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  • Discours de Brice Savin - Collectif "Pas de jungle à Paris"

  • Jérôme Sainte Marie : «Trump renverse le système de valeurs de la politique française»

    Donald Trump a déjoué les pronostics en battant Hillary Clinton. Pour Jérôme Sainte Marie, cette subversion électorale pourrait délégitimer le libéralisme tant économique que culturel et porter la dynamique de Marine Le Pen.

    Pour le dirigeant de Pollingvox, une société d’études et de conseil spécialisée dans les enjeux d’opinion, l’impact le plus fort et le plus durable est celui de la légitimation :

    L’hégémonie idéologique américaine perdurera, et de la même manière que l’élection de Ronald Reagan en 1980 avait transformé le débat politique en France et partout ailleurs, celle de Donald Trump modifie le cadre de l’admissible et du concevable. Le rapport à l’immigration est bien sûr un aspect essentiel de sa campagne, comme il le fut pour celle du Brexit. Si l’on considère à l’inverse les déboires électoraux d’Angela Merkel, le message envoyé aux candidats à la prochaine élection présidentielle en France est assez évident. La dynamique portant depuis des années Marine Le Pen en sera naturellement favorisée. Cette légitimation idéologique va bien plus loin, et peut bouleverser notre rapport au libéralisme. Au libéralisme économique d’abord, avec les positions iconoclastes de Donald Trump sur le protectionnisme mais aussi, et ce fut moins remarqué, sur la protection sociale, voire sur les salaires de certains désignés en bouc-émissaires de la finance, les traders. Au libéralisme culturel aussi, car, comme le sociologue Thomas Frank l’a souvent écrit, la focalisation des élites démocrates et universitaires sur les enjeux sociétaux se paie lourdement dans les urnes.

     

     
  • Les clandestins reçus comme des rois à Paris

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    Le « plus gros centre européen de transit pour migrants » ouvre ses portes après deux mois et demi de travaux.

    Sorte de gros dôme bizarroïde jaune et blanc, le « plus gros centre européen de transit pour migrants » ouvre ses portes après deux mois et demi de travaux. Sorti du cerveau d’Anne Hidalgo – notre Hillary Clinton au rabais -, le lieu pourra accueillir chaque jour entre 50 et 80 personnes, c’est-à-dire le nombre de « migrants » censés débarquer quotidiennement à Paris. Des chiffres officiels certainement très en deçà de la réalité. Au total, le centre pourra recevoir en même temps 400 clandestins qui n’ont rien à faire chez nous.
    Destiné en priorité aux « hommes isolés », lesquels constituent le gros des troupes de ces envahisseurs qui n’apporteront aucune richesse supplémentaire à la France, le camp a été inauguré en grande pompe par Emmanuelle Cosse, ministre du Logement des étrangers, accompagnée pour l’occasion d’Anne Hidalgo, maire d’un Paris 2.0 où le multiculturalisme a pignon sur rue.

    Les autres avant les nôtres : constamment, à tout prix et à toute force. 

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  • Poutine à Trump : la Russie est prête à restaurer ses relations avec les Etats-Unis

    A l’issue du scrutin présidentiel, le candidat républicain est devenu le 45e président des Etats-Unis. Après son discours, le président russe l’a félicité pour sa victoire et a exprimé son espoir de normaliser les relations russo-américaines.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • La mobilisation contre l'installation des clandestins dans les Yvelines inquiète les autorités.

  • Novembre 2016: Retour à Verdun

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    Le début du mois de novembre est rythmé par une série de célébrations consacrée aux défunts.

    C’est la période des morts.

    Est-ce une coïncidence historique ou un hasard du calendrier qui fit retentir les derniers fracas de la Première Guerre mondiale en cette morne fin de matinée du 11 novembre 1918 ? Les historiens s’échinent depuis à connaitre l’identité du dernier emporté de ce conflit de quatre ans.

    Un Canadien ? Un Français ? Un Allemand ? Nul ne le saura jamais vraiment. Au combat, le chaos est maître et, en ce 11 novembre 1918, on se battit jusqu'à la dernière minute.

    Ce qui est certain, en ce matin d’automne 18, c’est que plus de 15 millions d’individus ont disparu des courbes démographiques. Essentiellement en Europe. Les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants de ces morts ne verront pour la plupart jamais le jour, faute de géniteurs.

    Inutile de détailler les chiffres. Ils sont ahurissants. L’Europe d’août 1914 était au comble de sa puissance et de sa vitalité. En novembre 1918 c’est un immense champ de ruines truffé de croix.

    Les conséquences de cette guerre sont incalculables, et l’écho de cette faillite européenne se répercute de génération en génération jusqu‘à nous. Beaucoup a été dit sur ce sujet.

    Mais plutôt que de disserter longuement sur la révolution bolchévique, le traité de Versailles ou encore la grippe espagnole, prenons notre bâton de pèlerin et partons arpenter le champ de bataille de Verdun.

    Si on veut être fidèle, autant arriver par la route de Bar-le-Duc. La fameuse RN1916, aujourd’hui déclassée en départementale. « Via Sacra ». Antichambre du théâtre de Verdun. Sas de mise en condition du combattant chahuté à l’arrière d’un camion Berthier. Cette route était, côté français, le cordon ombilical de la bataille. C’est par là qu’arrivait la boustifaille et la chair fraiche (là on compte en centaines de milliers d’hommes), les obus et les cartouches (et là on compte en dizaines de millions de coups). On se laisse guider par les sucres blancs à sommets rouges surmontés d’un casque Adrian. Ils rythment chaque kilomètre jusqu’à Verdun. On comptera 56 bornes. En 1916 un camion passait sur la route de pierres concassées toutes les 14 secondes. Aujourd’hui le macadam a recouvert les gadins qui avaient été jetés à l’époque à la pelleté pour entrenir une chaussée défoncée par les flux continus.

    La ville de Verdun n’est pas belle. Jolie, plus sûrement. La cité semble endormie. C’est le tourisme mémoriel qui fait vivre la région. La cathédrale, imposante et témoin de hauts faits, vaut néanmoins le détour, ainsi que les bords de Meuse. La Porte-Chaussée, vestige des temps médiévaux, fait miroiter ses créneaux dans les légères ondulations du fleuve. Car oui, la Meuse est un fleuve.

    On visitera les galeries de la citadelle, qui jouèrent un rôle crucial dans les évènements fameux de 1916. C’est ici que fut choisi le cercueil du Soldat Inconnu. Un lien mystérieux unit Verdun et l’Arc de Triomphe.

    Un imposant monument trône au cœur de l’ancienne cité épiscopale. Un genre de temple austère en pierres embossées. Une composition architecturale sentant bon le solennel et le massif. Des degrés s’élèvent vers une sorte d’obélisque tronquée au sommet duquel contemple, lourd et puissant, un guerrier intemporel. La pointe de son épée, qui fait songer doucement à un film d’animation nippon, repose la pointe en bas. Le guerrier a triomphé. Il s’agit du « Monument à la Victoire et aux soldats de Verdun ». Il regarde vers l’est, vers les Hauts-de-Meuse et la ceinture fortifiée de la ville dont les forts avancés se situent à environ 6 ou 8 kilomètres.

    Douaumont. Vaux. Souville. Des noms aujourd’hui oubliés mais qui durant plusieurs décennies sonnèrent comme des mythes à l’oreille des Français. Comme des mythes cauchemardesques et glorieux. C’est « là-haut », sur les plateaux au dessus de la ville qu’il faut se rendre pour contempler les lieux du drame et se lancer dans une trépidante enquête médico-légale. Ou alors dans une longue et contemplative méditation sur le sens de la guerre et de l’Histoire. Chacun y trouvera son compte.

    On monte par une route sinueuse, le long des pentes de Belleville. On pénètre alors dans l’énorme forêt domaniale. Les bois, constitués principalement d’essences de pins, prennent vite des atours nordiques. On se prend à songer aux loups et aux grandes chasses d’antan.

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  • Les minorités raciales et le futur départ de Trump

    Tim Carney, journaliste américain, souligne que le petit blanc de Pennsylvanie qui avait voté Obama en 2008 a voté Trump en 2016. Voilà pour le soi-disant racisme du petit blanc. Il restera chômeur non recensé.

    Ceci dit, le vote des noirs en faveur de Clinton s’est monté à 92%. Le vote musulman en faveur de Hollande était identique, 93%, et c’est pour cela que Nicolas Sarkozy fut défait. Les latinos votent démocrate à 70% et les asiatiques aussi votent démocrate (73%), alors qu’on les prétend de droite. Le PS observe la même stratégie que le parti de la lointaine cousine de Hollande. Sarcler son électorat de souche pour le remplacer par un électorat de couleur, orange par exemple, celui qui veut mettre le président républicain à la porte au nom de la démocratie, et faire de Donald Trump un nouveau président ukrainien un nouveau Ianoukovitch. Car on est en démocratie occidentale, c’est-à-dire que le candidat qui n’est pas dans la ligne de la clique des minorités milliardaires et mondialistes doit ficher le camp.

    Sachant en effet qu’une minorité vote à 90% en votre faveur vous avez grandement intérêt à la favoriser, à la laisser grandir. Et vous serez réélu. Cela sonne comme une fable de La Fontaine. Selon que vous serez…

    Voici ce que dit le politiquement incorrect Emmanuel Todd au journal Médiapart (qui a cité sur ses blogs mes articles sur Juppé-Bilderbergs et sur la conspiration anglo-saxonne de mai 68) :

    « Les démocrates sont les partisans d’une société post-démocratique. La force électorale de l’Amérique impériale représentée par Clinton est constituée d’un groupe supérieur assez massif croyant à la globalisation, allié à Wall Street et disposant d’un mercenariat électoral captif, les minorités. Le simple fait que les classes moyennes et le prolétariat noirs votent de la même façon montre du reste que la question raciale n’est pas résolue. »

    Alliance des minorités et du grand capital, du rapper black et de Soros (son nom veut dire cercueil en grec). Merci de nous le dire. Todd encore :

    « Le parti démocrate repose sur l’espoir d’une évolution démographique : l’importance des minorités, alors que l’Amérique de Trump ne reposerait que sur une minorité blanche. Mais la rhétorique des minorités produit des effets de sur-mobilisation blanche (le corps électoral est encore aux 3/4 blanc). Les noirs qui votent démocrates votent contre leur intérêt économique. »

    En effet, les noirs ne savent pas qu’ils votent pour ceux qui les ruinent. Sous Obama-Yellen-Clinton, les 0.1% les plus riches ont autant que les neuf dixièmes les plus pauvres. Lisez cet article de Perry Stein (il aurait pu être censuré, mais on n’est pas en France) dans le Washington post :

    « A new study that aims to explore the historical wealth disparities between black and white residents in the D.C. region found that white households have a net worth 81 times that of black households. The Great Recession and housing crisis of 2007 to 2009 exacerbated long-persistent disparities, with black and Hispanic households losing about half of their wealth. In 2013 and 2014, white households in the D.C. area had a net worth of $284,000 while black households had a net worth of $3,500, the report said. Hispanics had a net worth of $13,000. »

    Le problème racial en Amérique été étudié par Tocqueville, et je l’ai recensé ailleurs (le noir est infantilisé, l’indien marginalisé). Il subsiste, comme le rappelle Emmanuel Todd :

    « La démocratie américaine est une démocratie raciale fondée sur la solidarité du groupe blanc contre les minorités indienne et noire. La notion de race semblant indépassable, la déségrégation issue des lois civiques a déstabilisé le système démocratique américain. Le Parti républicain s’est redéfini comme un Parti blanc. »

    Si le honni Donald est démissionné ou se fait descendre, on célébrera ce haut fait comme une révolution orange américaine ; après « on » pourra reprendre les traités de commerce et atomiser la Russie.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/5823/les-minorites-raciales-et-le-futur-depart-de-trump

  • Le Général Piquemal soutient les policiers en colère - Versailles 11/11/2016