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  • EXÉCUTIF MACRON : IMMIGRATION, ATTENTION DANGER !

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    Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons.

    On aura tout le temps d’analyser la stratégie Macron, de plus en plus lisible depuis la nomination du gouvernement. Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons, dont les contours furent esquissés par François Hollande avant son départ : une Union européenne plus politique, ayant pour nouveau projet la création d’une défense intégrée. Après tout, comme Jean-Claude Juncker l’avouait lui-même, l’armée française défend déjà le continent tout entier, et ce, d’autant plus que la Grande-Bretagne est en train de faire ses valises.

    Il suffit de regarder le gouvernement pour le comprendre. Sylvie Goulard est notre nouveau ministre des Armées. Quant à Jean-Yves Le Drian, il est recyclé au Quai d’Orsay, mais pas dans la version que nous connaissions jusqu’alors. En effet, le Breton devient ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Voilà qui ne laisse guère place au doute. La priorité sera la construction européenne. Sylvie Goulard est une fédéraliste patentée qui devrait militer pour plus d’Europe, peut-être par cercles.

    Pourquoi, alors, ne parvient-on pas à pleinement se défaire d’un sentiment de malaise ? Madame Goulard est tout entière acquise à l’idée qu’il est de notre devoir d’accueillir des centaines de milliers de migrants, qui seront demain des dizaines de millions – réalité démographique oblige. Ses déclarations régulières, ses amendements en tant que députée française au Parlement européen, son engagement au MoDem et son profil de catholique centriste en témoignent.

    Préparons-nous, donc, à un déferlement migratoire, sauf changement profond de logiciel.

    Il existe pourtant des motifs d’espoir, comme en témoigne le merveilleux exemple danois. Le pays scandinave, dirigé par une majorité démocrate libérale, s’est littéralement transfiguré au cours de la décennie écoulée. Interrogé au Parlement, monsieur Lars Løkke Rasmussen a déclaré : « Nous estimons que tant qu’il n’y aura pas de maîtrise des frontières extérieures de l’Union européenne, il sera nécessaire que nous maintenions les contrôles à nos frontières. ». Un geste de défi envoyé aux commissaires (politiques) européens. Outre le Danemark, les pays d’Europe centrale (y compris l’Autriche) militent pour une régulation très stricte de l’immigration.

    Ces pays peuvent-ils, par leur action, influer sur la future politique de l’Union européenne en la matière ? Il faut l’espérer. Car ce qui se profile est effrayant. Face à une telle menace historique, la France doit jouer le rôle que lui assigne son destin en tant que nation. Malheureusement, je crains que nous ne prenions le chemin inverse sous la présidence d’Emmanuel Macron. Seul l’avenir nous le dira…

    Cette lutte s’inscrit, d’ailleurs, dans une perspective profondément humaniste, voire progressiste. Qui profite de l’immigration de masse ? Personne, hors les mafias. Avec la complicité d’une organisation catholique, le crime organisé calabrais (‘Ndrangheta) a enregistré 35 millions d’euros de profit grâce aux « migrants ». Est-ce bien cela que compte défendre demain l’exécutif ?

    http://www.bvoltaire.fr/executif-macron-immigration-attention-danger/

  • La chanson du mal élu

    Il existe évidemment deux thèses très différentes à propos du resultat de l'élection présidentielle.

    Pour les uns, M. Macron a été triomphalement plébiscité par 66,6 % des Français, séduits par sa jeunesse, par sa nouveauté, par son élan réformateur. C'est probablement ce que voudraient croire certains opérateurs à la hausse sur les marchés financiers.

    Vu de Shanghaï ou de Doha on peut en effet, d'ailleurs, se représenter ainsi la situation de la France.

    L'autre thèse extrême, à l'inverse, se fonde d'abord sur les résultats chiffrés les plus officiels.

    Ceux-ci sonnent d'une manière légèrement différente quand on les observe dans le détail. Le 23 avril, certes, au soir du premier tour, le candidat Macron arrivait en tête. Mais il ne recueillait sur son nom que le quart des suffrages exprimés.

    Pour le second tour, sa victoire, ou plutôt la déroute de sa très incompétente rivale, se peut observer à partir de nombreux autres clignotants chiffrés. Outre les 10,6 millions d'abstentions, 25 % des inscrits, 3 millions de votes blancs, un million de votes nuls, contre 950 000 blancs et nuls du premier tour : cela veut bien dire qu'au-delà du prétendu choix rhétorique entre "diabolisation" et "dédiabolisation", étiquetage usé jusqu'à la corde, il reste une très forte réserve pour l'opposition nouvelle, celle qui a commencé le 8 mai au matin.

    Ceci sanctionne notamment l'erreur stratégie majeure de son adversaire et de ses conseillers. Ces immatures et arrogants petits oligarques, se prétendant les aruspices d'un "peuple" dont ils osent interpréter les entrailles, sans en avoir jamais partagé la vie professionnelle ou familiale, avaient voulu à tout prix transformer le second tour en un choix binaire à la mesure de leur sectarisme.

    À les entendre, il fallait se prononcer pour ou contre l'Europe, – identifiée à ses institutions, celles de l'union européenne, – et à sa monnaie, l'Euro. Les Français dans ce qui leur reste de bon sens, de vision de l'avenir et de connaissance du grand passé de leurs ancêtres francs, burgondes ou gallo-romains ont répondu en corrigeant le tir de 2005 : oui, ceux qui ont voté pour l'Europe, pour ce que représente le programme Erasmus, pour l'entente franco-allemande – appelons les choses par leur nom – ont été deux fois plus nombreux que ceux qui se sont laissés prendre aux vieilles lamentations soi-disant "patriotes", "résistantes", "souverainistes", etc. Toutes les études sérieuses démontraient qu'à froid nos compatriotes rejettent ce refrain hideux dans une proportion située entre 65 et 70 %, et ce jour-là on ne s'étonnera donc pas d'un taux de 66 %.

    Ayant moi-même déposé dans l'urne du 7 mai un bulletin identique à celui du 23 avril, et comptabilisé comme "nul" par les scrutateurs, je ne cherche pas à chanter victoire. Je n'y vois pas nécessairement la revanche de Robert Brasillach et de Drieu La Rochelle. Je constate.

    Dans Figarovox Ivan Rioufol qualifie "l'élection de Macron", de "farce démocratique"(1)⇓ Sans chercher à contredire ici ce chroniqueur de qualité, sans mobiliser Platon et Aristote, n'y a-t-il pas au moins une petite part de pléonasme dans l'expression "farce démocratique" ?

    Les conséquences en ont commencé à s'observer dès cette semaine. Tout le monde semble avoir perdu la tête dans tous les partis, y compris les deux partis vainqueurs, la République en marche et le Modem, qui se révèlent déjà cafouilleux s'agissant de présenter aux électeurs les heureux investis porteurs de leur casaque dans 450 circonscriptions législatives sur 577.

    Certains y voient déjà le retour aux délices des IIIe et IVe républiques.

    Reste pourtant en place ce que l'on considère, depuis la réforme de 1962, comme la clef de voûte de l'édifice du régime, l'élection du p. de la r. au suffrage universel. Mécanisme désormais désuet, cette forme perverse de l'électoralisme n'en constitue plus la sauvegarde, il risque bientôt d'en être considéré comme la tare.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Le Figaro édition du 12 mai.

    http://www.insolent.fr/2017/05/la-chanson-du-mal-elu.html

  • Marion Marechal Le Pen : "Je défends la conservation de ce qui est beau et juste dans notre histoire"

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    Marion Maréchal-Le Pen s'est confiée à Valeurs actuelles après son annonce de retrait de la vie politique.

    Elle confirme que sa ligne politique est bien celle de la droite dite "hors-les-murs" : Conservatisme et populisme

    "je défends la conservation de ce qui est beau et juste dans notre histoire, je souhaite conserver les leçons de nos expériences passées ainsi qu’une certaine vision de l’homme, de sa dignité, du refus de sa marchandisation, d’ailleurs partagée par une majorité de Français."

    Elle se revendique d'ailleurs de la "Droite Buissonnière" :

    "Lorsqu’on me demande à quelle droite j’appartiens, je réponds, en reprenant la classification de René Rémond, que je suis à la confluence de la droite légitimiste et de la droite bonapartiste. Mais, pour prendre une catégorie plus récente, j’appartiens à la “droite Buisson”. J’ai été très marquée, récemment, par son livre la Cause du peuple, dans lequel j’ai vu, exposés de manière claire, les fondements de cette droite nationale, identitaire, sociale, qui est la mienne."

    Carole d'Hombelois

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • L'AF Clermont-Ferrand perturbe la conférence européiste du pédophile Cohn-Bendit

  • Vraies et fausses victoires

    En ce 8 mai, anniversaire tant soit peu factice d'une victoire à laquelle les armées de la France n'avaient guère participé, (1)⇓ chaque citoyen conscient devait et pouvait s'interroger.

    Doit-on considérer que le nouveau président bénéficie d'un soutien populaire massif de 66 % des Français ou, au contraire, qu'il fait figure de dirigeant le plus mal élu de l'Histoire de la cinquième république ?

    Ceux qui ne s'en seraient pas rendu compte à l'avance doivent, certes, savoir que l'on est entré dans une nouvelle époque et que celle-ci semble caractérisée par la post-vérité, autant dire par le mensonge. Y voir seulement le produit d'un sordide complot relève de la dérision et du fantasme.

    Nous nous trouvons en présence de la victoire d'un candidat résiduel. Nous avons aussi assisté à la défaite, indiscutable, de celle dont on annonçait la présence au second tour comme inéluctable, l'ascension comme irrésistible, la popularité comme invincible. Quand on donne le résultat en pourcentages, 66 % contre 34 % cela ne se discute même plus, 32 points de différence cela peut sembler définitif. Sans appel.

    De nombreux superlatifs s'imposent en effet au lendemain de ce second tour du scrutin présidentiel : à 39 ans on le désigne comme le plus jeune dirigeant d'une démocratie. Cela revient un peu partout. À son âge, il est vrai, Bonaparte ne porta jamais, en son 35e printemps que le modeste titre d'empereur, après avoir été institué premier consul à 30 ans. Et l'horrible Kim Jong-un à la tête de la Corée du Nord, fêtant son 34e anniversaire est trop rarement loué pour sa précocité.

    Mais au bout du compte, l'avènement du successeur et continuateur de François Hollande pourrait être observé de divers autres points de vue, moins transitoires et anecdotiques que l'âge du capitaine.

    Mettons dès lors les pieds dans le plat.

    Sans chercher à accabler les perdants de ce second tour, soulignons qu'ils n'ont pas démérité la sanction du suffrage universel.

    Les Gaulois disaient et pensaient : Malheur aux vaincus. Injuste et cruel direz-vous ?

    On observera quand même la persistance stratégique desdits vaincus dans une erreur remontant au moins à 2002, tout sauf innocente. Perseverare diabolicum.

    Sans doute s'agissait-il, à l'époque, de répondre du tac au tac, à la stratégie suicidaire imposée à droite par les chiraquiens à partir de 1998, refusant toute alliance, en toutes circonstances, avec les élus du front.(2)⇓

    Mais, depuis, l'absurdité symétrique, exactement aussi sectaire, a pris corps et il suffit d'écouter 10 minutes, car au-delà c'est trop, le discours autosatisfait d'un Philippot pour le comprendre.

    Acharnés à détruire la droite classique, dans l'espoir, sans doute un peu vain, de la supplanter, les dirigeants, les inspirateurs, les manipulateurs et les conseilleurs de ces campagnes ont constamment cherché à récupérer pour eux-mêmes les électorats supposés "chevénementistes", "souverainistes", et pourquoi pas "gaullistes"(3)⇓, qualifiés pour la circonstance de "patriotes". Un concept trop connu : dans le passé il a désigné, sous la Terreur jacobine, entre 1792 et 1795, les braves gens qui noyaient les Nantais dans la Loire et s'employaient à exterminer les Vendéens. En 1944-1945 il a servi à exalter les hommes de main du parti communiste.

    Le référendum de 2005 les aura induits dans cette impasse, alors qu'ils y servirent surtout à une campagne de gauche : les "non" de 2005 venaient aux 2/3 de la tendance du parti socialiste qui misait sur la défaite des chiraquiens. Seulement le 1/3 restant venait de la droite. Croyant dès lors, proclamant même avec jubilation, à partir de cette date que "l'Europe de Jean Monnet est morte" tout ceci pour le plus grand profit de la gauche, ils ont continué tels des zombies leur marche vers l'abîme.

    L'outrecuidance, l'incompétence évidente, et par-dessus tout l'ignorance, de la prestation imposée aux spectateurs du débat télévisuel ont achevé d'enfoncer, 12 ans plus tard, le camp qui avait adopté cette grille d'analyse et la stratégie de communication correspondante.

    On peut expliquer cela par un affreux complot. On peut aussi y voir l'effet victorieux du coefficient C, auquel les historiens ne pensent jamais assez. C comme bêtise.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. Hormis, bien sûr, la Première armée française et la division Leclerc. Mais, infestée de Français d'Algérie, la Première armée ne témoignait-elle pas, à en croire le nouveau p. d la r., du "crime contre l'Humanité" ?
    2. Stratégie que je dénonçai dans mon petit livre "La Droite la plus suicidaire du monde"
    3. Rappelons qu'en septembre 1971 la déclaration fondatrice du front national considérait que "le gaullisme a vendu la France en viager au parti communiste".

    http://www.insolent.fr/2017/05/vraies-et-fausses-victoires.html

  • JEUDI, 18 MAI, INVITÉ DE SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS : JEAN-PAUL BRUNET, ÉCRIVAIN ET UNIVERSITAIRE

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    Ecoutez Radio libertés cliquez ici

    Jean-Paul Brunet :
    Angliciste de formation, Jean-Paul Brunet est détenteur d’un doc­torat en études nord-américaines de l’Université de Paris-Sor­bon­ne (Paris IV). Professeur d’université, il a enseigné des cours de tra­duction sur divers campus aux États-Unis, en France, et au Cana­da.
    Également officier de marine de réserve (branche Inter­prétariat-Transmissions), il a d’abord servi à bord du Surcouf D-621, escorteur d’escadre, en qualité d’interprète-chiffreur, tout en effectuant plusieurs missions de liaison auprès d’unités de la Sixième Flotte américaine basée en Méditerranée.
    Une fois débarqué, il devait être affecté dans la section des Amériques, au Secrétariat général de la Défense nationale, dépendant du Premier ministre. C’est là qu’en qualité d’enseigne de vaisseau linguiste habilité « cosmic », il fut plongé au coeur de la crise des missiles soviétiques implantés à Cuba en octobre 1962.  
    Il est l’auteur de plusieurs ouvrages bilingues spécialisés qui font autorité des deux côtés de l’Atlantique : Dictionnaire de la police et de la pègre (Paris, La Maison du Dictionnaire, 1990), Dic­tionnaire du Renseignement et de l’Espionnage (Paris, La Maison du Dictionnaire, 2000) et Dictionnaire des Armes Légères et de Balistique (Paris, La Maison du Dictionnaire, 2009). Enfin, il a collaboré à l’élaboration de deux ouvrages collectifs publiés en Espagne sur le renseignement et la sécurité : Diccionario LID Diplomacia y relaciones internacionales (Madrid, LID, 2005) et Diccionario LID Inteligencia y seguridad (Madrid: LID, 2013). 
    Il a également publié Alan Ladd, héros fragile, préfacé par Jean Tulard, membre de l’Institut, aux Éditions Dualpha en 2009.
  • Macron et ses alliés centristes veulent faire exploser Les Républicains

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Comme le bulletin de réinformation en rendait compte hier, le nouveau président de la République a nommé Edouard Philippe Premier ministre. Ce dernier est chargé de composer le gouvernement, qui sera nommé aujourd’hui à 15 heures. Edouard Philippe est aussi chargé d’une mission très politique : faire exploser Les Républicains en suscitant le ralliement à Macron d’hommes politiques du centre droit.

    Philippe à peine nommé à Matignon, une vingtaine d’élus dits de droite ont lancé un appel à la collaboration

    Ces élus voient en la nomination d’Edouard Philippe un « acte politique de portée considérable ». Je cite leur communiqué : « Nos familles politiques de la droite et du centre doivent répondre à la main tendue par le président de la République ». Une forme d’impératif catégorique signé, sans surprise, par Nathalie Kosciusko Morizet, Franck Riester, Thierry Solère, ou encore Gérald Darmanin, ancien proche de Nicolas Sarkozy. Si Bruno Le Maire ne figure pas dans les signataires, ses récentes déclarations le placent sur une ligne similaire.

    Les Républicains ripostent et rappellent leur singularité

    Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, a récusé la perspective d’une « coalition gouvernementale ». Il voit dans la nomination d’Edouard Philippe une « décision individuelle ». Il se contente de prendre acte de la nomination sans demander une exclusion du parti.

    Sur le fond, le projet politique défendu par François Baroin, chef de file des législatives, a été modifié par rapport à celui du candidat Fillon
    De quoi mettre l’accent sur les différences, par exemple sur le plan fiscal : Les Républicains veulent baisser l’impôt sur le revenu, comme le FN, alors que Macron veut augmenter la contribution sociale généralisée.

  • Gouvernement Macron : place aux jeunes du… 3e âge !

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    Pas moins de 16, oui 16, sur 21 dépassent les 50 ans !

    Pour leur premier gouvernement, notre jeune président de la République et notre (encore) jeune Premier ministre ont tenu leur promesse : ce sont les jeunes qui sont majoritaires ! Tout dépend où l’on place les curseurs « Jeunes » et « Vieux »… Nous sommes « tous vieux » par rapport à un plus jeune et « tous jeunes » vus par un plus vieux… J’ai moi-même 71 ans et ne me sens pas vieux… Donc, il est logique qu’à mes yeux, des hommes de 70 ans tels MM. Collomb et Le Drian paraissent « encore jeunes »…

    D’ailleurs, s’il y a 22 femmes et hommes au lieu des « 15 ministres tout au plus » » annoncés, cela est certainement dû à tous ces jeunes qui se pressaient à leur porte, les obligeant à repousser « un peu » les dates de « péremption ministérielle » ! S’agissant d’âge, pour rester galant, je tairai, parfois, le sexe dans ces statistiques.

    Sur les 22 membres, ou plutôt 21 – un(e) des ministres est exclu(e) faute de connaître son âge à l’heure où je rédige ce petit mot -, pas moins de 16 – oui, 16 – sur 21 dépassent les 50 ans ! Dont certains allègrement, et c’est parfait : cela prouve que les gens de… mon âge peuvent être encore suffisamment alertes pour être à la direction de mon pays ! C’est rassurant pour nous, les « p’tits vieux » !

    Et ces hommes plus âg… pardon, et ces hommes moins jeunes ne sont pas parmi les modestes secrétaires d’État : ce sont les trois seuls ministres d’État… Je peux donner leur âge sans écorner ma galanterie : il n’y a aucune femme… La première femme arrive juste après : bien que ministre des Armées, elle a — et c’est bien dommage — loupé d’une… marche le podium des ministres d’État !

    Les ministres d’État (mâles) ont :

    — 70 ans : il faut croire que Jésus conserve… Bien entendu, je respecte la laïcité de notre République : je parle du jésus qui fait la réputation de la charcuterie de Lyon ;

    — 62 ans : là, c’est la preuve qu’avoir un mode de vie écologiste ou -ique maintient en forme ;

    — et 66 ans : balancer tantôt sur le pied droit, tantôt sur le pied gauche, cela donne un certain rythme dansant permettant de conserver toutes ses possibilités physiques.

    À quel degré de jeunesse se situent les 21 membres ?

    Trois ont 70 ans. Trois 66 ans. Deux 62 ans. 

    Quatre 55/56 ans. Et quatre 51/52 ans.

    Parmi les jeunes, disons les moins de 50 ans, qui trouve-t-on ? Tiens, les deux ministres classés à droite ! Comme quoi, être conservateur, cela conserve ! L’aîné n’a « que » 48 ans : s’il tient deux ans, il sera dans la catégorie des « moins jeunes ». Et le second « de droite » est, lui, véritablement parmi les plus jeunes, sans guillemets. Et des « jeunes sans guillemets », il n’y en a que… trois, âgés de 33/34 ans. La mode aurait voulu que j’écrive « elle et ils » puisqu’il y a une jeune femme et deux jeunes hommes… N’oublions pas qu’entre 34 et 48 ans — restons galant en ne révélant pas son âge —, il y a une femme et, je le précise, une jeune femme car je ne voudrais pas qu’à la fin de l’envoi, elle touche… Telle une… guêpe !

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-macron-place-aux-jeunes-3e-age/