
Pour marquer le 70e anniversaire de la création du MSI, un banquet rassemblant près d'une centaine de convives s'est déroulé samedi soir dans une prestigieuse brasserie parisienne. Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, fondateur du mouvement, était l'invité d'honneur de cette belle réunion amicale.
Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette commémoration qui correspond à la publication en France du n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme justement consacré à celle du MSI cliquez ici.
Pour l'heure, nous publions ici l'intervention de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et le message que Pierre Vial, Président de Terre et peuple, retenu en province, a adressé à l'assemblée.

Roland Hélie, Massimo Magliaro, Alban d'Arguin, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de SN.
Chers Amis, Chers Camarades,
L'Association des Amis de Synthèse nationale et la Ligue francilienne sont heureuses de vous retrouver ce soir pour ce banquet organisé pour marquer le 70e anniversaire de la création du Mouvement social italien.
Pourquoi avoir voulu honorer, ici à Paris ce soir, un tel événement ?
Le MSI ne fut pas n'importe quel mouvement nationaliste comme il en exista tant sur notre continent asservi à l'Est par l'impérialisme communiste et à l'Ouest par celui de la haute finance mondialiste dans la seconde moitié du siècle dernier.
Le MSI fut non seulement le premier mouvement d'ampleur à s'imposer dans son pays, l'Italie, dès la fin des années 40, mais il fut, à juste titre, considéré aussi comme l'exemple à suivre par l'ensemble des organisations nationales et populaires, quelque soit le pays, qui œuvraient, et qui œuvrent toujours, pour la renaissance de l'Europe. Ce ne fut pas un hasard si, au début des années 1970, le Front national, au moment de sa création, adopta la flamme tricolore à l'image de celle du MSI comme emblème.
Quarante ans durant le mouvement de Giorgio Almirante nous fit rêver. Il inspira de nombreuses campagnes militantes. Grâce à l'Eurodroite, créée en 1979 à l'occasion des premières élections européennes au suffrage universel et perpétuée par la suite par "les droites européennes" les nationalistes ont donné une dimension continentale à leur combat. Sans le MSI cela ne se serait certainement pas passé ainsi.
Mais un jour de mauvais bergers prirent la tête du mouvement et celui-ci fut, à leur initiative, complètement transformé. D'une force révolutionnaire et anti Système qu'il était, ils en firent une composante qui se voulait respectable de celui-ci.
Le MSI, à la fin des années 80 et au début des années 90 atteignait des scores impressionnants (plus de 40% à Rome et à Naples et il gérait plusieurs régions). Pensant que tout était arrivé ses nouveaux dirigeants, assoiffés de reconnaissance, le transformèrent en une pâle "Alliance nationale", coupée des fondamentaux qui avaient fait la force du MSI et compatible avec le "politiquement correct". En quelques années l'Alliance nationale se dilua tellement dans le Système qu'elle disparue complètement de la scène politique italienne laissant le monopole de la contestation à des illuminés sans véritable projet alternatif.
Vu la situation dans laquelle a sombré l'Italie, la démarche de transformation du MSI peut être considérée comme étant criminelle. Le drame, c'est que celle-ci devrait alerter les autres mouvements en Europe et qu'il n'en est rien. Certains continuent à vouloir à tout prix se "dédiaboliser". Ils feraient bien de méditer sur le cas de l'Italie... Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche tarpéienne... Pour mieux comprendre, je vous invite à lire le Cahier d'Histoire du nationalisme que nous venons d'éditer sur l'histoire du MSI.
Au-delà de sa disparition, le MSI a laisser à l'Histoire un héritage indispensable pour ceux qui veulent préparer l'avenir : la grande idée du corporatisme du XXIe siècle. Cette idée ne doit pas être oubliée. Elle est la seule alternative crédible au socialisme et au libéralisme. Dans les mois qui viennent Synthèse nationale va remettre le projet corporatiste debout. Je peux vous annoncer dès maintenant la création très prochaine à Paris, en liaison avec nos camarades italiens, espagnols et portuguais, de l'Institut européen d'étude corporatiste. Nous vous en reparlerons très bientôt.
Si ce soir nous sommes réunis, c'est à la fois pour nous souvenir du grand MSI, celui que nous avons aimé, et aussi annoncer ce renouveau du projet corporatiste avec la création de l'Institut.
Nous sommes fiers de recevoir à cette occasion notre camarade Massimo Magliaro venu de Rome spécialement pour cette soirée. Massimo fut l'un des responsables les plus importants du MSI, il était le bras droit de son chef, Giorgio Almirante. C'est un honneur de l'avoir avec nous aujourd'hui.
Roland Hélie
Message de Piere Vial :
Mes Camarades,
Retenu par des obligations familiales (c’est le prix à payer quand on est arrière-grand-père…) je suis de tout cœur avec vous en ce jour de célébration que Roland a eu la riche idée d’organiser.
J’ai eu souvent l’occasion, quand j’étais de passage dans cette Italie que j’aime, de participer à des activités du MSI où j’étais toujours reçu fraternellement, dans cette ambiance de chaleureuse amitié militante qui caractérise les héritiers des Faisceaux.
Par ces mots je persiste et signe pour affirmer une Fidélité qui est, vous le savez bien, notre Honneur. Le MSI a voulu et a su transmettre la flamme, cette flamme qui est notre commun héritage, de part et d’autre des Alpes. A nous, aujourd’hui, de perpétuer, pour les jeunes générations, le feu sacré.
Je vous adresse mon salut romain.
Nous publierons ce soir l'intervention de Hugues Bouchu, président de la Ligue francilienne.

Avocat de profession, exerçant à Paris, Karim Ouchikh mène également une carrière politique : élu vice-président du Rassemblement pour l’Indépendance de la France en 2008, il participe en 2011 à la fondation du SIEL, parti dont il est le président depuis 2014. Conseiller municipal de Gonesse (Val d’Oise), il est également conseiller régional Île-de-France. En septembre 2016, il fonde par ailleurs l’association SOS Églises de France, qui oeuvre pour la défense du patrimoine chrétien de la France. Karim Ouchikh est né en 1965 dans une famille musulmane peu pratiquante : il se convertit au catholicisme sous le pontificat du pape Jean-Paul II, après avoir été touché par la foi des participants aux Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, mais aussi par le rayonnement spirituel de catholique dont il fut proche. Baptisé voici 13 ans par le père Philippe Dorizon, curé de la paroisse d’Arnouville (95), il reçoit ensuite la confirmation de Mgr Jean-Yves Riocreux, alors évêque de Pontoise. Il affirme avoir acquis durant son catéchuménat « un indispensable enseignement spirituel » mais aussi avoir découvert « la spiritualité chrétienne dont [il] ne soupçonnait que très peu auparavant la richesse infinie ». Il emprunta ce chemin de conversion avec confiance, non sans connaître à cette occasion des épreuves personnelles douloureuses.
Christian Vanneste a été député UMP de la 10e circonscription du Nord à Tourcoing. Il est aujourd'hui président du RPF et animateur d'un think-tank, la droite libre. Il a toujours défendu les valeurs chrétiennes et cela lui a valu un effrayant lynchage médiatique.