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Coblence : 2017 sera-t-elle l’année des patriotes ?
Les mouvements patriotes européens sont en ordre de bataille à l’approche de scrutins clefs aux Pays-Bas, en France et en Allemagne.
Euronews consacre un reportage au meeting qui a notamment réuni Marine Le Pen, l’Allemande Frauke Petry et le Néerlandais Geert Wilders, samedi 21 janvier, à Coblence, en Allemagne.Leur mot d’ordre a été clair : « Rendre sa liberté au vieux continent, 2017 est l’année des patriotes ! ».
Tous les trois ont tenu un discours similaire sur le grand retour des Etats nations, le contrôle des frontières et la fin des politiques d’accueil aux migrants. Un message qui les place en haut des sondages dans leurs pays respectifs où se tiendront bientôt des élections.
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Le succès rencontré par la Marche pour la vie ne faiblit pas et la flamme se transmet
Lu dans Famille Chrétienne :
"Année après année, le succès rencontré par la « Marche pour la vie » ne faiblit pas et la flamme se transmet.
Outre la joie qui se dégageait de cette 11e édition de la « Marche pour la vie », en cet après-midi du 22 janvier, on ne pouvait qu’être frappé par sa jeunesse. Volontaires, intervenants mais surtout manifestants : énormément d’enfants, d’adolescents, de lycéens, d’étudiants, de jeunes familles, parmi les dizaines de milliers de manifestants (50 000 selon les organisateurs) qui défilaient entre la place Denfert-Rochereau et la place Vauban. On aurait pu imaginer que, douze ans après sa première édition en 2005, et alors que celle de 2016 avait dû être annulée pour des raisons de sécurité liées au terrorisme, le rendez-vous annuel du mouvement « pro-vie » français allait s’essouffler, et finir par ne rassembler que quelques « vieux nostalgiques » arc-boutés sur des « combats d’un autre temps ». Or il n’en est rien : quarante-deux après la loi Veil, les opposants à l’avortement et à sa banalisation continuent de battre le pavé dans des proportions tout sauf symboliques, portés par un enthousiasme et un dynamisme qui ne peuvent laisser personne indifférent, surtout s’agissant d’un sujet si grave. Comment expliquer un tel succès ?
La première raison réside dans la démographie des militants pro-vie et la transmission qui est en train de se faire, d’une génération à l’autre. « Ceux qui se sont battus il y a quarante ans, résume Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, n’ont pas fait beaucoup d’enfants, alors que les pro-vie, eux, en ont fait beaucoup. » « Par conséquent, explique-t-il, je n’ai pas d’inquiétude pour l’avenir de la défense de la vie et je comprends que les féministes, elles, en aient ». Beaucoup des familles présentes à la Marche pour la vie viennent chaque année avec leurs enfants. Ceux-ci se marient, ont des enfants à leur tour… et la flamme se transmet, de plus belle et fois deux, trois, quatre…
Longtemps considérée avec une extrême prudence par l’épiscopat français, la « Marche pour la vie » tend de plus en plus à être considérée comme une activité « normale » dans l’Église de France. Plus de vingt évêques ont ainsi exprimé leur soutien à la Marche de cette année, annoncée à l’avance par nombre de paroisses ou sites diocésains. Sans encourager explicitement les catholiques à y participer, la Conférence des évêques de France a elle-même publié discrètement sur son site à la veille de l’événement une interview sur ce sujet de Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen et premier évêque à s’être rendu à la « Marche » en 2010. « On est encore loin des États-Unis, explique Nicolas Sévillia, porte-parole de la Marche pour la vie. Mais l’appel a été bien relayé », estime-t-il. Il faudra sans doute encore du temps pour que les diocèses français et les paroisses encouragent de manière unanime les fidèles à participer à ce genre d’activités. Un soutien explicite dont on sait pourtant combien il peut être décisif pour la réussite d’une action de ce type, comme l’a montré l’expérience de la Manif pour tous.
« L’organisation de la Marche pour la vie s’est renouvelée, rajeunie », explique Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune. À côté d’associations « historiques » comme cette Fondation ou Choisir la Vie, une nouvelle génération d’associations a rejoint cette année activement le collectif, comme les Éveilleurs d’espérance, les Survivants ou encore l’Avant-garde. « Nous avons voulu aborder le tabou de l’avortement d’une manière nouvelle, explique Émile Duport, responsable des Survivants et autre porte-parole de la Marche pour la vie. Nous parlons en notre nom propre, avec des slogans comme ”mon corps m’appartient et n’a jamais appartenu à ma mère“. Et des méthodes qui sont celles de la génération web ». Signe de ces évolutions, la campagne de communication « IVG tous concernés » lancée le 12 janvier dernier dans Le Figaro, Valeurs actuelles et Famille chrétienne, qui a fait beaucoup parler d’elle (...)
Mesures banalisant l’avortement, proposition de loi sur le délit d’entrave, émergence du thème de l’IVG dans la précampagne présidentielle… C’est aussi l’actualité politique qui peut expliquer le succès de cette mobilisation, à la veille du passage en commission mixte paritaire de la proposition de loi sur le délit d’entrave et à quatre mois de l’élection présidentielle. Il n’en demeure pas moins qu’au-delà de ces éléments conjoncturels semble durablement transmis à toute une génération qui a l’avenir devant elle cette conviction exprimée par le professeur Lejeune : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres »."
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50 000 manifestants à la Marche pour le vie 2017 !
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Ludovic Torbey - Fraude à la primaire du PS - Résultats truqués ou vote fantôme ?
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Trump contre médias : premier bras de fer ?
Au lieu de tenter de s’attirer les bonnes grâces des médias dominants, il préfère les prendre bille en tête et en pleine face.
Une fois parvenu à la magistrature suprême, cette éternelle alternative : faire le contraire de ce qui a été promis aux citoyens ou appliquer son programme électoral. À en croire ce qui s’est passé durant les précédentes décennies, la première option a souvent été privilégiée par rapport à la seconde, de François Mitterrand en Barack Obama, de Jacques Chirac en George W. Bush, de François Hollande en Aléxis Tsípras.
Pour le moment, et autant qu’on puisse en juger, Donald Trump paraît camper sur l’option seconde. La preuve en est qu’au lieu de tenter de s’attirer les bonnes grâces des médias dominants – exercice tenant de la haute voltige, en son cas –, il préfère tout bonnement les prendre bille en tête et en pleine face.
Au cœur du débat qui agite la sphère médiatique depuis ce week-end : les photos et les estimations de la foule rassemblée pour l’investiture du quarante-cinquième président. Il y aurait eu moins de monde que pour celle de Barack Obama – plausible et pas plus étonnant que ça. Il n’empêche que les clichés incriminés nous montrent, selon les sources, la pelouse du National Mall, bondée de monde, aussi dépeuplée que le cerveau d’un rappeur, ou alors dans l’entre-deux.
Mais, aux USA, il n’existe pas, comme chez nous, l’équivalent d’une préfecture de police chargée de comptabiliser les manifestants, que ce soit au doigt mouillé ou sous les injonctions plus ou moins fermes du pouvoir en place.
Alors, manip’ ou pas ? La plus plausible des hypothèses consiste à imaginer que les images en question n’avaient pas besoin d’être retouchées à la palette informatique : il suffisait juste de les prendre en début de rassemblement (peu ou pas de monde), au milieu (pas mal de monde), ou encore à la fin (un putain de monde). Pas vraiment de quoi refaire le monde, donc…
Et c’est là que le bulldozer Trump entre en marche. Kellyanne Conway, l’une de ses proches conseillères, affirme donc sur NBC : « Vous pouvez vous moquer autant que vous voulez, je pense que cela symbolise la façon dont nous sommes traités par la presse ! » Dans le même temps, la Maison-Blanche assène son message : « Nous suivrons deux règles simples : acheter américain et embaucher américain… » C’est proféré de manière abrupte, mais ça veut dire ce que cela veut dire. Et s’il n’y a pas de flou, c’est qu’il n’y a pas de loup, comme aurait pu ajouter Martine Aubry, celle qui murmure à l’oreille des éléphants du Parti socialiste.
Après, les images, leurs cadrages, le choix de tel ou tel cliché, tout cela fait aussi partie de l’inévitable viatique de la propagande, d’où qu’elle vienne. Sur le Champ-de-Mars, lors de la Manif pour tous, ils étaient censés n’être que 200.000, alors qu’ils étaient quatre fois plus. Aux Bleu-Blanc-Rouge, les fêtes lepénistes d’antan, la télévision ne montrait que les skinheads ayant pu échapper aux contrôles à l’entrée – contrairement à l’idée convenue propagée par les médias, ils n’y ont jamais été les bienvenus, ce n’est pas l’ami Batskin qui me contredira –, alors que le reste du peuple militant, déjà « invisible », n’apparaissait jamais à l’écran. De même, à la fameuse Fête de l’Humanité, en 1980, où j’étais évidemment, les trois chaînes d’alors ne montrèrent que le concert de Téléphone, reléguant le discours de Georges Marchais entre tiercé et météo.
C’est dire si l’affaire n’est pas neuve. En revanche, ce qui relève de l’inédit, pour le tout nouveau chef d’État de la première puissance militaire du monde, c’est qu’il puisse poser son séant sur les arbitres des élégances médiatiques comme on le ferait d’un coussin péteur.
Voilà qui laisse de l’espoir pour ce qui pourrait bientôt advenir en France.
http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/trump-contre-medias-premier-bras-de-fer,308885
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Valls, Hamon : la primaire des perdants
Manuel Valls, défait au soir des primaires de la gauche, a annoncé « un choix clair » pour le second tour entre lui et son vainqueur, Benoît Hamon, et il a raison. Un choix on ne peut plus clair est offert aux électeurs de gauche : quel perdant voulez-vous ? Car, contrairement à ce que prétend l’ex-Premier ministre, l’alternative n’est pas entre « une défaite assurée » avec Hamon et une « victoire possible » avec lui, mais entre deux échecs probables, si ce n’est certains.
Un sondage dimanche soir confirme tous les précédents effectués durant la campagne : le candidat issu de cette primaire, quel qu’il soit, arriverait en cinquième position lors de la présidentielle. Le dernier résultat donne Valls à 9 % et Hamon à 8 % au premier tour, ce qui les exclut l’un et l’autre du second. Montebourg appelle à voter pour Hamon, c’est-à-dire celui que son directeur de campagne appelait « le candidat Carambar », lui-même qualifiant son concurrent de gauche d’« irresponsable. » Effacé tout cela pour abattre l’adversaire commun, Valls rassemble bel et bien, mais contre lui !
La gauche dite de gouvernement et la gauche utopique sont également rejetées par les électeurs, la distinction étant d’ailleurs artificielle. Hamon n’a-t-il pas, pendant plus de deux ans, cogéré le pays avec la gauche « réformiste » approuvant la rigueur et la trique fiscale infligées aux Français au nom du réalisme et d’une saine gestion sociale-libérale ? Et Valls n’est-il pas utopique à sa manière, en croyant pouvoir défendre le bilan d’un quinquennat jugé à ce point indéfendable par son principal artisan, François Hollande, qu’il a dû renoncer à être candidat pour l’assumer lui-même ?
Le débat entre les deux tours, ce sera l’hôpital affrontant la charité, ou la bataille de deux aveugles dans un tunnel. Valls espère pourtant se refaire à cette occasion et il suppose que ceux qui ne se sont pas déplacés le 22 janvier seront là le 29 pour voler au secours de son esquif en perdition. Pourquoi se déplaceraient-ils davantage pour arbitrer un affrontement perdant-perdant ? D’autant qu’au premier tour, il n’y a pas eu entre 1,5 et 2 millions de participants, comme annoncé mensongèrement, mais autour de 1,3 ; or, en deçà de 1,5 million, le premier secrétaire du PS avait indiqué que ce serait un échec. Le 29 janvier s’annonce comme un double échec : qui est prêt à se déplacer pour sauver le soldat Valls en déroute, dont le ton martial n’abuse plus personne ?
Il feint néanmoins de croire qu’il pourrait être élu président de la République, à moins qu’il y croie vraiment, ce qui serait pire. Le plus réaliste, finalement, serait donc Hamon qui, commentant sa relative victoire, cherchait ses mots, comme dépassé par l’événement, il ne jouait pas la présidentielle – il n’y fit quasiment aucune allusion dans son bref discours – mais la reconstruction du parti avec lui à sa tête. Le voilà sur le point devenir son candidat malgré lui ! Les vrais vainqueurs de cette primaire ne sont pas au parti socialiste, ce sont Mélenchon et Macron qui en seront d’abord les ramasse-miettes avant de s’y substituer, incarnant chacun un des clans qui n’ont plus grand-chose en commun.
Guy Rouvrais dans Présent daté du 24 janvier 2017
http://fr.novopress.info/202973/valls-hamon-la-primaire-des-perdants/
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Samedi prochain, 28 janvier, Kroc blanc en concert dans l'Aisne
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Marine Le Pen défend la famille
Marine Le Pen lance un cri d’alerte sur la natalité en France et accuse les gouvernements successifs d’avoir abandonné la famille. Elle annonce qu’elle renforcera considérablement l’action de l’Etat en faveur de la politique familiale et la réservera aux seuls Français. Selon l’Insee, la France voit ses naissances et son indice de fécondité baisser en 2016 […]
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Nos raisons pour la Monarchie - 3