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  • PARIS A HONORÉ SAMEDI SOIR LE 70E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DU MOUVEMENT SOCIAL ITALIEN

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    Pour marquer le 70e anniversaire de la création du MSI, un banquet rassemblant près d'une centaine de convives s'est déroulé samedi soir dans une prestigieuse brasserie parisienne. Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, fondateur du mouvement, était l'invité d'honneur de cette belle réunion amicale.

    Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette commémoration qui correspond à la publication en France du n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme justement consacré à celle du MSI cliquez ici.

    Pour l'heure, nous publions ici l'intervention de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et le message que Pierre Vial, Président de Terre et peuple, retenu en province, a adressé à l'assemblée.

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    Roland Hélie, Massimo Magliaro, Alban d'Arguin, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de SN.

    Chers Amis, Chers Camarades,

    L'Association des Amis de Syn­thèse nationale et la Ligue fran­cilienne sont heureuses de vous retrou­ver ce soir pour ce banquet organisé pour mar­quer le 70e anniversaire de la création du Mou­vement social italien.

    Pourquoi avoir voulu honorer, ici à Paris ce soir, un tel événement ?

    Le MSI ne fut pas n'importe quel mouvement nationaliste comme il en exista tant sur notre conti­nent asservi à l'Est par l'impérialisme commu­niste et à l'Ouest par celui de la haute finance mondia­liste dans la seconde moitié du siècle dernier.

    Le MSI fut non seulement le premier mouvement d'am­pleur à s'imposer dans son pays, l'Italie, dès la fin des an­nées 40, mais il fut, à juste ti­tre, considéré aussi comme l'exemple à suivre par l'ensem­ble des organisations nationa­les et populaires, quelque soit le pays, qui œuvraient, et qui œuvrent toujours, pour la re­naissance de l'Europe. Ce ne fut pas un hasard si, au début des années 1970, le Front na­tional, au moment de sa créa­tion, adopta la flamme trico­lore à l'image de celle du MSI comme emblème.

    Quarante ans durant le mou­vement de Giorgio Almirante nous fit rêver. Il inspira de nombreuses campagnes mili­tantes. Grâce à l'Eurodroite, créée en 1979 à l'occasion des premières élections euro­péen­nes au suffrage universel et perpétuée par la suite par "les droites européennes" les natio­na­listes ont donné une dimension continentale à leur combat. Sans le MSI cela ne se serait certai­nement pas passé ainsi.

    Mais un jour de mauvais ber­gers prirent la tête du mouve­ment et celui-ci fut, à leur initia­tive, complè­tement transformé. D'une force révolu­tionnaire et anti Sys­tème qu'il était, ils en firent une composante qui se voulait respectable de celui-ci.

    Le MSI, à la fin des années 80 et au début des années 90 attei­gnait des scores impres­sionnants (plus de 40% à Rome et à Naples et il gérait plusieurs régions). Pensant que tout était arrivé ses nou­veaux dirigeants, assoiffés de reconnaissance, le transformè­rent en une pâle "Alliance na­tionale", coupée des fondamen­taux qui avaient fait la force du MSI et compatible avec le "politiquement cor­rect". En quelques années l'Al­liance nationale se dilua telle­ment dans le Système qu'elle disparue complètement de la scène politique italienne lais­sant le monopole de la contes­tation à des illuminés sans véritable projet alternatif.

    Vu la situation dans laquelle a sombré l'Italie, la démarche de transformation du MSI peut être consi­dérée comme étant criminelle. Le drame, c'est que celle-ci devrait alerter les au­tres mouve­ments en Europe et qu'il n'en est rien. Certains continuent à vouloir à tout prix se "dédiaboliser". Ils fe­raient bien de méditer sur le cas de l'Italie... Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche tar­péienne... Pour mieux com­prendre, je vous invite à lire le Cahier d'Histoire du nationa­lisme que nous venons d'éditer sur l'histoire du MSI.

    Au-delà de sa disparition, le MSI a laisser à l'Histoire un héritage indispensable pour ceux qui veulent préparer l'avenir : la grande idée du cor­poratisme du XXIe siècle. Cette idée ne doit pas être oubliée. Elle est la seule alternative crédible au socialisme et au libéralisme. Dans les mois qui viennent Synthèse nationale va remettre le projet corporatiste debout. Je peux vous annoncer dès maintenant la création très prochaine à Paris, en liaison avec nos camarades italiens, espagnols et portuguais, de l'Institut européen d'étude corporatiste. Nous vous en reparlerons très bientôt.

    Si ce soir nous sommes réunis, c'est à la fois pour nous souve­nir du grand MSI, celui que nous avons aimé, et aussi an­noncer ce renouveau du projet corporatiste avec la création de l'Institut.

    Nous sommes fiers de recevoir à cette occasion notre cama­rade Massimo Magliaro venu de Rome spécialement pour cette soirée. Massimo fut l'un des responsables les plus im­portants du MSI, il était le bras droit de son chef, Giorgio Almi­rante. C'est un honneur de l'avoir avec nous aujourd'hui.

    Roland Hélie

    Message de Piere Vial :

    Mes Camarades,

    Retenu par des obligations familiales (c’est le prix à payer quand on est arrière-grand-père…) je suis de tout cœur avec vous en ce jour de célébration que Roland a eu la riche idée d’organiser.

    J’ai eu souvent l’occasion, quand j’étais de passage dans cette Italie que j’aime, de participer à des activités du MSI où j’étais toujours reçu fraternellement, dans cette ambiance de chaleureuse amitié militante qui caractérise les héri­tiers des Faisceaux.

    Par ces mots je persiste et signe pour affirmer une Fidélité qui est, vous le savez bien, notre Honneur. Le MSI a voulu et a su transmettre la flamme, cette flamme qui est notre commun héritage, de part et d’autre des Alpes. A nous, aujourd’hui, de perpétuer, pour les jeunes générations, le feu sacré.

    Je vous adresse mon salut romain.

    Nous publierons ce soir l'intervention de Hugues Bouchu, président de la Ligue francilienne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Tout faire pour barrer la route à Marine Le Pen : même la violence

    Il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent.

    Onze policiers et gendarmes ont été blessés, et des dégradations importantes en centre-ville ont été commises à l’occasion de heurts, parfois extrêmement violents, qui ont émaillé la manifestation organisée à Nantes, samedi après-midi, contre la venue de Marine Le Pen. À l’appel de la CGT et de l’Union syndicale solidaires et des jeunes communistes, environ 2.000 personnes s’étaient rassemblées pour protester contre la tenue du meeting prévu, ce dimanche, par la candidate du Front national à l’élection présidentielle.

    Selon un scénario désormais bien connu, à peine le cortège de la manifestation parti, plusieurs centaines d’individus, cagoulés et casqués, appartenant à l’extrême gauche, s’en sont rapidement pris aux forces de l’ordre ainsi qu’au mobilier urbain, aux magasins et aux édifices publics, lors de véritables batailles rangées. Si de tels comportements ont souvent été observés par le passé lors de la tenue de réunions ou de rassemblements du Front national, ils prennent désormais une autre signification et une tout autre dimension.

    En effet, il apparaît clairement qu’après avoir « neutralisé » le candidat de la droite parlementaire à l’élection présidentielle en usant des moyens les plus détestables, les forces socialo-gauchistes farouchement opposées à une possible victoire de Marine Le Penen mai prochain – et des forces de droite d’un façon générale – ont décidé de la combattre par tous les moyens. Sur le terrain judiciaire tout d’abord, en lançant juges et policiers aux basques de celle qui fait la course en tête dans les sondages depuis maintenant plusieurs mois.

    C’est ainsi qu’après avoir saturé l’espace médiatique avec l’affaire Penelope, c’est maintenant au tour des assistants parlementaires du FN à Bruxelles d’occuper des pans entiers de l’actualité.

    Comme cela a été le cas pour François Fillon, il s’agit d’appliquer le constat cher à Voltaire selon lequel : Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose. »

    C’est ensuite en coupant l’herbe sous le pied de la présidente du parti frontiste lors de ses déplacements à l’étranger, afin qu’aucun dirigeant européen ne la reçoive. Par ces manœuvres méprisables et ignominieuses, la gauche encore au pouvoir entend ainsi discréditer la réelle dimension politique de Marine Le Pen aux yeux des Français. Enfin, jouant sur toutes les peurs, et afin d’accréditer la thèse selon laquelle l’arrivée au pouvoir de la candidate du FN serait synonyme de chaos, voire même de guerre civile, des manifestations (telle celle de Nantes) sont subtilement orchestrées et manipulées dans l’espoir de voir un maximum d’électeurs renoncer à leur vote en faveur de la dirigeante frontiste.

    Tous ces procédés, dignes des pratiques mises en œuvre par les partis extrémistes au pouvoir dans certains pays lors de la première moitié du 20e siècle, sont profondément antidémocratiques. Ils sont destinés à occulter les nombreux échecs de ceux, droite et gauche confondues, qui gouvernent la France depuis plusieurs décennies. Ils veulent se substituer aux programmes de gouvernement ineptes et voués au fiasco, de politiques qui ne visent plus que leurs intérêts personnels. Ils entendent, enfin, tromper les Français et diriger leur choix électoral, fût-ce au prix de la tromperie et du déshonneur.

    Face à de telles méthodes, il est grand temps que les patriotes se réveillent et réagissent. Si un sursaut, qui ne sera possible que dans l’union des droites, n’intervient pas rapidement, le changement qui était promis et tant attendu en mai prochain sera définitivement compromis.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/faire-barrer-route-a-marine-pen-meme-violence,316216

  • « Désislamiser l’Europe » à Béziers samedi 4 mars prochain

    Le JT du 24 février de TV Libertés présente l'évènement du samedi 4 mars à Béziers : Désislamiser l'Europe

    Pourquoi désislamiser ?

    Parce que, depuis des dizaines d’années, sous couvert d’activités religieuses, des individus et des organisations opérant en Europe, soutenus par des puissances étrangères rassemblées au sein de la première organisation politico-religieuse du monde (l’OCI : Organisation de la Coopération Islamique) ont engagé un processus de subversion visant à transformer l’organisation de nos sociétés selon les règles de la charia.

    Pour s'inscrire et prendre connaissance de la liste des intervenants, c'est ici

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les réfugiés : une chance pour l’Allemagne ?

    SELON LA PRESSE FRANÇAISE MAINSTREAM, ET DE MANIÈRE UNANIME, LES « RÉFUGIÉS » AURAIENT BOOSTÉ LA CROISSANCE ALLEMANDE EN 2016. POURTANT, UNE ÉTUDE OFFICIELLE DE L’OFFICE FÉDÉRAL ALLEMAND AUX MIGRATIONS ET AUX RÉFUGIÉS DÉMONTRE QUE LES RÉFUGIÉS REPRÉSENTENT BIEN AU CONTRAIRE UNE CHARGE NETTE NON SEULEMENT LOURDE, MAIS QUI PLUS EST DURABLE POUR L’ÉCONOMIE ALLEMANDE.

     immigrés clandestins en partance pour l’Allemagne, gare de Vienne, septembre 2015.

    immigrés clandestins en partance pour l’Allemagne, gare de Vienne, septembre 2015.

    Qu’il s’agisse du Monde, de RTL, des Échos ou de La Tribune, la presse française de gauche comme de droite est unanime et ne connaît ni nuance ni pluralisme des opinions sur ce sujet : l’arrivée des réfugiés a dopé la croissance allemande, qui a ainsi bénéficié d’un coup de pouce de 0,25% pour atteindre les 1,9%. C’est une information de source sûre, puisque provenant de l’Office Fédéral allemand de la Statistique (Statistisches Bundesamt / Destatis) – l’équivalant de notre INSEE. Hourrah ! La preuve est faite ! Quelle aubaine !

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  • 2017, en toute simplicité #5 : « Marine, c'est la souveraineté ! »

  • 3 mars : conférence de Karim Ouchikh à Angers sur l'identité

    Le 3 mars à 20h30 à Angers, salle du Doyenné (56 boulevard du Doyenné), Conférence débat avec Karim Ouchikh « La France est-elle en proie à une crise d’identité ? ».

    6a00d83451619c69e201b8d261c93d970c-800wi.jpgAvocat de profession, exerçant à Paris, Karim Ouchikh mène également une carrière politique : élu vice-président du Rassemblement pour l’Indépendance de la France en 2008, il participe en 2011 à la fondation du SIEL, parti dont il est le président depuis 2014. Conseiller municipal de Gonesse (Val d’Oise), il est également conseiller régional Île-de-France. En septembre 2016, il fonde par ailleurs l’association SOS Églises de France, qui oeuvre pour la défense du patrimoine chrétien de la France. Karim Ouchikh est né en 1965 dans une famille musulmane peu pratiquante : il se convertit au catholicisme sous le pontificat du pape Jean-Paul II, après avoir été touché par la foi des participants aux Journées mondiales de la jeunesse, en 1997, mais aussi par le rayonnement spirituel de catholique dont il fut proche. Baptisé voici 13 ans par le père Philippe Dorizon, curé de la paroisse d’Arnouville (95), il reçoit ensuite la confirmation de Mgr Jean-Yves Riocreux, alors évêque de Pontoise. Il affirme avoir acquis durant son catéchuménat « un indispensable enseignement spirituel » mais aussi avoir découvert « la spiritualité chrétienne dont [il] ne soupçonnait que très peu auparavant la richesse infinie ». Il emprunta ce chemin de conversion avec confiance, non sans connaître à cette occasion des épreuves personnelles douloureuses.

    Inscription gratuite.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Malika Sorel : « Dans les banlieues, cessons de reculer »

    Un fort intéressant entretien d'Alexis Feertchak du Figaro avec Malika Sorel, qui y déploie sa lucidité et sa fermeté ordinaires. Celles qui manquent justement aux élites politiques ou médiatiques qui structurent le Système, bien plus, d'alleurs, pour ce ui est des premières, qu'elles ne gouvernent la France.  LFAR  

    Après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, des émeutes urbaines ont éclaté en Seine-Saint-Denis. Dans quelle mesure peut-on dire que cette dégradation du climat sécuritaire est l'illustration d'une crise sociale et politique ? 

    Ce qui est frappant, c'est le climat d'hystérie qui s'empare de plus en plus souvent de notre société. Chacun, ou presque, a son mot à dire sur ce qui s'est produit et voudrait imposer aux enquêteurs et même à la Justice la qualification des faits ainsi que la sentence. Les juges sont placés sous une pression inacceptable dans une démocratie. 

    Alors sommes-nous dans la traduction d'une crise sociale et politique ? Une crise politique, assurément car c'est bien l'ordre établi et tous ceux qui l'incarnent de près ou de loin qui se trouvent un jour ou l'autre contestés, et parfois placés dans l'incapacité d'exercer leur mission. Des guet-apens sont tendus à des pompiers. Des policiers tombent dans des embuscades ou sont attaqués car leur surveillance dérange. Un nombre croissant d'enseignants refusent d'exercer leur mission en certains lieux. De même en va-t-il pour des médecins et bien d'autres professions. 

    Quant à la crise sociale, tout dépend de ce que vous mettez dans le terme « social. Si vous l'entendez au sens qui a cours depuis le début des années quatre-vingt, alors non, nous ne sommes pas dans la simple traduction d'une crise sociale. Le problème est beaucoup plus profond, et surtout multidimensionnel. L'État, qu'il ait été piloté par la droite ou par la gauche, a consenti de lourdes dépenses dont le contenu n'a pas été suffisamment porté à la connaissance de l'opinion publique. L'État devrait communiquer davantage afin que l'on cesse de l'accuser de n'avoir pas assez investi. Ces accusations répétées - de toutes parts - nourrissent le ressentiment et parfois même la haine à l'égard des institutions et de leurs représentants.  

    N'y a-t-il pas aussi une dimension culturelle voire religieuse à cette crise des banlieues ?

    C'était le cas en 2005. Pourtant les médias ont persisté à répéter que tout ce qui se produisait était lié à la mort effroyable des deux jeunes dans un transformateur. Gilles Kepel a mis en évidence que l'embrasement des banlieues avait eu pour origine le lancement non intentionnel d'une grenade à proximité d'un lieu qui présentait l'aspect extérieur d'un entrepôt. Les policiers ignoraient que ce bâtiment était utilisé comme lieu de culte. Sur place, l'information a été aussitôt propagée que la mosquée avait été visée délibérément, et qu'il s'agissait d'une attaque de l'État contre l'islam et les musulmans. Il convient de s'interroger sur les groupes de pression et d'influence qui trouvent intérêt à diviser la société selon la croyance, l'ethnie ou la « race ». 

    Il est prématuré de tirer des conclusions sur ce qui se produit aujourd'hui et qui se propage à travers un nombre croissant de territoires. Nous sommes en présence d'une population sous le choc de ce qui vient d'arriver et qui se retrouve très vraisemblablement instrumentalisée. Il appartient à nos services de renseignement d'identifier au plus vite quelles sont les forces qui s'activent en sous-main et qui ont intérêt à ce que la police ne puisse plus pénétrer certains quartiers, ou même que la situation échappe à tout contrôle.  

    Peut-on comparer la situation actuelle aux émeutes de banlieue en 2005 ?

    Depuis 2005, la situation s'est fortement dégradée. Le niveau de violence a considérablement augmenté. Cela était prévisible puisque le fond du sujet n'a jamais été véritablement abordé. On a persisté dans le déni du réel et dans la manipulation des masses. Pourtant, comme le montrent ses propos consignés dansUn président ne devrait pas dire ça, François Hollande n'ignore rien de la gravité de la situation. Évoquant la marche pour Charlie, il fait état de « ces trois France qui semblent parfaitement irréconciliables » et s'interroge : « comment on peut éviter la partition ? … Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition ». En 2005, il n'aurait pas employé le terme de « partition » qui est extrêmement lourd. Quel est le bilan de François Hollande dans ce registre ? C'est celui de sa tentative de refondation des politiques d'intégration, que j'ai contribué à torpiller car elle menait tout droit à la disparition à terme de l'identité française. Nul n'a le droit de créer les conditions de l'enterrement de l'identité du peuple français. Chaque peuple a droit au respect de son identité, a fortiori sur son propre territoire. J'ai eu l'occasion d'analyser longuement les différents rapports pour Le Figaro

    Malheureusement, les choses n'en sont pas restées là, puisque nous avons eu droit ensuite à un certain nombre de réformes scolaires ainsi qu'à l'adoption de la loi « Égalité et Citoyenneté » qui partent toujours de la même approche et qui recèlent un degré non négligeable de toxicité pour notre avenir à tous. Et l'on en arrive à présent à ce qu'un postulant à la fonction suprême ose asséner qu’ « il n'y a pas de culture française »  !  

    Comment jugez-vous la réaction des autorités politiques à ce nouvel accès de violence ? 

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises réactions. Lorsqu'une enquête est en cours, on ne doit pas tenter d'interférer. Chacun se doit de laisser la Justice suivre son cours. Aussi, la visite du président de la République à l'hôpital n'aurait pas dû se produire car non seulement elle jette du sel sur les plaies, mais elle est de surcroît perçue comme un parti pris. Il avait lui-même reproché au président Nicolas Sarkozy de réagir trop souvent, et lui, que fait-il ? Ensuite, certains politiques de premier plan se sont mis à relayer l'appel au calme lancé par la famille. On croit rêver ! Ce faisant, le politique se démet lui-même de son autorité.

    Autre point : qu'une première manifestation ait été autorisée, car il est naturel que des citoyens éprouvent le besoin de marcher ensemble, on peut le comprendre. Mais nous n'en sommes plus là. D'autant que nous sommes en état d'urgence. Comment expliquer que le pouvoir expose ainsi son incapacité à faire appliquer la loi ? C'est préjudiciable pour tous, car toute faiblesse de l'État peut être interprétée comme une invitation à défier encore davantage les institutions. Or, la population a besoin d'être protégée. La sécurité est le premier des besoins. 

    Le refus réitéré par le gouvernement de la délivrance d'un récépissé de contrôle d'identité est une très bonne décision. Cette demande part du principe que nos policiers sont suspects. Cette mise en cause récurrente de la police nationale est catastrophique. Il ne faut pas venir ensuite s'étonner de la dégradation de la situation de la sécurité en France. 

    Que faire ?

    Cesser de démissionner et de reculer en pensant que c'est la meilleure façon d'acheter la paix. Nous le voyons, c'est l'inverse qui se produit. Il faut retrouver le chemin de la raison. En revenir au traitement des individus, et des individus seuls. Considérer chaque être humain sur la base de ce qu'il est en tant qu'être humain, et donc tourner le dos à l'approche communautaire qui pourrait conduire à terme à la partition évoquée par le Président François Hollande. Travailler à retisser le lien de confiance entre notre société, l'école et le corps enseignant. Le chantier est exigeant, mais il est décisif pour l'avenir de notre société. Beaucoup peut encore être fait dans ce domaine. L'espoir est de mise. Responsabiliser les parents, mais aussi les accompagner dans leur mission car l'éducation n'est pas toujours tâche aisée, loin s'en faut ! Dans mes écrits, j'émets un grand nombre de propositions et recommandations. Simplement, il faut être bien conscient que rien ne sera possible sans prendre en compte le fait que la France n'est plus en capacité d'accueillir de nouveaux flux migratoires. Et ce n'est pas qu'une simple question d'ordre socio-économique.  

    Repris de La Semaine de Magistro du 19.01. Paru sur Figarovoxle 14.02.2017

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • « La foudre médiatique a frappé une famille traditionnelle »

    Entretien avec Christian Vanneste

    Monde-et-Vie-Vanneste-Macron-251x350.jpgChristian Vanneste a été député UMP de la 10e circonscription du Nord à Tourcoing. Il est aujourd'hui président du RPF et animateur d'un think-tank, la droite libre. Il a toujours défendu les valeurs chrétiennes et cela lui a valu un effrayant lynchage médiatique.

    Que pensez-vous de la tentative de lynchage de François Fillon ?

    Le lynchage médiatique subi par François Fillon est d'une gravité exceptionnelle. Les médias sont parvenus à faire d'un comportement légal qui n'a rien d'exceptionnel un objet d'opprobre comme s'il s'agissait d'une tur-i pitude d'une rare hypocrisie. En fait, François i Fillon qui a derrière lui une longue carrière où les cumuls et la détention de pouvoirs exécutifs locaux et nationaux a été fréquente, a utilisé avec une trop grande souplesse les rémunérations, qui, de toute façon, étaient mises à sa disposition. Il l'a fait au profit de sa famille, sans doute avec le sentiment que l'importance de ses charges, le sérieux de son travail légitimaient une aisance matérielle qui n'est même pas celle d'un grand sportif. D'autres ont avec l'argent public un comportement réellement indélicat. Ils ont cependant été réélus. D'autres encore ont considéré que des maîtresses, des petits amis devaient bénéficier des largesses de la République. Cela a été le cas de Présidents de la République ou encore d'un ministre qui employait dans son cabinet à la fois son épouse et son "amant" comme on dit maintenant. Certains sont poursuivis, comme le Maire de la ville la plus endettée de France,'qui se permet de faire la leçon à François Fillon. D'autres enfin passent à travers les gouttes comme par hasard parce qu'ils sont du bon côté des médias, n est frappant que la foudre médiatique ait frappé une famille traditionnelle. Quel bonheur pour un journal gauchiste de faire couler goutte à goutte l'acide des révélations et du dénigrement sur un élu conservateur. Beaucoup de ses électeurs accordent une grande importance à l'honnêteté et ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucun rapport entre le fait que François Fillon ne soit pas insensible à l'aisance de sa famille, qui n'est pas scandaleuse, et sa capacité de redresser le pays. Richelieu, non plus, n'était pas désintéressé, il a été l'un de nos plus grands hommes d'État. La partialité, la hargne, l'absence totale de prise en compte de l'intérêt supérieur du pays sont une signature, celle de l'idéologie qui depuis 1968 mine notre pays en raison de la place démesurée qu'elle occupe dans le microcosme médiatico-politique qui conduit la France à sa perte.

    Quel a été le rôle de la presse dans le lynchage que vous avez subi vous-même ?

    À deux reprises j'ai été victime du même acharnement. Je n'ai pas été, comme beaucoup, un parlementaire invisible et paresseux. J'ai beaucoup travaillé sur de multiples sujets. J'ai déposé de nombreuses Propositions de Loi, posé des questions au gouvernement, rédigé une quantité d'amendements, participé à des Commissions, des Missions, des groupes de travail, rendu des rapports. Mes sujets de prédilection étaient le Référendum d'Initiative Populaire, la TVA sociale, le Travail d'Intérêt Général. Mes centres d'intérêt étaient l'industrie, textile en particulier, l'identité nationale et l'abrogation du droit du sol comme critère de la nationalité, la justice pénale, la famille, la bioéthique, la liberté de l'enseignement, la suppression départements, la diminution de la dépense publique etc. Tous ces travaux ont été balayés et remplacés par un mot repris systématiquement par la presse et qui prétendait "essentialiser" mon action. Je suis devenu pour la presse idéologique, sectaire et paresseuse, mais pas seulement pour elle, le "député homophobe" Entre parenthèses, cette essentialisation d'une personne est le mécanisme même du racisme. Cela témoigne de l'inconscient chargé de ces militants qui trahissent le métier de journaliste. Ils sont hélas nombreux et sont souvent suivis avec conformisme par les autres. Cette "prouesse" journalistique a été réalisée à partir d'une intervention de quelques minutes, une question "sur l'article" posée de mon banc un soir de décembre 2004. J'ai eu le malheur de répéter mes propos à la presse. Non seulement j'ai subi pendant les mois qui ont suivi un harcèlement de tous les instants, des manifestations évidemment reprises par les médias, des commentaires assassins, des insultes, mais comme l'immunité ne me protégeait plus en dehors de l'hémicycle j'ai dû aller me défendre devant les tribunaux. Que le travail d'un député qui est chargé d'élaborer la Loi puis; donner heu à des poursuites judiciaires où les1 associations, la justice et la presse constituent un triangle infernal est à l'évidence un scandale démocratique. Mon argumentation pour refuser l'inscription de réorientation sexuelle" dans le texte de loi portant création de la Halde s'inspirait de Voltaire et de Kant. Elle a conduit la Cour de cassation à me donner gain de cause. Je n'ai donc pas été condamné et j'ai obtenu récemment la condamnation de Frédéric Mitterrand qui avait prétendu que je l'avais été. Le mal était cependant fait. En 2007 je n'étais plus en odeur de sainteté à l'UMP. En 2012, intervenant comme Président de Famille et Liberté, dans une vidéo de Liberté Politique, dont l'objet était mon action pour interdire l'accès des mineurs à la pornographie sur Internet, j'ai répondu à une question sur l'approbation du mariage unisexe par une majorité de Français. J'ai souligné l'incroyable pouvoir médiatique du lobby "gay" et sa capacité d'accréditer des mensonges en donnant l'exemple de la déportation des homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale, en dehors des trois départements annexés. Cette fois, le lynchage auquel l'UMP s'associa sans vergogne, fut mortel. Ce fut un concert de vociférations indignées. Les interviews étaient des réquisitoires. Serge Klarsfeld calma la meute en rappelant à cette foule d'ignares paresseux ou d'adversaires malveillants, tout simplement que je disais la vérité. C'était trop tard. J'avais peut-être raison sur ce point, mais j'étais quand même homophobe. Aucun plumitif n'a réfléchi sur l'absurdité de ce terme qui devrait désigner une peur pathologique, un trouble mental et qui, comme en URSS jadis, sert à criminaliser la déviance. Il y a des journalistes pour revendiquer la liberté de la presse les jours pairs et se transformer en commissaires politiques le lendemain. Je ne fus pas exclu de l'UMP car les statuts ne le permettaient pas. On me retira l'investiture pour complaire au groupe de pression si important à la veille des élections présidentielles. On investit à ma place le petit ambitieux que j'avais désigné pour me succéder et qui n'hésita pas à me trahir. Dépossédé de mon mandat, je dus affronter une série de procès. Je les gagnais tous. Je n'ai jamais été condamné et j'ai obtenu la condamnation de mes diffamateurs. La presse n'en parla pas. Elle avait désinformé à 100 %, mais elle avait gagné. Parmi les condamnés à la suite de mes plaintes ne figure pas L'Express. Le dossier avait été perdu le temps de la prescription... et c'est l'État qui a été condamné pour cette faute. La manipulation avait réussi. Ma voix s'était tue. À l'époque, François Fillon ne m'avait pas soutenu. Au contraire. En le soutenant aujourd'hui qu'il est victime d'une manœuvre analogue, je crois simplement privilégier l'intérêt supérieur de mon pays et ne donner aucune place à la rancœur.

    Faudrait-il, selon vous, que François Fillon se retire ?

    La France est une grande malade. C'est un pays dont l'Histoire et la culture sont d'une richesse exceptionnelle. Elle est malheureusement sous la coupe d'une oligarchie politique dont le niveau intellectuel et moral s'est effondré. Un microcosme médiatique nourri d'une idéologie à la fois intellectuellement nulle et terriblement destructrice rend notre nation stupide et moutonnière. Tout élan vers le redressement, le patriotisme, la fierté nationale est inhibé à la source. Dans la situation actuelle, François Fillon incarne en gaulliste l'espérance d'un renouveau. Les gauchistes font tout pour l'étouffer afin que Marine Le Pen soit seule à représenter ce renouveau possible au second tour de l'élection présidentielle et qu'elle soit, comme d'habitude, battue. Il faut donc que. François Fillon poursuive le combat. Il en va de l'intérêt supérieur du pays. François Fillon a formulé un diagnostic pessimiste, mais lucide, sur l'état de notre pays, endetté, écrasé sous la dépense publique et le poids d'un État obèse et impuissant. Ses propositions sont réalistes. Elles demandent des efforts. Ce sont les seules qui peuvent redresser le pays. Sa politique ne se limitera pas à l'économie. Sa volonté de réaffirmer l'identité de la Nation française, de limiter l'immigration, de restaurer la politique familiale, de lutter contre le terrorisme, et de retrouver des relations positives avec la Russie constituent un ensemble cohérent capable de nous arracher à la pente du déclin. Or, comme d'habitude, la pression médiatique, les coups tordus de certains médias en particulier, tentent de briser le sursaut. Le vrai débat est celui du patriotisme et du mondialisme. Je souhaite pour ma part qu'au second tour de l'élection présidentielle, il n'y ait plus que des candidats patriotes dont le plus réaliste et le moins démagogue sorte vainqueur. Le constat de l'échec européen se fera alors dans le consensus. L'hypothèse d'une remise en cause brutale est non seulement utopique, elle est dangereuse économiquement, et suicidaire politiquement car elle fera peur et favorisera la victoire de la gauche si celle-ci est présente au second tour malgré son bilan calamiteux.

    Propos recueillis par Alain Hasso monde&vie 23 février 2017