantonade : « Est-ce que c’est utile ? Est-ce que c’est nécessaire ? » Il a oublié qu’on ne demande pas à un président de la République d’avoir des états d’âme, mais des états des services. Vladimir Poutine a mis fin à ses interrogations existentielles en tranchant pour lui : il a annulé sa visite à Paris, où il devait inaugurer la cathédrale orthodoxe en présence de François Hollande. Il a répondu avec ironie et désinvolture, évoquant non pas une rencontre au sommet mais une « visite à Paris », plus touristique que politique, qu’il effectuera peut-être lorsque le président français se sentira « à l’aise », ce qu’on peut traduire par « quand il ira mieux ».

    Car Hollande voulait le convoquer à l’Elysée pour le sermonner sur la Syrie, et non plus l’accompagner à l’inauguration. Il pensait sans doute que le maître du Kremlin allait obtempérer, comme si notre chef d’Etat pesait encore de quelque poids sur la scène internationale. Il y a un moment déjà, hélas ! que notre pays ne compte plus parmi les grandes puissances. Les USA et la Russie débattent du sort de la Syrie entre eux, Poutine et Obama discutent, s’affrontent, décident par-dessus la tête de François Hollande. Notre contribution militaire sur le théâtre des opérations est une force d’appoint sans commune mesure avec celle des deux grands. On a cru, après les attentats qui nous ont frappés, que François Hollande, promettant que tout serait fait pour abattre Daesh, avait renoncé à vouloir chasser le chef d’Etat syrien lequel, non seulement n’agresse pas notre pays, mais combat aussi les terroristes islamistes. Manifestement, l’adage « les ennemis de nos ennemis sont nos amis » n’a pas cours à l’Elysée, contrairement au Kremlin.

    Le président croit encore qu’il peut intimider Poutine pour le faire reculer sur le front d’Alep : il l’a menacé de le déférer devant un tribunal international pour « crimes de guerre ». Il est évidemment délicat de traiter son hôte de criminel et de maintenir une invitation. Certes, les bombardements à Alep touchent cruellement les habitants mais, malheureusement, dans tous les conflits contemporains, ce sont les civils qui paient le prix le plus lourd tribut. Crimes de guerre ? Dans ce cas, c’est le fait aussi des autres belligérants, les rebelles, mais la communauté internationale qui les soutient en parle moins. Le propos de Hollande n’est qu’une gesticulation : jamais un dirigeant en exercice d’un grand pays n’a été traduit devant un tribunal international, seuls les déchus et les vaincus le sont.

    Les forces alliées, en février 1945, bombardèrent Dresde, réduite en cendres, il y eut 25 000 morts parmi les habitants victimes des bombes à fragmentation et incendiaires. Pour ces crimes-là, il n’y eut aucun Nuremberg, aucun procès. Pas plus que pour Hiroshima et Nagasaki, où les bombes atomiques y firent au moins 210 000 victimes. Comment Hollande, dont la voix ne va pas au-delà du portail de l’Elysée, pourrait-il déférer Poutine devant un tribunal ? Hamlet porte en sous-titre « un songe ». Hollande rêve tout éveillé…

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 13 octobre 2016

  • Journal du Mercredi 12 octobre 2016 - Politique / Les confidences gênantes de F. Hollande

  • Dehors!

    L’Express publie aujourd’hui des extraits  du  livre des journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Un président ne devrait pas dire ça, condensé de leurs conversations avec François Hollande. Le président de la république, est-il rapporté, affirme qu’en cas d’affrontement  Marine Le Pen-Nicolas Sarkozy au second  tour de la présidentielle, en mai 2017, il voterait Sarkozy sans hésiter. « Oui, moi je le ferais. J’irais, pour voter contre Le Pen. Il faut se rappeler, c’était déjà très dur pour moi d’appeler à voter Chirac en 2002 (…). S’il fallait appeler à voter Sarkozy, on le ferait ». Une solidarité antinationale qui ne fait que confirmer que le vrai clivage en ce début de millénaire est bien entre défenseurs des identités et des souverainetés nationales d’un côté et euro mondialistes, atlantistes de l’autre. Faut-il s’étonner de la même façon du refus, puis de la valse-hésitation de M. Hollande sur l’opportunité de recevoir Vladimir Poutine – sa visite à Paris pour l’inauguration d’un centre orthodoxe était prévue le 19 octobre -  au motif qu’il n’entend pas desserrer l’étau militaire sur les milices islamistes anti Assad, à Alep comme ailleurs?

    Une attitude pusillanime, de soumission à Washington, humiliante pour notre pays, qui n’a bien sûr pas échappé à M. Poutine qui, cruellement, a déclaré qu’il restait « disposé à visiter Paris lorsque le président Hollande se sentira à l’aise »… MM. Hollande, Ayrault parlent de crimes de guerre pour définir les frappes aériennes russes. Toutes choses dont ils ne soufflent mot quand leurs amis saoudiens notamment soutiennent les égorgeurs, bombardent les populations au Yémen, exécutent à tour de bras…

    Même hypocrisie, même faux-semblant dans l’annonce de Manuel Valls hier, réagissant à la dramatique agression au cocktail Molotov, faite pour tuer, de policiers par des racailles, des coupeurs de route à l’africaine,  de la cité plurielle de la Grande Borne samedi dans l’Essonne. Le Premier ministre a évoqué la généralisation de tenues ignifugées pour les forces de l’ordre, de dispositifs anti-caillassage et/ou de blindages sur les voitures de police évoluant dans les quartiers babélisés. Les Français attendent autre chose d’un gouvernement confronté aux violences des bandes ethniques sur fond d’un terrorisme se nourrissant de la même haine de la France et des Français.

    On l’a appris ces dernières heures par un article du Parisien, le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, était visé « pour le symbole » par un projet d’attentat qui devrait être commis par une jeune convertie à l’islamisme, Sarah Hervouët. Celle-ci a été interpellée le 8 septembre en compagnie d'Amel Sakaou et Inès Madani par l’antiterrorisme, pour leur lien avec le djihadiste «français» Rachid Kassim opérant en Syrie, dans le cadre de la préparation supposée d’une attaque aux bonbonnes de gaz.

    Toutes vérités qui ne sont pas bonnes à dire ? Ainsi  Marie-Christine Arnautu, chef de l’opposition FN au conseil municipal de Nice s’est vu refuser sa tribune qu’elle dans le Journal des quartiers: « Nous avions décidé de consacrer cet espace à la dénonciation des propos de l’imam d’une des mosquées du quartier, Abdelkader Sadouni, ainsi qu’aux rapports que Christian Estrosi entretient avec celui-ci » a précisé Marie-Christine.

    L’imam Sadouni est au cœur d’une polémique depuis la publication d’un entretien  accordé par cet imam algérien vivant à Nice dans le journal italien Il Giornale, le 21 juillet 2016. Un entretien ou les propos suivants ont été notamment rapportés: « S’il y a des attentats, c’est la faute de la laïcité des Français» « La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’utilisation publique de symboles religieux sont les motifs qui poussent ces jeunes à se sentir exclus de la communauté nationale et à décider de partir pour s’unir à qui ils retiennent être comme eux. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse beaucoup de jeunes au combat. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction causera des protestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. »

    A suivre ce « raisonnement » ce serait donc par une immigrations-islamisation accrue que les musulmans pourraient s’intégrer dans une France…islamisée. Précisons que M. Sadouni a déclaré avoir  été « piégé » par le journaliste et que ses propos avaient été « déformés ». Il aurait porté plainte contre ce journal, propriété du frère de Silvio Berlusconi.

    Pour autant, le Niçois et Conseiller régional FN Philippe Vardon, à l’origine d’une pétition d’environ 10 000 signatures en faveur de la fermeture de la mosquée d’Abdelkader Sadouni, garde en sa possession certains posts Facebook de cet imam datant d’il y a deux ans (et aujourd’hui supprimées…) qui, déjà, « expliquent le djihad par l’absence de construction de mosquées en France et par l’islamophobie ambiante » et « émettent des doutes sur la réalité des vidéos d’égorgements deDaech » .

    Bruno Gollnisch l’affirme, tous les Français d’origine musulmane ne se reconnaissent pas dans les propos des propagandistes islamistes, et exigent eux aussi la fin d’un laxisme et d’un immigrationnisme criminels qui conduisent à la guerre civile, au chaos multiconflictuel et multiculturel. Une très grande majorité des Français partagent, parfois sans le savoir, les analyses et les vœux de l’opposition nationale sur ces questions. La lutte contre le fléau du terrorisme et de la délinquance-guérilla antifrançaise passe par l’application du programme du FN: démantèlement des mosquées et autres centres culturels salafistes, expulsions des  immigrés radicalisés et  délinquants, peines lourdes  et exemplaires contre les voyous agissant (ou non) au nom du djihad… Et plus largement refonte du Code de la nationalité, fin du regroupement familial, inversion des flux migratoires dont la poursuite interdit mécaniquement toute assimilation, fin de la repentance et de l’enseignement de la haine de la France jusque dans les manuels de l’Education nationale, interdiction des ingérences étrangères dans nos banlieues, sur fond de complaisances coupables, contaminant  jusqu’au sommet  de l’Etat, avec certaines pétromonarchies prosélytes…

    http://gollnisch.com/2016/10/12/dehors/

  • Nouvelles révélations sur l’invasion américaine de l’Irak

    Le réseau d’informations régionales intégrales a révélé des documents secrets confirmant le recours de l’armée américaine à l’uranium enrichi contre des « cibles faciles » lors de l’invasion de l’Irak en 2003.

    Selon ce réseau, basé à Nairobi la capitale du Kenya, ces documents remontent à l’an 2003. Il s’agit d’un rapport sur les résultats d’analyse d’échantillons remis à l’Université de George Washington à l’époque de l’invasion américaine de l’Irak.

    D’après les informations, des avions américains de type A-10 ont mené 1116 raids contre des « cibles faciles » comme les voitures, les camions, les positions militaires, à l’aide d’armes contenant de l’uranium enrichi, entre mars et avril 2003.

    Auparavant, ces informations avaient été remises à des chercheurs à l’organisation hollandaise non gouvernementale PAX, et à la coalition internationale pour l’interdiction des armes à l’uranium. Les résultats de deux analyses seront publiés par le réseau d’informations la semaine prochaine.
    Il est évident que l’uranium enrichi a été utilisé en Irak, mais l’horreur des Irakiens découle du fait qu’ils ne savent pas les endroits bombardés à l’uranium.

    Les informations disponibles à ce jour montrent que l’uranium enrichi a été utilisé plus de 300 mille fois en 2003.

    Les « cibles faciles »

    En 1975, la force aérienne américaine a fixé les conditions du recours à l’uranium enrichi : contre les chars, les véhicules blindés pour le transport de soldats et les autres cibles difficiles.

    Mais selon les documents précités, la majorité des cibles bombardées à l’uranium enrichi par les avions A-10 américains étaient non blindées et non armées !

    En effet, 16.5% des bâtiments, 33.2% des chars, 35.7% de voitures, 4.2% de troupes, et 10.4% des artilleries ont été bombardés à l’uranium enrichi.

    Retour à l’uranium enrichi ?

    Aujourd’hui, les mêmes avions US A-10 survolent l’Irak et la Syrie pour « frapper les positions de Daech », comme le prétend Washington. Bien que les Américains affirment ne pas avoir recouru à l’uranium enrichi dans ces pays, le Pentagone n’a pris aucune mesure de restriction en ce sens.
    Dans ce contexte, le réseau d’informations, citant le porte-parole du ministère américain de la défense, a rapporté que « la politique du recours à l’uranium enrichi ne se limite pas aux opérations contre Daech en Irak et en Syrie ».

    En mai dernier, un officier de l’armée de l’air américaine a reconnu que les forces US ont effectué 1479 tirs en Syrie contenant de l’uranium enrichi entre 18 et 23 novembre 2015.

    Sachant que l’uranium enrichi a des effets radioactifs moins que l’uranium, mais renferme des matières chimiques toxiques très nocives pour la santé de l’homme.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/4423/nouvelles-revelations-linvasion-americaine-de-lirak

  • Chronique de livre : Georges Bernanos, La France contre les Robots

    2587265165.jpgC’est sur les ruines de la Seconde Guerre Mondiale, en 1945, que Bernanos écrit un pamphlet prophétique, véritable déclaration de guerre à la civilisation des Machines, au culte de la vitesse et du rendement effréné, à l’idolâtrie du profit matérialiste.

    « En parlant ainsi, je me moque de scandaliser les esprits faibles »

    Dans le style incisif caractéristique des Grands cimetières sous la lune, l’auteur entraîne avec lui son lecteur dans la fièvre de la révolte. L’écrivain vétéran de la Première Guerre distille sa passion dans chaque mot et sons sens de la formule nous laisse un texte aussi beau par la forme que vrai par le fond.

    « Si vous êtes trop lâches pour regarder ce monde en face afin de le voir tel qu’il est, détournez les yeux, tendez les mains à ses chaînes. »

    Un monde gagné pour La technique est perdu pour la Liberté

    Ce livre est tout d’abord le livre d’un constat : celui de la marée montante de la Machine qui submerge et détruit tout sur son passage. Pour Bernanos, cette invasion prend racine dans l’idéologie révolutionnaire de 1789 et sa rupture anthropologique qui fait chanter aux hommes l’hymne au Progrès, non plus dans l’homme, mais dans la technique. Des pages terribles peignent cette rupture dans les tous les liens profonds et sacrés de la vie. Le sens de l’honneur, les délicates racines qui attachaient l’homme du XVIIIème à la terre de ces ancêtres, à ses coutumes, tout, depuis un siècle et demi, tombe et se déchire. Les exemples les plus visibles en sont l’architecture, la mode et le vêtement.

    « La France du XIXème à l’air de porter le deuil de sa révolution manquée. Elle a commencé par habiller les Français de noir. Jamais, en aucun temps de notre histoire, les Français n’ont été aussi funèbrement emplumés ; le coq gaulois s’est changé en corbeau. »

    Le Moloch technique est un phénomène entièrement nouveau qui écrase ce que le monde avait connu jusque-là : des instruments plus ou moins perfectionnés, mais qui étaient « comme le prolongement des membres ».

    A la manière d’Ortega y Gasset, Bernanos voit les vraies causes du problème dans l’aspect religieux : « On ne comprend rien à notre révolution si l’on refuse de tenir compte d’un fait historique d’une importance incalculable : depuis le XVème siècle, la Chrétienté Française subsistait, je veux dire la société chrétienne avec ses institutions, ses mœurs, sa conception traditionnelle de la vie, de la mort, de l’honneur et du bonheur, mais la Politique se paganisait de plus en plus… »

    L’auteur critique cette recherche effrénée d’une nouvelle liberté dans la technique. Nous nous fuyons nous-mêmes afin de l’atteindre, alors que la liberté n’est pourtant qu’en nous.

    « Notre révolution se fera contre le système actuel tout entier, ou elle ne se fera pas. »

    La France contre les Robots, plus qu'un constat, une simple plainte, un aveu de défaite, est aussi un message d'espoir et de combat. Le combat de La France CONTRE les Robots. Et un combat, on doit le gagner. En opposition au futur noir qu’il décrit en 1945, et que nous sommes en train de vivre, Bernanos veut nous rappeler que nous sommes avant tout des héritiers. Il nous (ré)enseigne l’amour vrai de la Patrie, maison, refuge, foyer et Liberté des Français.

    « Ils m’ont appelé d’un nom qui évoque d’abord à l’oreille le mot de paternité, mais ils ont fait ce mot féminin, parce qu’ils pensent naturellement à moi comme leur mère, et c’est vrai qu’ils m’aiment comme les enfants aiment leur mère ».

    Les faits annoncés par Bernanos sont, à la manière d’Orwell ou de Barjavel, en train de se révéler juste. Donnons-lui raison jusqu’au bout ! « Nous allons connaître des temps difficiles, mais l’humanité n’est tout de même pas au bout de ses ressources, elle se renouvellera une fois encore dans le chaos ; c’est toujours par les plus grandes convulsions que s’annoncent les plus grandes Restaurations de l’Histoire… » Un clin d’œil à la Restauration de la Monarchie, idéal de ses débuts à l’Action Française ?

    Arnaud Danjou / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/