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  • Les « 500 frères » guyanais : « Si les voyous veulent la guerre, on la fera »

     

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    8830-20170329.jpgPierre Barbey le rappelait hier dans Présent : après des années d’un incroyable laxisme migratoire et judiciaire, mais aussi d’abandon par la métropole, la Guyane est aujourd’hui en passe d’exploser. Depuis lundi, en effet, une grève générale paralyse le département, à l’appel de la plupart des syndicats et de nombreux collectifs, dont celui des mystérieux « 500 frères ».

    Un département à la dérive

    Rappelons d’abord que la Guyane est le département français le plus victime de l’immigration-invasion. Originaires du Suriname, du Guyana, du Brésil et même d’Haïti, les clandestins, attirés par les pompes aspirantes de l’immigration, y débarquent chaque année par dizaines de milliers. Au point que, en novembre dernier, le préfet a dû suspendre l’enregistrement des demandes d’asile. Un afflux massif qui vient encore aggraver un chômage catastrophique, mais surtout la criminalité.

    Ici, en effet, on n’enregistre pas moins d’un homicide par semaine (49 sur les douze derniers mois), près de 200 viols en un an, 428 vols à main armée en 2016. Le taux de criminalité y était en 2014 de 90 pour mille habitants, alors qu’il est de 56 ‰ en France métropolitaine. Une criminalité dans laquelle les clandestins jouent un rôle majeur, puisque ceux-ci représentent 50 % des détenus en Guyane.

    « Si les voyous veulent la guerre, on la fera »

    500-freres--nicolas-pietrus.jpgC’est contre cette grave dérive et à la suite du meurtre d’un habitant d’un quartier populaire en février dernier que plusieurs dizaines de personnes ont décidé de former ce collectif des « 500 frères ». Mais, avec eux, pas de niaiseries du genre de celles auxquelles nous assistons depuis des années dans nos banlieues ethniques.

    Encagoulés, vêtus de noir et plutôt costauds, ils n’hésitent pas à faire le coup de poing dans les rues de Cayenne et multiplient les coups d’éclats pour demander l’éradication des squats, le maintien d’un escadron de gendarmes mobiles affecté en renfort ou encore le renvoi dans leur pays des détenus étrangers pour y purger leur peine.

    Après une première apparition le 22 février dans une manifestation à Cayenne contre la délinquance, le collectif ne cesse de s’inviter un peu partout. Ainsi, le 17 mars, ses militants ont-ils envahi le bâtiment de la collectivité territoriale de Guyane, entraînant la fuite de Ségolène Royal… Le 23, ils faisaient fermer la mairie de Cayenne, qui ne respectait pas l’appel à la grève générale. Et, samedi encore, rencontrant le chef de la mission gouvernementale dépêchée sur place, ils refusaient d’entamer le dialogue avec lui, demandant à s’entretenir directement avec Cazeneuve.

    Interrogé récemment, l’un d’eux a expliqué : « Aujourd’hui, on dialogue. On fait tout pour empêcher une guerre civile. […] Mais si les voyous veulent la guerre, on la fera. »

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 29 mars 2017

    https://fr.novopress.info/204631/les-500-freres-guyanais-si-les-voyous-veulent-la-guerre-on-la-fera/

  • Traité de Rome, triste anniversaire !

    8830-20170329.jpgTout le gratin européen a donc célébré le 60e anniversaire du traité de Rome… à Rome. Les dirigeants européens étaient entre eux, se félicitant du traité d’hier et de l’Europe d’aujourd’hui. Les peuples n’étaient pas là, ni hier ni aujourd’hui. Triste anniversaire ! Quand, en 1957, les six pays fondateurs décidèrent, selon les termes du traité, « la création d’une union sans cesse plus étroite entre les peuples d’Europe », ils omirent simplement de demander leur avis aux peuples en question. Ils savaient déjà mieux que lui ce qui convient pour leur vie et leur avenir, les consulter n’avait donc aucun sens. La formule « sans cesse plus étroite » n’envisageait aucun retour en arrière, mais seulement une marche irréversible vers une union fédérale qui était l’idéal avoué des pères fondateurs. Leurs continuateurs n’ont rien changé. Ils veulent aller toujours plus loin. La réalité résiste-t-elle à l’utopie européiste ? C’est la réalité qui a tort et eux qui ont raison.

    Et pourtant, cette union-là n’a pas tenu ses promesses, ce dont les populations se rendent cruellement compte. Le traité affirmait que le but essentiel de ce qui s’appelait alors la Communauté européenne était « l’amélioration constante des conditions de vie et d’emploi de leurs peuples ». Or on constate une dégradation constante des conditions de vie et d’emploi après que les effets de « trente glorieuses » – qui ne devaient rien à l’Europe – se furent dissipés. Aujourd’hui, l’Union européenne est la lanterne rouge en matière de croissance dans le monde. Certes, il y a quelque oasis de prospérité dans le désert de l’austérité, notamment dans les pays du Nord, en Allemagne notamment. Ce n’était pas non plus cette évolution divergente en Europe que prévoyait le traité mais, au contraire, le « développement harmonieux, en réduisant l’écart entre les différentes régions et le retard des moins favorisées ».

    Quand l’échec est patent, que l’écart entre les promesses et la réalité est aussi flagrante, la sagesse voudrait que l’on renonce à ce qui fut un projet chimérique qui s’est mué, à cause de cet échec, en ce que Jacques Delors a appelé « un despotisme éclairé et doux ». Mais non ! Certes, n’étant ni aveugles, ni sourds, nos eurocrates voient bien la révolte des peuples européens contre ce despotisme de moins en moins éclairé. Mais ils l’attribuent non point à trop d’Europe mais à pas assez. Le chef du gouvernement italien, à Rome, a été chaudement applaudi par ses pairs quand il a déclaré, après avoir rappelé que l’union devait être toujours « plus étroite » : « Mais nous nous sommes arrêtés et cela a provoqué dans l’opinion publique une crise de rejet, cela a fait refleurir les nationalismes qu’on pensait relégués aux oubliettes. » En conséquence, il faut aller encore plus avant et à marche forcée. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, pour exorciser le spectre d’une dislocation de l’Union, a annoncé qu’elle célébrerait aussi son centenaire. Mais là encore, comme toujours, il ne tient pas compte de l’instinct vital des nations qui ne veulent pas mourir, l’Union mourra avant elles.

    OGuy Rouvrais

    Article publié dans Présent daté du 28 mars 2017

    https://fr.novopress.info/204611/traite-de-rome-triste-anniversaire/

  • Les journalistes s'inquiètent des arrestations suite à une manif en Russie. Et la France avec LMPT alors ?

    VIDEO: @NicolasBayFN à @RuthElkrief qui dénonce l'arrestation de manifestants Russes : «Y'a eu 300 arrestations durant @LaManifPourTous

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LES MYSTÉRIEUX FINANCEMENTS DE M. MACRON

    400 000 euros pour le meeting de campagne à Lyon, 20 000 euros par mois pour le QG parisien, 50 salariés à temps plein, un baryton de l'opéra de Paris pour travailler la voix du candidat, des contrats passés avec l'agence de stratégie électorale Liegey Muller Pons, des déplacements en cascade y compris à l'étranger...

    Une campagne, ça coûte cher, très cher. Emmanuel Macron le sait, lui qui pourrait se voir opposer une plainte pour avoir dépensé des fonds publics à son profit quand il était ministre de l'Économie : selon les journalistes Frédéric Says et Marion L'Hour (Dans l'enfer de Bercy, éd. JC Lattes), l'homme a employé à lui seul et en huit mois seulement 80% des frais annuels de représentation du ministère afin de préparer sa campagne présidentielle. Il s'est aussi appuyé à temps plein sur trois collaborateurs parlementaires censés n'être détachés qu'à mi-temps. Une paille, par rapport aux dépenses actuelles.

    Qui finance En Marche ? Longtemps discrète sur l'origine de ses fonds, l'équipe de communication tente aujourd'hui de déminer le terrain. Le mouvement serait ainsi rémunéré par 18 000 donateurs, affirme son secrétaire général. Mais seuls 3% d'entre eux assureraient l'essentiel des dons avec des apports supérieurs à 4 000 euros. Le discours officiel du mouvement d'Emmanuel Macron est simple : c'est un parti politique à part entière qui ne peut recevoir plus de 7 500 euros par personne. Contactée par Politique magazine, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a confirmé l'existence d'un parti dénommé « En Marche ». « Une association loi 1901 a été inscrite à la Commission et elle répond aux critères pour financer ce que l'on définit comme un parti politique », nous explique-t-on. Le président de cette association est Emmanuel Macron, et la structure a été inscrite auprès de la Commission le 20 février 2016, quand l'homme était encore ministre de l'Économie...Les rumeurs courent à son sujet. Lors de sa création, ladite association était domiciliée à l'adresse personnelle de Laurent Bigorgne, le directeur de l'Institut Montaigne. Or, ce lobby libéral favorable à l'Union européenne et à l'immigration est directement financé par les plus grandes multinationales européennes et américaines et certaines banques de Wall Street.  

    Politique magazine mars 2017 -  Consulter ... S'abonner ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Oui, la France peut s’en sortir…avec le programme économique de Marine

    Par Bertrand Verny, Bureau de Bruno Gollnisch – Bruxelles – 

    Les experts,  ou les qualifiés de tels par le Système, seraient unanimes. Le programme économique de Marine Le Pen constituerait une réelle menace pour la France. Et même pour  l’Europe. Et même pour l’économie mondiale. Faut-il s’étonner que les tenants du Système, se sentant menacés, attaquent ? Non. D’autant plus qu’ils ont beaucoup à cacher. Car si les Français savaient réellement dans quel état ils ont laissés notre économie ils n’hésiteraient plus du tout. Jugeant avec les nombreux économistes qui entourent la Présidente du FN que son programme est de loin le meilleur et le plus cohérent.

    Pour les « experts », n’importe qui sauf Marine.

    Les experts sont d’accords au moins sur un point. N’importe quel candidat sauf  Marine!  Sous-entendu, on ne critique plus les autres points du programme, on a compris que les Français ne nous écoutent plus. Mais on concentre les attaques sur les questions économiques. Et pour cela on fait feu de tout bois. Journaux, télévisions  vont relayer tel avertissement d’une agence de notation, américaine, selon lequel la note de la France serait dégradée en cas de victoire du Front à l’ élection présidentielle. Ou bien un article du Wall Street Journal, ou une étude d’une banque quelconque. Et plus les prédictions sont effrayantes, plus le gras des titres est épais.

    Le Figaro s’est encore une fois distingué le lundi 20 mars. En une, sur l’édition papier, « la bataille des programmes, le choc des débats ». Avec  les cinq  photos des candidats invités par TF1. Celle de Fillon placée au centre. Et dans le sous-titre on découvre « Croissance, emploi, dette… selon l’iFrap, Fillon a le programme le plus efficace ». Et comme sur la toile on n’a pas le temps de s’arrêter aux détails,  le même jour en une du site, on retrouve le même titre choc, avec une magnifique photo du candidat Fillon posant entre une photo de De Gaulle à droite, et une de Seguin à gauche. Certains disent que si, contrairement à celui qu’ils encadrent, leurs costumes semblent de mauvaise coupe,  c’est parce qu’ils se retournent trop dans leur tombe à cause de l’utilisation que l’on fait de leurs idées. Que veut nous apprendre cette étude ? Croissance, dette, chômage, dépenses, prélèvements obligatoires : dans tous ces domaines, Fillon est le meilleur. Et devinez quel programme se révélera le pire pour la France ? Celui du Front  National. C’est le seul invariant de ces « études ». Pour le reste, cela  change selon le candidat soutenu.

    Le Système se défend, c’est normal.

    Et le Système utilise tous les moyens à sa disposition, ils sont nombreux et puissants, car il sait que s’il n’empêche pas le FN d’accéder au pouvoir il va tout perdre. Car, plus encore que le programme économique de Marine, ce qui menace les parasites c’est sa volonté de mettre le pouvoir politique au service du peuple français. La fin du rêve. Car aujourd’hui c’est le contraire. Par exemple, quand il y a des profits, c’est privé. Et quand il y a des dettes d’entreprises privées, par exemple des banques, l’État mutualise les pertes, et les fait supporter aux Français. Ça représente beaucoup d’argent, de pouvoir. On comprend que le Système ne veut pas perdre cela. Ni la sacro-sainte circulation des marchandises, des capitaux et des hommes.

    On connait le refrain. Encore plus d’échanges, ce serait plus de croissance, moins de chômage, plus de bien-être. C’est un dogme. Ça ne se discute pas. Et ce dogme est doublé d’un autre qui lui est semblable : Le protectionnisme, quel qu’il soit, c’est le mal. C’est un péché mortel. Maurice Allais, prix Nobel d’économie, avait montré que la libéralisation mondialiste du commerce profite exclusivement aux Multinationales. Il n’était pas contre les échanges bien sûr. Mais organisés.

    D’autant plus qu’il devra répondre de sa gestion catastrophique.

    Les tenants du Système cherchent non seulement à protéger leurs intérêts, ce qui est somme toute normal, mais en plus ils savent que si le pouvoir est exercé par quel qu’un qu’ils ne dominent pas, ils devront répondre de choix qui laissent le monde, l’Europe, la France dans une situation économique effroyable.

    Et ce n’est pas une exagération. Dans quel état nos « experts » ont-ils mis la France ? La dette de l’État représente environ 100% du PIB. Mais si l’on inclut le « hors bilan », c’est d’après la Cour des Comptes plus du double. La balance commerciale de la France se dégrade encore. Conséquence d’un euro trop élevé et de la désindustrialisation provoquée par l’ouverture sans discernement de nos marchés du fait de la politique de l’Union européenne. Avec aussi comme conséquence un taux de chômage insupportable, supérieur aux chiffres officiels. Tout cela avec des impôts et des charges sociales eux aussi à un niveau indécent. Et, malgré cela un déficit du budget élevé. Si encore, ce déficit finançait l’avenir, on pourrait y trouver une justification. Mais non, c’est pour assurer seulement une partie des dépenses courantes.

    Car, bien que les impôts augmentent, l’État ferme des lits d’hôpitaux en zone rurale, des casernes de pompiers, les bureaux de poste. Les soins sont moins remboursés, la justice ne peut plus fonctionner correctement faute de moyens suffisants, l’armée, les forces de police n’ont pas les  dotations nécessaires pour assurer pleinement leurs missions, le réseau routier et autoroutier n’est pas, comme de nombreuses infrastructures, entretenu correctement. Devant une telle situation, on attendrait de ces experts qu’ils se fassent discrets. Car « c’est l’hôpital qui se moque de la charité. » Ce n’est pas le cas.

    Raisonner avec des économistes compétents.

    Rien ne nous interdit de réfléchir. Et il y a l’embarras du choix pour trouver des économistes qui proposent des solutions qui écartent les erreurs ayant généré cette situation insupportable.D’Emmanuel Todd qui depuis longtemps préconise un « protectionnisme raisonnable » à Bernard Monot[1], conseiller économique de Marine Le Pen qui  défend un « protectionnisme intelligent ». De Jacques Sapir à plusieurs prix Nobel d’économie qui ont souligné les méfaits de l’euro[2]. De Michel Rocard, ancien Premier Ministre[3] à Maurice Allais, pour revenir sur la loi du 3 janvier 1973, la loi dite Pompidou-Giscard,  véritable cause de notre endettement, qui a retiré à la Banque de France le pouvoir régalien de créer la monnaie. Maurice Allais encore lui, a également produit de solides analyses en faveur de l’instauration d’ un système monétaire propice à des échanges et des économies qui se développent harmonieusement. Car pour s’en sortir il faut s’attaquer aux causes et agir sur elles. Sinon, le prochain Président ne pourra pas redresser l’économie de la France.

    Le redressement de notre économie est tout à fait possible.

    Contrairement aux défaitistes, qui n’y croyant plus, ne proposent que des emplâtres à poser sur une jambe de bois, nous pensons que la France peut s’en sortir. Et arrêter de reculer dans le classement des nations. Et même remonter. À quelles conditions ? En plus d’un cadre favorable, par la mise en place du protectionnisme intelligent, un choix monétaire adapté, la restauration de notre souveraineté monétaire, et celles des libertés économiques légitimes. La simplification de la vie des entreprises. L’économiste Jacques Bichot a estimé qu’en plus de freiner le dynamisme économique la complication administrative coûte chaque année au pays 14 milliards d’euros. Le redressement passe aussi par une politique fiscale qui ne décourage ni l’effort ni l’investissement.

    Nous ne doutons pas du résultat car la France, le peuple français possède des ressources extraordinaires. Qui ne demandent qu’à s’exprimer. Jacques Bainville, dans son Histoire de France, note que « de tout temps, la France n’a eu besoin que de travail et d’ordre pour revenir à l’aisance et à la richesse. » C’est à cela justement que tend le programme de Marine Le Pen : favoriser l’ordre et le travail. 

    [1] Économiste, Député français au Parlement européen, son site donne de précieuses informations http://bernardmonot.com/

    [2] Joseph Stiglitz L’Euro: comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. Editions Les Liens qui libèrent, 2016, 462 pages. Cf. aussi : Paul Krugman, dont les critiques contre l’euro sont connues, s’y ajoutent, notamment James Mirrlees (1996), Christopher Pissarides (2010) et Thomas Sargent (2011).

    [3] https://www.youtube.com/watch?v=PH7W6ddx8V4 à partir de 2’45. Michel Rocard, parle de la loi de 1974. Alors qu’elle a bien été votée en janvier 1973. Des éléments complémentaires ici : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/213182-dette-publique-et-loi-rothschild-le-silence-des-medias.html . Ici, Marine Le Pen qui rappelle l’escroquerie de la loi de 73, et la nécessité de restaurer le pouvoir de la Banque de France : https://www.youtube.com/watch?v=Gl70dsyrViA à regarder jusqu’au bout. Car la conclusion dit tout !

    https://gollnisch.com/2017/03/28/oui-france-sen-sortir-programme-economique-de-marine/