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  • Fabrice Robert : « Nous avons imposé les slogans d’un peuple qui ne veut pas mourir »

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    Entretien avec Fabrice Robert paru dans le journal Présent (numéro 8718) le 20 octobre 2016.

    Fabrice Robert, le 13 juillet dernier, vous avez annoncé la transformation du Bloc Identitaire en un mouvement associatif baptisé Les Identitaires. Quelle portée à cette transformation ? A quels objectifs répond-elle ?

    Ce n’est pas la première fois que le mouvement identitaire connaît une telle mue afin de s’adapter au mieux à une situation nouvelle. Du côté des jeunes militants identitaires, la résistance s’est incarnée, dès 2002, à travers les Jeunesses identitaires. Puis sont venues L’Autre Jeunesse et, enfin, Génération Identitaire.

    Dans le domaine de l’action politique, le réel impose sa loi : la suivre, c’est être en mouvement. Là est la seule condition de l’efficacité. A chaque fois, les mues – au sein du mouvement identitaire – répondent à un impératif de développement dans un contexte différent.

    Le Bloc identitaire s’est transformé en parti politique en 2009. Mais, au fond, cela ne correspond pas à notre ADN. Plus qu’un parti, nous sommes avant tout un réseau, une communauté. Depuis quelques années, nous avons cessé toute confrontation électorale avec le Front National. Nous avons refusé de persister dans une concurrence sans issue tout en mettant en avant notre complémentarité. Partout, nos militants ont agi là où les militants du FN ne le pouvaient. Cette complémentarité est essentielle. Quand nous montons sur le toit d’un chantier de mosquée à Poitiers, nous donnons des voix à marine Le Pen. Quand celle-ci parle à la télévision, elle éveille des consciences qui, parfois, viendront à nous pour des questions de caractères. Le mouvement identitaire ne vaincra pas seul. Mais personne ne vaincra sans nous. Personne ne vaincra si nos méthodes, nos mots d’ordre ne sont pas repris.

    Pour mieux coller au réel et continuer à jouer un rôle politique, nous avons considéré que le temps était venu de transformer le Bloc identitaire en un mouvement baptisé Les Identitaires. Les Identitaires sera une centrale d’agitation et de formation. Seule habilitée à décerner un label identitaire, elle sera la rampe de lancement des principales offensives identitaires, qu’elles relèvent de l’agit-prop ou de la pénétration de nos idées dans la société française.

    Les Identitaires sont dirigés par 2 directeurs nationaux : Jean-David Cattin et moi-même.

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    En parallèle, le mouvement Génération Identitaire poursuit un fort développement sur le terrain, permettant à la fois un ancrage local et des actions coup-de-poing qui obtiennent un écho national voire international …

    Génération Identitaire continue, bien évidemment, sa route sous son nom. Fort de ses 2 000 adhérents, il est un des plus importants mouvements de jeunesse de France. Ses actions coup-de-poing ont, par ailleurs, suscité de nombreuses vocations en France mais aussi en Europe. Aujourd’hui, des mouvements identitaires locaux – s’inspirant de notre ligne politique – ont vu le jour en Italie, en Suisse, en Autriche, en Tchéquie, en Allemagne.

    Plus de 14 ans ont passé depuis la création des Identitaires, quelles sont vos plus grandes satisfactions ?

    En 14 ans d’existence, nous avons su innover et surprendre. Nous sommes parvenu à transformer un petit groupe en un mouvement qui existe sur la scène nationale. Nous avons fait le plus difficile : nous avons créé une marque.
    Notre principal succès est donc surtout d’ordre sémantique. Qui employait – voici à peine quinze ans – le terme identitaire ? Quasiment personne. Aujourd’hui, tout le monde utilise ce concept. Soit pour le dénoncer soit pour se l’approprier.

    En soi, notre bilan est, tout de même, assez remarquable. Je ne connais pas d’autre exemple sur ces vingt dernières années de mouvement passé du néant à une existence réelle et reconnue comme telle.

    Nous avons réussi à imposer nos méthodes, nos slogans, nos combats, dans le paysage médiatique. En incarnant un rôle d’aiguillon politique, nous sommes parvenus à influencer, de manière indéniable, le débat politique  français sur des questions cruciales telles que l’islamisation de la France, la racisme anti-blanc, la banalisation du halal, le Grand Remplacement ou encore la Remigration. « Les nôtres avant les autres » et « On est chez nous ! » sont devenus les slogans d’un peuple qui ne veut pas mourir !

    Aujourd’hui, Les Identitaires, c’est : un mouvement activiste, un pôle de réflexion et de création, un réseau de Maisons de l’identité, un magazine, une maison d’éditions, une agence de presse indépendante, des associations sportives, culturelles, sociales, des cercles de formation et de conférence et une Université d’été.

    Il est incontestable que les thématiques identitaires se sont imposées dans le paysage médiatique et politique … Cela suffira-t-il à imposer une « politique identitaire » – telle qu’elle existe en Hongrie par exemple – à court ou moyen terme ?

    Remporter la bataille culturelle nous permet d’espérer l’amorce de futures victoires politiques. Ensuite, toutes est question de véritable volonté politique. Être élu pour ne pas mettre en place une politique identitaire serait pire que ne pas être élu.

    Les succès des « petits gaulois » ont accompagné ceux des Identitaires dans d’autres secteurs : la réinformation, les écoles indépendantes, la formation de la jeunesse via le scoutisme, l’entraide professionnelle. Là encore, c’est la force du réseau qui a triomphé ? Ou tout simplement le choc du réel ? Les deux ?

    Je pense surtout que la stratégie du réseau s’adapte au réel. D’ailleurs, au sein du mouvement identitaire, nous avons toujours privilégié l’action en réseau qui nous paraît plus souple et plus interactive. En fédérant des hommes et des projets, il est possible de relancer une dynamique de résistance face aux tentatives d’effacement de notre identité. Avec le déploiement de structures variées et complémentaires, ce travail en réseau permet alors de développer une contre-culture tout en faisant émerger des contre-pouvoirs.

    http://www.les-identitaires.com/2016/10/fabrice-robert-avons-impose-slogans-dun-peuple-ne-veut-mourir/

  • En 1972, la loi Pleven réintroduit le délit d’opinion dans la loi

    Pas modifiée jusqu’à la loi Pleven en 1972, une loi totalitaire et scélérate. La loi Pleven a en effet réintroduit le délit d’opinion dans le droit français, au nom de « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ». 
    La loi Pleven est d’abord une atteinte à la liberté de parole et de débat puisqu’elle condamne « la provocation à la haine ou à la discrimination à raison de la race, de la religion, de l’origine ou de la nationalité ». Or la notion « d’incitation » est floue, celle de « haine » l’est plus encore puisqu’il s’agit d’un sentiment. Tout dépend de l’interprétation du juge, et il en est de très extensives, qui font jurisprudence. Pour certains tribunaux, rappeler de simples faits incite à la haine, et certaines paroles sont donc interdites ou condamnées à ce titre. 
    La loi Pleven est intervenue dans un contexte historique particulier : les années Pompidou. Mai 68 venait d’opérer une rupture profonde avec la période précédente et deux éléments de contexte expliquent le vote de cette loi en 1972 : 
    • d’abord la volonté de faciliter l’entrée d’immigrés durant le septennat Pompidou et obtenir ainsi 200 000 candidats par an au titre du travail, 
    • ensuite l’objectif de culpabiliser les Français en rouvrant les plaies mal cicatrisées de la Seconde Guerre mondiale (cet objectif explique aussi le lancement spectaculaire, en 1972, de l’affaire Touvier, qui devait être suivie, beaucoup plus tard, par les procès Barbie et Papon). 
    C’est ce climat intellectuel qui explique l’adoption de la loi Pleven à l’unanimité de l’Assemblée nationale. Il est extraordinaire et significatif que personne ne s’y soit opposé, alors qu’elle est ouvertement liberticide : personne n’a-t-il osé, ou bien l’intention liberticide était-elle déjà plébiscitée par la classe politique ? Quoi qu’il en soit, ses effets sont multiples. Cette loi rend d’abord difficile le débat sur l’immigration puisque celui qui la critique peut mettre en cause des immigrés de telle ou telle catégorie et risque ainsi d’être accusé de racisme et condamné. 
     
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration, la catastrophe. Que faire ? 

  • ISF, comédie et droit de propriété

    Par Eric Delcroix, juriste 

    Impôt et ressentiment. Les débats sur le vote de la loi de finance pour 2018 ont été l’occasion de cris d’orfraie contre « les riches ». Cela n’a pas dérangé au demeurant les très riches, sinon les journalistes gauchistes, dont ces derniers ont peuplé nos grands médias – qui sont leur chose –, n’auraient pas relayé à l’envi ces criailleries. Curieusement, si l’abolition de l’ISF sur les valeurs mobilières de placement a été violemment critiquée, l’exemption des œuvres d’art n’a jamais choqué. Pourtant, contrairement aux actions ou obligations par exemple, elles n’induisent d’emplois que très marginalement. Seul demeurera l’IFI, l’Impôt sur la fortune immobilière, sachant que le statut des œuvres d’art n’a jamais été et ne sera toujours pas accordé aux châteaux historiques même classés. Voilà qui doit nous rappeler qu’un impôt devrait se fonder sur une rationalité mais non sur le ressentiment.

    Droit de propriété et comédie des droits de l’homme

    Il faut ici placer le débat sur un aspect qui ne semble pas avoir été évoqué, celui du droit de propriété qu’est censé protéger l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reconnue de droit positif par le Conseil constitutionnel (jurisprudence dite du « bloc de constitutionnalité »).

    Cet article dispose que :

    La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

    Or, l’ISF hier, comme l’IFI désormais, s’analyse comme une expropriation partielle périodique de la propriété, en violation de cet article 17. En effet, si l’on peut invoquer ici la « nécessité publique », on voit que c’est de façon absurde, puisque nous sommes à l’inverse de « la condition d’une juste et préalable indemnité » !

    Apparemment, cela n’a pas gêné nos juges, évidemment inhibés par les conséquences de l’annulation d’un tel impôt. Courage n’est pas témérité.

    Pour comprendre la question, prenons un exemple toujours d’actualité avec l’IFI. Un propriétaire foncier peut faire l’objet d’une expropriation, selon une procédure légale bien rodée, disons pour le passage d’une autoroute. Allons au plus simple : on va lui prendre 1% ou 1,5% de ses terres à cette fin. Sous le contrôle du juge foncier, il va recevoir une « juste et préalable indemnité » payée par le Trésor public. En revanche, avec l’IFI, il va abonder ce même Trésor public de 1% ou 1,5% de la valeur de sa propriété et… cela tous les ans !

    Là, les contribuables cherchent en vain un juge à la lumière des droits de l’homme : rend-on la justice ou nous joue-t-on la comédie ? Et pourtant la Déclaration française, contrairement à la très perverse Convention de sauvegarde des droits de l’homme (européenne), contient certaines dispositions non ambiguës, tel son article 17 !

    Impôts et capital

    Certes, d’aucuns opposeront que l’impôt sur le capital est pourtant une réalité historique, difficilement contestable. Certes, mais il s’agit alors de tout autre chose. Les droits de succession et le droit d’aubaine sont fort anciens, or la Déclaration de 1789 ne les a pas condamnés. Quant à l’impôt foncier, il n’est pas une spoliation en soi de la propriéte en fonction de sa seule valeur appréhendable, mais il est une contribution logique sur tout ce qu’induit la propriété foncière quant aux services publics (routes d’accès, drainage des fossés, adduction d’eau, service des pompiers, etc.).

    On peut contester le droit de propriété et demander l’abrogation de l’article 17, mais alors il faut le dire et remettre le débat à sa vraie place.

    Eric Delcroix 25/10/2017

    https://www.polemia.com/debats-vote-loi-finance-abolition-isf/

  • Quand Wauquiez répète qu’il ne fera jamais d’alliance avec le FN, il se prosterne devant un totem devenu incongru

    D'Ivan Rioufol :

    6a00d83451619c69e201b7c92ed5aa970b-800wi.jpg"Aborder la question identitaire, c’est être d’extrême-droite. Thierry Solère débite sans cesse cette ânerie, avec d’autres égarés de la droite béate. Ils se sont auto-baptisés "constructifs". La petite bande alerte sur la dérive des Républicains, mais refuse de les quitter. "Je trouve qu’ils sont de plus en plus à droite", a également commenté le premier ministre, Edouard Philippe. Ce n’est pas la lucidité qui caractérise cette amicale des faux-culs, mise au service d’Emmanuel Macron et de sa prétention à avaler la droite libérale. La question identitaire est, en effet, partout présente en Europe. En Catalogne et en Espagne, elle accélère une histoire potentiellement conflictuelle. L’Allemagne, l’Autriche, la République Tchèque, les Pays-Bas, la Hongrie, la Pologne et bien d’autres nations voient des mouvements patriotiques qui se consolident sur le rejet de l’immigration massive et de l’islam politique. En France, le procès Merah a dévoilé, pour ceux qui en doutaient, la réalité de la contre-société islamique régulièrement décrite ici : elle ne reconnaît pas les lois françaises, mais celles de l’islam. Sur Twitter, le succès de MontreTaCroix, en réaction à la décision du Conseil d’Etat se supprimer la croix d’une statue érigée à Ploërmel (Morbihan), révèle le potentiel de résistance culturelle qui existe dans la France indignée.

    Laurent Wauquiez a donc mille fois raison de vouloir répondre politiquement à ce réveil des peuples, des nations, des mémoires. D’autant que Macron et ses joyeux caniches ne veulent rien voir du choc des cultures, partout à l’oeuvre. Leur monde désincarné et sans vision humaine se réduit à des chiffres et des techniques. Même Alain Juppé semble aujourd’hui reconnaître que son "identité heureuse" était une sottise. Mais que de temps perdu à écouter les poncifs de Solère and Co ! Ces ombres bavardes se prennent pour Jean Moulin résistant au nazisme. Les constructifs n’ont évidemment plus leur place chez les Républicains. Ceux-là devraient les mettre à la porte mardi, si le vaudeville ne réserve pas une nouvelle surprise après la fausse éviction de mardi dernier. Pour autant, il reste encore un sérieux doute sur la capacité de Wauquiez de couper les ponts avec la droite culpabilisatrice, cette infernale machine à perdre. Quand il répète sagement, et dimanche encore, qu’il ne fera jamais d’alliance avec le Front national tout en disant la même chose que lui, il se prosterne devant un totem devenu incongru. La défense de l’identité française échouera si elle en reste à des querelles de chapelles, à des confrontations d'ego, à des guerres de tranchées. Macron a pour lui de ne rien s’interdire. En ce seul domaine, il est un modèle à suivre pour Wauquiez. Sinon, il reviendra à la société civile, en ultime recours, de prendre son destin en mains."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comparaison Hertz/Merah: la manipulation de l’histoire continue

    L’historien Thibault Tellier revient sur la polémique créée par la comparaison, faite par son collègue Nicolas Mariot dans Libération, entre le poilu Hertz et le terroriste Merah. C’est, pour lui, une nouvelle tentative délibérée de nuire à notre histoire nationale.

    La tribune intitulée « Du Poilu Hertz à Merah, une radicalisation en famille »  publiée par l’historien Nicolas Mariot dans Libération, le 4 octobre 2017, a jeté la consternation au sein de la communauté historienne, et plus largement, chez tous ceux qui s’intéressent à notre histoire nationale. Au-delà d’une certaine tendance actuelle à remettre en cause, voire à faire de cette dernière un enjeu de propagande et de prosélytisme, il convient de s’interroger sur ce que dit la thèse qui y est défendue, et en quoi elle intéresse, au-delà des seuls historiens, la communauté nationale elle-même.

    Nausée intellectuelle

    Il faut tout d’abord rappeler le contexte dans lequel la polémique est née. Comme chaque année, quelques jours avant le festival d’Histoire à Blois, Libération a ouvert ses colonnes à une équipe d’historiens parmi lesquels Patrick Boucheron, professeur au Collège de France, afin de réaliser ce que le journal appelle « Le Libé des historiens ». Le texte de Mariot n’est donc pas un acte isolé jeté en pâture aux réseaux sociaux, mais renvoie à l’image que la communauté des historiens veut donner d’elle-même auprès d’un large public, universitaire ou non. De même, l’argumentation utilisée empêche de songer à une simple provocation ayant pour objectif de faire connaître un auteur qui vient précisément de publier un ouvrage sur le personnage cité dans le texte. En réalité, le propos est parfaitement maîtrisé et les soi-disant « regrets » exprimés par la suite par l’auteur n’invalident en rien la thèse initiale.

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  • ANGELA MERKEL CONTESTÉE POUR SA POLITIQUE MIGRATOIRE AU SEIN DE SON PROPRE PARTI

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    Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Alors que la chancelière démocrate-chrétienne Angela Merkel a, contre vents et marées, imposé à son parti, la CDU, et à son pays, l’Allemagne, une immigration de masse, les revers électoraux subis au fil du temps par la CDU et son allié social-chrétien bavarois la CSU portent peu à peu leurs effets. Un vent de fronde souffle désormais au sein des deux partis politiques contre la chancelière, responsable, en ayant ouvert à tout vent en 2015 les frontières du pays et engendré ainsi un flux migratoire important dont la population subit au quotidien les répercussions négatives, de ces piètres résultats obtenus dans les urnes.

    Les conséquences du recul de la CDU et de la CSU lors des élections législatives du 24 septembre 2017, les deux partis ayant subi une lourde défaite et obtenu, chacun, leur plus mauvais score depuis 1949 – auquel s’ajoutent les résultats des élections pour le Parlement de Basse-Saxe du 15 octobre 2017 qui ont vu, contre toute attente, la CDU reculer légèrement et perdre la première place au profit des sociaux-démocrates du SPD, qui ont progressé, ainsi que l’entrée au sein de cette assemblée du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) décrochant du premier coup 6,2 % -, engendrent des contestations au sein même du parti de la chancelière.

    De plus, la victoire, sous la direction de Sebastian Kurz qui a axé sa campagne sur une politique restrictive en matière d’immigration, des sociaux-chrétiens autrichiens de l’ÖVP arrivés premiers lors des élections législatives du 15 octobre 2017 et qui négocient désormais la formation d’un gouvernement avec les patriotes du FPÖ dirigés par Heinz-Christian Strache apporte de l’eau au moulin des contradicteurs d’Angela Merkel. Cette dernière déclarait pourtant, à l’issue du scrutin autrichien, qu’elle ne voyait pas dans la percée de l’ÖVP un exemple et ne se réjouissait pas non plus des bons résultats des patriotes du FPÖ, ayant finalement obtenu, à l’issue de l’addition des nombreux votes par correspondance qui leur sont défavorables, la troisième place. Par contre, la CSU se félicitait des résultats de l’ÖVP et estimait que le futur chancelier Sebastian Kurz serait un partenaire fort de la Bavière, aussi dans la lourde tâche de la limitation de l’immigration en direction de l’Europe.

    Après les législatives allemandes, des sections de la CSU demandaient le départ du poste de président du parti de Horst Seehofer. Depuis lors, le nombre de cadres et membres de la CSU qui adhérent à cette revendication augmente sans cesse.

    Angela Merkel est désormais atteinte par le même phénomène au sein de son propre parti. Alors qu’en Saxe, le ministre-président CDU Stanislaw Tillich a annoncé, le 18 octobre, sa démission, conséquence du fait que, lors des législatives, l’AfD est arrivée en Saxe devant la CDU, diverses voix s’y élèvent afin de demander une modification de la ligne idéologique du parti. Un élu local exige même qu’au niveau municipal, une coalition entre la CDU et l’AfD ne soit plus exclue. Un député CDU au Parlement de l’État de Berlin, qui demande le rejet définitif de la politique migratoire de la chancelière fédérale, écrit que la CDU a dégénéré et qu’elle applaudit inconditionnellement la chancelière. Dans le sud du pays, le secrétaire général de la CDU du Bade-Wurtemberg demande que le parti soit au centre, mais pas à gauche du centre.

    Même si Angela Merkel reste encore accrochée solidement à son siège, en continuant à ignorer la contestation, par une partie de la population et des cadres de son propre parti, de sa politique migratoire, elle se place dans une situation de plus en plus inconfortable. Il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • La Régence d'Alger : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée »

    Par Altifashi

    3214517770.jpgCette rétrospective historique très documentée reçue dans les   commentaires  de Lafautearousseau nous a beaucoup intéressés.  Il s'agit d'une réaction à un article publié ici : « La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée ». Et ce commentaire nous apprend ou nous rappelle beaucoup de choses peu connues ou oubliées. Bonne lecture et s'il y a lieu les historiens débattront. En tout cas, merci à l'auteur.  LFAR   

    Connaitre l'histoire de la Régence d'Alger de sa fondation en 1515 jusqu'au débarquement de 1830 est absolument indispensable pour comprendre tout ce qui se passe après ! Les pieds noirs eux mêmes (dont je fais partie avec toute ma famille) ont tendance à penser que l'histoire de l'Algérie commence avec leur histoire ; c'est faux Il est important aujourdhui de revenir sur la raison qui a motivé Charles X à prendre Alger qui était toute simple : faire chuter le régime tyrannique du Dey d'Alger qui faisait peser depuis trois siècles un joug humiliant sur les nations chrétiennes.

    Depuis leur arrivée en Afrique du nord, les arabes ont très vite pratiqué la piraterie, commerce facile et juteux qui s'est développé considérablement en 1519 avec son annexion à l'empire ottoman par Kheir-ed-din Barberousse. Le sultan ottoman Selim 1er le nomme beyglierbey (gouverneur général) et lui envoie une puissante armée de plusieurs milliers de janissaires. Les navires de la « Régence d'Alger » armés par les corsaires de Barberousse, aidés par les puissants janissaires turcs (Odjeac) vont « allègrement » piller les navires chrétiens sans défenses.

    Pendant plus de trois siècles, la Régence d’Alger va devenir le fléau de la chrétienté, attaquant sans pitié les navires marchands chrétiens s’enrichissant de leurs dépouilles. Elle vit ruisseler sur ses marchés l’or du Mexique, l’argent du Pérou, les diamants des Indes, les soies et les brocards du levant : les marchandises du monde entier ! Chaque jour des galères pavoisées rentraient dans le port traînant des navires lourdement chargés de vivres, de richesses et surtout d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards qui alimentaient cet immense marché aux esclaves : le Batistan ! C’est ainsi que s’emplissait le trésor de l’Etat et que tous, depuis le plus audacieux des corsaires jusqu’au plus modeste paysan, s’enrichissait sans peine de façon crapuleuse. Les coteaux voisins se couvraient de villas et de jardins décorés des marbres ravis aux palais et aux églises d’Italie et de Sicile. La ville elle-même où l’or si facilement gagné se dépensait plus vite encore, offrait aux aventuriers l’attrait d’une fête perpétuelle et l’appât des plaisirs faciles…

    Mais lorsque François 1er signe une alliance avec l'empire ottoman pour se protéger de l'ambition de Charles Quint, des accords sont conclus entre la Régence et la France. Ils seront violés régulièrement par les corsaires barbaresques jusqu'à Napoléon qui menaça en 1802 le dey Mustapha de débarquer 80 000 hommes et de détruire la Régence s'il ne restituait pas les navires battant pavillon français !

    Quant au consul Pierre Deval, ses détracteurs l'ont toujours présenté comme un personnage ambigu. Son père était drogman du levant à Constantinople, il fut donc élevé dans un milieu oriental dont il garda les manières. Un turc aux manières orientales ne choquait personne, alors qu’un français oui ! Lorsqu'il vient rendre visite au Dey Hussein le 30 avril 1827 pour lui présenter ses hommages à l'issue du jeûne du Ramadan, il en profite pour lui demander la restitution de plusieurs navires couverts du pavillon blanc et de la protection de la France, injustement capturés ! De très méchante humeur à cause de l'aide que portait l'Europe à la Grèce révoltée contre la Turquie, Hussein reproche à Deval de favoriser les intrigues des juifs Bacri et Busnach au sujet de la dette contractée par le directoire à son prédécesseur le Dey Hassan. Le dialogue devint très vite animé et à la suite d'une réponse un peu vive du consul, le Dey le poussa avec l'extrémité de son chasse mouche et le menaça de prison ! Il est vrai que ce coup de chasse mouche fit à Paris un effet papillon, et que le Roi de France Charles X avait du mal à assoir son autorité face au parti des ultras qui voulait la guerre et à l'opposition libérale qui la redoutait.

    Pour affirmer sa souveraineté il prend une demi-mesure en ordonnant le blocus de la Régence. Le Dey reste sur ses positions et ne veut ni restituer les navires, ni présenter d'excuses, il se contente de rappeler la créance Bacri- Busnach.

    Alors, cette créance qu'en est-il ? En bref voici les faits : au début des années 1790, la France voit presque toute l’Europe se dresser contre elle. Les anglais en particulier intriguent auprès du Dey Hassan pour empêcher la livraison d’énormes fournitures de grain, de viande salée de cuir et d'autres denrées alimentaires destinées à l'alimentation du midi et surtout à la subsistance des armées napoléoniennes. Le Dey résista aux instances des anglais et se montra fort chevaleresque en prêtant au Directoire une somme d’un million sans demander d'intérêt. Mais plutôt que de traiter l'affaire lui-même il passa par l'intermédiaire des deux fameux négociants qui géraient la fortune du Dey et avaient la main mise sur toutes les transactions de la Régence : Bacri et Busnach.

    C'est alors qu'ils imposèrent leurs conditions au Directoire : les mesures de blé étaient revendues à prix d'or, sans que le Dey n’en sache rien ! En 1797 Bacri fait monter la dette à 7 943 000 francs ! Le Directoire autorise le versement d'un acompte de 4 500 000 francs, mais le Dey ignore tout des sommes versées à son mandataire... En 1819 Bacri réclame un arriéré de 24 millions, le gouvernement de la Restauration reconnait la dette et décide que la somme de 7 millions sera payée par le trésor public.

    Duval reçut alors la délicate mission d'expliquer au Dey que la somme due avait été réglée au seul créancier officiel : Bacri. Dans cette affaire tout le monde fut dupé par ce Jacob Bacri, et le Dey en particulier qui ne verra jamais son argent !

    Le 30 juillet 1829, le navire « La Provence », mouille en rade d'Alger sous pavillon parlementaire. Le commandant De la Bretonnière propose alors au Dey une réconciliation sous condition, mais le Dey sait que s'il présente des excuses une révolution suit et sa tête tombe inévitablement, il pense aussi que l'Angleterre le protègera. En quittant le port d'Alger le vaisseau parlementaire est bombardé lamentablement par les canons des batteries du port qui le touchent onze fois. Le commandant, fier de son pavillon parlementaire, ne riposte pas ! Le gouvernement ne peut tolérer l'insulte faite au drapeau français. On prie le Sultan de Constantinople à contraindre le Dey à des réparations qui échouent. On propose au pacha d'Egypte, Mehmet Ali 28 millions, et 4 vaisseaux de ligne pour faire tomber le Dey, également de rendre la Régence à la Grande Porte : mais la Turquie ne voulait plus s'embarrasser d'un vassal ingérable !

    Charles X n'avait aucune velléité de conquête, mais il n’avait plus le choix : il ordonna l'expédition d'Alger pour laver un affront fondamental, et que l’humanité n’ait plus à gémir de la tyrannie des barbaresques, ni le commerce à souffrir de ses déprédations.

    Quant au livre de Pierre Péan, il est basé sur une rumeur qui courait dès septembre 1830 dans les rangs de l’opposition : l'armée française a pillé le trésor personnel du Dey ainsi que le trésor de la casbah !  Quand on est contre tout ce que fait le gouvernement, que les protagonistes de la prise d’Alger ne sont plus là pour répondre, et que l’action s’est déroulée de l’autre côté de la Méditerranée, il est facile d’affirmer de tels mensonges !

    Que s’est-il passé vraiment ? D’abord, dès la reddition du Dey, des pillards juifs et maures se sont introduits dans la Casbah pour dérober des objets sans grande valeur abandonnés de part et d’autre par la famille du Dey. Ses réclamations et celles de son gendre porteront uniquement sur quelques sommes d’argent : c’est ça, le pillage de la Casbah !

    Mais la rumeur sera prise très au sérieux par le gouvernement de Louis- Philippe, et le Moniteur du 21 octobre 1830 publie le résultat des enquêtes sur le trésor de la Casbah : « La prise d’Alger et de son trésor a été pendant longtemps le sujet des rapports les plus propres à flétrir la réputation d’hommes honorables employés à l’armée d’Afrique…une commission d’enquête a été nommée …tous les fruits de soustraction et d’infidélité...sont autant de fables dénuées de fondement... » .

    Le général en chef Clauzel, successeur de Bourmont, signe le 22 octobre un ordre du jour afin d’apaiser la grogne des 30 000 soldats de l’armée d’Afrique : « …La déclaration expresse de la commission est que rien n’a été détourné du trésor de la casbah et qu’il a bien été, après inventaire, envoyé à Paris pour intégrer les caisses de l’état ».

    Ce fameux trésor, butin de l’infamie barbaresque, a constitué le butin de guerre qui servira à rembourser les frais d’expédition. Il n’y a pas eu de pillage. 

    Sources

    Henri Delmas de Grammont » Histoire d'Alger sous la domination turque » (1887 éditions Bouchène)

    Daniel Panzac « Les corsaires barbaresques, la fin d'une épopée » (1999)

    Alfred Nettement « Histoire de la conquête d’Alger » (1867)

    Léon Godard « Soirée algériennes, corsaires esclaves et martyres de Barbarie « (1857)

    Georges Fleury « Comment l'Algérie devint française : 1830-1848 » (Perrin 2004)

    Aristide Michel Perrot « La conquête d'Alger ou relation de la campagne d’Afrique » (1830)

    Augustin Bernard « Histoire des colonies françaises, tome II » (1930)

    Pierre Serval « La ténébreuse histoire de la prise d'Alger » (La table ronde 1943)

    Ce livre existe aussi avec le même texte sous le titre « Alger fut à lui « édité par Calmann-Lévy en 1965.

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     La France n’a pas colonisé l’Algérie. Elle l’a fondée »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/10/29/alger-5993754.html

  • La République maçonnique vendue aux qataris : nouvelles preuves

    J’ai déjà signalé dans ces colonnes mon manque flagrant d’empathie pour le député Gilbert Collard, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas. Cependant, je lui reconnais de grandes qualités d’orateur, ce qui est logique pour un avocat et même une grande intelligence.

    Lors du Projet de loi fiscale 2018, Gilbert Collard, secondé par les autres députés FN et rejoint par la député d’Orange Marie-France Lorho (Ligue du Sud), déposèrent un amendement, le n°119, visant à compléter l’article 12 et dont le texte était le suivant :

    « La loi n° 94-322 du 25 avril 1994 autorisant l’approbation de l’accord sous forme d’échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de l’Etat du Qatar, portant interprétation de la convention fiscale du 4 décembre 1990 en vue d’éviter les doubles impositions est abrogée ». L’amendement était justifié ainsi : « La dénonciation des avantages fiscaux en France des ressortissants du Qatar, en particulier sur les plus-values immobilières, faisait partie des engagements de campagne du Président de la République. Il est donc temps de procéder à cette moralisation ».

    La réponse ne se fit pas attendre et le 16 octobre, Gilbert Collard recevait la réponse suivante : « Monsieur le Député. Votre amendement n°I-119 déposé sur le PLF 2018 est contraire à l’article 34 de la LOLF et constitue, par ailleurs, une injonction au Gouvernement dans la conduite des relations internationales : il est, en conséquence, irrecevable et a été retiré de la grille Eloi. »

    Rappelons que le 2 avril 2015, celui qui était alors le n°2 du Front National, Florent Philippot, avait été attaqué en diffamation pour avoir pointé du doigt dans une émission du 9 janvier 2015 sur Radio Classique la porosité entre le Qatar et les élites françaises, mais aussi le soutient par les Qataris du terrorisme islamiste, conclusion à laquelle le Président des Etats-Unis Donald John Trump était lui-même parvenu. J’avais rappelé alors qui était derrière le soutien au Qatar contre Philippot. Finalement, il n’y aura pas de procès car le Parlement Européen refusa de lever l’immunité parlementaire de l’élu lorrain au motif que « les membres du Parlement européen ne peuvent être recherchés, détenus ou poursuivis en raison des opinions ou votes émis par eux dans l’exercice de leurs fonctions ». Rappelons que si les Qataris avaient choisi pour se défendre le chronique du journal intégriste conciliaire Témoignage Chrétien (dont les finances se portèrent mieux par le plus protocolaire des hasards), Philippot avait jeté son dévolu sur un autre chroniqueur, de Valeurs Actuelles celui-là, Gilles-William Goldnadel (qui avait par ailleurs été aussi l’avocat de la dissidente Anne Kling contre… la LICRA !).

    Rappelons également que Mignard, qui est dans tous les coups foireux et tous les naufrages (tel le pauvre type chanté par Renaud dans la bande-originale du film Viens chez moi j’habite chez une copine), s’était lancé dans une tirade grotesque : « Le Qatar en a assez de toujours être présenté comme un État sans morale ni vertu qui aurait pour objectif de s’emparer du pays, explique Jean-Pierre Mignard. Il a manifesté par le passé une grande patience vis-à-vis des horreurs déversées sur son compte, aujourd’hui c’est fini. M. Philippot pourra toujours répéter ces propos, mais nous pourrons de notre côté les qualifier de diffamation».  Il est vrai que Mignard a un sacré pédigré. Vu ses préférences orientales, ce serait même un Pédigré pal…

    Rappelons également que la suite des événements avait donné raison à l’actuel chef des Patriotes. Citons le Courrier International, d’orientation très à gauche, qui disait déjà dès le 30 septembre 2014 :

    « Alors que le Qatar affirme combattre l’extrémisme et a rejoint la coalition contre l’Etat islamique, différents rapports sur le terrorisme du département d’Etat américain montrent que des Qataris financent, avec l’aval de l’émirat, le mouvement djihadiste en Irak et en Syrie. sic… La vérité est que, sans les financements importants que l’EI a reçus de certains individus au Qatar, il n’y aurait pas eu de guerre au départ. Au Royaume-Uni, Djihad John, l’homme avec un fort accent britannique présent sur les trois vidéos où sont assassinés les otages, incarne désormais aux yeux de l’opinion publique britannique la menace de l’EI. La semaine dernière, alors même que l’émir du Qatar jurait ses grands dieux que le pays n’avait jamais financé l’EI, le Trésor américain a apporté la première preuve que l’argent du Qatar avait bien permis à Djihad John et à d’autres Britanniques de rejoindre la Syrie ».

    Dans sa revue de presse du 2 juin 2015, le site Les Moutons enragés citait plusieurs journaux : Marianne : « Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d’investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu’il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique. Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. ». Le Daily Express : « Ils [les terroristes de l’EI] avaient de l’argent et des armes fournies par le Qatar et l’Arabie saouditeLa plus importante source de financement de l’EI à ce jour provient des pays du Golfe, principalement de l’Arabie saoudite mais aussi du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis ». Le Daily Telegraph : « Grâce à des alliés comme l’Arabie saoudite et le Qatar, l’Occident [a] soutenu des groupes rebelles militants qui ont depuis mutés en EI et autres milices liées à al-Qaïda ». Et pour ceux qui ne seraient toujours pas convaincu, la lecture du livre Nos très chers émirs de Christian Chesnot et Georges Malbrunot est indispensable…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/la-republique-maconnique-vendue-aux-qataris-nouvelles-preuves/82182/