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Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce mardi, a pointé du doigt “l’insincérité de la droite française”.La présidente du Front national a ainsi déclaré :A partir du moment où vous dites la même chose que nous sur l’immigration, sur l’insécurité, sur l’Europe, […] soit vous êtes sincère, vous allez au bout de votre logique et vous provoquez une alliance, soit vous êtes insincère.
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L’extrême gauche attaque un local identitaire à Paris
Vendredi dernier, des nervis d’extrême gauche ont attaqué de nuit – « courageux » mais pas téméraires – un local identitaire.
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Les citoyens majeurs et les institutions politiques. Partie 2 : La possibilité de la démocratie directe en Monarchie fédérative.
Mon jeune interlocuteur signale l'incompatibilité qui existe, selon lui, entre des institutions monarchiques (et dans le cas de la France, royales, héréditaires par ordre de primogéniture) et la démocratie : « (…) Le « délice » de pouvoir, en tant que citoyen, prendre les rênes d'une nation pour faire advenir un peuple d'êtres libres. Et pour moi, la démocratie a cette vertu qu'ignore la monarchie. Ou plutôt, j'aimerai préciser ma pensée, plus que de « prendre les rênes d'une nation » qui revient à fétichiser un peu trop le rôle du président de la République, je crois au libre arbitre d'une nation toute entière à « disposer d'elle-même », à accomplir, sans craindre la formule trop pompeuse, son destin. » Sans doute, pour répondre, faut-il définir exactement ce que les termes et notions, concepts, signifient et révèlent, car le débat politique est souvent, aussi, une mise au point sur le vocabulaire, ne serait-ce que pour éviter les incompréhensions et les confusions.
Ainsi, quel sens donner, ici, au mot « démocratie » ? S'agit-il d'un système politique qui repose sur la seule loi de la majorité ? Ou d'un régime qui fait de la liberté sa condition première ou qui se confond avec l'exercice de celle-ci sous toutes (ou presque) ses formes ? En somme, « majorité » ou « liberté », ou les deux à la fois, ce qui, en soi, peut paraître contradictoire.
S'il s'agit de la démocratie telle que l'entendaient les Athéniens de Clisthène et Périclès, forme institutionnelle dans laquelle le démos (le peuple des citoyens) « fait » la loi sur la Pnyx et réserve les principales fonctions judiciaires et politiques au tirage au sort quand seuls les dix stratèges sont élus par la foule de l'Ecclesia, elle peut bien, en certains aspects, se marier avec une Monarchie fédérative repensée pour la France du XXIe siècle : l'autorité royale sert alors de trait d'union au-delà des différentes Ecclesias que l'on peut imaginer dans les régions reconstituées (c'est-à-dire historiques et dégagées de la carte jacobine actuelle), à travers les institutions communales et professionnelles, Ecclesias disposant d'une part du pouvoir législatif local dans le cadre de la subsidiarité évoquée, comme un alibi plus que comme une réalité effective, dans le traité européen de Maëstricht du début des années 1990. En somme,la démocratie directe peut trouver dans la Monarchie un débouché politique véritable, et les citoyens y trouver quelques éléments de satisfaction pour ceux qui souhaitent une participation active et argumentée.
Après tout, pourquoi ne pas décentraliser concrètement une partie des pouvoirs fiscaux de l’État central pour permettre une meilleure utilisation des deniers publics, au plus proche de ceux qui payent impôts et taxes ? Ce rapprochement, ce « circuit court » fiscal, par la responsabilisation des citoyens-contribuables qu'il entraîne, peut motiver nombre de payeurs-bénéficiaires à intervenir directement dans la gestion des affaires locales. Un slogan des royalistes de Besançon dans les années quatre-vingts résumait cela en une formule simple : « Mêlons-nous de nos affaires », au sens, non du repli, mais bien de la plus grande participation de tous aux soucis, aux débats et aux décisions de la Cité. En cela, les monarchistes conséquents s'avèrent plus audacieux que les partis politiques qui préfèrent une démocratie représentative peu favorable à l'idée même de référendum...
Ce rapprochement entre le citoyen et la décision politique (ou fiscale) ne signifie pas que celui-ci puisse prendre toutes les décisions politiques mais bien plutôt celles qui concernent en priorité son quartier, sa ville ou sa région, avec le risque, qui est la contrepartie de la liberté, de se tromper ou de s'illusionner. L'intérêt d'un État royal qui ne soit pas omnipotent et centralisateur (ou centraliste) est d'occuper une situation arbitrale au-dessus (ou au-delà) des différents corps sociaux et intermédiaires qu'il s'agit bien, en Monarchie et par celle-ci (pour donner l'impulsion première et fondatrice, « libératrice » en somme), de rétablir dans leur intégralité et leurs pouvoirs propres et bien réels.
Maurras rappelait, à la suite de bien d'autres royalistes moins polémiques que lui, que le suffrage universel n'était pas pour l'effrayer, bien au contraire, mais qu'il s'agissait de le remettre et de l'étendre dans toutes les institutions locales, sociales et professionnelles, où il pourrait jouer un rôle utile et fonctionnel, et, dans le même temps, de libérer l’État et sa magistrature suprême de sa férule qui peut bien être insupportable quand elle devient l'objet de l'Opinion, trop souvent vecteur de la partitocratie et jouet des convoitises politiciennes... Il y a, au temps d'internet et des réseaux sociaux, l'immense possibilité de s'informer et de discuter en connaissance de cause, et cela n'est pas, en soi, une mauvaise chose s'il s'agit de bien peser le pour et le contre de décisions qu'il faut, au plus proche des réalités des lieux et des moments, prendre en citoyen maître de son destin et cela même si ce dernier peut être contrarié par la décision commune...
(à suivre)
Jean-Philippe CHAUVIN
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Politique magazine • Le numéro de novembre est paru : « Le monde en tous ses états »
Et c'est un excellent numéro de Politique magazine, après les livraisons de septembre et d'octobre. Nous publierons au courant de la semaine prochaine les analyses d'Hilaire de Crémiers. LFAR
Au sommaire de ce numéro d'octobre :
UN DOSSIER : CATALOGNE, causes et conséquences
RUSSIE : Entretien avec Artem Studennikov
LENINE, la statue qui tombe
Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité et de culture !
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UNIVERSITÉ : DU MARXISME À L’ISLAMISME, NE PAS RÉÉDITER AUJOURD’HUI LES ERREURS D’HIER
En l’an 2000, quand une de mes étudiantes, couverte d’un sari d’un vert brillant, vint me demander si sa tenue traditionnelle me dérangeait, je lui assurai que non. J’étais heureuse que l’université méritât bien son nom. Des cours en amphi offerts à tous, tous les âges, tous les pays.
En 2013, pourtant, un professeur à Sciences Po Aix se plaignit officiellement du prosélytisme d’une étudiante voilée musulmane qui perturbait ses cours. Depuis, les plaintes se sont multipliées. La récente tribune de Céline Pina, dans Le Point, « contre l’entrisme islamiste à l’université » à propos de l’invitation de Houria Bouteldja à l’université de Limoges relance le débat.
Cet entrisme existe bien, et pas seulement dans « les cursus liés aux discriminations et à la diversité » mais aussi en troisième cycle de cursus plus classiques. Il prend sa source dans un paradoxe : habituellement soucieux de ne pas « discriminer » sur autre chose que sur des critères scientifiques, les membres des jurys de thèse en sont venus à considérer souvent que lorsque les « thésards » étaient d’un autre pays, d’une autre culture, si leur travail était inféodé à une idéologie ou une dictature, on pouvait fermer les yeux. C’est ainsi que des thèses défendant l’union indéfectible du politique et du religieux, du droit et de la charia ou « dé-coloniales » avant l’heure étaient soutenues…
Et à chaque fois se déroulait le rituel bien huilé d’un jury qui émettait sur les points les plus contestables des critiques argumentées, mais qui ne sanctionnait le manquement évident à l’objectivité qu’en évitant autant que possible la mention « très bien ».
Sans doute faut-il cesser cette indulgence coupable dans un contexte où les victimes expiatoires des crimes supposés de leurs ancêtres dans certains cas, de leur seule europeanité dans l’autre, se comptent désormais par centaines en France. De plus, ce qui pouvait être perçu comme un coup de pouce sans conséquence donné à des étrangers venus faire leurs études en France ne l’est plus lorsque les candidats sont originaires de ces pays mais français. Demain, ils seront ici attachés d’études et de recherche, maîtres de conférences et professeurs d’université.
Entre l’endoctrinement marxiste d’hier et l’actuel prosélytisme islamiste, il y a eu une période faste où la science semblait en voie de triompher de tout totalitarisme partisan ou religieux. Il faut donc soutenir la supplique de Cécile Pina contre toute consécration universitaire apportée à l’idéologie qui « contient en germe la mort des libertés réelles » car elle « pare de l’aura de l’intellectuel engagé celui qui trahit pourtant l’éthique scientifique ».
Le livre Soumission, de Houellebecq, fustige précisément celle des universitaires face à l’islam radical. De fait, la peur de paraître « islamophobe » paralyse le corps professoral comme jadis l’accusation d’anticommunisme le paralysait face à des thèses marxistes.
Ne retombons pas dans les erreurs d’hier.
http://www.bvoltaire.fr/universite-marxisme-a-lislamisme-ne-reediter-aujourdhui-erreurs-dhier/
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Une grenade pour l'arrivée de Macron à Ouagadougou
Une attaque à la grenade contre des soldats français à Ouagadougou a marqué l'arrivée du président français Emmanuel Macron au Burkina Faso pour sa première tournée en Afrique devant initier une "nouvelle étape" de la relation entre Paris et ce continent.
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Le mondialisme en atlas
Georges Feltin-Tracol
L’ouvrage est imposant : 312 pages, un format 29 cm par 29, 2,2 kg de papier glacé, 45 €. Atlas du mondialisme de Pierre Hillard publié par les excellentes éditions Le retour aux sources impressionne.
Le mondialisme, Pierre Hillard le connaît en détail puisqu’il traque depuis le début de ce siècle l’ensemble de ses manifestations. Illustrant son propos de nombreuses cartes, photographies et reproductions de documents toujours extraites de sources officielles consultables, l’auteur souhaite « expliquer l’esprit du mondialisme conditionnant des phénomènes politiques, économiques et spirituels variés (p. 11) ». Ainsi a-t-il souhaité « reconstituer pièce après pièce un immense puzzle planétaire (p. 11) ».
Sept chapitres composent ce livre. Les quatre premiers abordent la construction européenne à travers la régionalisation, le droit des peuples minoritaires et ethniques, les fonds structurels et les coopérations transfrontalières intra-communautaires. La matière y est abondante. On peut bien sûr ne pas partager toutes ses analyses. Son travail de recherche force néanmoins le respect.
Un chapitre concerne les États-Unis et un autre les relations complexes entre l’Islam et le monde juif. Enfin, un troisième et dernier porte sur « Les origines et les différentes composantes de la gouvernance mondiale ». Pierre Hillard souligne que « le mondialisme est constitué de factions oligarchiques dans chaque pays (américaines, russes, turques, israéliennes…) qui s’étripent entre elles dans l’organisation finale et la hiérarchie des membres de cette gouvernance mondiale (dans le cas américain, par exemple, des factions entre la CIA et le FBI). Le mondialisme, qui est un messianisme, c’est l’enfer contre lui-même (p. 302) ».
Cet atlas original ne sera jamais évoqué par le Système, sauf pour le dénigrer, le disqualifier et le traiter de « complotiste » ou de « conspirationniste », soit le degré zéro de la critique. Cette attitude est d’ailleurs inefficace. L’éditeur se trouve dès à présent en rupture d’exemplaires. En cours de réimpression, Atlas du mondialisme sera de nouveau disponible avant Noël. Une belle occasion pour se faire plaisir !
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 54, diffusée sur Radio-Libertés, le 24 novembre 2017.
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Envoyez-moi vos créations : je fais votre promo sur la chaîne Vive l'Europe - Daniel Conversano
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On ne communiquera jamais assez sur les persécutions contre les chrétiens d’Orient
Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d'Orient, est interrogé dans Valeurs Actuelles. Extrait :
"Certains trouvent que vous communiquez beaucoup, voire trop…
Pour ma part, je trouve qu’on ne communiquera jamais assez sur les crimes et persécutions commis contre les chrétiens d’Orient. Ce qui se passe au Proche-Orient depuis quelques années — ou en Turquie depuis un siècle — est extrêmement grave. Mais pour vous répondre complètement, oui, nous vivons avec notre époque et avons intégré l’importance de la communication dans nos paramètres. L’information et la sensibilisation de l’opinion publique sont même inscrites dans nos statuts ! Nous avons en outre la chance de nous appuyer sur une équipe très jeune, soutenue par des centaines de volontaires venus sur le terrain. Forts de cette expérience, ils sont les mieux placés pour faire connaître au grand public nos actions en faveur des chrétiens d’Orient. [...]"
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Patrick Buisson [2] répond aux auditeurs de France Inter
Mercredi dernier, vous avez été nombreux à apprécier l'entretien de Patrick Buisson, diffusé la veille, sur France Inter. Nous écrivions : « Fête de l'Histoire hier matin sur France Inter avec Patrick Buisson qui ne mâche pas ses mots pour dire les quatre vérités de la Révolution française, de la Terreur et du massacre de la Vendée. Avec les implications qui s'en suivent : les totalitarismes du XXe siècle, la crise de notre démocratie, notre identité malheureuse et menacée ...» Voici la seconde partie de cette émission où Patrick Buisson répond aux questions des auditeurs. La discussion est aussi d'un grand intérêt même si, par définition, elle prête davantage au débat. Que de magistrales leçons d'Histoire et de politique très actuelle y donne Buissson ! A écouter absolument. Lafautearousseau.
A lire, à voir ou revoir sur Lafautearousseau ...