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  • Lancement de LaFranceLibre.tv

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    LaFranceLibre.tv est un nouveau média de résistance, animée notamment par Gilles-William Goldnadel et André Bercoff.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’union de l’islam et de l’Etat, par Guy Rouvrais

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    9049-20180213.jpgEmmanuel Macron a annoncé, dans le Journal du Dimanche, qu’il va structurer « toute l’organisation de l’islam de France » alors que, dans son programme présidentiel, il n’évoquait que la formation des imans, ce qui était déjà beaucoup que de se mêler ainsi de ce qui ne relève pas de la compétence du président d’un Etat laïc. L’obstacle à ce dessein présidentiel, c’est évidemment la loi de 1905, qui ne reconnaît ni ne finance aucun culte. Qu’à cela ne tienne, il la modifiera ! A propos d’un « nouveau concordat » avec l’islam, il répond : « Quelle que soit l’option retenue, mon objectif est de retrouver ce qui est le cœur de la laïcité, la possibilité de croire comme de ne pas croire. » La loi de 1905, ajoute-t-il, « n’a pas pensé le fait religieux avec et par l’islam, parce qu’il n’était pas présent dans notre société comme il l’est aujourd’hui », d’où son projet de modification afin qu’à la séparation de l’Eglise et de l’Etat succède, de fait, l’union de l’islam et de l’Etat.

    Son objectif est qu’il y ait des imans à la française, fidèles aux « valeurs de la République », et de leur donner, pour cela, une formation de haut niveau – il en aurait prévu le programme ! De même, il veut que les mosquées ne soient plus financées par l’étranger, en conséquence en s’attelant à « la structuration de l’islam de France » il va prévoir son financement. Mais comment font les autres religions pour former leurs ministres et bâtir leurs lieux de culte depuis 1905 ? Ce sont leurs fidèles qui mettent la main à la poche. Les cinq à sept millions de musulmans, en France, ne peuvent-ils pas faire de même ? Mais, évidemment, pour eux, il est plus facile et moins onéreux de recevoir subsides et imans de l’Algérie, du Maroc, de la Turquie, du Qatar ou de l’Arabie saoudite. Quant à l’éventuel concordat, avec qui le signerait-il ? Il n’y a pas d’interlocuteur représentatif de tous les musulmans, c’est là-dessus qu’ont échoué tous ses prédécesseurs, le CFCM (Conseil français du culte musulman) n’est connu que d’un tiers des musulmans et en proie à d’incessantes rivalités intestines. Un des « experts » consulté par Macron suggère la création ex nihilo d’un « grand imam de France », comme il existe un grand rabbin.

    Au passage, le chef de l’Etat affirme que l’on ne doit pas mettre « tout le monde dans le même sac », ce qui est sans doute sa version du « pas d’amalgame ». Mais s’il entreprend de modifier la loi de 1905 pour subventionner l’islam, il faudra mettre toutes les religions « dans le même sac » et financer la construction de toutes les églises et synagogues, tout comme la formation des ministres du culte, des catholiques aux mormons, en passant par les adventistes du 7e jour et les protestants, et on ne voit pas pourquoi on en exclurait les Témoins de Jéhovah.

    Il va consulter et « posera les jalons » de sa réforme de l’islam « au premier semestre », comme s’il s’agissait d’une réforme technique, fiscale ou sociale, alors que le sujet explosif n’entre pas dans le cadre de sa méthode de technocrate. Le plus dur restera à faire : trouver une majorité au Parlement réuni en congrès pour modifier la loi de 1905 ou consulter les Français par referendum. Ce n’est pas gagné.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 13 février 2018

    https://fr.novopress.info/

  • La Pologne rétablit le repos dominical

    6a00d83451619c69e201b7c94f3df4970b-800wi.jpgLu ici :

    "Le présidant polonais Andrzej Duda a signé le 30 janvier 2018 le projet de loi restreignant l’ouverture des commerces le dimanche dans le but de donner plus de temps à la vie de famille.

    Ce sont à la fois le gouvernement conservateur et le syndicat Solidarité qui ont permis à cette loi de voir le jour. Au 1er mars 2018, les commerces et les marchés devront, dans un premier temps, tenir leur rideau baissé au moins deux dimanches par mois. Le but est de faire cesser tout commerce dominical - sauf rares exceptions - à l’horizon 2020.

    Pour le président polonais cette loi sera l’occasion de donner une chance aux parents de passer plus de temps avec leurs enfants, en permettant aussi aux employés de se reposer davantage : « notre stratégie de développement passe par le fait de consacrer du temps avec ceux que l’on aime », a déclaré Andrzej Duda à la presse.

    « Il nous faut transmettre à nos enfants un beau pays, bien en ordre », a commenté de son côté le Premier ministre Mateusz Morawiecki. Et de conclure « ma priorité est de reconstruire ce que la guerre et le communisme nous ont fait perdre ».

    Un exemple à imiter, à l'heure où la plupart des gouvernements européens ont libéralisé à outrance le travail du dimanche, obnubilés qu'ils sont par le commerce et l'activité économique, et oublieux du repos sacré du jour du Seigneur."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • MÊME LES MILITANTS PRO-MIGRANTS CONSTATENT QUE CE N’EST PLUS POSSIBLE !

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    Sur les ravages de l’immigration en Europe, les yeux s’ouvrent les uns après les autres, les dominos tombent, et les forteresses que l’on croyait les plus inexpugnables s’effondrent. Devant la réalité des faits. Ainsi, la semaine dernière, dans deux pays européens, deux acteurs d’institutions ou d’associations « migrants-friendly » ont fait leur coming out pour dire différents aspects très concrets de l’impasse migratoire.

    En Allemagne, c’est une militante engagée dans l’aide aux réfugiés qui a confié à la presse polonaise et allemande l’amer savoir de son expérience au plus près des migrants musulmans. Elle s’appelle Rebecca Sommer. Pensant d’abord que « les visions médiévales des Arabes changeraient avec le temps », elle s’est rendue à l’évidence et a déclaré qu’il était « presque trop tard pour l’Allemagne ». Elle analyse le problème ainsi :

    « Les réfugiés musulmans ont grandi avec un système de valeurs complètement différent du nôtre, ont subi un lavage de cerveau religieux depuis l’enfance et n’ont aucun désir de s’adapter à la vie occidentale. »

    Elle a constaté que l’aide que l’Allemagne leur a accordée était regardée avec « arrogance et mépris ». Elle affirme avoir été traitée de « stupide salope allemande ». Rebecca Sommer tire de son expérience personnelle, de ce qu’elle a vu sur le terrain, deux enseignements : d’une part, l’islam prend une importance croissante dans la culture allemande, dans les institutions et les écoles ; d’autre part, les cultures européennes, si elles veulent survivre, doivent s’affirmer et se défendre. Rebecca Sommer a, en particulier, encouragé les Polonais à rester « inflexibles » dans leur opposition à la politique de l’Union européenne :

    « Aucun peuple, ni groupe, que ce soient les Italiens, les Français, les Allemands ou les Polonais, ne pourront subsister en tant que nation, s’ils ne défendent pas de façon raisonnable leurs intérêts. »

    Rebecca Sommer : un nom à retenir.

    En France, on ne compte plus les déclarations de personnalités ou d’institutions culturelles en faveur des migrants, depuis le ministre de la Culture qui, complètement irresponsable, veut leur offrir des places gratuites de ciné ou de théâtre…

    Or, la semaine dernière, la présidence de l’université Paris VIII, dont un bâtiment est occupé par une trentaine de migrants, après les avoir accueillis, découvre que ce n’est plus possible.

    D’abord, elle déplore le manque de dialogue de la part de ces migrants et de ceux qui les soutiennent. Ils perturbent le fonctionnement normal de l’université, pénalisent les étudiants et se mettent en danger. Eh oui, les universitaires découvrent que trente migrants, cela crée des problèmes d’intendance. Si cette petite expérience pouvait les aider à mieux réfléchir quand ils brasseront, dans leurs statistiques et leurs réflexions, non plus une trentaine mais des millions de migrants, qui sait, peut-être leur vision du monde, de l’Europe, de la démocratie, de la culture en sera-t-elle un peu modifiée…

    Le communiqué de la présidence continue ainsi :

    « Si nous nous efforçons de répondre systématiquement aux demandes formulées, force est de constater que la réciproque n’existe pas. »

    Tiens, des migrants fermés au dialogue… Il y est même question d’« impasse ».

    Bien sûr, elle rappelle qu’au début, elle a soutenu l’occupation « par humanité », mais déclare à présent :

    « Nous en appelons à la raison à notre tour. Tout le monde sait qu’il n’est pas dans les pouvoirs d’une présidence d’université d’obtenir des titres de séjour. »

    Un peu tard, non ?

    Cette affaire d’une présidence d’université prise à son propre piège est emblématique du problème idéologique français face à l’immigration : la raison n’arrive qu’à la fin, quand c’est le chaos, quand ce n’est plus possible.

    Cette idéologie de gauche irresponsable, tiers-mondiste par réflexe soixante-huitard et qui est toujours là, à la tête de nos institutions éducatives et culturelles, bêlante, pour appeler à l’ouverture à tous et partout, a été incapable d’inventer un humanisme de la raison et nous lègue une situation violemment déraisonnable. De deux choses l’une : qu’elle se taise enfin ou qu’elle se convertisse comme Rebecca Sommer.

    http://www.bvoltaire.fr/meme-militants-pro-migrants-constatent-nest-plus-possible/

  • « Ce mot hideux de province »*

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    par Louis-Joseph Delanglade

    On connaissait l’agacement de nombre de « continentaux » à l’égard de certaines exigences corses.

    Aujourd’hui, c’est une large majorité des sondés (environ deux tiers d’après Le Figaro du 8 février) qui approuve la fermeté du discours du chef de l’Etat à Bastia. L’exaspération provoquée par la stratégie de la frange indépendantiste paraît certes légitime, toute avancée n’étant pour elle qu’une étape d’un processus dangereux. En revanche, et même si c’est vrai d’un point de vue purement comptable, faire grief à la Corse de bénéficier de la « solidarité nationale », c’est oublier et que les Corses ont largement payé le prix du sang dans les conflits où la France s’est engagée et que c’est sans doute la nature même de notre république qui génère cette situation. 

    D’aucuns pensent que M. Macron, en l’occurrence plus politicien que politique, a voulu tirer profit de cette opinion publique. On peut en douter. Nous l’avions écrit ici même, M. Macron, tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas, n’annoncerait pas en Corse une prise en compte des revendications de MM. Simeoni et Talamoni. Certes, avec bon sens et surtout habileté, il a reconnu la double spécificité corse, géographique et culturelle, envisageant même son inscription dans la constitution (article 72) mais pour mieux l’étouffer « dans le giron de la République ». Il est en effet avant tout le président d’une République fondée sur l’individualisme des Lumières. On décrète qu’il n’y a que des individus formant peuple (en l’occurrence formant plutôt masse) et que doit disparaître tout ce qui pourrait s’opposer à cette conception. Condamné, donc, le sentiment d’appartenance à ce que l’on a longtemps et joliment nommé la « petite patrie » provinciale. Pour mieux « émanciper » les nouveaux citoyens, on pratique la politique de la table rase. Etre « français » ce sera en fait être républicain, se reconnaître dans les « valeurs » de la République. Logique insensée qui, parce qu’elle nie toute racine, tout héritage, amène à considérer n’importe quel être humain comme un « Français » potentiel ; logique mortifère dans ses conséquences ultimes avec l’attribution du droit du sol à la progéniture de millions d’immigrantsdéracinés, devenus « enfants de la République ». 

    Ce n’est donc pas nous qui reprocherons à certains Corses de vouloir maintenir une forme assumée d’identité, en demandant la co-officialité de la langue corse et le statut de résident. Evidemment, ces demandes ont une résonance « ethnique » : tout le monde n’est pas corse, c’est ainsi. Mais ceux qui nous expliquent qu’il faut pratiquer, sur l’ensemble du territoire national,  le « vivre ensemble » avec des communautés importées, fortement ethnicisées et identitaristes, sont les mêmes qui dénient à une population originale vivant chez elle la possibilité de rester elle-même. En Corse, les Corses sont bien évidemment chez eux et, qu’on le veuille ou non, un peu plus que les autres malgré tout - sauf à traiter l’île comme les Chinois traitent le Tibet. Si les mesures demandées avaient été appliquées ailleurs en France, par exemple en Provence, ladite Provence n’en serait pas réduite à n’être plus que le prête-nom d’un territoire climatique. La vraie Provence est moribonde et la Corse ne veut pas mourir. 

    Peu ou prou, tout président de la République française est l’héritier des principes chers à Robespierre. Pour les établir, les « grands ancêtres » de 1789 ont inventé « la terreur ». Point de terreur aujourd’hui mais le résultat sera le même : après tant d’autres provinces de France, la Corse sera sacrifiée sur l’autel des valeurs d’une République radicalement hostile à tout ce qui ne serait pas elle.  L’Etat républicain est un Etat faible qui, confondant autoritarisme et autorité, craint et méprise les composantes provinciales historiques du pays. Seul un état naturellement « fort » pourrait s’accommoder d’une décentralisation de fait et de droit.  

    * André Malraux, discours d’Amiens, 19 mars 1966

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/