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  • « SOS Chrétiens d’Orient », récemment mise en cause devant l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France

    6a00d83451619c69e201bb09db9c16970d-200wi.jpgCharles de Meyer, président de SOS Chrétiens d'Orient, a été interrogé dans L'Homme Nouveau. Extrait :

    "Vous avez été directement cité par Mgr Gollnisch devant la Conférence des évêques de Fran- ce. Celui-ci vous reproche de mettre en danger vos volontaires et de ne pas avoir des frais raisonnables. Pouvez-vous nous dire comment vous protégez vos volontaires et s’il y a un moyen de faire baisser vos frais de fonctionnement pour apporter plus d’aide ?"

    Je regrette la manière dont ça s’est déroulé. J’ai l’impression qu’il y a eu la volonté de créer un évènement de communication extrêmement négatif pour la troisième année de suite, en concordance avec la période de levée de fonds. Tout cela ne me semble pas innocent. Nous faisons tout pour protéger nos volontaires. Cela passe par des assurances, qui n’accepteraient pas de nous couvrir si nous ne respections pas des règles. De plus nous avons nommé un directeur des opérations qui joue le rôle de directeur de la sécurité dans notre ONG, un officier de réserve de la Légion étrangère.

    Dire que SOS est une association islamophobe alors que plus de 1000 de nos volontaires sont dans des pays où il y a énormément de musulmans, c’est presque une mise en danger.

    Sur le budget, nous sommes une association avec des jeunes dynamiques. Nous envoyons beaucoup d’argent dans des pays sous blocus, où changer la monnaie est extrêmement difficile et nous justifions chaque euro dépensé, par une note de frais... Ce n’est pas surprenant que nous ayons un peu de retard sur notre publication de 2016.

    Pour les frais, l’objectif est bien sûr de les baisser d’année en année. Une association de quatre ans d’existence ne peut pas avoir la même assise qu’une association de trente ans."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Paris mardi 12 décembre, Charles de Meyer aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas rater ..

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    Rendez-vous à partir de 19 h 00 - Conférence à 19 h 30 précises
    Participation aux frais : 10 euros -  Etudiants et chômeurs : 5 euros

    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° - Métro La Trinité, Saint-Lazare

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    Renseignements : Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8° - T. 01 42 57 43 22

  • L’Europe, cette « Babel moderne » dont ils se félicitent !

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    par François-Xavier Decrop
    Une réflexion étonnante et originale, une sorte d'exégèse érudite des textes bibliques - dans le détail desquels nous ne nous aventurerons pas - mais un cheminement intéressant qui conduit à une critique de fond de la Babel européomondialiste comme des sociétés postmodernes liquides et hors sol.  On lira ce texte avec intérêt en ce dimanche religieux ... Sans négliger son aspect politique et social [Causeur , 30.11].  LFAR 

    Babel. Mon étonnement devant la puissance de ce verbe croît de jour en jour.

    Récemment sur les ondes, deux hommes politiques français qualifiaient – admiratifs – l’institution européenne de Bruxelles de « Babel moderne », carrefour de langues multiples et rencontre de cultures diverses… Ecoutant peu les médias, je donne à cette redondance valeur significative.

    « Dieu n’existe pas mais notre projet reste de le défier »

    Premier étonnement d’entendre des « leaders » politiques « progressistes » utiliser, pour qualifier le projet européen, ce terme biblique d’un âge où le religieux conduisait les hommes. 

    Puis surprise du contresens : Babel était au contraire la réitération d’un langage circulaire -« briquetons des briques… » – jugé par Dieu Lui-même comme une impasse. L’institution européenne serait-elle dans cette même fièvre écholalique, derrière la multiplicité des langages ?

    Cette invocation se référerait peut-être au sens couramment donné à cet épisode de « défi à Dieu » ? Étonnante persévérance : ce projet politique explicitement laïc, effaçant toute référence religieuse, serait donc de fait implicitement : « Dieu n’existe pas mais notre projet reste de le défier ».

    Le texte fondateur de notre civilisation judéo-chrétienne semble inconnu ou incompris d’une partie de nos élites dirigeantes. Il est très étonnant de croire pouvoir conduire les hommes vers l’a(d)venir en effaçant les étapes précédentes du chemin. Il est vrai que l’héritage oblige. Pour se libérer de toute dette envers ceux qui nous ont précédés, il suffit d’offenser leur mémoire au nom des violences passées, en oubliant de célébrer ceux qui, graduellement, ont construit ce monde de droit que nous avons reçu, par exemple en abolissant l’ignoble pratique de l’esclavage, contre tout intérêt et pratiques en vigueur, au nom de ce principe d’équivalence humaine hérité du monothéisme. Libre enfin des empêchements du passé, l’homme se rêve alors au centre d’un monde soumis à son emprise, et peut alors laisser cours à la tyrannie égotique de son cerveau reptilien. Les plus dénués de scrupules prennent alors les rênes du pouvoir sur un peuple indigné de son histoire. Mais où ces Tartuffes nous conduisent-ils ? L’étonnement se fait inquiétude.

    « Sur toute la terre, une seule lèvre, des paroles unies… »

    Pour qui persiste à penser ce monde et notre place dedans, il reste d’interroger ce texte, d’autant plus s’il se veut affranchi des rites, des chapelles et de dogmes, car notre culture s’est construite sur ce texte fondateur, et notre pensée s’est constituée par lui.  Alors, même si nous nous pensons « sortis du religieux », cette très particulière désacralisation du monde où il nous a conduits doit-être pensée à partir de lui.

    Que nous dit le récit biblique ? : « sur toute la terre, une seule lèvre, des paroles unies… » (..) « dans cette faille en terre de Shin’ar » où l’homme s’est installé, ils répètent en boucle, « briquetons des briques », et cette synergie de tous décuple la capacité de faire, d’agir sur le monde, sans aucune limite.

    Le Dieu créateur du monothéisme disperse alors les hommes « sur les faces de toute la terre », de peur que sinon «  rien n’empêche pour eux tout ce qu’ils préméditeront de faire ». Cette puissance synergique conférée par le langage mimétique est menaçante. Nullement pour Dieu Lui-même : quand on a créé le monde par son seul verbe, une tour hélicoïdale de quelques dizaines de mètres érigée par les hommes ne peut être une menace 1 !

    Si la solution « thérapeutique » a consisté en la dispersion de l’humanité « sur les faces de toute la terre », en « mêlant leur lèvre afin que l’homme n’entende plus la lèvre de son compagnon », c’est bien dans le langage que doit résider le problème. L’appropriation du langage par l’homme pourrait se fourvoyer dans des impasses. L’ « écholalie » mimétique en serait une. En quoi trahirait-elle le projet que le langage porte ?

    L’homme redescend les degrés de son hominescence

    Le langage est donné dans la « Genèse » comme puissance créatrice première de ce monde (« Dieu dit… » , « et la lumière fut… »). Cet exemple fondateur propose par cela à l’Homme un chemin d’être au monde. D‘abord celui-ci « crie » le nom des animaux, en connexion sans doute avec ses émotions primaires (faim pour le choux et la gazelle ?, peur pour le lion ?…), puis il nomme, dans le registre affectif décrivant l’absence : « Celle ci est Isha, car de Ish a été prise… ». Le langage désigne « en creux » ce qui manque, et devient symbolique. Une fois l’inventaire de ce qui l’entoure fait, et l’instance psychique affective préconsciente élaborée, la fonction cognitive lui permettra une description du monde décentrée de lui-même. Le langage scientifique tentera ensuite de décrire l’intime du réel, et d’approcher ce verbe créateur primordial que postule notre cosmogonie. Le langage est chemin d’être au monde pour l’homme, et sa dimension collective donne place à l’élaboration individuelle, créatrice de sens dans une re-présentation du monde qui s’élabore graduellement.

    Cette répétition mimétique est à la fois renoncement à cette tâche difficile d’élever son verbe au niveau du Verbe créateur, et disparition de la possible rencontre avec l’autre : l’individualité, comme l’altérité disparaissent, au profit d’un faire qui ne connaît plus de limites. L’Homme choisit alors la puissance sur les choses, mais renonce au travail sur lui même. Le langage n’est plus « être au monde » ni création. Devenu l’instrument du faire, l’homme  ne se construit plus, et ses instances psychiques affectives comme cognitives sont balayées au profit d’une pulsion d’emprise « reptilienne », plus petit dénominateur commun du psychisme humain. L’homme redescend alors les degrés de son hominescence, vers l’animalité sur laquelle il s’est construit, comme dans une spirale descendante symétrique de celle, montante, érigée de ses mains.

    Quels « sommets » visons-nous ?

    Le siècle passé, avec ses « ismes » destructeurs – fascisme, communisme, nazisme – nous donne exemples de ce verbe circulaire mobilisant les foules, et détruisant par leur puissance de faire hommes et cultures.

    Sommes-nous à nouveau dans ce même mouvement collectif mimétique destructeur, où l’homme pourra tout, mais ne sera plus rien ? Allons-nous vers de nouveaux massacres, ou les influences de la « Davocratie » nous préparent-ils la diminution de l’homme décrite par Nietzsche dans son Zarathoustra  ?

    Cette mondialisation liberto-libérale qui s’impose aujourd’hui, réduisant le monde à sa dimension monétaire et faisant chemin de déconstruire ce qui nous a construit, en serait-il le dernier avatar, avec le psittacisme circulaire des médias et réseaux sociaux ? Sous l’affirmation individuelle auto-centrée de son cerveau reptilien, chacun usera-t-il de l’autre comme un objet au service de ses désirs, de l’assaut sexuel « Sofitelesque » à l’euthanasie de « ceux qui ne sont rien » (fétus, malades, vieux dépendants…), en passant par la location des ventres dans la GPA, « même chose que louer ses bras » ?

    « Lorsque le fascisme reviendra, il s’appellera lui-même antifascisme », a-t-on fait dire – à tort – à Churchill.

    Surprise majeure alors que de recevoir réponse à cette angoissante question de la bouche même des acteurs de cette « révolution » en cours. Ils  tentent de nommer cela même qu’ils font, et choisissent justement ce terme qui définit et condamne leur projet… BABEL ! 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Esclaves en Libye : les larmes de la manipulation (redif)

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    18 novembre, le monde découvre grâce à une vidéo de CNN l’existence de marché d’esclaves en Libye. Le parallèle avec le petit Aylan est vite fait. La presse et le monde pleurent. Les coupables sont tout désignés l’Europe et sa politique migratoire.

    Une émission présentée par Jean Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp.

  • PROCHAINES ATTAQUES DE BRUXELLES CONTRE LA POLOGNE : JUSTICE, LOI ÉLECTORALE, AVORTEMENT…

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    Les chiens aboient et la caravane passe. Malgré les attaques européennes, le PiS en Pologne continue de monter dans les sondages. Le dernier, sorti le 30 novembre, lui donne 47 % d’intentions de vote, contre 17 % pour les amis de Bruxelles, c’est-à-dire les libéraux de la Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk.

    Après les deux semaines de désinformation sur la Pologne qui ont suivi, dans les grands médias français et internationaux, la grande manifestation patriotique du 11 novembre à Varsovie, puis le grand silence médiatique qui a accompagné la visite d’État de la Première ministre polonaise Beata Szydło à Paris le 23 novembre, ses discussions avec le Président français Emmanuel Macron et leur conférence de presse commune, attendons-nous toutefois à de nouvelles crises d’hystérie. En demandant dans sa résolution du 15 novembre, après un cinquième débat sur l’État de droit en Pologne, que Varsovie s’abstienne d’interdire les avortements eugéniques, le Parlement européen a annoncé la couleur. L’État de droit, il s’en moque puisqu’il demande à la Pologne, en la menaçant de sanctions, non seulement de ne pas porter atteinte à l’indépendance de ses juges mais aussi de légiférer comme le souhaiterait le Parlement européen dans des domaines comme l’avortement, où l’UE n’a aucune compétence en vertu des traités.

    Or une nouvelle initiative citoyenne vient de collecter 830.000 signatures pour supprimer le paragraphe de la loi sur l’avortement autorisant une interruption de grossesse en cas de maladie ou malformation grave et incurable de l’enfant conçu. Un paragraphe qui, au fil des ans, a conduit à ce que, même en Pologne, on avorte une majorité des enfants porteurs, par exemple, de la trisomie 21.
    830.000 signatures, c’est un record par rapport aux initiatives précédentes, et cette fois elle a de bonnes chances d’être adoptée par le parlement, la plupart des députés de la majorité y étant favorables. Le président polonais Andrzej Duda a déjà déclaré dans les médias que si la loi est modifiée comme le demande l’initiative citoyenne, il la signerait.

    Par ailleurs, le parlement polonais discute à nouveau de la réforme de la justice sur la base des projets avancés par le président Duda qui avait mis son veto à deux des trois lois sur la justice adoptées en juillet par le parlement. Ces nouveaux projets de loi en discussion étaient l’objet principal de la résolution du 15 novembre du Parlement européen « sur la situation de l’État de droit et de la démocratie en Pologne ». C’est une nouveauté des institutions bruxelloises, Commission européenne comprise : elles prétendent non plus seulement contrôler a posteriori les lois adoptées par les États membres sous l’angle de leur conformité au droit européen, car elles voudraient désormais, mais pour certains pays seulement, avoir leur mot à dire pendant les débats des parlements nationaux, avant même l’adoption des lois.

    Le député polonais au Parlement européen Ryszard Legutko (PiS), qui parlait le 15 novembre au nom du groupe Conservateurs et réformistes européens, met ces attaques sur le compte d’une mentalité colonialiste et a prévenu au cours du « débat » que les États d’Europe centrale et orientale ont décidé de prendre les choses en main et que personne ne les arrêterait.

    Voici d’ailleurs son intervention sans langue de bois, sous-titrée en français.

    Pour éviter une répétition des irrégularités qui avaient entaché les élections régionales et municipales de 2014, le PiS prépare aussi une réforme de la loi électorale polonaise. L’Union européenne qui n’avait pas bronché en 2014, quand Donald Tusk et les libéraux étaient aux affaires à Varsovie, va-t-elle aujourd’hui exiger aussi un droit de regard sur cette réforme ? Les paris sont ouverts !

    Mais ainsi que l’a dit Legutko, toutes ces attaques ne nuisent pas à la Pologne, elles nuisent à l’Union européenne.

    http://www.bvoltaire.fr/prochaines-attaques-de-bruxelles-contre-pologne-justice-loi-electorale-avortement/

  • L'Hebdo Politique avec J-C Martinez et B. Lugan : Macron en Afrique, le one man show du startuper

  • Un dictionnaire du conservatisme pour détricoter la modernité

    6a00d83451619c69e201b7c9387c03970b-250wi.jpgChristophe Boutin, Frédéric Rouvillois et Olivier Dard publient aux éditions du Cerf un dictionnaire du conservatisme, d’Abstraction à Zouaves pontificaux, de Jean-Paul II à Benoît XVI (mais pas François), du Tea Party à Sens Commun (mais ni FN ni LR), on y trouve des entrées aussi diverses que "la Manif Pour Tous", "Subsidiarité", "Transhumanisme", "Louis Veuillot" et "Jacques Perret"...

    Ce dictionnaire auquel ont collaboré une centaine d'intervenants, dont certains bien connus de ce blog, évoque des hommes, des valeurs (Équilibre ou Honneur), des moments historiques (monarchie de Juillet ou Révolution), des institutions (Institut ou Sénat), des perspectives futures (développement durable ou transhumanisme) comme des mythes (Antigone ou Père). 

    C'est Chantal Delsol qui a eu la charge de l'entrée "Famille". Extrait :

    "Le commencement de la période moderne voit se déployer des récusations acerbes de l'institution familiale. Celle-ci repose nécessairement sur la hiérarchie et sur l'inégalité, pour des raisons bien compréhensibles de différence d'âge et d'expérience - c'est la loi du genre de toute transmission. Or la modernité s'affaire à mettre en cause toutes les inégalités. Chez les idéologues des révolutions modernes (de 1789 à 1917), la société parfaite se compose d'égaux, et les institutions génératrices d'inégalités sont considérées comme des étapes historiques, appelées à disparaître autant qu'elles sont apparues. De Sade à Engels, on s'applique à montrer le caractère transitoire d'une institution considérée comme obsolète. C'est bien pour mettre un terme aux errements de la famille que Sade en appelle à la prostitution généralisée et que Staline parvient à enlever deux millions d'enfants à leurs parents pour les élever dans des orphelinats d'Etat (le communisme en fera autant partout, en témoigne le sort réservé aux enfants grecs après la Seconde Guerre mondiale). Les inspirateurs et continuateurs des révolutions idéologiques ont tendance à penser que m'institution familiale ayant produit certains vices humains, sa disparition effacerait ces vices (comme il en va de l'Etat ou de la propriété privée).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Libre journal des Européens du 7 novembre 2017: L’avenir du nationalisme européen

    Libre journal des Européens du 7 novembre 2017: “L’avenir du nationalisme européen: la nécessité d’une géopolitique européenne; La question de la Catalogne”
    Thomas Ferrier recevait :
    ▪ Georges Feltin-Tracol, rédacteur en chef du site Europe Maxima, journaliste, écrivain, conférencier, historien des idées
    ▪ Robert Steuckers, politologue