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  • L’Alternativ für Deutschland s’apprête à lancer sa propre chaîne de médias

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    ALLEMAGNE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Alice Weidel, députée de l’Alternativ für Deutschland, a déclaré lors d’une interview que son parti allait lancer sa propre chaîne d’information. Elle avance que cette décision est “la seule solution tant que l’AfD reste ignorée par de nombreux médias et délibérément calomniée par des fake news”. Une chaîne télévisée disposant d’une équipe de 20 personnes serait donc lancée en avril, avec comme but d’émettre 24 heures sur 24.

    Le point de vue du parti sur les actualités allemandes ainsi que des messages et sujets chers à l’AfD seraient donc diffusés.

    La fédération allemande du journalisme s’est évidemment outrée de cette initiative, déclarant que cela s’apparentait à de la propagande.

    Nul-doute que les sympathisants de l’AfD dont le nombre augmente de jour en jour en Allemagne vont se réjouir de cette nouvelle qui leur offrira une alternative aux médias traditionnels allemands et leur discours aseptisé.

    https://fr.novopress.info/209572/lalternativ-fur-deutschland-sapprete-a-lancer-sa-propre-chaine-de-medias/

  • Guy Jovelin est le candidat de la Droite nationale non reniée à l'élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne

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    Les 11 et 18 mars prochains, se déroulera une élection législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne (Aurignac, Rieumes, Saint Gaudens,...).

    Guy Jovelin, Délégué départemental et régional du Parti de la France, sera le candidat de la droite nationale non-reniée.

    Son slogan de campagne sera le suivant : « Pas d'islamisation chez nous ! Ne touche pas à mon peuple ! »

    Pour participer à la campagne de Guy Jovelin : 06.26.91.84.97 ou PdF.31@sfr.fr

  • L'infâme Bergoglio exige que les viols commis par les migrants ne soient pas rapportés par les média

    Jorge Bergoglio, l’actuel occupant du Vatican, a une nouvelle fois pris position en faveur de l’immigration clandestine musulmane.

    « Il y a quelques mois, j’ai vu sur un journal un titre sur une petite ville d’Italie qui disait : ‘Voici la ville où il y a eu le plus de viols cette année – je ne me souviens plus de la ville, ce n’est pas important – et 40 % des violeurs étaient des migrants‘ », a raconté le souverain pontife. « C’est une façon de ‘salir’ les migrants », a-t-il dit.

    Rapporter les faits constitue donc un sérieux obstacle à l’implantation de migrants musulmans en Italie et en Europe selon l’actuel pape, lequel est un fervent défenseur du remplacement de population.

    Source : http://breizatao.com

    http://www.thomasjoly.fr/2018/02/l-infame-bergoglio-exige-que-les-viols-commis-par-les-migrants-ne-soient-pas-rapportes-par-les-medias.html

  • Premiers revers pour Macron, 2019 c’est déjà demain!

    Hier, la majorité de députés à l’Assemblée nationale a voté en faveur du retour à une circonscription unique, nationale pour les élections européennes de 2019. Un scrutin qu sera le premier grand test électoral pour LREM, parti présidentiel éreinté aux sénatoriales et dans toutes les dernières partielles, mais  aussi pour l’ensemble des autres formations politiques. Les élus de LR ont dénoncé ce vote, porteur selon eux  d’une « déconnexion des territoires », quand bien même les précédents découpages électoraux  inspirés du modèle des länders allemands n’étaient pas toujours  caractérisés par une grande cohérence ni intelligence… Le 7 février, au parlement de Strasbourg signalait Euractiv,  les eurodéputés, eux,  se sont prononcés « contre la création de listes transnationales pour les élections européennes de 2019, tout en s’accordant sur  la nécessité de modifier la composition du Parlement dans la foulée du Brexit. » Il est rappelé que « les groupes politiques eurosceptiques avaient (…)  adopté une ligne de vote opposée aux listes transnationales, préconisant la suppression des sièges laissés vacants pour réaliser des économies. »

    « Supprimer les eurodéputés britanniques ferait au moins économiser 40 millions d’euros, donc supprimons au moins 73 eurodéputés », a réclamé l’eurodéputé Marcel de Graff, coprésident avec notre camarade Nicolas Bay  du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL). Pour autant, précise encore le site Euractiv, « le groupe PPE (auquel appartiennent les députés LR)  a toutefois laissé entendre qu’il soutiendrait l’introduction d’une liste transnationale, mais pas avant 2024. Avec ou sans listes transnationales, les partis nationalistes et eurosceptiques devraient enregistrer de bons résultats en mai 2019. L’AfD, le FN, le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie et les Démocrates suédois font tous plus de poids dans les sondages d’opinion qu’il y a cinq ans. »

    Ce refus (au moins en 2019) d’une liste transnationale qui avait été  annoncée dans le discours du président à la Sorbonne en septembre 2017  , constitue un nouveau camouflet pour Emmanuel Macron et même « un double revers » est-il indiqué,  puisque celui-ci avait fait non seulement  de « la création d’une liste paneuropéenne un des fers de lance de sa vision pour la relance de l’Europe»,   mais il s’était aussi opposé « au système actuel de Spitzenkandidat ( candidat tête de liste). » Un système   inauguré en 2014, selon lequel  la présidence de la Commission européenne doit revenir au candidat du parti arrivé en tête. Or ce  dispositif a été  « plébiscité par les eurodéputés lors d’un vote qui s’est tenu le même jour. »

     Ce qui tout aussi certain c’est que les européistes marchent sur des œufs et pas seulement du fait de la sécession sourde qui se manifeste dans les pays de l’Est et de  la mitteleuropa contre la dictature bruxelloise.  La Ligue du Nord,  membre avec  Forza Italia et Fratelli d’Italia d’une coalition électorale portée par un vent favorable dans la perspectives des élections législatives  italiennes du 4 mars, vient ainsi d’annoncer par  la voix de Claudio Borghi, un des responsables de la politique économique de la Ligue,  qu’un « retrait (de l’UE) comme la Grande-Bretagne l’a fait » n’est pas à  exclure en cas de refus de Bruxelles de satisfaire aux demandes des patriotes transalpins. Toutes choses qui expliquent la déclaration du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a indiqué lundi devant la presse  anglophone à Paris qu’ «  il n’est pas question de punir qui que ce soit dans le cadre du Brexit. C’est la pire chose qui puisse arriver et je pense que cela renforcerait le sentiment anti-européen dans beaucoup de pays où on a des élections dans un an… »

    Sur le site du journal libéral L’Opinion, le commissaire européen  aux Affaires économiques et financières, l’eurosocialiste Pierre Moscovici, faisait part à Nicolas Beytout de ses grandes inquiétudes sur la capacité des forces patriophobes et anti souverainistes à empêcher le réveil des peuples d’Europe.  Comme souvent, M. Moscovici a voulu faire peur dans les chaumières en convoquant les vieux démons. Il s’agit encore et toujours d‘inciter les Français et les Européens à ne pas sortir du troupeau,  à abolir tout sens critique, à se laisser guider sans protester vers les lendemains qui chantent d’un paradis euromondialiste qui a tout de même des relents d’abattoirs,   de terminus historique. 

    Il est ainsi rappelé que Pierre Moscovici vient de  publier fin janvier  un livre,  Dans ce clair-obscur surgissent les monstres,  qui dresse un bilan peu tendre du   quinquennat Hollande,  livre dont il explicite aussi  le contenu de la manière suivante : « les monstres sont le terrorisme, l’antisémitisme, le racisme, c’est au fond la période étrange que nous vivons à l’échelle mondiale parce que le dégagisme est partout.  » « On vit dans une époque où émerge un monde nouveau qui est un monde incertain. » Quelle profondeur d’analyse en effet…

    Sans grande surprise, M. Moscovici note aussi que que le PS a été frappé par  « un choc terminal » en 2017 dont il ne  pourrait se remettre  selon lui qu’en réaffirmant avec force son européisme, tout en  affirmant que  « l’avenir de la gauche doit compter et faire avec Emmanuel Macron », avec lequel  « (il)  partage sa vision sur l’Europe. » Les élections européennes de 2019 sont  « un moment clé pour lui », « j’y participerai d’une manière ou d’une autre », indique-t-il encore.

    2019 sera également un moment clé pour l’opposition nationale. Sur le site AtlanticoEmmanuel Galiero, journaliste politique au Figaro,  tente une analyse prospective sur le devenir du  FN qui  est, dit-il,  « dans une phase intermédiaire où il n’a pas le poids qu’il avait avant la présidentielle, c’est certain. Mais il n’y a pas de quoi dire que son électorat s’est définitivement effondré. Un élément qui permet de douter de cette approche c’est un sondage qui a été fait sur les Européennes. Ce sondage avait situé le FN à 17% dans un contexte où les macronistes atteignaient les 24 ou 26% et les LR étaient à 12%C’est bien la question européenne qui est le fond de l’argument politique du FN dans ce nouveau clivage et qui sera le socle de leur nouvelle stratégie politique entre les nationalistes et les mondialistes. Sans faire campagne le Front était crédité de 17%, et c’est révélateur d’une forme de résistance de ce parti qui garderait un socle puissant d’électeurs(….). »

    «Les prochaines élections qui seront les européennes et les municipales, poursuit-il, seront peut-être pour le Front un mouvement de relance de cet électorat qui les attend pour la défense des oubliés des plus fragilisés contre le mondialiste Macron, le banquier qui voudrait les spolier et s’en prendre aux couches les plus faibles (…). Autre phénomène important, le FN en tant que parti d’opposition était sur une très bonne dynamique depuis les municipales de 2014. Il a été stoppé net à la présidentielle. On peut imaginer que cela a suscité des déceptions très fortes auprès de son électorat. Cela ne veut pas dire que l’électorat a disparu ou qu’il s’est effondré mais plutôt qu’il y a eu un réflexe défensif après ces événements qui a impliqué de resserrer les rangs chez les militants  (…) Aujourd’hui l’enjeu pour le FN est plutôt de créer des alliances, comme Marine Le Pen l’a déjà fait avec Debout la France (DLF) de Dupont-Aignan. Il va leur falloir changer la culture du parti qui n’était pas toujours très favorable aux alliances car définitivement plutôt vers cette stratégie que le FN penche aujourd’hui (…).»

    « Potentiellement, indique encore M. Galiero,  créer une formation commune à droite en jouant sur la dynamique anti-européenne, souverainiste, qui est très forte en Europe. Si elle est portée par le FN, ce serait le mouvement le  plus puissant mais cela ne passe plus forcément par des têtes de liste frontistes aujourd’hui. Et ce serait un changement de taille dans la culture du parti, puisque les têtes de listes aux européennes ont toujours été alliés des Le Pen jusqu’ici. Dans le cadre d’une alliance, cela pourrait être l’objet d’un accord.» Hypothèses,  pistes, choix tactiques qui seront bien évidemment soupesés, explorés, débattus,  au sein de la direction du FN,  débat dans lequel Bruno Gollnisch prendra, comme il se doit, toute sa part.

    https://gollnisch.com/2018/02/14/premiers-revers-macron-2019-cest-deja-demain/

  • La Brigade anti-négrophobie contre le carnaval de Dunkerque, par Caroline Parmentier

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    9050-20180214.jpgOn ne pourra bientôt plus se déguiser qu’en hétérosexuel blanc, ça va être sympa les carnavals…

    Après le scandale Griezmann, contraint de s’excuser pour s’être grimé en basketteur noir (en hommage à son équipe de basket-ball américain préférée, les Harlem Globe Trotters), après la « crinière de lionne » de Miss France, les antiracistes obsessionnels s’en prennent au carnaval de Dunkerque et demandent son annulation. Dans le collimateur, l’une des manifestations de l’ancienne cité corsaire, la « Nuit des Noirs » durant laquelle les festivaliers se maquillent et portent pagnes et coiffes de plumes. Une tradition qui existe depuis cinquante ans.

    La Brigade anti-négrophobie (c’est vraiment son nom) dénonce une fête « insultante » : « Avec ce genre de représentation, on fait perpétuer le racisme dont nous sommes victimes au quotidien », explique Lollia Franco, responsable de la Brigade. « On peut se déguiser en Noir mais pas avec des os dans le nez et de grosses lèvres rouges. On peut mettre une tenue zouloue sans être obligé de se grimer. Ce qui pose problème, c’est l’idée de singer, de se moquer. Ici, on justifie le lynchage d’une communauté. La France est porteuse d’un héritage colonial que l’on ne peut ignorer. »

    On notera la rengaine obsédante de l’esclavage et du colonialisme, vieilles lunes dont les « assoces » utilisent en 2018 les inusables et bien pratiques « séquelles », qui tiennent lieu de fonds de commerce. Le seul terme de « Brigade » est en lui-même hallucinant, comme s’il existait en France un réel péril anti-Noirs qu’il faut combattre au moyen d’un escadron spécial.

    Le maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete, défend la « tradition séculaire » de son carnaval, « souvent considéré comme le plus important et le plus déjanté de France » qui réunit à chaque édition plusieurs dizaines de milliers de personnes. « Une femme devient homme et un homme porte robe et perruque, un ouvrier joue les banquiers, un athée se fait ecclésiastique, un Blanc se fait Noir, un bon bourgeois se mue en bagnard », énumère-t-il. « Dans ce contexte, les quelques procureurs, heureusement sans beaucoup d’écho, qui, de leurs bureaux parisiens, instruisent contre notre ville un procès en racisme, sont dans le meilleur des cas à côté de la plaque et dans le pire, qui n’est pas à exclure, d’une crasse mauvaise foi. »

    Après les menaces d’internautes sur les réseaux sociaux, la mairie réfléchit néanmoins à une sécurisation plus importante du palais des Congrès en mars prochain.

    La Brigade anti-négrophobie ne doit pas en rester là. Malgré diverses interventions, Tintin au Congo n’a toujours pas été retiré de la vente et Hergé n’a pas été rayé de la mémoire commune. Il faut évidemment supprimer « les années noires », de sinistre mémoire, l’expression « une journée noire » (en cas de grève de transports), les grands départs de vacances classés « noirs ». Sans oublier de débaptiser le Pata Negra.

    Caroline Parmentier

    Article paru danPrésent daté du 14 février 2018

    https://fr.novopress.info/209578/la-brigade-anti-negrophobie-contre-le-carnaval-de-dunkerque-par-caroline-parmentier/

  • IVAN RIOUFOL : « L’IDÉOLOGIE ISLAMISTE TOTALITAIRE EST EN TRAIN D’ENVAHIR NON SEULEMENT LA TWITTOSPHÈRE, MAIS AUSSI LE DÉBAT, AU POINT DE FAIRE RECULER DES JOURNALISTES »

    Vendredi dernier, sur CNews, le journaliste Ivan Rioufol s’est étonné de voir la chanteuse Mennel « enturbanée, alors que les Iraniennes se battent pour enlever le voile », et a déclaré qu’un « voile, aujourd’hui, porté à la télévision, c’est un signe politique ». Ces propos ont déclenché une polémique sur laquelle le journaliste revient au micro de Boulevard Voltaire.

    Ivan Rioufol, que s’est-il passé sur CNews ?

    C’est assez banal. Il y avait un débat animé à propos de cette chanteuse Mennel et du message qu’elle était censée passer à travers son turban. J’avais expliqué que c’était une sorte de visibilité politique.
    Dans ce débat, j’invitais à faire la différence entre l’islam vu comme religion et l’islam vu comme un corpus idéologique.

    Alors, pourquoi ce débat a-t-il conduit de nombreux internautes à appeler à saisir le CSA ?

    Pour l’instant, ces initiatives n’ont pas abouti, mais peut-être que cela ira, en effet, jusqu’au CSA. En fait, des « journalistes » jugeant mes propos intolérables ont immédiatement lancé des demandes de dénonciation au CSA. Mes propos ne mettent pas du tout en cause les musulmans comme on voulait me le faire entendre, mais mettaient en cause une idéologie totalitaire. Ceci est devenu quelque chose d’indicible pour beaucoup de ces musulmans-là.
    Le problème est venu de cette délation lancée par des journalistes. Elle a été retwittée, et donc soutenue par Jean-Michel Aphatie lui-même. En termes de confraternité, c’est assez peu glorieux. Cela montre la perméabilité d’un certain monde médiatique vis-à-vis de cet islam radical. Cela montre aussi la manière dont ces islamistes-là entendent instrumentaliser le CSA en attendant de lui qu’il sanctionne une opinion. Peut-être sanctionnera-t-il mon opinion. S’il le fait, ce sera évidemment un scandale, car le délit de blasphème, à ma connaissance, n’est pas encore établi en France.
    La liberté d’expression est d’alerter, surtout lorsqu’il s’agit d’alerter sur des dérives totalitaires. Et je soutiens que cet islam politique porte cette dérive quand il est pris à la lettre. Encore une fois, je ne parle pas de la religion en elle-même, mais de ses dérivés qui entendent imposer une idéologie totalisante et totalitaire à travers un Code civil, pénal et de commerce, et à travers des comportements obligés, etc.

    La chanteuse Mennel est-elle vraiment une expression de cet islam radical ?

    C’est tout le débat ! Je soutenais qu’à travers le port, non pas du voile, mais de cette sorte de turban, elle affichait un signe politique. On peut ne pas être d’accord. Il se trouve qu’elle a ensuite publié d’autres tweets et d’autres allégeances au monde islamique, notamment à travers Tariq Ramadan. Cela laisse à supposer que ma qualification de « politique », en parlant de son turban, était exacte. Cela pouvait naturellement être contesté. Je ne prétends pas à une vérité. Mais il semble bien, en effet, qu’elle fût l’instrument d’une visibilité « soft » d’un islam qui entend aujourd’hui subvertir à peu près toute la société. En l’occurrence, elle était sur une télévision grand public.
    Ses tweets n’étaient quand même pas anodins. Ils marquaient une désolidarisation de la France et de la société occidentale. Elle assumait parfois une haine de ce que nous étions. Elle disait « Je veux foutre le camp de ce pays », etc. À travers cette visibilité qu’elle voulait assumer, elle répondait aux impératifs de Tariq Ramadan. Celui-ci incite aujourd’hui la communauté musulmane à accéder à sa visibilité afin de se détacher et de faire comprendre qu’elle ne se reconnaît pas totalement, voire pas du tout, dans la société occidentale. Ce genre de débats devrait donc être posé aujourd’hui sereinement sans avoir à s’insulter.
    La somme d’agressivité et d’insultes qui se déversent par l’islamosphère sur Twitter est assez incroyable.
    Je lisais qu’une des accusatrices de Tariq Ramadan a renoncé, hier, à se défendre à nouveau sur Twitter, tellement elle était ébranlée par la méchanceté des insultes qu’elle recevait.
    Il faut que les gens se rendent compte, aujourd’hui, que l’idéologie islamiste totalitaire est en train d’envahir non seulement la twittosphère, mais aussi le débat, au point de faire reculer des journalistes et d’ébranler peut-être même des institutions comme le CSA.

    Quel est le problème, selon vous ? Hystérisation du débat ou complaisance vis-à-vis de l’islam ?

    C’est un peu les deux. Vous avez une complaisance telle, aujourd’hui, vis-à-vis de l’islam radical et politique que, lorsque vous enfreignez cette complaisance, vous avez immédiatement un front commun qui vous fait comprendre que vous proférez là des propos racistes ou homophobes et que vous distillez la haine. Cela est repris naturellement par le monde islamique, mais aussi – et c’est beaucoup plus grave – par la partie la plus complaisante de la presse. De mon point de vue, elle se comporte comme les collaborateurs qu’on avait vus avec l’idéologie totalitaire nazie. Aujourd’hui, vous avez les mêmes collaborateurs qui collaborent à cette idéologie totalitaire. Elle est aujourd’hui islamiste, mais elle est aussi dangereuse qu’ont pu l’être le nazisme et le communisme.

    Que cela révèle-t-il de l’état de l’opinion ?

    Cela reste une anecdote. Mais au-delà de l’anecdote, il y a une vraie fracture, aujourd’hui, dans la société. Elle est constituée par cette prétention de l’islam radical à vouloir imposer ses vues et à ne pas vouloir supporter la moindre critique. Un certain nombre de journalistes sont prêts à accepter cette soumission-là. C’est un véritable drame, et c’est cela qui est dangereux.
    Tout mon soutien va singulièrement à ces femmes musulmanes seules qui se battent, aujourd’hui, pour essayer de reconquérir leur liberté en enlevant leur voile et en s’assumant face à cet islam totalitaire particulièrement violent et méchant vis-à-vis d’elles. Il peut naturellement ébranler beaucoup de convictions. Il faut avoir les reins solides, aujourd’hui, pour se battre.
    Nous vivons une sorte de guerre idéologique qui, peut-être, nous laisse comprendre ce que sera, demain, le futur de la France si personne ne se réveille. Mais, Dieu merci, on commence à se réveiller.

    http://www.bvoltaire.fr/lideologie-islamiste-totalitaire-train-denvahir-non-twittosphere-debat-point-de-faire-reculer-journalistes/

  • Mon royalisme : "politique d'abord" et sentiment par Jean-Philippe Chauvin

    Lorsque le royalisme est évoqué, rarement, dans les médias, il est ramené à quelques noms, soit issus du monde des artistes, soit tirés de l'histoire et, souvent, de la polémique autour des années trente et de la guerre de 39-45 : ce n'est pas exactement satisfaisant, même si Lorant Deutsch et Stéphane Bern me sont tous deux fort sympathiques et qu'ils banalisent (dans le bon sens du terme) l'idée de Monarchie, quand l'évocation de Maurras se fait plus grinçante et moins paisible... Mais limiter le royalisme à l'histoire ou à la popularité simplement médiatique me semble vain, ou insuffisant pour mener à la ré-instauration royale que je souhaite et pour laquelle je milite, année après année, en espérant bien « vivre en Monarchie, et non pas mourir royaliste en République »...

    Mais alors, comment définir le royalisme, et présenter sa pratique ? Il y a plusieurs approches possibles, et j'en privilégie une double, à la fois politique et « populaire » : un royalisme « politique d'abord », et un royalisme plus « sentimental », et c'est cette prise en compte des deux aspects qui me semble la plus efficace et la mieux compréhensible de nos concitoyens qu'il s'agit bien de convaincre ou, du moins, d'amadouer. Car, je le redis ici, si l'établissement d'institutions royales en France est bien nécessaire pour relever les défis contemporains dans les meilleures conditions, et qu'il peut être mené par un petit nombre, une « minorité énergique » qui sait ce qu'elle veut et où elle va, il n'est viable et crédible que si une part significative de la population civique française accepte et, même, désire cette « refondation » : pour s'enraciner, il faudra bien que la Monarchie royale soit, ou devienne, populaire près des Français.

    S'il est possible que cette popularité vienne après l'établissement royal, il ne faudrait pas, néanmoins, qu'elle tarde trop. Considérons qu'un délai maximal d'une décennie est raisonnable, et l'exemple espagnol peut nous renseigner sur ce point : le roi Juan Carlos, « enfant de Franco », a réussi en moins de six ans cette délicate opération de popularisation de la Monarchie, en jouant sur plusieurs terrains à la fois et en actionnant des leviers que seule sa position arbitrale pouvait lui assurer. La rédaction et la promotion d'une nouvelle Constitution démocratique, en 1978, puis son très bref discours d'une minute, en février 1981, pour condamner la tentative de coup d’État de quelques généraux égarés, ont « fait » la Monarchie aux yeux d'Espagnols encore largement sceptiques au sortir de quatre décennies de régime autoritaire. Comme l'expliquait le général de Gaulle, pour faire l'histoire, il faut « l'homme et l'événement », mais le roi Juan Carlos a aussi profité de cette position particulière qui était, comme roi, la sienne : héritier de la dictature, il n'en était pas le dépositaire, et, roi, il devait l'être de toute l'histoire comme de tous les Espagnols, même républicains. Il incarnait à la fois l’État et la nation, avec toutes leurs contradictions et tous leurs désirs et conflits : comme le résumait l'écrivain Marcel Jullian de façon poétique, il n'était pas « l'aile droite ni l'aile gauche, il était l'oiseau », tout simplement...

    Pour en revenir au royalisme, je le définis en « politique d'abord », et cela signifie que je n'en fais pas une cause religieuse, ni même la condition d'un hypothétique renouveau catholique, par exemple. Cela ne signifie pas que je sois indifférent à la question religieuse mais simplement qu'il ne faut pas attendre un miracle divin pour que la Monarchie s'accomplisse : en fait, c'est l'action politique, les hommes, les événements qui feront la Monarchie, et, peut-être, un peu de chance que les croyants pourront voir comme un signe de la Providence. D'autre part, la Monarchie royale est politique, avant tout, même si elle ne doit pas négliger une nécessaire « verticalité » et une forme de sacralité qui aident, l'une et l'autre, à sa légitimation sans en être, à mon sens, la légitimité même.

    Mais, au-delà de la dimension politique du royalisme, il lui faut une dimension sentimentale, de celle qui fait vibrer les cœurs et les âmes : Alexandre Dumas, au travers de ses mousquetaires et de leur fidélité au roi, a bien montré la force du sentiment qui permet à l'autorité exécutive de mobiliser les énergies pour elle, et pour le service de l’État et du pays. Que la Monarchie soit une affaire familiale marque aussi la particularité d'un régime qui se perpétue par « les voies naturelles » et qui vit au rythme de l'existence des êtres, de la naissance à la mort, entre événements joyeux et drames, mariages et deuils, rires et larmes...

    Ainsi, le royalisme doit s'adresser à la raison tout autant qu'au sentiment : s'il ne s'adressait qu'à la raison, il ne serait qu'une sèche doctrine ; s'il ne parlait qu'au sentiment, il ne serait qu'un doux phantasme. Toute « l'alchimie » monarchiste, avant que d'être monarchique le jour venu, tient dans cette subtile combinaison entre les forces du sentiment et les nécessités du politique...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1484:mon-royalisme-qpolitique-dabordq-et-sentiment&catid=52:2018&Itemid=63

  • Maurras : censure républicaine

    Maurras est censuré ! Comme du temps des Boches ! Le livre des commémorations nationales de l’année 2018 a été expédié au pilon pour avoir comporté l’annonce du 150e anniversaire de la naissance de l’écrivain et poète martégal : 20 avril 1868.

    Mme Nyssen, ministre de la Culture, a obtempéré sur le champ à l’ordre venu de politiciens en mal de célébrité et d’officines stipendiées qui sont, comme on ne le sait que trop, les hauts lieux magistériels de la République. Question de foi et de morale : un citoyen n’a pas le droit de penser en dehors du dogme défini et encore moins d’oser regarder au-delà de la règle que lui assigne ledit Magistère.

    L’index est là qui maintient en Enfer ceux qui ne doivent pas en sortir. Non, même pas le purgatoire dont ils risqueraient de se libérer ! Là, c’est définitif. Maurras, c’est le Mal absolu. Comment et pourquoi a-t-il été possible de seulement envisager une telle célébration ? Voilà donc que le Comité des célébrations avec ses sommités a été convoqué à comparaître devant la haute autorité ministérielle pour répondre d’une telle négligence ou, pire, de l’audace d’un tel crime. Nous sommes en 2018 ! Il faut le faire.

    Rappelons, pour les sots qui jouent à l’autorité religieuse et qui prétendent nous régenter, que François Mitterrand plaçait Charles Maurras parmi ses auteurs préférés. Il l’écrit à Anne Pingeot, lettre intéressante que personne n’a jamais citée et où il exprime ses préférences littéraires : de Barrès à Montherlant, en passant par Chardonne et en n’oubliant pas Maurras dont il avait fréquenté l’œuvre, et plus que fréquenté ! Evidemment ! Mitterrand était tout, sauf un cuistre.

    Pompidou, l’un de nos présidents cultivés, non seulement citait Maurras, mais, à la grande fureur des butors de la Gauche salonnarde, lui rendait hommage : dans Le nœud gordien, dans son dernier discours à Sciences-Po. Il considérait le Kiel et Tanger de Maurras comme un livre majeur pour la compréhension de la politique extérieure française. Lequel de nos censeurs ignares en connaît même le titre ? Charles de Gaulle avait dans sa bibliothèque les œuvres de Maurras et n’a pas manqué avant guerre de lui dédicacer ses livres. André Malraux, jeune homme, donnait une préface chaleureuse à Mademoiselle Monk de Charles Maurras.

    Avant-guerre, pas un écrivain, pas un homme d’esprit, à l’exception de quelques envieux, qui ne se flattât d’avoir une relation avec l’écrivain de style puissant et le penseur de haute volée : de Barrès à Anatole France, de Proust à Apollinaire. Il avait pour compagnon Léon Daudet et Jacques Bainville.

    Presque toute la jeune génération littéraire de l’entre-deux guerres a reconnu devoir son initiation intellectuelle à l’homme qui avait offert son génie à la postérité : de Maulnier à Boutang, de Bernanos à Brasillach. Combien d’académiciens lui sont restés fidèles : de Massis à Lévis-Mirepoix, de Bordeaux à Déon, de Gaxotte à Michel Mohrt ! L’Académie française s’est honorée en refusant de le remplacer de son vivant. Et les Français se laisseraient dicter leur goût, leur choix par une petite bande de corniauds incultes. C’est donc ça, la République ? Celle qui envoie Chénier et Lavoisier à l’échafaud !

    Pourquoi tant de haine ? C’est la vraie question. Question bien connue des honnêtes gens et il en reste en France malgré tout. La bêtise et la méchanceté n’ont qu’un seul talent : déceler, sentir leur adversaire, sorte d’hommage que le vice rend à la vertu.

    Charles Maurras est trop haut pour eux, trop profond aussi, trop vrai surtout. Le mensonge ne peut supporter la lumière. « C’est un abri et un bouclier que la lumière ; elle est impénétrable aux curiosités du commun. Les mystères qu’elle recouvre ne seront jamais divulgués. Je lui ai confié les miens » écrivait Charles Maurras en 1894 dans la préface à son Chemin de Paradis.

    Puisse cette lumière jaillir quelque jour pour nous sortir de l’Enfer où la satanique imbécillité à l’intention de nous enfermer pour toujours, et pour nous entraîner sur son chemin de gloire jusqu’aux portes du Royaume.  

    Hilaire de Crémiers

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