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Leur plan si Marine Le Pen avait gagné : ils seraient restés en place !
Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie.
C’est L’Obs, dans sa dernière livraison, qui révèle le plan inouï concocté par le gouvernement sortant en cas de victoire de Marine Le Pen aux présidentielles, ce qui, à l’évidence, était réellement envisagé comme possible. Ce « Plan de sauvetage de la République », c’était tout simplement de… rester en place contre le choix des urnes !
Rien de ce plan ne fut écrit, bien sûr, mais tout était « fin prêt », assure L’Obs :
« Son déroulé était si précisément envisagé qu’une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l’État peuvent encore le décrire de tête, étape par étape. »
Au prétexte que « des remontées d’informations faisaient craindre des troubles majeurs à l’ordre public si elle [Marine Le Pen] était élue » – ce qu’on peut, en effet, supposer vu l’aperçu qui nous fut servi en 2002, et surtout vu la manière dont ce gouvernement laisse prospérer les Black Blocs depuis cinq ans –, on craignait que le pays ne bascule « dans le chaos ». Des notes confidentielles de la DCSP remontées au sommet de l’État annonçaient, dès la mi-avril, que « des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercher[aient] sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux ».
On fera remarquer ici que, nonobstant ces mises en garde, l’arrivée de Marine Le Pen au second tour a suscité quelques manifestations houleuses qu’on s’est bien gardé de réprimer. Au point que le ministère de l’Intérieur s’est, paraît-il, inquiété des remontées du terrain, le responsable du syndicat UNSA Police ayant, le 4 mai, « dénoncé “la frilosité de certains responsables” qui empêchent d’utiliser “les moyens mis à disposition des unités spéciales dans le maintien de l’ordre” ».
L’ordre venu d’en haut était donc de laisser faire les casseurs pour mieux faire prendre la mayonnaise, histoire de donner aux électeurs encore indécis un aperçu de ce « chaos » qui ne manquerait pas de mettre le pays à terre.
Face à ce scénario catastrophe, pas question de changer de ministre de l’Intérieur pour confier la sécurité à un autre, « éventuellement inexpérimenté ». Mais sans doute faut-il comprendre ici « partisan de l’autorité ». Si bien que nos guignols, voyant avec angoisse arriver la date fatidique du 7 mai et la possible victoire de Marine Le Pen, ont ainsi planifié la suite :
« Dans cette configuration, une passation de pouvoir aurait bien eu lieu entre François Hollande et Marine Le Pen, mais Bernard Cazeneuve serait donc resté à Matignon. »
En effet, « la démission du gouvernement après l’élection présidentielle n’est pas une obligation constitutionnelle ». D’autant, rappelle un professeur de droit, que « la Constitution fait qu’un Président élu ne peut agir que s’il possède une majorité personnelle à l’Assemblée, donc après le résultat des législatives ».
Cramponnés à leurs fauteuils, le Premier ministre Cazeneuve et son gouvernement auraient ainsi contraint Marine Le Pen à une « cohabitation forcée » jusqu’aux nouvelles législatives programmées les 11 et 18 juin. « Le pays aurait été à l’arrêt. Le gouvernement n’aurait eu qu’une seule priorité : assurer la sécurité de l’État. »
Une fiction, ce scénario ?
C’est, bien sûr, ce que prétendent aujourd’hui les intéressés, mais L’Obs assure avoir « recoupé les éléments auprès de trois sources, au sein du gouvernement sortant et d’institutions de l’État ». Le magazine rappelle, en outre, que Challenges avait révélé, dès le 30 mars, que « Bernard Cazeneuve confiait à ses visiteurs qu’il n’avait “aucunement l’intention de déserter le front de Matignon, au cas où Marine Le Pen emporterait la présidentielle” ».
En langage simple : Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie. Au nom, comme ils disent, « des valeurs de la République »…
http://www.bvoltaire.fr/plan-marine-pen-avait-gagne-seraient-restes-place/
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Catherine de Médicis [2000 ans d'histoire]
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L'Action Française : Repenser le Bien Commun
Compte-rendu Paris Vox
Week-end chargé pour le mouvement patriote et monarchiste Action Française qui, outre son traditionnel cortège d’hommage à Jeanne d’Arc, organisait hier, samedi 13 mai, un colloque sur le thème « Refonder le Bien Commun ». Paris Vox était présent.
Une salle lumineuse et élégamment décorée accueille un public nombreux où se mêlent toutes les générations. La forte proportion de jeunes gens surprendra d’ailleurs même l’observateur pouvant avoir une image un peu « poussiéreuse » du plus vieux mouvement politique français.
L’assistance est en tout cas dense et attentive pour suivre les diverses interventions de très bon niveau. Au micro se succèdent des personnalités d’horizons divers, monarchistes ou non, mais tous précoccupés de l’avenir de la France et de la nécessaire reconstruction d’un « Bien Commun » tragiquement fragilisé aujourd’hui.
La hauteur de vue et de perspective de la plupart des interventions tranchent radicalement avec la médiocrité racoleuse de la campagne électorale qui a mené à l’élection d’Emmanuel Macron.
On s’interroge sur la définition du Ben commun, sur son évolution à travers le temps et les moyens de le refonder aujourd’hui.
Ainsi Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, rappelle que « ce qui fait la légitimité d’un pouvoir c’est sa finalité et non son mode de désignation ». Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, s’inquiète lui de « l’état du peuple » et de la « constitution interne d’individus chancelants » et conclut, avec Bernanos, que l’urgence consiste à « refaire des hommes libres » avant même de s’interroger sur la forme ou la nature de l’Etat.
C’est ensuite au tour de Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs, de rappeler l’importance de la famille, de l’enracinement et du travail local, ainsi que le rôle crucial des « limites » et l’importance de l’écologie, la biosphère étant le « bien commun » par excellence.
Après un entretien très applaudi avec le Prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme et prétendant au trône, la discussion se porte sur les « bien communs immédiats ». Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, et Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste à Boulevard Voltaire, présentent alors leur engagement dans le cadre de l’urgence social que nous connaissons actuellement.
C’est enfin à Maître Trémolet de Villers de conclure la journée avant que la salle n’entonne « La Royale », hymne de mouvement monarchiste fondé par Charles Maurras. Une journée riche en enseignements et jalons intellectuels, et un indiscutable succès pour les organisateurs qu’une tentative d’agression par quelques dizaines « d’antifascistes » casqués et armés ne parviendra pas à troubler, ceux-ci se voyant rapidement dispersés et mis en fuite par les jeunes militants royalistes présents sur place.
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Pujadas : Une éviction politique ? - Journal du jeudi 18 mai 2017
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La politique pro-famille de Poutine porte ses fruits
Après 70 ans de communisme, l'affaire n'est pas simple. De Sabine de Villeroché sur Boulevard Voltaire :
"[...] depuis les années 2000, les élites russes font un tout autre choix pour redresser le pays menacé par une catastrophe démographique sans précédent. La mise en place de mesures natalistes fortes, la promotion d’un retour aux valeurs patriotiques et spirituelles et la mise en avant d’un modèle familial vertueux sont proposées aux Russes pour reconstruire le pays.
Dix-sept ans après l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la dynamique porte ses fruits : le taux de fécondité des Russes est passé de 1,17 enfant par femme en 1999 à 1,89 (plus que dans l’Union européenne) et, depuis 2012, la population augmente de nouveau en continu.
L’effort financier fourni par l’État a été exceptionnel : création d’un capital maternel (9.000 roubles pour la naissance du 2eenfant) et autres mesures incitatives fortes ont permis aux familles de voir leurs revenus multipliés par 2,2 en 10 ans.
Parallèlement, Vladimir Poutine mène une intense campagne de communication patriotique à rebours de ses voisins. Et pour cause ! Il cerne parfaitement et dénonce les risques mortifères que prennent les démocraties modernes « en renonçant à leurs racines spirituelles, traditionnelles et même sexuelles ». (réunion du club de Valdaï, 19/9/2013).
A contrario, pour les Russes, le modèle idéal de famille est composé de plusieurs générations vivant sous le même toit, avec un père, une mère et trois enfants nés au sein du mariage.
L’homosexualité n’est guère encouragée dans le pays au grand dam des Occidentaux qui, dans le même temps légalisent le mariage pour les couples de même sexe. En interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, Vladimir Poutine envoie un message fort à ses concitoyens : les homosexuels russes ont les mêmes droits que leurs concitoyens mais l’État ne leur reconnaît aucun droit spécifique car ils ne produisent pas d’enfants – ce dont le pays a tant besoin. Avec l’appui du clergé orthodoxe, le gouvernement prend également des mesures pour limiter le nombre d’avortements, qui reste extrêmement élevé. En revanche, la législation russe est assez libérale vis-à-vis des techniques de médecines reproductives. La Russie demeure une destination privilégiée pour les clients de gestation pour autrui. Mal comprises par nos démocraties modernes, les grandes orientations russes en matière de politique familiale sont la démonstration que d’autres choix réalistes et efficaces sont possibles en ce XXIe siècle."
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HERVÉ VAN LAÉTHEM (NATION - BRUXELLES) SERA À NIEPPE (59) DIMANCHE PROCHAIN POUR LA 5E JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE
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