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  • Regard sur l'actu #32 : Bienvenue en Absurdie

    Pape à la carte

    Quand le Pape explique qu'il faut accueillir les réfugiés ou qu'il baise les pieds de réfugiés musulmans, c'est un Pape "humaniste" pas comme "l'autre réac de Benoit XVI", par contre quand il s'en prend à la théorie du genre, il redevient soudainement "réac". En fait je préférerais le contraire, un Pape qui ait le courage d'expliquer la violence que représente le déracinement et qu'aucun homme ne devrait être encouragé à fuir son pays mais qui n'accorde pas plus d'importance que cela à 3 pages de manuel scolaire sur le genre. Qu'est-ce qui est le plus problématique pour l'Europe, l'afflux de millions d'immigrés ou que 30 types deviennent cisgenres à cause des cours de SVT ?

    Peu importe de toute façon, tantôt tancé par l'extrême-droite, tantôt par la gauche, certains semblent oublier qu'on ne demande rien d'autre à un Pape que d'être Pape et qu'en vertu des positions de l'Eglise, autant sur la charité que sur la sexualité, la ligne du Pape est tout à fait logique. Il ne peut pas y avoir de Pape à la carte ou d'Eglise à la carte. La religion, et a fortiori la religion catholique structurée par un dogme et un clergé, n'est pas un supermarché. « j'vous prend 300g de Pape oecuménique, 200g d'aide aux réfugiés mais pas ce mauvais produit contre la théorie du genre ».

    Au moins cela nous apprend quelque chose, malgré des églises désertes en France, la parole du chef catholique semble toujours être importante pour nos contemporains.

    Noeuds au réseau

    Anne Hidalgo est sûrement très fière de sa « journée sans voiture » comme Martine Aubry de son nouveau plan de circulation à Lille. Emmerder les automobilistes voilà une priorité dans notre pays. Qu'on se rassure, le CNC ne va pas soudainement devenir anti-écologiste et pro-bagnole, mais regardons simplement la vérité en face. Si des millions d'automobilistes engorgent nos réseaux routiers c'est pour des raisons assez simples à comprendre et qui ne seront pas ici totalement exhaustives : le coût de l'immobilier a repoussé une bonne partie des classes moyennes dans le périurbain voire dans le rurbain. Or les classes moyennes constituent l'essentiel de la population. Avec la mondialisation, les territoires se sont de plus en plus spécialisés, souvent autour d'une seule activité. Fini le quartier où se mêlait emplois, logements et loisirs, aujourd'hui il y a des « zones » dédiées : aux loisirs, à la consommation, à l'emploi. D'une façon générale, plus personne (ou presque) n'habite à côté de son travail. D'après une étude de la Dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) les Français mettent en moyenne 50 minutes aller-retour pour se rendre à leur travail, une augmentation de 10 minutes par rapport aux mêmes études il y a une douzaine d'année. 74% des travailleurs prennent leur voiture contre 11 % les transports en commun. Autant dire que la balance penche très largement du côté de la voiture. Une autre raison peut inviter les automobilistes à ne pas changer leurs habitudes: l'insécurité dans les transports. Pourtant s'il y a bien une mesure écologiste, c'est de rentre incitatif l'usage des transports en commun par une lutte impitoyable contre l'insécurité et les incivilités. Laxisme et écologie ne sont pas compatibles. Dans une vidéo, l'humoriste franco-camerounais Fabrice Eboué lançait le défi suivant à Anne Hidalgo « prendre le RER entre Sarcelles et Saint-Denis après 22h », tout est dit, non ?

    Le « retour en arrière » en Pologne, c'est à dire ?

    Je ne suis pas favorable au projet Polonais contre l'avortement, mais je constate que chaque fois qu'un gouvernement de droite prend une mesure allant à l'encontre de la post-modernité, on l'accuse de faire « un bond en arrière » ou de « revenir en arrière ». Étrange lieu commun. Que signifie en effet « revenir en arrière » ? Puisque l'histoire n'est pas linéaire mais par exemple une succession d'apogées et de déclins de grands empires structurant le monde. Gustave Thibon écrivait que « aller dans le sens du vent est une ambition de feuille morte ». A-t-on déjà vu un révolutionnaire ou un dissident être en conformité avec son époque ? Ce qui permet de dire de quelqu'un qu'il est en avance sur son temps, c'est lorsque ses idées ont triomphé, sinon on l'oublie. Il serait plus juste de dire que certaines idées sont « dans l'air du temps », au sens où les sociétés sont mues par des idées-forces à un temps t. Qu'on regarde les masses islamiques, se recroquevillant de plus en plus sur le salafisme, les occidentaux, se tournant de plus en plus vers « les populismes » et on comprendra qu'effectivement bien loin d'être linéaire, comme le souhaitent les progressistes, l'histoire est assez complexe. A l'ère des masses, encore plus. On ne revient de toute façon jamais en arrière dans l'histoire, les « restaurations », « réformes », et autres tentatives de faire « comme avant » se sont toutes soldées par des échecs cuisants. C'est ce qui amène Dominique Venner à écrire que « la tradition, ce n'est pas le passé, c'est ce qui ne passe pas ». Le plus amusant avec les progressistes, c'est qu'ils ont récupéré le pire d'un monothéisme qu'ils brocardent, sans en conserver le meilleur. Il ont conservé la vision linéaire de l'histoire, mais en détruisant les éléments de verticalité et d'élévation que comporte la religion. Leur « sens de l'histoire » n'est en réalité qu'une longue agonie de l'Occident vers l’abîme.

    Dossier « Tabou », une victoire de la nouvelle opinion publique ?

    Ayant décroché de la réacosphère/fachosphère depuis quelques semaines, je n'avais absolument pas entendu parlé du dossier tabou sur l'islam en France de Bernard de la Villardière. Je suis « tombé dessus » comme on dit, par un pur hasard, en zappant sur ma télécommande. Une autre façon de « décroître ». Intrigué par ce que je vois, je décide de regarder, on y voit Sevran, la vraie-fausse deuxième mosquée de Paris, etc... et je me dis, tiens étonnant qu'on montre ça à la télé. Le lendemain je constate alors que c'est l'emballement général sur le net. Logique. Un reportage pouvant potentiellement stigmatiser nos chances pour la France et « faire le jeu du Front National », c'est certain que ça ne pouvait que faire réagir. Chacun ayant d'ailleurs parfaitement joué le rôle qu'on attendait de lui. Les censeurs s'offusquant, les partisans des thèses identitaires et souverainistes exultant. Au milieu de tout ça je me dis quand même, que peut en penser quelqu'un de peu politisé ? Entre les attentats, l'affaire du burkini et ce genre de reportage, ça commence à faire beaucoup pour les Français moyens. D'un autre côté si ce reportage a pu être fait, c'est surtout pour ne pas laisser trop de place à la réinformation qui occupe le créneau. Si la réinformation est la seule à traiter l'islamisation, tôt ou tard, ce sont des parts de marchés qui baissent pour la presse mainstream. Avec un tel reportage, c'est l'assurance de faire des audiences. C'est au final une victoire pour la nouvelle opinion publique, comme dans l'affaire Black M, car elle pousse à parler de sujets qu'on ne peut plus mettre sous le tapis. On remarquera quand même qu'au moins Bernard de la Villardière est allé sur le terrain, qu'il s'est fait molesté, et j'en passe. Pas sûr que tous les carriéristes du journalisme ou de la politique en fassent autant. Et si bientôt les journalistes des médias « du système » recommençaient à faire vraiment leur métier ?

    Sous les cailloux, le déclin de la France

    Le monde des pipoles est en émoi depuis le vol à main armé subit par la starlette Kim Kardashian. C'est sans surprise aussi que beaucoup « des nôtres » ont noté qu'on ne parle jamais des anonymes qui subissent chaque jour la France Orange Mécanique. Mais encore une fois j'aurais tendance à prendre le contre-pied des réactions brocardant Kardashian au nom du « petit peuple » victime de la criminalité et de l'insécurité. Car, en admettant que ce ne soit pas une vaste arnaque à l'assurance, la situation dont a été victime Kim Kardashian, et quoi qu'on pense de la diva bling-bling, n'aurait de toute façon jamais dû se produire ! Paris ce n'est pas Soweto ou Rio ! Paris c'est encore Amélie Poulain au cinéma... Les visiteurs étrangers, qu'ils soient du show-biz ou de simples lambdas perçoivent bien la décrépitude de notre pays. La baisse de 53% de la fréquentation des touristes asiatiques en est une preuve cinglante... On se souviendra aussi des déclarations du chanteur des Eagles of Death Metal sur l'absence de réaction des Français face à la brutale attaque de leur pays par des salafistes. Lui qui a été privé de Rock en seine pour ses propos après avoir subi l'horreur du Bataclan... Sauf pour des motifs révolutionnaires, un peu à la Robin des bois, on ne voit pas au nom de quoi quelqu'un devrait se faire braquer et dérober ses cailloux. Le populisme de bas étage doit parfois s'effacer. Le problème ce n'est pas le traitement médiatique de l'affaire Kardashian, le problème c'est que Paris devient une ville de plus en plus dangereuse, comme dans certains pays en développement.

    Jean/C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Renouvellement plutôt qu’avortement

    La dépénalisation de l’avortement reste un débat récurrent… Le nombre d’avortement pratiqué en France depuis quarante ans (soit depuis la promulgation de la Loi Veil) reste d’environ 220 000 par an (soit une grossesse sur cinq, selon les statistiques du ministère de la Santé).

    En France, peu nombreux sont ceux qui réclament, dans l’espace politique le retour de la pénalisation des pratiques abortives, mais ce n’est pas le cas dans la Pologne actuelle. Déjà strictement limité – au cas de viol, d’inceste, de graves pathologies du fœtus ou de risques pour la vie ou la santé de la mère –, une proposition de loi prévoyant une interdiction totale de l’avortement y a été renvoyé en commission parlementaire le 23 septembre dernier.

    Si seulement 600 à 1 000 avortements « légaux » y sont aujourd’hui dénombrés, il faut y ajouter près de 100 000 à 150 000 avortements illégaux, pour la plupart pratiqués hors frontières polonaises (en Slovaquie, Tchéquie, Autriche ou Allemagne, etc.),

    Qu’on limite ou qu’on interdise les possibilités d’avorter, rien n’empêche donc les femmes qui le désirent de ne pas faire vivre leur enfant.

    Peut-être seraient-ils temps d’envisager d’autres voies que judiciaires (dans lesquelles semblent se cantonner les uns comme les autres), à ce qui est, quoiqu’on puisse en dire ou en médire, une terrible détresse humaine…

    Favoriser les facilités d’adoption pour les enfants non-désirés par leurs parents biologiques ne serait-elle pas une solution qui permettrait à la fois de sauver des vies innocentes… tout en assurant un meilleur renouvellement des générations des Européens de souche ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/10/10/renouvellement-plutot-qu-avortement-5858738.html

  • Parution fin octobre du second volume de BUDAPEST 1956 de David Irving (le texte intégral inédit traduit en français)

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Attaque de policiers à Viry Châtillon : vers le début de la guérilla ?

    FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :

    Il semblerait que le scénario de Laurent Obertone décrit dans son dernier roman Guérilla ait commencé à prendre forme samedi dernier. Deux véhicules de police ont été incendiés au cocktail molotov par des assaillants cagoulés dans cette banlieue de l’Essonne. Quatre policiers ont été blessés dont deux sérieusement. Le pronostic vital est engagé pour un adjoint de la sécurité de 28 ans, qui a été plongé dans un coma artificiel. Les forces de l’ordre avaient pour mission de surveiller le matériel de surveillance à un carrefour réputé pour les vols à la tire. A peine installée, la caméra précédente avait été défoncée à la voiture bélier par les mêmes voulant continuer leurs activités criminelles sans être inquiétés.

    Quelle a été la réaction du gouvernement ?

    Comme d’habitude, ton martial et coups de menton étaient de mise. François Hollande a dénoncé comme « inqualifiable et intolérable » l’agression des quatre policiers, appelant à ce que les auteurs soient « condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte ». Manuel Valls a lui déclaré que « les auteurs de ces attaques seront poursuivis sans relâche et traduits en justice. Au moment où les forces de l’ordre répondent avec courage aux menaces auxquelles notre pays est confronté, des actes aussi intolérables appellent des sanctions exemplaires ». Quant au ministre de la Justice, Jean Jacques Urvoas, il a assuré qu’« il n’y a pas de zone de non droit en France ».

    Y a t il un risque d’embrasement de la zone urbaine ?

    Peu de risques que la guerre civile éclate cette semaine. Même si de nombreux renforts ont été envoyés sur place, aucune interpellation n’a été opérée pour l’instant. Il est vrai que les forces de l’ordre ont depuis longtemps ordre de ne pas utiliser leur arme de service, la légitime défense étant considérée en France comme une bavure par les prêtres de la religion du vivre ensemble. Tant que la peur ne changera pas de camp, nos policiers envoyés au casse pipe dans ces zones de non droit seront en danger.

    http://fr.novopress.info/

  • Génération contraception : on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère

    Hélène Bonhomme, créatrice du blog Fabuleuses au foyer, écrit dans le Point :

    6a00d83451619c69e201bb0940eef5970d-200wi.png"Ma génération de mamans est épuisée par le perfectionnisme maternel : plus que jamais, il faut « réussir son enfant », comme le suggère une grande marque de puériculture. La faute au contrôle des naissances : « Cet enfant, tu l'as voulu. Tu ne vas pas te plaindre. Tu te dois d'être une bonne mère, tu te dois d'éduquer ton enfant correctement, sans oublier de le faire manger bio et local. »

    C'est l'héritage des petites-filles de la révolution sexuelle. Génération contraception : aujourd'hui, la grande majorité de celles qui ont un enfant ont désiré l'avoir. Le revers de la médaille, c'est que l'on n'a plus le droit d'éprouver la difficulté d'être mère. Subtilement, au désir maternel se mêle la performance maternelle. Le résultat ? Une génération de mères épuisées.

    En 2016, il faut réussir son enfant tout comme il faut réussir sa carrière et son couple. « J'avais fait miens tous les problèmes de la famille, raconte Adeline. Je voulais tellement que tout se passe bien que je m'occupais de tout, du goûter à mettre dans le cartable au brossage des dents. Et comme je me débrouillais bien, c'est moi qu'on venait solliciter en cas de souci : un bouton à coudre, une queue de cheval à refaire, un sac de sport perdu, l'aide aux devoirs, les insomnies et les cauchemars des enfants, les problèmes de mon mari, les repas, le ménage, les vêtements adaptés aux activités et à la météo, les résultats scolaires..., il fallait que tout se passe bien, alors je mettais tout dans mon sac à dos émotionnel, et je portais tout sur mes épaules. » Et petit à petit, à force de se faire passer après les autres, on oublie que ce dont nos enfants ont besoin, ce n'est pas d'une maman qui gère tout. C'est d'une maman qui va bien ! « Je m'étais enfermée dans une prison que j'avais pris beaucoup de soin à construire. J'ai envisagé de divorcer pour échapper à tout ça. Je pleurais les nuits, je me sentais coincée. Le pire, c'est que personne ne m'avait demandé de faire tout ça. »

    La maternité est une grande leçon de pagaille. On peut planifier l'arrivée d'un nouvel être sur terre, mais on ne peut pas contrôler chaque détail de cette nouvelle relation qui se crée entre lui et nous. Les enfants sont les premiers concernés par cette pression perfectionniste. Mamans, prenez soin de vous ! Donnez-vous le droit d'être imparfaite... Et laissez vos enfants être imparfaits."

    Michel Janva

  • Leipzig, la bataille des Nations (Bruno Colson)

    leipzig.jpgBruno Colson, professeur à l’université de Namur, est un spécialiste d’histoire militaire et l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la stratégie et l’art de la guerre.

    La bataille de Leipzig fut la plus gigantesque des batailles napoléoniennes par le nombre d’hommes engagés (près de 500.000), par sa durée (quatre jours) et par son étendue géographique (à peu près quinze kilomètres carrés). Jamais de tels effectifs n’avaient été rassemblés pour un affrontement en rase campagne. L’Europe n’en verra pas de plus grands avant août 1914.

    Après sa désastreuse campagne de Russie, Napoléon a réussi à reconstituer une armée considérable. Le 2 mai 1813, il bouscule les Russes et les Prussiens près de Leipzig, à Lützen. Les 20 et 21 mai, les Alliés sont de nouveau battus à Bautzen. Le ministre autrichien des Affaires étrangères, le comte de Metternich, propose un armistice aux belligérants. Signé le 4 juin, il prévoit la réunion d’un congrès à Prague, sous l’égide de l’Autriche, pour trouver une formule de paix. En réalité, chaque camp profite de ce répit pour resserrer ses liens diplomatiques et affûter ses armes. L’Autriche entre en guerre aux côtés des Alliés, ce qui donne naissance  à la sixième coalition contre la France. Trois armées sont constituées. Celle de Bohême est la principale, avec les Autrichiens et la plus grande partie des forces franco-prussiennes. Elle compte en tout plus de 200.000 hommes. Les monarques de Russie, de Prusse et d’Autriche y sont tous les trois présents. Une armée du nord, sous Bernadotte, est forte d’environ 127.000 Russes, Prussiens et Suédois. Enfin, l’armée russo-prussienne de Silésie, dirigée par le septuagénaire Blücher, compte 100.000 hommes. Un concept stratégique commun est élaboré, le plan de Trachenberg.

    Les trois armées convergeront en un vaste demi-cercle autour des forces de Napoléon, attaqueront les corps détachés mais se retireront devant les masses emmenées par l’empereur des Français lui-même. Les conseils de Bernadotte rejoignent l’expérience russe de 1812 pour empêcher Napoléon de frapper un coup décisif et éroder ses forces petit à petit.

    Napoléon a environ 400.000 hommes à opposer aux 500.000 Alliés.

    La bataille de Leipzig est le point de départ de l’invention de la guerre totale. Elle deviendra un modèle pour des générations d’officiers allemands, avec le concept de l’action combinée d’armées séparées réutilisé dans les conditions « modernes  » de 1939 en tant que modèle de bataille d’encerclement.

    Leipzig, Bruno Colson, éditions Perrin, collection Tempus, 672 pages, 12 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/leipzig-la-bataille-des-nations-bruno-colson/62346

  • Le FN s'en prend à La Croix, «le journal le plus anti-patriote de France»

    Le journal catholique, qui va joindre à ses publications un numéro spécial de la revue jésuite Projet pour inviter ses lecteurs à réfléchir sur le vote FN, suscite la colère des responsables frontistes. 
    Si une part croissante de l'électorat catholique penche vers le Front national, les rapports entretenus par le parti de Marine Le Pen avec la représentation hiérarchique et médiatique de l'Eglise restent compliqués, si ce n'est tendus. Nouvel épisode ce jeudi matin: Marion Maréchal-Le Pen, qui au sein du FN affiche régulièrement son souci de s'adresser aux chrétiens, a décidé ne pas honorer l'invitation qui lui avait été faite sur le plateau de Face aux Chrétiens, l'émission politique organisée conjointement par la chaîne KTO, le journal La Croix, RCF, Radio Notre Dame. Sujet de la discorde: une campagne adressée aux lecteurs de La Croix pour les inviter à réfléchir sur le vote Front national à la veille de la campagne présidentielle. Comme révélé mercredi sur RTL, le journal enverra à partir du 7 octobre prochain un fascicule de 100 pages à ses 74.000 foyers en France. Faisant le constat que la proportion des catholiques pratiquants ayant déclaré vouloir voter pour Marine Le Pen est passée de 4% aux présidentielles de 2012 à 24% lors des dernières élections régionales, la rédaction invite ses fidèles à «réfléchir, comprendre et agir» sur le phénomène. Au FN, on oscille entre colère, indifférence et incompréhension. 
    «On ne lutte pas contre la volonté des imams d'imposer leurs discours pour recevoir par ailleurs des leçons des curés!», répète-t-on volontiers dans l'entourage de Marion Maréchal-Le Pen. Au cours d'une explication musclée mercredi soir, le journal La Croix a été accusé de vouloir proposer des «cellules de déradicalisation politique à ses lecteurs». «C'est quand même embêtant car le journal et son supplément seront distribués à plus de 70.000 foyers avec un titre biaisé: “Face à l'extrême droite”. Évidemment, il n'y sera pas question de skinheads ou du PNFE (groupuscule néo-nazi actif dans les années 90) mais du FN», peste un conseiller de la députée du Vaucluse. «Force est de constater qu'il y a un décalage entre la représentation des catholiques et la base. La hiérarchie est restée au modèle du prêtre-ouvrier des années 70, avec sa guitare aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Malgré la tentation communautariste qu'eux aussi essaient de distiller, les croyants restent confrontés à la vraie vie. La base s'ouvre à nous parce que nous sommes pionniers sur les questions qui la concerne: immigration, insécurité, défense de l'identité…», croit-on savoir. Le souvenir d'évêques affirmant l'incompatibilité du discours frontiste avec l'esprit des évangiles est, par exemple, encore vif. 
    «Le journal catholique le plus anti-patriote de France» 
    C'est d'ailleurs par un certain mépris que cette campagne de réflexion politique est accueillie par certains des responsables frontistes. «Qui achète La Croix ? Qui est influencé par La Croix?», s'interroge auprès du Scan Louis Aliot. «Lorsqu'un journal devient un instrument ou un outil militant, il devient un tract politique. Si Marine est à 30%, c'est qu'il y a des raisons objectives, des causes et des espérances. Au diable, le journal qui se revendique du symbole du christianisme à des fins politiciennes. Je suis baptisé, catholique et croyant... Et ce que pense ce bulletin de gauche ne m'empêche pas de dormir...», balaye encore le vice-président du Front national. «Je regrette cette campagne», abonde Florian Philippot. «D'abord elle est bizarre: les lecteurs de La Croix qui votent FN sont appelés à “réfléchir”. Et pas les autres? Ce n'est pas très respectueux des lecteurs», ironise le bras droit de Marine Le Pen, qui voit dans La Croix «le journal catholique le plus anti-patriote de France». 
    Moins virulent, le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just, vieux routier du parti, ne semble pas très surpris. «La Croix, c'est le journal des catholiques de gauche depuis l'après-guerre. Ils font ce qu'ils veulent, c'est un média d'opinion après tout», relève-t-il. «Il n'y a pas d'antagonisme entre le Front national et le monde catholique, il y a des incompréhensions vis-à-vis de certaines positions. Quand aujourd'hui la hiérarchie religieuse invoque la charité chrétienne pour professer l'accueil des réfugiés, elle se coupe de la réalité quotidienne des fidèles», assène le conseiller régional. 
    FN et médias: une histoire encore compliquée 
    Pour d'autres, le sujet n'est pas celui du catholicisme mais encore et toujours celui d'un traitement particulier du parti de Marine Le Pen par les médias. «Le quotidien La Croix veut “donner de la matière” à leurs lecteurs tentés par le FN, sur... Le FN. Aussi révoltant que la cellule de Libération», s'est indigné sur Twitter Gaëtan Dussausaye, le directeur du FNJ. Une référence à l'observatoire du FN lancé par le quotidien au début du mois de septembre, et qui se propose de passer au crible chaque détail de la campagne de la campagne frontiste jusqu'à la présidentielle. 
    Auprès du Scan, la rédaction de La Croix tient quant à elle à clarifier sa démarche et récuse en bloc les accusations portées par les cadres du FN. «Nous avons accepté que la revue jésuite Projet, à ses frais, utilise La Croix comme support de diffusion pour un numéro de cette publication consacré à l'extrême droite (...) Il s'agit d'un outil de réflexion où des articles de spécialistes s'articulent autour de trois thèmes: écouter, comprendre, agir. Ces mots, me semble-t-il, l'indiquent bien: il ne s'agit pas de stigmatiser ou de monter les personnes les unes contre les autres. Il ne s'agit pas en tout cas d'une prise de position de notre journal», explique le directeur de la rédaction du journal Guillaume Goubert. 
    Auparavant, le FN a de nombreuses fois eu maille à partir avec les médias, au niveau local notamment. Le journal La Voix du Nord avait notamment interpellé son lectorat lors des dernières élections régionales, en engageant une campagne contre Marine Le Pen. Ailleurs, comme à Fréjus, ce sont les cadres frontistes qui exercent volontiers toutes sortes de pression sur les journalistes dont les articles ne leur conviennent pas. Autre illustration: l'interdiction faite aux équipes de Mediapart et du Quotidien de Yann Barthès d'accéder aux «Estivales de Marine de Le Pen». À l'inverse, les médias qui apparaissent suffisamment conciliants avec le parti et son image ont récemment pu faire l'objet d'éloges. Le Petit Journal version Cyrille Eldin a récemment pu en faire l'expérience avec Florian Philippot.

  • Nicolas Sarkozy cherche à récupérer les voix de La Manif Pour Tous

    Un article de Marianne détaille les manoeuvres politiciennes de Nicolas Sarkozy pour s'attirer les voix des défenseurs de la famille, qui défileront dimanche prochain à Paris. Malgré  sur la loi Taubira, l’ancien chef de l’Etat a tout essayé : OPA sur le mouvement Sens commun, avec notamment la nomination de l'ancien président Sébastien Pilard dans son équipe de campagne, déjeuner plein de promesses avec Hervé Mariton... 

    Il y avait pourtant une solution : promettre (même si ça n'engage que ceux qui y croient) d'abroger la loi Taubira.

    Il ne lui reste plus qu'à venir manifester dimanche prochain !

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html