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La Droite revient… sous toutes ses formes!
Laurent Wauquiez l’a annoncé triomphalement à l’université d’été des Républicains à la Baule : « Ils disent que la Droite est morte, qu’il n’y a plus que Jupiter et Mélenchon. Mais qu’ils viennent ici, la Droite est de retour ! »Elle est de retour chez Les Républicains, mais « décentrée », puisque Alain Juppé, Valérie Pécresse et leurs troupes ont décidé qu’ils partiraient si Laurent Wauquiez était élu président…
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°482
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LA LOI TRAVAIL AURA-T-ELLE LE MÊME DESTIN QUE LA LOI MACRON ?
Selon notre cher Président Macron, « les Français détestent les réformes » — un avis qui n’a pas manqué de susciter la polémique dans l’Hexagone. Le chantier auquel s’attaque l’actuel locataire de l’Élysée n’est pas une mince affaire, lui qui a vu la loi El Khomri être clouée au pilori par la rue et les frondeurs. Et en ce qui concerne la capacité de notre Président à réformer le pays, les doutes sont légitimes, lui qui — alors ministre de l’Économie — a fièrement fait passer une loi portant son nom, mais dont l’efficacité n’est toujours pas au rendez-vous.
En attendant d’évaluer l’ampleur des manifestations des 12 et 23 septembre prochains, Macron est parvenu sans vraiment d’encombres à mettre en orbite le premier étage de la fusée réforme du Code du travail. L’enjeu est de taille, car un échec ou un demi-succès condamnerait l’exécutif à une gestion peu audacieuse qui aurait l’inconvénient de ressembler de trop près aux calamiteuses années Hollande.
Le gouvernement et le Président savent qu’ils jouent déjà leur quinquennat sur ce texte et font en sorte de déminer le terrain pour un passage en douceur. Mais un atterrissage réussi au niveau politique ne signifie pas toujours un succès économique.
En témoigne la loi Macron de 2015 — quelque peu chahutée par certains — qui a finalement été adoptée, mais dont la mise en pratique laisse toujours à désirer ; la faute à un exécutif pas assez impliqué dans le travail d’élaboration des décrets et arrêtés d’application.
Un pouvoir peu regardant laisse place au bon vouloir des acteurs présents sur le terrain. Ainsi, l’intéressante réforme du permis de conduire présente dans la loi Macron n’a fait qu’effleurer les problèmes auxquels elle voulait s’attaquer. La raison ? Des textes d’application très lâches et parfois même en contradiction avec la philosophie et les objectifs de la loi.
Afin de rendre le permis moins cher, l’accent avait été mis sur la réduction des délais pour passer l’examen pratique. Les différents dispositifs ont porté leurs fruits avec un délai moyen qui est passé de 90 jours, en 2014, à environ 62 aujourd’hui. Mais si le système est plus performant, il n’en reste pas moins parasité par le monopole des auto-écoles traditionnelles.
En 2016, l’Autorité de la concurrence a d’ailleurs émis un avis dans lequel la méthode d’attribution des places d’examen est sévèrement critiquée. Cette dernière favorise en effet les auto-écoles les plus anciennes au détriment des besoins réels. Le système se perpétue et il est toujours aussi cher de passer le permis, sauf si l’on fait appel aux auto-écoles en ligne.
Mais à cause d’un passé trop récent, les places destinées à ces auto-écoles sont peu nombreuses. Le cercle vicieux n’est toujours pas brisé. Un rappel utile pour tous les réformateurs quels qu’ils soient. La France peut se réformer, encore faut-il faire appliquer les textes avec efficacité.
http://www.bvoltaire.fr/loi-travail-aura-t-meme-destin-loi-macron%E2%80%89/
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Academia Christiana - Vers la reconquête !
Du 21 au 27 aout 2017 avait lieu à Sées l'université d'été catholique Academia Christiana sur le thème de la reconquête décliné dans différents domaines : école, écologie, politique locale, militantisme, idées... Après cette cinquième Academia Christiana passe véritablement un cap : celui de fédérer une jeunesse autour de la nécessité de l’engagement dans la cité au service du bien commun. Même si la question du nombre est secondaire, car la qualité d’un engagement compte plus que la quantité de partisans, nous tenons néanmoins à souligner que pour la première fois nous avons atteint les 200 participants tout au long de la semaine.
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▶Navires de guerre - Les premiers vaisseaux. DOCUMENTAIRE SCI&TECH INÉDIT 2017
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I-Média#166 : Pour BFM, rien n’est bon dans le cochon
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LA TAVERNE DES PATRIOTES
La Taverne des Patriotes est un serveur Discord qui permet de rassembler tous les patriotes, pour discuter, partager, débattre, faire des rencontres, tout ça dans la bonne entente et la compréhension de chacun. C’est un espace d’échanges et de projets basé sur la conceptualisation et la créativité que chacun peut venir proposer.
Naturellement, ce serveur Discord n’est pas ouvert qu’aux patriotes. Tous les partis sont acceptés sous le titre « d’invité » du moment que le débat reste courtois.
Discord est un service de messagerie instantanée et de communication vocale comparable à Skype.
Ce service est totalement gratuit et ne nécessite aucune inscription payante. Il vous suffira de créer un compte et de le vérifier par mail. Vous pourrez alors personnaliser votre compte.
Pour accéder à Discord, vous pouvez le faire simplement à partir de votre navigateur ou depuis l’application Windows. Si vous utilisez une tablette ou un smartphone, des applications sont disponibles sur l’Apple Store et Google Play.
REJOINDRE LA TAVERNE
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Changements en vue au FN
Marine Le Pen, la présidente du Front national, a fait sa rentrée politique ce samedi à Brachay en Haute-Marne. Lors de son discours (à écouter ici), elle a annoncé que le Front national aurait un nouveau nom à l'issue du Congrès du parti.
"La nouvelle organisation portera un nouveau nom (…), que vous aurez choisi".
Avant cela, elle aura mené une tournée des 95 fédérations, entamée dès la fin du mois de septembre. Devant ses partisans, elle a promis une "grande refondation" et un fonctionnement "renouvelé" et plus "décentralisé" du parti, dont le slogan affiché samedi était "En avant pour un nouveau front".
Nouveau nom, nouveau fonctionnement, pourquoi pas, mais sur quels fondements ? Identité ou économisme ou un peu des deux ?
Marine Le Pen a prononcé un discours résolument sécuritaire, axant la ligne de sa rentrée politique sur les thèmes du terrorisme et de l'immigration. Ces sujets ont été bien davantage traités que l'économie, abordée pendant quelques minutes pour vilipender Emmanuel Macron, rendu responsable de remplacer "les relations sociales par les relations économiques" avec ses ordonnances sur le code du travail.
Elle a attaqué frontalement Emmanuel Macron, moqué en "Jupiter" qui n'aurait "pas fait tomber la foudre sur les fichés S".
"Les islamistes nous agressent en raison de ce que nous sommes. (…) Je ne veux pas m'habituer au terrorisme".
Et l'euro ? Marine Le Pen n'a pas du tout parlé de sortie de la monnaie unique, en passant très vite sur ce thème pour concentrer ses attaques sur Emmanuel Macron, Laurent Wauquiez, candidat à la présidence des Républicains, et Jean-Luc Mélenchon. Le dernier mènerait un mouvement "islamo-trotskiste" à la "bouillie idéologique" pour "agités", tandis que le second est implicitement accusé de faire "du sous-Sarkozy".
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Infatigable Henry Coston !
La chronique de Philippe Randa
Les Journées chouannes des 2 et 3 septembre dernier ont rendu hommage aux soixante ans de Lectures françaises et à son fondateur, Henry Coston (1910-2001). Invité par Françis-Xavier d’Hautefeuille à prendre la parole pour cet hommage, mais n’ayant pu m’y rendre car j’avais promis à Pierre Cassen d’être présent à l’anniversaire de Riposte Laïque qui fêtait ses 10 ans d’existence, voici mon témoignage personnel sur le fondateur de Lectures françaises.
En 1979, Henry Coston, qui préparait un nouveau tome de son Dictionnaire des pseudonymes, envoya à mon père un questionnaire. Il désirait obtenir quelques renseignements et précisions le concernant.
Surchargé de travail, mon père voulait remettre à plus tard sa réponse et c’est moi qui pris l’initiative de remplir le jour même ce questionnaire. Une question concernait ses opinions politiques. Elle était, bien sûr, facultative. Je précisais, en accord avec lui, celles de mon père, notamment qu’il avait été membre, pour les Deux-Sèvres où nous habitions, du comité de soutien à la liste de l’Eurodroite pour les élections européennes de cette année-là.
Par retour du courrier, nous reçûmes le dernier livre d’Henry Coston dédicacé et une longue lettre chaleureuse dans laquelle le fondateur de Lectures françaises ne cachait pas sa surprise de découvrir parmi les auteurs du Fleuve Noir quelqu’un qui partageait une très grande partie de ses convictions. Henry Coston lui signalait d’ailleurs, ce qui ne surprendra pas leurs lecteurs, qu’il correspondait régulièrement avec deux autres auteurs vedettes de cette maison d’éditions : Claude Rank et Jean-Pierre Conty, ce dernier étant même un de ses abonnés.
Lorsqu’en 1996, j’écrivais à mon tour à Henry Coston pour lui demander de relire la notice qui lui était consacrée dans mon Dictionnaire commenté de la Collaboration française, il me promit immédiatement de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour faire connaître mon travail. Ce qu’il fit. Amplement. Je lui dois ainsi une grande part du succès que rencontra cet ouvrage. Idem pour le lancement de ma revue Dualpha. La caution d’Henry Coston, pour des milliers de lecteurs, est quelque chose qui compte.
On a déjà écrit beaucoup – et l’on écrira encore énormément – sur l’ancien directeur de La Libre Parole, de Lectures françaises ou de Nous, les Françaises. Que ce soit sur ses qualités incontestables (son œuvre incontournable, son labeur de bénédictin, son extrême gentillesse, etc.), tout autant que sur ses obsessions parfois irritantes. Mais ce qui le définira toujours au plus juste sera son militantisme de chaque instant.
Il est bon de rappeler qu’il lança une pratique essentielle, poursuivie par ceux qui ont succédé aux rênes de Lectures françaises : pas un livre, pas un journal, pas une association, un mouvement ou un parti – peu ou prou comme lui ennemi du régime – dont il ne signalait à ses lecteurs l’existence et l’action, sans oublier d’indiquer l’adresse où l’on pouvait se procurer les uns ou joindre les autres. Cela peut paraître dérisoire à certains, vulgaire à nombre de journalistes qui se font grande idée de leur talent (ils sont souvent les seuls d’ailleurs), mais combien de journaux – surtout les plus modestes – ont-ils vu ainsi, grâce à Henry Coston, leurs lecteurs augmenter, nombre de mouvements nationalistes leurs adhérents décupler, nombre d’éditeurs leurs ouvrages s’épuiser ?
À la fin de sa vie, Henry Coston cherchait obstinément un successeur. Cette question le hantait littéralement. Je lui ai alors fait remarquer qu’il en avait eu bien davantage que tout autre. Lectures françaisesperdurait, alors que nombre de revues mouraient souvent avec leur fondateur, quand elles n’étaient pas rachetées par des gens aux convictions totalement étrangères… La Librairie française avait longtemps été dirigée par le nationaliste Jean-Gilles Malliarakis avant de fermer certes, mais de renaître, dans le même esprit militant, avec L’Æncre ou ensuite avec La Licorne bleue, Primatice, Facta, La (nouvelle) Librairie Française sans parler de la plus ancienne, la Librairie Duquesne.
Oubliait-il aussi Yann Moncomble dont il avait mis le pied à l’étrier et qui publia une bonne dizaine de livres capitaux, dans la droite ligne de ses propres ouvrages ? Et Emmanuel Ratier avec lequel il avait cosigné certains livres et qui a poursuivi son œuvre avec sa lettre Faits & Documents et sa précieuse Encyclopédie politique française ?
Quant à Richard Haddad, à la tête des éditions Godefroy de Bouillon, Roland Hélie à celles des édition Synthèse nationale, moi-même à celles des éditions Dualpha, L’Æncre et Déterna, ne permettons-nous pas à un public intéressé de se procurer les livres de nombre d’auteurs bannis de la grande distribution…
— C’est vrai, il faut continuer, admettait-il.
Si un jour l’un de nous se laissait gagner un instant par la lassitude, puissions-nous tous penser à l’infatigable Henry Coston.
Source EuroLibertés cliquez ici