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Marine Le Pen : « Trump a rendu possible ce qui était présenté comme totalement impossible »
Marine Le Pen s’est exprimée, ce 13 novembre 2016, aux micros de la BBC sur la victoire de Trump qui augmente ses propres chances de victoire aux présidentielles de 2017.« Clairement, la victoire de Donald Trump est une pierre supplémentaire dans l’émergence d’un nouveau monde, qui a pour vocation à remplacer un ordre ancien », affirme la fille de Jean-Marie Le Pen, ravie.Francesca de Villasmundo -
Le pire peut encore être évité
Socialo-progressiste non pratiquant dans les urnes (il vote blanc depuis 1988 assure-t-il), le journaliste Jean-Michel Apâthie (RTL, Europe1, Canal+...) actuellement en tournée de promotion de son dernier livre chez ses confrères, a trouvé la formule provocatrice pour faire le buzz. Invité de public sénat il a ainsi déclaré en fin de semaine: « l’esprit politique français est fabriqué par le souvenir de Louis XIV, de Napoléon et du Général De Gaulle. Quand on fait de la politique en France madame, c’est pour renverser le monde. Eh bien ça ça n’entraîne que des déceptions. Moi si un jour je suis élu président de la République, savez-vous quelle est la première mesure que je prendrais ? Je raserais le château de Versailles. Ce serait ma mesure numéro un pour que nous n’allions pas là-bas en pèlerinage cultiver la grandeur de la France, devenons réalistes !». Opération de com réussie au regard de l’écho rencontré par ses propos mais qui ont aussi une résonance particulière avec l’actualité de la lutte contre l’Etat islamique. Ces derniers jours nous n’avons pas seulement appris la découverte d’un charnier d’une centaine de corps, dans la ville de Hammam Al-Alil, à proximité Mossoul, reprise aux troupes djihadistes, mais aussi la libération de la plurimillénaire cité antique assyrienne de Kalkhu (ou Kalhu), autrement baptisée Nimrod. Une ville, après les destructions opérées des œuvres impies du musée de Mossoul (ou leur vente au marché noir), que les miliciens décérébrés de l’EI avaient commencé à détruire au bulldozer pour raser des représentations jugées insultantes pour le prophète. Au nom d’un réalisme tendant à faire disparaître tout pèlerinage vers un lieu rappelant la grandeur d’une civilisation pré-islamique ? Les bouffonneries de M. Apathie sont moins drôles qu’il ne le croit…
Après les commémorations du 11 novembre, Grande guerre dont le souvenir ne doit pas disparaître, la pire saignée jamais connue par notre peuple, qui a frappé cruellement toutes les familles françaises, cette fin de semaine fut aussi un moment de recueillement, d’émotion en ce premier anniversaire des massacres islamistes du 13 novembre dans les rues de Paris. François Hollande et Anne Hidalgo ont dévoilé des plaques au Stade de France et sur les lieux des autres attentats, des discours ont été prononcés, des bougies allumées… Toutes choses qui ne pourront bien évidemment effacer la douleur de ceux qui ont perdu qui un enfant, qui un conjoint, qui un parent, en partie du fait de l’aveuglement de la classe politicienne devant une réalité qu’elle n’a cessé de cacher sous le tapis pendant des années… pour « ne pas faire le jeu du Front National ».
Dans son livre La Cause du Peuple, Patrick Buisson, ex conseiller de Nicolas Sarkozy, ne dresse pas seulement un portrait corrosif des atermoiements, des faiblesses, des petitesses, de l’absence de colonne vertébrale intellectuelle de l’ex chef de l’Etat et d’une droite affaissée , sous l’emprise d’une gauche libérale-libertaire, euro-mondialiste, avec laquelle elle communie sur l‘essentiel. M Buisson analyse très finement les dérives de notre société contemporaine à la lumière de l’Histoire, la vision du monde qui anime les adversaires du camp patriotique; il dessine aussi les contours de ce que sont les principes, les valeurs , le corpus idéologique d’une Droite nationale digne de ce nom.
Au détour d’un chapitre, il évoque les tueries du 13 novembre 2015 , les bougies allumées sur les lieux des attentats qui «ne vont pas sans évoquer la résurgence de quelque vieux culte animiste. Si elles dispensent un peu de chaleur, elles n’émettent guère de lumière (…) éphémères compensatrices de vacuité.» Il relève surtout qu’« un certain islam a administré la terrible démonstration de sa force aux dépens d’une République réduite à l’état d’agrégat de minorités par sa coupable complaisance à l’égard du communautarisme. Aux Français dans leur diversité désormais impossible à ramener à l’unité, la République n’a pu rien à faire partager si ce n’est un vague règlement de copropriété connu sous le nom de vivre-ensemble».
«L’un des non-dits les plus assourdissants du débat actuel» écrit-il plus loin, et ce constat est dressé par nous et par d’autres depuis longtemps, «consiste à taire la responsabilité du progressisme de gauche dans la séparation de l’islam et de la société française. Il n’est pourtant pas abusif d’imputer pour une large part aux effets conjoints de l’individualisme hédoniste et de l’idéologie émancipatrice le processus de radicalisation des musulmans français travaillés par le double sentiment explosif et contradictoire de la supériorité de leur civilisation et de l’infériorité de leur puissance. Le mépris que leur inspire la société française, jugée à la fois apostate et décadente, est pour beaucoup dans leur refus croissant d’intégrer la communauté nationale. De la banalisation de l’avortement, à la légalisation du mariage gay, de l’exaltation du féminisme à la marchandisation de la maternité, de la dévalorisation de l’autorité masculine à la proscription des vertus viriles, de la théorie des genres à l’ABCD de l’égalité, de obscénité à la la pornographie télévisuelle, les musulmans se sentent et se disent agressés en permanence dans leur être de croyants comme dans leur identité la plus profonde, par nos lois et nos mœurs».
Il est clair à l’aune de ces dérives là, qui fragilisent d’ailleurs notre communauté nationale toute entière, que rien n’oblige les musulmans à rester sur notre terre haram et qu’ils peuvent aussi nous quitter pour vivre pour un pays halal, comme le leur conseillent certains salafistes, à moins qu’une logique de conquête territoriale sous-jacente anime certains d’entre eux… Certes, un apostat comme le chanteur Sting milite pour toujours plus d’immigration. Lors de son concert samedi soir au Bataclan, en hommage aux victimes, ce dernier, quel symbole, a présenté sa nouvelle chanson «Inch’Allah »; un titre dédié à l’accueil des immigrés économiques et autres clandestins (migrants en novlangue) qui gagnent l’Europe par milliers chaque jour.
Est-ce le souhait des familles qui ont perdu un proche et des Français qui, par millions, s’enfoncent dans la pauvreté, sont frappés part la paupérisation, la relégation, deviennent étrangers dans leur propre pays? M. Buisson pose finalement la question essentielle dont découle toutes les autres, celle implicite des responsabilités de la droite républicaine dans cette atomisation-implosion de la France. Il constate, là aussi après Bruno Gollnisch, Marine, les dirigeants du FN et bien d’autres, que «la question de l’immigration (souffre) en France d’un vice originel. les choix avaient été imposés part la classe dirigeante au peuple français, sans que celui-ci n’ait eu à aucun moment la possibilité de décider collectivement de son destin. Une nation qui ne décidait plus des conditions d’accès à la nationalité et de résidence sur son sol, ou pis, qui acceptait de se les voir dicter de l’extérieur méritait-elle d’être encore considérée comme une nation libre?».
Il n’est pas étonnant que dans cette situation un sondage Vivavoice pour Libération, publié le 11 novembre, indique que le sentiment dominant pour nos compatriotes au sujet des attentats soit d’abord un sentiment de colère ( 56 %), devant la tristesse (48 %), la haine (24 %) et la peur(22 %). 26% des personnes interrogées affirment aussi avoir fait évoluer leurs positions électorales depuis les attentats. Ils ne doivent pas se tromper l’année prochaine, le pire peut encore être évité.
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[Point de vue] Après le séisme Donald Trump, Hillary Clinton mord la poussière
«Make America Great Again»
Ce slogan a-t-il été l’atout maître pour Donald Trump ? Les résultats des présidentielles américaines remettent totalement en question les analystes, les sondeurs, les universitaires et les média. Qui n’aurait pas misé son cheval, sa propriété, sur Hillary, elle si professionnelle, si intelligente, si assurée de son succès, si confiante dans son avenir ? Alors que l’extravagant, grossier, vulgaire personnage qu’est Donald Trump, ignorant tout de la politique et de ses intransigeances, avait annoncé dès le début qu’il partait pour gagner en assurant à ses électeurs et électrices (si souvent humiliées parfois par ses propos orduriers) qu’il prendrait d’assaut ce fauteuil de 45ème Président des States.
Le pire a été dit sur ce milliardaire, qui ne l’est devenu que par l’appui de son père, et qui a poursuivi sa carrière dans l’immobilier et sur son nom, étalé partout pour en devenir une obsession, tout en connaissant quelques sales affaires juteuses, dont il est ressorti, assurant que si les States permettaient ses entourloupes, pourquoi s’en priverait-il ?
C’est un homme puissant, étrange et dérangeant, qui secoue les arbres avec une telle force qu’il finit par les déraciner. Habitué des plateaux de télévision, pour avoir exercé entre autres des rôles d’animateur, pendant plus de 10 ans, il joue sur scène à faire peur et à tenter de ridiculiser tout adversaire. Il se sait invincible sur ce terrain-là. Sa voix, sa gestuelle, sa coiffure, ses doigts pointés, ont été étudiés pour impressionner le public. Et il y est parvenu.
La première cible a été le berceau de l’industrie américaine, autour de la région des Grands Lacs et en s’imposant dans le Nord-est (en Pennsylvanie, dans l’Ohio, dans le Wisconsin), il avait fait le plein des voix conservatrices dans le Sud en raflant la Floride, ne laissant que la Virginie à Hillary Clinton. C’est grâce pourtant à la Pennsylvanie, retournée dans le giron républicain pour la première fois depuis 1988, que Donald Trump s’est assuré de recueillir au moins 279 grands électeurs. Un échec, personnel et politique pour Hillary Clinton.
Car d’enjambées de chat botté, tout en vociférant sur Hillary, allant même jusqu’à dire qu’il faut l’enfermer en prison, ce qui n’a jamais fait vaciller Hillary Clinton, il a réussi à franchir le cap fatidique des 270 électeurs lui donnant accès au Bureau ovale.
Hillary Clinton, ex-secrétaire d’État, ex-Sénatrice, largement favorite, qui avait très mal commencé la campagne en étant quelque peu souffrante, malgré ses hautes qualités professionnelles reconnues par tous, a été écrasée par ce rouleau compresseur qu’est Donald Trump, mise à mal par les révélations du FBI et par Wikileaks. Elle n’était pas vraiment blanche dans toutes les affaires qu’elle a menées et surtout, elle n’avait rien de sympathique, malgré cet éternel sourire. En bref, elle n’était pas aimée et dans certains cas, il vaut mieux susciter de la colère plutôt que de l’indifférence.
Donald Trump a défié plusieurs règles considérées comme des classiques de l’analyse politique aux États-Unis. Sa stratégie et sa mise en œuvre seront certainement étudiées demain en cours de sciences politiques dans les universités du pays.
Son calendrier pour accéder à la Maison-Blanche :
Le futur locataire de la Maison-Blanche va devoir patienter jusqu’au 20 janvier prochain pour être officiellement investi et prêter serment sur la Bible. Ce mercredi 9 novembre, il a rencontré Barack Obama qui l’a invité à la Maison-Blanche« pour faire le point sur le planning de transition sur lequel son équipe travaille depuis presque un an. » Une période de transition de deux mois s’ouvre, pendant laquelle le pays va avoir deux chefs d’État à la fois. Donald Trump n’aura cependant aucun pouvoir, notamment sur la Constitution. Durant cette période, Donald Trump va devoir annoncer ses ministres et les 4 000 hauts fonctionnaires qui l’entoureront. Parmi eux, 1 000 devront être confirmés par une décision du Sénat. Le 12 décembre, les grands électeurs voteront dans la capitale de leurs États respectifs pour désigner le président et son vice-président.
En s'installant à la Maison-Blanche, Donald Trump a désormais les mains libres pour mener son programme, à commencer :
- par la lutte contre l'immigration
- la construction d'un mur de 1600 km le long de la frontière avec le Mexique pour remplacer des barrières.
- l’expulsion des millions d'immigrés clandestins dont la plupart travaillent aux Etats-Unis avec un coût exorbitant de ces mesures à 166 milliards de dollars.
Mais ne sait-il pas que certaines besognes (ou du moins non gratifiantes comme dans le bâtiment, le nettoiement des rues et autres) ont besoin d’une main d’œuvre sans col blanc, allouée généralement à une certaine catégorie de personnes.
Sur le plan économique, l'Amérique de Trump sera encore plus libérale et protectionniste : le nouveau président mise tout sur le made in USA et veut renforcer les barrières douanières sur les produits étrangers, à commencer par la Chine. Vers la fin de l'ObamaCare ? Les entreprises américaines qui délocalisent seront surtaxées, c'est le cas de Ford, par exemple. Enfin, Donald Trump pourrait bien supprimer la réforme de santé de son prédécesseur. Il l'a clamé haut et fort : il veut abroger l'ObamaCare, l'accès aux soins pour les plus bas revenus. Cette réforme-là, si difficilement mise en place, assurait aux pauvres la possibilité d’être soignés et la supprimer nous semble à nous en Europe d’une telle injustice qu’elle nous lève le cœur.
Quand on sait que Donald Trump est un être imprévisible, qu’il accorde à toute question 2 minutes 30, pas plus, qu’il n’a jamais eu la plus petite expérience politique et qu’il ne fait rien d’autre que ce qu’il veut, on peut être inquiets.
L’avenir nous dira si le soutien de la famille OBAMA, a été un « plus » ou un « moins ». S’il saura déléguer, l’Amérique, ce n’est pas une scène de théâtre si immense soit-elle. S’il est à classer parmi les populistes. Dans le slogan «Make America Great Again», Donald Trump fait également référence à sa volonté de redresser l'économie des États-Unis. Et c'est là que sa réussite professionnelle devient un argument de poids auprès de son électorat. En tant qu'homme d'affaires, sera-t-il capable d'aider à sortir le pays de l'impasse financière dans laquelle elle se trouve ? De nombreux livres vont paraître et bien des explications données. En tous cas, si on admirait le comportement si élégant d’Obama et son aisance en toutes circonstances, il faudra s’habituer à ce personnage-là, aussi à l’aise sur une scène en menant un combat de catch !
Solange Strimon
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David Duke et Alex Jones - Entrevue choc de 2015 (version française)
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La stratégie des catholiques en politique
Dans son ouvrage La Guerre à droite aura bien lieu, Guillaume Bernard consacre un chapitre sur les catholiques en politique : "lobby or not to be". Les questions de stratégie politique des cathos/conservateurs sont centrales. Nous avions déjà vu, avec Henri Védas, que la stratégie de Sens Commun comprenaient plusieurs périls et que le crédit de ce mouvement naissant est déjà bien entamé. C'est un peu le syndrome du colonel Nicholson dans Le Pont de la rivière Kwaï, qui passe de l'opposition ferme à la collaboration active... Guillaume Bernard est encore plus sévère :
"L'unité et la dynamique de LMPT ont été en grande partie ruinées sinon par l'ambition du moins par la naïveté de certains de ses cadres et militants qui ont cru de bonne stratégie de faire de l'entrisme (Sens commun) dans un parti politique (les Républicains). Vu le nombre restreint d'investitures et infinitésimal d'élus obtenus, vu surtout les reniements qu'ils ont dû accepter au nom de la discipline de vote (par exemple sur le "pass contraception" dans le budget des régions), l'échec est patent. C'est peut-être cette amère constatation qui a conduit la direction de Sens commun à se lancer à corps perdu (en oubliant les engagements de "la droite que nous voulons" qui ne devait faire aucun compromis sur les valeurs) dans les combinaisons politiciennes : soutenir un supposé présidentiable (François Fillon) en délaissant un "candidat de témoignage" (Jean-Frédéric Poisson). Du slogan "On ne lâche rien" de LMPT, certains dirigeants de ce parti n'en sont arrivés qu'à être "lâches pour rien". Car que peut, en 2017, espérer leur organisation ?"
Au-delà de ce phénomène, Guillaume Bernard critique le tropisme des catholiques :
"la faiblesse politique des catholiques vient de ce que leur vote est extrêmement prévisible : il est, a priori, déterminé. En effet, parmi les facteurs explicatifs du vote, l'attachement aux valeurs morales et l'enracinement culturel parmi les plus prégnants. Alors que le comportement électoral des catholiques non-pratiquants est quasiment identique à celui du reste de la population, les catholiques pratiquants votent très nettement plus à droite que la moyenne nationale, leur centre de gravité se situant au sein de la droite modérée. [...] Pour la droite ils sont un électorat acquis envers lequel il n'est nul besoin de tenir d'éventuelles promesses pour obtenir ses suffrages.
S'il est une minorité, l'électorat catholique pratiquant est cependant indispensable à l'une des forces politiques de droite pour l'emporter ; il ne fait pas l'élection à lui seul mais il peut empêcher la victoire s'il fait défaut. C'est sous cet angle que les catholiques peuvent avoir encore un poids électoral non négligeable."
Ainsi, il encourage les catholiques à se constituer en lobby, au-delà des structures partisanes :
"Les catholiques doivent humblement admettre que, d'une part, ils peuvent être divisés sur certaines questions et que, d'autre part, ils ne sauraient réduire la politique aux seuls enjeux qui les unissent. Cependant, ils peuvent sérieusement envisager d'influencer la politique en faisant l'effort de s'organiser en authentiques et professionnels groupes de pression thématiques. Indépendamment de leurs possibles préférences partisanes, cela permettrait aux catholiques de s'accorder ensemble (et avec d'autres) sur des questions précises pour oeuvrer, en catholiques, au bien commun.
S'ils veulent investir le champ politique, les catholiques doivent psychologiquement intégrer le fait que les hommes politiques professionnels ne respectent que la force pouvant leur porter préjudice. Leur déception voire leur exaspération, malgré des mobilisations de masse, n'auront aucun impact s'ils restent un électorat captif.
Même s'il est préférable d'être aimé plutôt que craint, les catholiques ne doivent pas répugner à mettre un moyen efficace au service de leurs valeurs en s'organisant en lobbys n'ayant strictement aucun état d'âme électoral : tous les partis sans exclusive sont, à la fois, des interlocuteurs et des cibles. S'ils réussissent à convaincre le personnel politique, tant mieux. Mais s'ils n'y parviennent pas, ils doivent être prêts à s'imposer en devenant un électorat flottant apportant soutien ou faisant défection en masse. Sans cela, leur combat sera voué à l'échec car leurs principes apparaîtront comme toujours négociables."
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Samedi 19 novembre à Paris : un colloque sur la Russie organisé par la revue Eléments
Russie : À l’Est, du nouveau ?
La revue "Éléments" organise le samedi 19 novembre prochain (de 13 h 30 à 18 h) un colloque intitulé « À l’Est, du nouveau ? » avec pour invités principaux le formidable romancier Zakhar Prilepine, membre du Parti national-bolchevique (PNB), l’universitaire Jean-Robert Raviot, qui a dirigé l’ouvrage collectif "Russie, vers une nouvelle guerre froide ?" (La Documentation française) et le philosophe Alexandre Douguine. Comme à son habitude, notre éditorialiste Alain de Benoist clôturera cet après-midi exceptionnelle.
Les stands feront la part belle à la littérature russe grâce à la présence de plusieurs maisons d’éditions spécialisées comme La Manufacture de Livres, qui lance Zapoï, une collection de polar russe sous la direction de Thierry Marignac, les éditions de la Différence et Les Syrtes qui publient les romans de Zakhar Prilepine, mais aussi les éditions Pierre-Guillaume de Roux, Le Polémarque et les éditions Astrée.
Colloque « Russie : À l'Est, du nouveau ? »
Date : Samedi 19 novembre.
Horaire : 13 h 30 à 18 h. Entrée : 8 euros.
Renseignements : pascal.eysseric@revue-elements.comAdresse : Espace Moncassin, 164 rue de Javel, 75015 Paris.
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4.800 € d’amende pour les boulangers trop transparents
« Consternant, hallucinant ». Au sortir du tribunal d’Amiens (Somme), Maître Grégoire Frison ne mâche pas ses mots. Ses clients, Alain et Françoise Bourgeois, boulangers de métier, viennent d’être condamné à 4.800 € d’amende pour tromperie sur la marchandise. Leur tort ? Avoir vendu du pain à la farine bio sans avoir le label AB.Reporterre vous avait raconté l’affaire : Alain Bourgeois fabrique les pains, Françoise les vend. Ce que reprochent les contrôleurs de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) à Mme Bourgeois, c’est d’avoir indiqué sur un panneau, rangé dans un coin du fournil, que le pain est fabriqué à partir de farine bio, alors qu’ils n’ont pas le label AB. Le couple a préféré un label plus exigeant, Nature & Progrès, et a toujours indiqué que son pain était « au levain naturel », sans jamais affirmer qu’il était bio. Mais pour les contrôleurs, le petit logo AB de l’étiquette de la farine aurait induit les clients en erreur.Résultat, l’entreprise des Bourgeois est condamnée à 4.000 € d’amende, dont 2.000 avec sursis, contre 8.000 € requis par le parquet pendant l’audience. En tant que gérante de la structure, Françoise devra quant à elle payer à l’État 800 €, dont 400 avec sursis.Une peine disproportionnée au regard de l’infraction, estime Me Frison : « il y a tant de boulangeries industrielles et de supermarchés qui abusent du terme bio, pourquoi s’attaquer à des petits boulangers qui ont fait preuve de transparence ? » Joint par téléphone, Alain Bourgeois se défend de toute malhonnêteté : « Nous voulions juste dire aux clients ce que nous faisions, c’est-à-dire du pain au levain naturel à partir de farine bio. Que faut-il faire alors : cacher la provenance de la farine ? »« On a surtout l’impression que l’administration a voulu faire du zèle, montrer l’exemple. Mais je ne comprends pas pourquoi il y a un tel acharnement », s’interroge Me Frison. « Tout se passe comme s’il y avait une volonté politique de mettre à bas Nature et Progrès, avance Alain Bourgeois. Si ça continue, le seul label bio qui pourra exister, c’est l’étiquette AB. »Malgré tout, les boulangers l’affirment : ils vont continuer à fabriquer du pain « avec amour », à ouvrir les portes de leur fournir à tous les visiteurs curieux. Surtout, ils vont faire appel de la décision du juge.Lorène Lavocat pour Reporterre. -
Terres de mission n°7 : Tu ne tueras point, Abbé Barthe, Abbé Pagès
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Défense : Marine face à la ligne bleue du 2 %
À l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « La paix a un prix ».
2 % : telle semble être la nouvelle ligne bleue des Vosges de notre Défense. Objectif sur lequel la plupart des responsables politiques semblent, apparemment, s’entendre : l’effort de défense de la France doit impérativement être porté à 2 % du produit intérieur brut (PIB). Demain ou… « à terme », pour reprendre l’expression technocratique d’usage, moins poétique que celle des « calendes grecques » !Ainsi, à l’occasion du 11 novembre, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de sanctuariser le budget de la Défense car « la paix a un prix », a rappelé la candidate à l’élection présidentielle.