Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 53

  • L'immigrationnisme est une utopie

    De Philippe Bénéton dans La Nef :

    6a00d83451619c69e201b7c8db8c09970b-250wi.jpg"Les cauchemars du XXe siècle ne nous ont-ils rien appris ? Notre monde n’a pas fait le deuil de l’utopie et rêve toujours de s’affranchir de la condition humaine. La version présente est la doctrine humanitaire qui est certes quelque peu chahutée aujourd’hui mais n’en reste pas moins la doctrine dominante en Occident.

    La promesse est celle-ci : à l’horizon se profile un nouveau monde qui résoudra le problème humain. Un monde sans frontière, sans violence, délivré du tragique, où chacun pourra vivre en citoyen du monde et individu autonome, où tous bénéficieront des magnifiques bienfaits de la science et de la technique. Le fait premier et fondamental est que l’homme est souverain et innocent. Il doit donc être délivré de la vieille morale qui fait de nous des pécheurs. La tolérance doit permettre à chacun de fixer et de suivre ses propres valeurs et, la prospérité aidant, à trouver son bien-être. L’inimitié entre les hommes n’avait d’autres sources que des idées fausses, elle est vouée à disparaître.

    Elle disparaîtra avec la disparition des méchants. Car si tous les hommes sont innocents, certains en fait sont coupables. Ce sont les représentants ou les rescapés du vieux monde, les nostalgiques de l’ordre moral, les conservateurs, les réactionnaires, etc., dont les fautes, en isme ou en phobie sont irrémissibles. Corrélativement, les victimes par excellence sont clairement identifiées : les « minorités sexuelles », les femmes « libérées », les supposés « déviants », les musulmans, les migrants… La doctrine humanitaire pointe vers une division morale du monde : d’un côté les amis de l’humanité, de l’autre ses ennemis.

    L’humanitarisme prêche l’amour de l’humanité et la compassion pour les (ou plutôt certains) malheurs du monde. En ce sens il peut apparaître sublime et enchanter des oreilles chrétiennes. Le cas le plus manifeste est celui des migrants. L’hospitalité inconditionnelle n’est-elle pas requise par les vertus chrétiennes ? Mais c’est ignorer que les questions politiques ont des traits particuliers qui les distinguent des relations inter-individuelles. Dans l’ordre politique, le souci des personnes doit s’accorder avec la recherche du bien commun. « Il est louable de faire abandon de ce qui est à vous, disait saint Ambroise, mais non de ce qui est à autrui. » Quelle que soit la générosité manifestée par ailleurs (et elle peut être admirable), l’indifférence face à l’avenir de cette communauté de destin qu’est la communauté politique n’est pas une vertu. Plus généralement, l’attrait de l’humanitarisme ne peut qu’égarer les consciences chrétiennes. Au nom du relativisme des valeurs (il faut faire le bien sans imposer une idée du Bien), il prône un matérialisme de fait : ce qui importe avant tout est le bien de l’homme physique : la nourriture, la santé, une sexualité « épanouie », les jouissances de toute sorte. En conséquence, le souci de l’âme, la pureté, la repentance… passent à la trappe. À la limite, l’amour des siens devient coupable au nom de l’amour abstrait de l’humanité. Pourtant, disait Mère Teresa, « l’amour commence à la maison ». À un journaliste qui lui demandait ce qu’il fallait changer dans ce monde, cette même Mère Teresa répondit : « Vous et moi. » Nullement, nullement, proteste l’humanitarisme, ce sont les règles du jeu et elles seules qui comptent ; et les nôtres permettront d’édifier ce Royaume de la terre où chacun goûtera les satisfactions du Moi et les plaisirs des corps, enfin ! Ceux qui s’y opposent ne peuvent être mus que par de mauvais sentiments ; à leur égard, le message qui s’impose est celui-ci : sois mon frère ou gare à toi ! [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen fait face à une opération médiatique de grande ampleur

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    A un mois et demi des élections présidentielles, la charge politique et médiatique contre Marine Le Pen ne faiblit pas. Mise en cause de manière assez floue dans une affaire hautement médiatisée d’emplois fictifs au Parlement européen, cible de livres et d’articles sur la prétendue corruption du Front National qui sortent à point nommé et caricaturée dans un film sur un parti nationaliste, Marine Le Pen doit faire face à une opération d’une ampleur qui n’est pas sans rappeler celle menée contre Donald Trump.

    Où en est cette campagne médiatique ?

    Dernier rebondissement : le scandale orchestré autour d’une de ses déclarations lors de son meeting nantais de dimanche. En effet, lors de son discours elle a déclaré, je cite : « Je veux dire aux fonctionnaires, à qui un personnel politique aux abois demande d’utiliser les pouvoirs d’État pour surveiller les opposants, organiser à leur encontre des persécutions, des coups tordus, ou des cabales d’État, de se garder de participer à de telles dérives. Dans quelques semaines, ce pouvoir politique aura été balayé par l’élection. Mais ses fonctionnaires, eux, devront assumer le poids de ces méthodes illégales. Ils mettent en jeu leur propre responsabilité. L’Etat que nous voulons sera patriote ». Unanimement, les responsables politiques de gauche, les médias et les syndicats, dont le très militant Syndicat de la magistrature, se sont insurgés contre ce qu’ils qualifient de « menaces édifiantes ».

    Quel est l’objectif de cette opération particulière ?

    En réagissant publiquement et en tirant à boulets rouges sur Marine Le Pen par voie médiatique, les différents acteurs de l’opération menée contre elle espèrent bien créer une tempête dans un verre d’eau. Marine Le Pen a, à juste titre, déploré et mis en garde contre une instrumentalisation militante de la justice par certains fonctionnaires, révélant ainsi une inquiétude légitime par rapport à leur capacité à accomplir leur devoir en cas de victoire du parti qu’ils s’évertuent à abattre. Néanmoins, la polémique médiatique entretenue par des articles qui citent les communiqués syndicaux sans citer les propos de Marine Le Pen visent à dépeindre une version tronquée et parfois mensongère de la réalité. Une version ou Marine Le Pen, dictateur en puissance, aurait menacé d’envoyer de simples fonctionnaires faisant leur travail au goulag. Une technique médiatique qui n’est pas sans rappeler celles employées contre Donald Trump lors de la campagne étatsunienne. Il nous reste donc à espérer que les électeurs aillent consulter l’intégralité des propos de Marine Le Pen avant de se faire une idée.

    http://fr.novopress.info/

  • La force injuste de la loi Pleven

    Bientôt quarante-cinq ans que la loi Pleven, adoptée le 1er juillet 1972, pèse comme un couvercle sur les consciences et autorise les pires répressions. Elle porte le nom du ministre de la Justice de l’époque, le gaulliste démo-chrétien René Pleven auprès duquel travaillait une certaine Simone Veil.

    Ce véritable cancer, qui ravage le droit français et menace nos libertés, est à l’origine de toutes les métastases qui, depuis 1972, ont proliféré dans notre législation avec la bénédiction de toutes nos autorités morales, politiques et même religieuses.

    Une loi liberticide

    Quelques années plus tôt, l’ONU s’était démenée comme un beau diable pour faire signer une Convention internationale sur l’élimination de toute forme de discrimination raciale et la France avait succombé, le 18 avril 1971, soit près de trois mois avant l’adoption de la loi Pleven.

    Votée à l’unanimité du Parlement par une Assemblée et sous le règne d’un président (Pompidou) présumés de droite, cette loi fut examinée à l’initiative d’un député socialiste, René Chazelle, qui disparut des écrans aussitôt la loi votée… Elle fut défendue par le benjamin de l’Assemblée de l’époque, Alain Terrenoire, fils de Louis Terrenoire, ministre gaulliste défenseur acharné de l’Algérie algérienne. Est-ce pour cette raison qu’il vola au secours du MRAP et de la LICRA qui voulaient imposer une loi permettant aux associations antiracistes de se propulser sur le devant de la scène et de poursuivre ceux qu’ils considéraient comme racistes ? Terrenoire déposa un rapport qui évoque « la recrudescence des incidents raciaux contre les travailleurs étrangers, tels les Algériens… » et gagna la partie.

    Le sinistre Pleven se réjouissait aussitôt de la promulgation de cette loi en des termes qui sont à rapprocher de ceux employés en 2017 par le préfet Gilles Clavreul, grand manitou de la DILCRAH, quand il se vante que la France « ait la législation antiraciste la plus sévère au monde » : « Avec ce texte, la France sera, à ma connaissance, le premier pays du monde à avoir une définition aussi extensive de la discrimination dans ses lois pénales. »

    Les communistes se frottèrent alors les mains en évaluant tous les profits matériels et moraux qu’ils pouvaient tirer d’une telle aubaine et Robert Badinter se servit aussitôt du texte de la loi pour plaider contre l’édition de Mein Kampf –qui n’a jamais été interdit en France – par les Nouvelles Editions latines.

    La consécration de l’antiracisme

    Cette loi va bouleverser le texte de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qui avait cependant été déjà écornée par le décret Marchandeau qui, le 21 avril 1939, avait introduit le délit d’opinion en sanctionnant pour la première fois le racisme. Abrogé en 1940 par le régime de Vichy, ce décret fut rétabli par l’ordonnance du 9 août 1944.

    L’inique loi Pleven a complété l’article 24 de la loi de 1881 par un cinquième alinéa dont les défenseurs de la liberté d’expression paient quotidiennement les conséquences :

    « Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l’article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, à raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis. »

    Elle érige en infraction la diffamation, l’injure à caractère raciste ou religieux et un certain nombre d’actes comme le refus de louer un logement ou d’embaucher une personne dont le profil ne conviendrait pas au futur employeur.

    Cette loi introduit surtout une discrimination entre les citoyens français qui appartiennent à la nation et ceux qui ne sont pas français.

    Le sacre de SOS Racisme

    Mais le pire est la possibilité donnée à toute association déclarée depuis au moins cinq ans et dont les statuts incluent la lutte contre le racisme d’exercer des droits propres reconnus à la partie civile pour les infractions prévues par cette loi. Pleven a ainsi permis aux associations antiracistes de devenir « les aides, voire les maîtres du parquet », comme le dit François Wagner. Elles sont devenues des professionnelles de l’incrimination et se sont constitué un véritable marché judiciaire, avec ses lois, sa police de la pensée et son propre langage.

    La fin de la lutte des classes a permis à des associations comme SOS Racisme de devenir la caisse de résonance de toutes les revendications antiracistes et de susciter la naissance d’autres associations communautaristes comme le Conseil français du culte musulman, le Comité contre l’Islamophobie et toutes ces poupées russes de l’islam qui s’instrumentalisent les uns les autres. Sans oublier le CRAN (Conseil calqué sur le CRIF pour représenter les Noirs), l’Union des étudiants juifs de France et le lobby LGBT traquant le gibier identitaire.

    Un arsenal de discrimination massive

    La loi Pleven incrimine les seuls adversaires de l’immigration et de l’islamisme dont elle est le vivier. Le Front national et tous les mouvements identitaires n’ont plus le droit d’émettre la moindre critique, le moindre jugement négatif à leur égard.

    Ces nouveaux censeurs ont sciemment choisi d’adopter le terme d’ISLAMOPHOBIE qui succède, comme par hasard, à celui de XÉNOPHOBIE. En multipliant à l’envi ce mot, les associations qui vivent de l’antiracisme ont créé une arme de discrimination massive visant à bâillonner, via un recours systématique à ce que Pascal Bruckner appelle le Djihad juridique, tous ceux qui défendent la liberté d’expression ou la libre parole.

    Renaissance du délit de blasphème

    Le système mis en place ressemble à s’y méprendre à celui instauré par le président turc Erdogan quand il actionne le délit de blasphème.

    Pourtant, nos bonnes consciences condamnent vertement – c’est le cas de le dire – les mesures prises par Ankara, sans voir que, dans notre vieux pays de France, le délit de blasphème est de retour, comme l’a démontré d’ailleurs à plusieurs reprises Eric Delcroix dans son maître-livre Le Théâtre de Satan (éd. de l’Æncre 2010) ainsi que sur le site de Polémia et Anastasia Colosimo dans Les Bûchers de la Liberté.

    Cette résurgence du blasphème est la conséquence directe de la loi Pleven qui a marqué une rupture fondamentale dans l’appréhension des limites de la liberté d’expression. Comme l’écrit Anastasia Colosimo :

    « La Loi Pleven représente une erreur impardonnable, car en autorisant les associations à porter plainte au nom d’un groupe, d’une communauté, elle a consacré le règne de l’amalgame. Tel est bien le piège communautaire dans lequel elle enferme les individus en ouvrant la possibilité de punir le blasphème, dès lors que certains peuvent se porter partie civile au nom de tous. »

    On connaît la suite, les procès à charge, la chasse au gibier qui aide puissamment les associations et leurs avocats à remplir les caisses, la trouvaille d’une nouvelle forme de ségrégation – le tout sur le modèle de ce qui se faisait couramment en Union soviétique et que l’on croyait disparu. Raison de plus pour, à la suite du Collectif des avocats libres, demander aux candidats à la présidentielle d’inscrire à leur programme l’abrogation de cette loi qui a fait tant de mal à notre pays.

    Françoise Monestier 22/02/2017

    Source : Présent du 23/02/2017 (« A l’ombre de mon clocher »)

    http://www.polemia.com/la-force-injuste-de-la-loi-pleven/

  • L’UNICEF, une arme de migration massive ! - Journal du mercredi 1er mars 2017

  • La dette de la France montrée du doigt par le Wall Street Journal !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire

    À la veille de la prise de Byzance par les Turcs en 1453, les théologiens dissertaient doctement sur le sexe des anges ! Seuls les cimeterres turcs parvinrent à les mettre d’accord en les envoyant ad patres pour vérifier de plus près ce qu’il en était exactement !

    Il semble que les Français préfèrent les discours inconsistants, les propos lénifiants à faire rêver les foules du mondialiste immigrationniste libertaire Macron. Ils préfèrent parler pendant des heures et des journées entières de ce que Fillon aurait dû faire ou ne pas faire de son allocation légale de député puisqu’il n’a pas dépensé plus d’argent public que ses nombreux confrères socialistes ayant engagé leur maîtresse en lieu et place de leur épouse.

    Or, quel est l’état réel de notre pays ? La faillite, la faillite totale morale, militaire, migratoire, financière, économique ! C’est Simone Wapler, analyste financier, qui lance l’alarme en expliquant que le Wall Street Journal vient de classer la dette de la France dans la liste des pays périphériques au même titre que la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. La France est endettée à hauteur de son PIB, soit environ 2.000 milliards d’euros et, chaque année, cette dette grossit d’un déficit public de plus de 3 % du PIB ! Ce déficit représente, en réalité, 23 % des recettes fiscales de l’État !

    Notre situation est donc tout à fait comparable à celle d’une entreprise qui, depuis quarante ans, inscrirait à son compte d’exploitation une perte financière de 23 % de son chiffre d’affaires.

    Une perte aussi gigantesque ferait dresser les cheveux sur la tête à n’importe quel administrateur de société privée au bout de six mois ! Mais dans le domaine politique et public, cela fait quarante ans que dure cette tragédie-comédie aussi triste que comique, irresponsable et burlesque !

    À ce triste tableau, il convient d’ajouter des mœurs décadentes, l’invasion migratoire, la désindustrialisation, nos agriculteurs qui se suicident… Il faut reconnaître que la France, depuis De Gaulle et Pompidou, a failli ! L’Allemagne, elle, tient grâce à son économie et une culture citoyenne plus responsable qu’en France ! Les plus nombreuses expulsions réelles de clandestins en Allemagne, malgré la présence de Merkel, le démontrent.

    Nous sommes, en fait, à la veille d’une crise de 1929, d’un krach financier et d’événements géopolitiques aussi graves qu’après les années 1930 !

    Selon Macron, il faut que tout change pour que rien ne change. Mais selon Winston Churchill, « il vaut mieux prendre les événements en main avant qu’ils ne vous prennent à la gorge ». France, réveille-toi ! Seule une révolution conservatrice avec le changement de nos structures économiques, tout en gardant l’euro, peut empêcher notre patrie de sombrer.

  • Les immigrés d'abord

    stories.virtuemart.product.2811_page_01nsp_106.jpgA Hayange, en Moselle, le préfet a réquisitionné un hôtel pour y loger plusieurs dizaines d'immigrés. Fabien Engelmann, le maire FN, dévoile à Minute ce qui est fait pour ces migrants, et tout ce qui lui est refusé pour ses concitoyens.

    "J’ai dit que nous étions d’accord pour que des SDF français soient hébergés dans cet hôtel et que, dans ce cas, le Centre communal d’action sociale de la ville pourrait même les aider avec le chantier d’insertion que nous avons mis en place. Evidemment, on m’a répondu que ce n’était pas possible.

    Pourquoi ?

    On m’a répondu: « Vous savez, les SDF français, en règle générale, ils préfèrent rester à la rue. » Ce n’est pas entièrement faux. Mais il faut se poser la question du pourquoi ! Prenez les SDF français de Paris : quand il fait décidément trop froid, on les entasse dans une salle de sport, où ils ne disposent d’aucun espace personnel et où, évidemment, il y a des vols. Ce n’est pas du tout ce qui est offert aux demandeurs d’asile ou pseudos demandeurs d’asile ! Là, ces demandeurs d’asile sont chouchoutés. Ils ont une chambre d’hôtel avec tout le confort : toute la literie a été changée, ils ont des placards, ils ont un beau coin cuisine, un coin machine à laver – avec sèche-linge. Tout cela n’a pas de sens. Les directives de l’Etat conduisent au suicide de la France et je finis par me demander si ce n’est pas volontaire. Tout est fait pour augmenter l’invasion migratoire, et pour le faire au détriment des Français nécessiteux, qui sont pourtant légion. [...]

    Quand je demande à l’Etat d’augmenter les effectifs de la police nationale ou d’essayer de me trouver un petit peu d’argent pour rouvrir les urgences de l’hôpital de proximité – elles ont fermé, tout a été centralisé à Thionville –, on me répond qu’il n’y a pas d’argent. Or pour cet hôtel réquisitionné, l’Etat va verser 30 000 euros par mois au propriétaire pour la location de la bâtisse, plus environ cinq euros par jour et par personne. [...]

    Il y a peu de temps, le Samu m’appelle sur mon portable. Ils me disent en substance : “Voilà, on a une demandeuse d’asile, 32 ans, 5 enfants et pas de mari. Elle doit être hospitalisée d’urgence, on ne sait pas quoi faire des cinq gosses.“ J’étais supposé faire quoi ? Nounou ? C’est à la préfecture ou au conseil départemental de gérer ça. Sauf que c’était un dimanche et que le dimanche, évidemment, vous n’avez personne au téléphone. Sauf le maire et ses adjoints… Je me suis donc arrangé avec la directrice du foyer, qui est venue garder les enfants pendant que la mère était aux urgences, évidemment aux frais de l’Aide médicale d’Etat… Et pendant ce temps-là, nous avons des personnes âgées, dont la retraite est parfois de 400 euros – vous vous rendez compte ? –, qui n’osent pas venir nous demander de l’aide en mairie parce qu’elles ont honte… [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Peuple, le mot qui fâche les élites mondialisées

    Est-ce la peur de souffrir de la comparaison avec l’accueil assez unique,  particulièrement chaleureux reçu hier par Marine lors de sa visite? François Fillon a curieusement reporté sa visite au Salon de l’agriculture, prévue depuis très longtemps sur son agenda officiel,  sans préciser les raisons de ce  report. Son  porte-parole Jérôme Chartier,  en pleine pensée magique et fustigeant le populisme,  expliquait pour sa part doctement ce matin sur France Inter au micro de Patrick Cohen que l’abandon de l’euro ferait perdre 450 milliards aux épargnants français! Pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas avancer le chiffre de 900 milliards? Une banqueroute complète  précédant  une invasion de sauterelles et  de crapauds? Après tout c’est peu ou prou ce qui devait se produire après la (ré)élection de Vladimir Poutine, et récemment avec  la victoire du Brexit et de Donald Trump.  Le mensonge sur la monnaie unique est  ressassé par une  fumeuse propagande européiste aujourd’hui battue en brèche par des centaines d’économistes de premier plan et plusieurs prix Nobel. Mentir ou se cacher la tête dans le sable comme le font les écuries présidentielles  bruxelloises achèveront de les discréditer.

    Ce qui pour le coup n’est pas de l’ordre du fantasme ce sont les liens du candidat Fillon avec des puissances d’argent qui n’ont pas d’état d’âme souverainiste et patriotique. Libération rappelait que M. Chartier était impliqué dans « le Cercle de réflexion, think tank »  baptisé  Les Entretiens de Royaumont, sis en l’abbaye du même nom (Val-d’Oise).  « A la manœuvre, Jérôme Chartier, élu local et intime de Fillon. Ex-maire de Domont (Val-d’Oise). »  « les Entretiens de Royaumont font défiler une étonnante faune politico-financière, invitée à disserter sur des thèmes réputés transpartisans. Hollande, alors premier secrétaire du PS, s’y est collé en 2009, sur le thème Rêvons le capitalisme. Un an plus tôt, un étonnant aréopage avait colloqué pour structurer la croissance française  : Valls, Sapin et Cahuzac à gauche, Fillon, Guaino ou Copé à droite. La liste des sponsors des Entretiens de Royaumont : Axa, BNP Paribas, Total, Orange… Beaucoup de leurs patrons sont des proches, voire des intimes de Fillon. C’est le cas d’Henri de Castries  fidèle entre les fidèles, qui espérait bien entrer au gouvernement une fois son candidat à l’Elysée. En tant que patron d’Axa, il est d’ailleurs déjà directement client de 2F Conseil, la société de Fillon (200 000 euros). Patron de Total, Patrick Pouyanné est, lui, l’ex-directeur de cabinet de Fillon au ministère des Télécommunications. Ou encore Augustin de Romanet (secrétaire général de l’Elysée sous Chirac et président d’Aéroports de Paris), à la fois financier et intervenant aux colloques. »

    Dans un autre registre, le journal du macroniste  Patrick Drahi  expliquait  hier à ses lecteurs que l’indignation des frontistes devant la cabale judiciaire dont ils sont l’objet sentait le réchauffé: « Acharnement judiciaire en période électorale? Le FN a le même argument depuis trois ans » . Il n’est pas venu à l’idée de nos  détracteurs que si cet  argument est effectivement répété  c’est qu’il correspond à la réalité vécue par le FN depuis que le prévaricateur socialiste Martin Schulz, épaulé alors par  Christiane Taubira, a lancé cette  abracadabrantesque  persécution. Une justice qui  a  jugé également que l’épithète de fasciste (dixit   Jean-Luc Mélenchon) pour qualifier Marine n’était pas condamnable. « Dans son arrêt, la Cour, qui juge la bonne application du droit, estime que les propos poursuivis, outrageants pour Marine Le Pen mais exprimant l’opinion de leur auteur, dans le contexte d’un débat politique, au sujet des idées prêtées au responsable d’un parti politique, ne dépassaient pas les limites admissibles de la liberté d’expression Liberté d’expression toujours à géométrie variable et dont le périmètre n’est pas le même en fonction de la personne qui en use constate Bruno Gollnisch. 

    C’est devant un autre tribunal que François Hollande a choisi d’attaquer le camp national et patriotique.  Nous l’avions annoncé, et c’est une première sous la Ve République, il s’est rendu lundi au siège du Grand Orient de France (GODF) , dont le nouveau grand sachem est Christophe Habas, pour discourir et assister à la cérémonie  300 ans de franc-maçonnerie, 300 ans d’émancipation (sic). M Habas, qui était le candidat adoubé par son prédécesseur, le très extrémiste Daniel Keller, avait  mené « dans son premier discours interne au Convent (le 26 août 2016),  une charge très offensive contre le FN… et l’extrême-droitisation des politique (…). La laïcité a-t-il notamment déclaré est une laïcité d’intégration et d’émancipation et non pas la laïcité identitaire et xénophobe du Front National qui a récupéré ce principe pour masquer ce qui n’est jamais qu’un racisme dirigé contre l’Islam, contre les Islam, dans une volonté d’essencialisation dangereuse qui ne connaît pas la réalité historique et sociale de cette religion.»

    Aux propos convenus, d’une grande indigence et malhonnêteté intellectuelles du nouveau grand  maître de cette secte,  a répondu la tirade toute aussi peu finaude et biaisée d’un François Hollande en pleine tournée d’adieux. Devant la  quinzaine d’obédiences  maçonniques, il  a rendu hommage aux grands ancêtres se plaçant  symboliquement  sous leur protection et leur magistère  : «  La République sait ce qu’elle vous doit, et je sais que vous serez toujours là pour la défendre, et je serai moi aussi toujours là (…) pour prendre cette responsabilité».  Le plus calamiteux des présidents de la Vème république  a aussi fait  mine de comprendre que dans son discours à Nantes, Marine avait menacé les fonctionnaires, alors qu’elle  dénonçait les pressions dont ils sont victimes de la part duSystème politique, les appelant à garder leur neutralité à ne pas céder au « gouvernement des juges »,  à  ne  « pas contrecarrer la volonté du peuple ».

    Peuple… encore et toujours le mot qui fâche nos élites mondialisées, peuple français dont les grands orientaux et beaucoup plus largement tous les bénéficiaires des prébendes et  des fromages ripoupblicains  ont tant peur qu’il siffle dans quelques semaines la fin de la récréation...

    https://gollnisch.com/2017/03/01/peuple-fache-elites-mondialisees/