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Rokhaya Diallo rend la « fachosphère » responsable de son éviction du Conseil National du Numérique ?
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est en effet, par une « pression de la fachosphère » que cette icône de l’antiracisme explique sa récente mise à l’écart du Conseil national du numérique (CCNum). On ne peut que se féliciter de cette preuve de l’influence grandissante de la droite de conviction sur la marche de l’Etat ! L’honnêteté nous force néanmoins à souligner que Diallo au CCNum, c’était un peu Nabilla au CNRS, les activités de l’intéressée en lien avec le numérique se réduisant à un passage express chez IBM au début des années 2000.On s’interrogera donc sur les raisons de la nomination de la militante dite « féministe et anti-raciste » au sein de ce « conseil du numérique ». S’agit-il de créer une nouvelle officine de censure chargée de traquer les entorses à la doxa de l’islamiquement correct sur les réseaux sociaux ?
C’est en tout cas ce que laisse craindre le soutien apporté Mercredi à Rokhaya Diallo par Danielle Obono et Marwan Muhammad emmenés par le maître-censeur Edwy Plenel, un trio dont les sympathies islamistes ne sont un secret pour personne !
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Bistro libertés avec Frédéric Rouvillois
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Immigration : la situation est devenue insoutenable
Au Maroc, à Casablanca :
"Ils sont plus de 2.500 jeunes à vivoter en plein hiver dans un terrain de foot goudronné. [...] Une zone mitoyenne du quartier le plus chaud du Maroc: Derb El Kabir; foyer de délinquance, de repris de justice, de drogués, de dealers de cannabis et autres psychotropes. C’est aussi un concentré de ménages qui vivent dans la précarité. Ce même quartier a fourni plusieurs commis d’Etat, hauts cadres, professions libérales.
Depuis une quinzaine de jours, la tension monte entre migrants, riverains et forces de l’ordre. Pratiquement tous les jours, des affrontements éclatent: insultes, jets de pierres, incendie, fourgons de police caillassés, blessures... «Ce qui se passe là, c’est une bombe à retardement qui finira par nous éclater un jour sur la figure. Il y aura inévitablement un meurtre dans ce campement. Chaque jour, nous redoutons l’irréparable», confie un policier sur place. Tellement la situation est en train de dégénérer ! «Ils sont méchants, violents, agressifs, parfois racistes...», témoigne un autre policier sur place, qui rappelle que samedi dernier «un groupe a attaqué un agent qui s’est fracturé la jambe». Tout autour du site, agents de police civils et en tenue en renfort avec les forces auxiliaires quadrillent le quartier. Ils sont tous sur le qui-vive. Surtout en cette période qui a coïncidé avec la visite royale à Casablanca.
La situation est devenue tellement insoutenable que plusieurs dizaines de migrants veulent rentrer chez eux, dans leur pays d’origine. Ils réclament une opération de rapatriement. D’autres, majoritaires, souhaitent rejoindre Sebta et gagner l’Espagne en cette fin d’année. [...]
«Il y a 3 semaines, une centaine de jeunes de Derb El Kabir sont venus armés de couteaux, machettes, gourdins, épées, bouteilles... Depuis, des affrontements se sont produits avec jets de pierres, rixes et insultes de tous genres. Les jeunes du quartier sont allés loin en aspergeant d’essence des bacs à ordures et tous nos effets personnels, papiers d’identité, passeport, souvenirs, photos de famille, matelas, couvertures, vêtements... En quelques minutes seulement, le camp a pris feu. Depuis, toute forme de solidarité, aides, repas ont subitement cessé», confie Aboubakar Cissé. [...]"
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Un acte courageux samedi dernier à Menton : un groupe de militants patriotes s'oppose à une manifestation de collabos
Jean-Jacques Guitard, conseiller municipal (ex. FN) de Beausoleil (06), qui s'est opposé à l'ultra gauche
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"FEMMES, SOYEZ SOUMISES..." : LA VÉRITABLE FÉMINITÉ EXPLIQUÉE AUX HOMMES
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L’affaire Lafarge dévoile les liens entre Daech et l’élite dirigeante française
L’enquête sur le financement de Daech (groupe État islamique) par LafargeHolcim souligne le caractère frauduleux de la lutte antiterroriste prétendument menée par la France et ses alliés de l’Otan. Elle laisse entrevoir un financement délibéré sur cinq ans par une entreprise du CAC 40 d‘organisations terroristes responsables d‘attentats dans toute l‘Europe, notamment en France.
Elle pose directement la question du rôle joué par l’État et le gouvernement PS de François Hollande. Le PS a réagi aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015 en France en imposant l’état d’urgence et il a promu le FN en invitant Marine Le Pen à l’Élysée. L’état d’urgence a fourni un faux prétexte à la répression brutale de manifestations contre la loi travail du PS, à savoir que ces luttes gênaient le travail de police nécessaire à la lutte contre le terrorisme et à l’unification de la France autour d’un projet sécuritaire et une lutte contre l’islamisme.Or, selon les informations ressorties lors de la mise en examen ces deux dernières semaines de six dirigeants du cimentier – dont l’ex-PDG de LafargeHolcim, Bruno Lafont, et l’ex-directeur général du groupe, Éric Olsen – Lafarge finançait le milieu des milices terroristes en Syrie à l’époque où celles-ci commettaient les attentats qui ont servi de prétexte à l’état d’urgence.
Le Monde a traité la mise en examen des patrons de Lafarge de «coup de tonnerre». «C‘est la première fois qu’un patron du CAC 40 est mis en cause pour une infraction terroriste» écrit ce journal.
De plus, Lafarge aurait eu recours au mensonge et à la production de faux pour justifier son financement des groupes terroristes. Le Service national de douane judiciaire (SNDJ), qui a mené les interrogatoires des cadres de Lafarge ayant conduit à leur mise en examen, a estimé que la direction française du groupe avait «validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables».
Les informations fournies par Lafarge invalident son alibi précédent, à savoir que le groupe n’avait versé ces sommes aux milices terroristes que parce que le groupe devait se plier à un «racket» de Daech afin de protéger son usine de ciment située près de Raqqa, dans le nord de la Syrie.
Un rapport de la société d’audit londonienne PricewaterhouseCoopers (PWC), commandité par Lafarge, précise que le groupe aurait versé 13 millions de dollars entre 2011 et 2015 aux diverses milices islamistes en Syrie. Selon ce rapport, ce financement a continué jusqu’en 2015, bien après la fermeture de l’usine en septembre 2014.
Selon les avocats de Sherpa – l‘association qui s‘est portée partie civile dans cette affaire en 2016 pour «mise en danger de la vie d‘autrui» et a ainsi déclenché l’enquête pour «financement d‘entreprise terroriste» menée par trois juges des pôles antiterroriste et financier de Paris – une grande partie de cet argent est allé, indirectement ou directement, dans les poches de Daech.
Un autre rapport rédigé par le cabinet d‘expertise américain Baker McKenzie, lui aussi missionné par Lafarge, révèle que la filiale syrienne de Lafarge aurait à elle seule versé de juillet 2012 à septembre 2014 près de 5,6 millions de dollars aux milices, dont plus de 500.000 dollars à Daech. Le fils de l‘ex-ministre de la Défense syrien, Firas Tlass, aurait servi d’intermédiaire.
Ainsi, alors même que la classe politique française débattait en 2014 et 2015 de l‘opportunité ou non de bombarder Daech en Syrie, Lafarge finançait la milice terroriste. Le gouvernement Hollande a ordonné le premier bombardement des positions de Daech en Syrie juste après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Jusqu’alors, la France ne bombardait que les positions irakiennes de Daech et gardait ainsi la possibilité de profiter des actions de Daech en Syrie.
L‘image ressortant de l’enquête n‘est pas celle d‘une entreprise ayant voulu rester en Syrie pour y représenter la France ou encore rentabiliser un des plus gros investissements français hors pétrole au Moyen-Orient, et aurait donc accepté le «racket» de Daech, comme l’ont prétendu les cadres incriminés. C‘est plutôt celle du financement délibéré d’organisations terroristes que le PS présentait alors comme des forces légitimes dans sa guerre, menée en alliance avec Washington, pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.
Une lutte intense se poursuit à l’intérieur des milieux officiels français à propos de cette affaire, que suivent manifestement de près les milieux financiers et judiciaires anglo-américains.
Cette semaine, Sherpa a demandé au parquet de lancer une enquête «pour entrave à l’exercice de la justice» et accusé Lafarge d‘avoir voulu «acheter le silence» des six cadres mis en examen et ainsi «devancer les interrogations qui pourraient leur être soumises».
L‘association a réitéré sa demande que les investigations ne se limitent pas à Lafarge mais qu‘elles fassent aussi la lumière sur le rôle des autorités françaises de l’époque. Son porte-parole a évoqué «la frilosité, la complaisance, voire la complicité» des ces autorités. «Qui nous dit qu’entretemps une partie de l’argent versé à l’EI (Daech) n’a pas servi à financer un attentat en France?» s’est interrogée son avocate Marie Dosé.
En fait, l’affaire Lafarge soulève le rôle non seulement de la France, mais des gouvernements de toutes les grandes puissances de l’Otan. A partir de 2011, ces puissances ont organisé avec les monarchies du Golfe le financement de milices islamistes en Syrie à la hauteur de milliards de dollars. Cette guerre a dévasté la Syrie, fait des centaines de milliers de morts, et forcé plus de 10 millions de Syriens à fuir leurs foyers.
Les médias et les responsables politiques des pays de l’Otan ont tenté de cacher autant que possible le caractère politiquement criminel de cette guerre, et notamment le fait que les alliés de l’Otan en Syrie, comme dans la guerre de 2011 en Libye, étaient des milices terroristes liées à Al Qaïda.
L’affaire Lafarge montre aussi le rôle réactionnaire et mensonger des groupes de la pseudo-gauche petite-bourgeoise, comme le Nouveau Parti anticapitaliste en France, qui ont été des partisans et des complices de l’impérialisme dans ces conflits. Ils ont présenté éhontément les groupes djihadistes anti-Assad comme l‘émanation d‘une révolte populaire. Alors que le CAC-40 finançait les différentes milices islamistes sur le terrain en Syrie, ils prétendaient que cette opération était une révolution démocratique syrienne.
Dans ces conditions, il faut poser la question: pourquoi les responsables du gouvernement PS ne sont-ils pas entendus – commencer par l’ex-président Hollande, qui a décidé en 2012 de reconnaître les milices d’opposition en tant que gouvernement de la Syrie? La «demande d‘acte» de Sherpa en octobre avait d’ailleurs exigé que les ambassadeurs français en Syrie et l‘ex-ministre PS des Affaires étrangères Laurent Fabius soient entendus. Toutefois, les médias et la classe politique française font le silence sur cet aspect central de l‘affaire.
Les agissements de Lafarge en Syrie soulignent le caractère politiquement illégitime de l‘état d‘urgence, dont la loi antiterroriste d’Emmanuel Macron a inscrit les dispositions dans le droit commun. Alors que l’impérialisme finançait les terroristes de Daech, il utilisait leurs crimes en Europe pour justifier la répression de l’opposition des travailleurs et des jeunes à la suppression des droits sociaux et démocratiques acquis au cours de plusieurs générations de lutte. Toute cette politique est marquée du sceau du mensonge d’Etat dans l’intérêt de l’aristocratie financière.
Francis Dubois et Alexandre Lantier
Texte daté du 22 décembre et repris du site Polemia
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Le Directoire
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Spectacle • Gaspard Proust, un moderne antimoderne
Par Jean-Christophe Buisson
Quel artiste, en 20I7 peut se targuer de remplir tous les soirs une salle de 800 places en se contentant, pour toute promotion, de quelques affiches aussi sobres que rares ?
Un seul : Gaspard Proust. Sur son seul nom (et prénom), cet homme au mauvais esprit revendiqué affiche quasi complet au Théâtre Antoine jusqu'à la fin de l'année.
On se presse pour venir entendre, supporter et applaudir ses saillies contre les bien-pensants, les commentateurs politiques gonflés d'orgueil, les féministes hystériques, les savants fous et leurs thuriféraires, les progressistes sourds et aveugles, les complices objectifs de Daech, les obsédés de la modernité, Anne Hidalgo... Dans son Nouveau Spectacle, il a ôté beaucoup de politique (merci la vague dégagiste du printemps dernier) au profit heureux d'une véritable réflexion philosophique et anthropologique sur notre société.
Entre deux rafales de formules drôles, cruelles, hilarantes, embarrassantes, il développe une vision du monde aussi noire que son humour. Héritier incontestable de Desproges et de Muray, il se montre de plus en plus houellebecquien (de belles dents et une énergie comique en plus). Est-il un faux pessimiste ? Un décadentiste joyeux ? Un nihiliste conservateur ? Bref, un oxymore sur jambes ? Seule certitude : il est le plus cultivé, le plus littéraire et sans doute le plus intelligent de ceux qui font office de divertir. La preuve : il ne parle pas aux journalistes. •
Jean Christophe Buisson est écrivain et directeur adjoint du Figaro Magazine. Il présente l'émission hebdomadaire Historiquement show4 et l'émission bimestrielle L'Histoire immédiate où il reçoit pendant plus d'une heure une grande figure intellectuelle française (Régis Debray, Pierre Manent, Jean-Pierre Le Goff, Marcel Gauchet, etc.). Il est également chroniqueur dans l'émission AcTualiTy sur France 2. Son dernier livre, 1917, l'année qui a changé le monde, vient de paraître aux éditions Perrin.
1917, l'année qui a changé le monde de Jean-Christophe Buisson, Perrin, 320 p. et une centaine d'illustrations, 24,90 €.