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  • L'UE s'indigne de l'élimination des handicapés en Afrique mais ne voit pas que le même scandale existe en Europe

    A l'occasion d'un débat sur les "homicides par compassion" en Ouganda (pratique illégale mais répandue qui consiste à éliminer les enfants handicapés), Marie-Christine Arnautu a tenu à rappeler aux parlementaires que plusieurs pays européens devraient également être dénoncés pour les pratiques qu'ils autorisent telles que l'euthanasie y compris des mineurs en Belgique ou aux Pays-Bas, ainsi que les dépistages prénataux comme c'est le cas en France...:

    "Vous vous indignez à juste titre du sort réservé à de nombreux enfants handicapés en Ouganda, euthanasiés parce qu’ils sont considérés comme un poids pour la société. Ces actes profondément choquants, monstrueux sont révoltants. Et que vous le vouliez ou non, l’émotion qu’ils suscitent est un reste de l’éthique chrétienne que beaucoup ici rejettent. Malheureusement, comme souvent, les protestations qu’on entend dans cet hémicycle ne sauraient masquer l’hypocrisie de ce Parlement. C’est heureux que vous condamniez l’euthanasie des enfants en Ouganda, mais vous restez silencieux lorsque des gouvernements comme la Belgique et les Pays-Bas légalisent l’euthanasie y compris des enfants. Dans cette Union qui se gargarise tant des droits de l’homme, une société eugéniste émerge, une société qui admet qu’on puisse se débarrasser de ses anciens, mais aussi de ses handicapés via les dépistages prénataux. L’ex-conseiller de François Mitterrand, Attali, disait déjà en 1981 : “Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. (…) L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures…”

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/lue-sindigne-de-l%C3%A9limination-des-handicap%C3%A9s-en-afrique-mais-ne-voit-pas-que-le-m%C3%AAme-scandale-existe-.html

  • Fake News : et si la loi se retournait contre Emmanuel Macron ?

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    Loi ciblant les « fake news »… Ses éléments principaux ont fuité.

    Le chroniqueur de Radio Sputnik, Edouard Chanot, en pointe les limites, malgré le consensus apparent.

  • MARINE LE PEN APPELLE À VOTER POUR LE CANDIDAT LES RÉPUBLICAINS : ENFIN !

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    Marine Le Pen semble avoir enfin pris conscience de ses erreurs stratégiques et veut visiblement passer à la vitesse supérieure. Alors que les responsables de LR continuent une comédie qui ne trompe personne (surtout pas d’alliance, mais on laisse Thierry Mariani en parler quand même), elle vient de franchir un nouveau cap. Après avoir officiellement proposé une alliance à Laurent Wauquiez, après avoir opté pour le changement de nom du parti, elle vient de lancer un vrai pavé dans la mare. Elle appelle officiellement à voter pour le candidat LR. Certes c’est à une législative partielle, certes c’est à Mayotte.

    Mais justement, la situation mahoraise pose de façon exacerbée toutes les questions auxquelles les deux droites vont devoir rapidement apporter des réponses fortes : immigration incontrôlée, droit du sol etc. Et la décision du gouvernement Macron de suspendre de facto le droit du sol pour la maternité de Mayotte valide la doctrine de la droite en ce domaine et montre que c’est faisable. Pour peu qu’on en ait le courage.

    C’est pourquoi ce geste politique fera date.

    « J’appelle tous les électeurs qui m’ont fait confiance à Mayotte à se reporter sur le candidat LR Mansour Kamardine. La situation est trop grave là-bas, il faut dépasser les étiquettes politiques. »

    C’est un pas décisif et irréversible qui aura de multiples conséquences, d’abord chez Les Républicains. Cela va précipiter la recomposition, faire fuir les dernières brebis centristes, obliger Laurent Wauquiez à sortir de son ambiguïté, à « assumer » comme prétend le faire Virginie Calmels. S’il n’en sort pas, il continuera la descente aux enfers qu’il a commencée d’après les derniers sondages, et son parti continuera à se vider des deux côtés. on ne résiste pas longtemps à un double siphonnage.

    Pour Marine Le Pen, c’est un coup de maître : elle assume – enfin!- une stratégie d’ouverture et d’alliance, elle va gagner en popularité auprès de l’électorat de droite. Certes, ce désistement et ce report ne doivent pas être systématiques et tenir compte de la personnalité et de la ligne du candidat. Mais en actionnant ce levier, elle va précisément peser sur la ligne et le profil des candidats LR, et c’est ce qu’il faut. S’ils veulent avoir un espoir d’être élu, il leur faudra être national-compatible. Le peuple de droite attend cela depuis des années… Dire que c’est Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui vont obliger la droite à être enfin de droite ! Qui l’eût cru ?

    Pour LR et FN, et pour la France, il n’y a de salut que dans une alliance intelligente, ou à défaut, un siphonnage.

    Mais il n’est écrit nulle part que le siphonnage ne fonctionne que dans un sens. D’ailleurs, et malgré la prestation calamiteuse de Marine Le Pen et les doutes sur sa crédibilité, ce grand siphonnage a déjà commencé lors du second tour de la présidentielle, quand quatre millions d’électeurs de droite se sont ajoutés aux sept millions de voix qu’elle avait engrangées au premier tour. Ce n’est pas rien, et ce bloc de base est bien plus homogène et solide que les 66 % de M. Macron.

    Marine Le Pen n’a certes pas comblé toutes ses lacunes, mais elle a compris quelques problèmes de tuyauterie. Ce n’est pas si mal.

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-appelle-a-voter-candidat-republicains-enfin/

  • Fausses nouvelles ? Vraies menaces liberticides !

    agora.jpgA l’heure ou Le Monde relaye  le vœu de Youtube  d’afficher prochainement des extraits de l’encyclopédie en ligne Wikipedia sur les pages promouvant certaines théories du complot, la traque aux fausses nouvelles est  la  nouvelle mission sacrée, la nouvelle croisade des bruxellois. Euractiv rapporte que dans ce cadre, « la Commission (européenne)  présentera ses recommandations non contraignantes le 25 avril. Elle a mis en place un groupe d’experts l’année dernière en sélectionnant 39 chercheurs, représentants de plateformes technologiques, des médias, et des ONG pour élaborer un rapport en vue de la future stratégie » -un activisme inquiet des instances de l’UE et des macroniens en France  dont nous nous étions fait l’écho dernièrement (voir ici et ici ). «Des lobbyistes de chez Google, Twitter et Facebook ont fait partie du groupe d’experts et souscrit au rapport » est-il encore précisé… ce qui n’est pas forcément fait pour nous rassurer. «Les plateformes devraient modifier leur politique publicitaire pour décourager la diffusion et l’amplification de la désinformation pour le profit , écrit le groupe d’experts dans un rapport publié le 12 mars (…). Les fake news sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner, estime Mariya Gabriel, commissaire au numérique, qui vient de lancer une consultation publique sur la manière dont l’UE devrait réagir (…). Les plateformes ont de plus en plus le pouvoir de permettre – et potentiellement interférer avec – la libre circulation de l’information et cela s’accompagne de responsabilités accrues , peut-on lire dans le rapport (…). Pour l’instant, nous voulons essayer d’identifier le problème, de mettre en place certaines mesures, de contrôler la mise en œuvre de ces mesures. Puis, la Commission se réservera le droit d’aller plus loin , a déclaré  (Mme Gabriel) lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente du groupe d’expert, Madeleine de Cock Buning, professeur de droit des médias à l’université d’Utrecht (…). Selon une autre source proche du dossier, Facebook  a réalisé le problème trop tard  aux États-Unis, mais il n’y a pas encore autant d’indignation publique en Europe qu’aux États-Unis après les élections américaines. »

    Pourtant,  comme le précise l’article  paru le 13 mars  sur le site du quotidien Les Echos, « pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news  a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l‘université de Stanford ont étudié l’impact des fake news sur la présidentielle américaine. Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il  n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote. Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. »

    « Les effets des fake news sont semblables à ceux des médias. Les effets les plus massivement prouvés sont des effets de renforcement de la conviction. Nous sélectionnons les médias que nous lisons en fonction de nos affinités. Cela fonctionne de la même façon sur les réseaux sociaux, et une bonne partie des fake news se développent dans des communautés préalables, explique Arnaud Mercier, professeur à l‘Institut français de presse de l’université Paris 2-Assas. »

    M.  Mercier affirme encore qu’« il faut combattre ces marchands de doute qui gagnent de l’argent et de l’influence en diffusant de fausses infos. Les marchands de doute prospèrent sur les crédules. »  « (Les fausses infos)  sapent l’une des idées structurantes de la démocratie : la confianceLa confiance envers les élus, les journalistes, le savoir. » Dans l’absolu, Arnaud Mercier dit vrai mais n’oublions pas pour autant que le doute peut  aussi être  une vertu, un réflexe sain et que nos concitoyens peuvent légitimement l’exprimer vis-à-vis des  élus, des possesseurs d’une carte de presse et autres détenteurs du savoir qui, souvent, n’hésitent pas  à travestir,  à mentir effrontément à des fins idéologiques et partisanes – la  cérémonie des Bobards d’or en apporte chaque année quelques illustrations confondantes.

    Comment  s’étonner dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch,  que la confiance soit rompue?  Ce qui ouvre effectivement la brèche au profit d’autres canaux d’informations sur la toile, à la diffusion d’idées, d’analyses, de révélations  certes parfois odieuses,   fantaisistes, délirantes, mensongères mais aussi à des vérités occultées car dérangeantes. Nous estimons nous que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion,  sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique,  mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, nous l’avons déjà dit,  est que si  le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge,  les grands médias dominants à l’image très dégradée,  à ne plus pouvoir taire  totalement certaines réalités.

    Ce même article des Echos cité ici évoque la volonté énoncée par la majorité présidentielle de légiférer contre les fausses nouvelles et  donne la parole à maître Anne Cousin, qui estime qu’il s’agit ici de « beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » « Nous avons suffisamment de possibilités avec les textes actuels (notamment la loi de 1881 sur la presse, NDLR). Le problème, c’est qu’ils ne sont pas assez appliqués. » Et « la plupart des procédures échouent, car  (le juge)  ne peut se prononcer que s’il y a une évidence. Les affaires sont donc renvoyées sur le fond.  »

    Or, les députés LREM  ont accepté mardi, relayant sans surprise l’annonce d’Emmanuel Macron sur ce sujet,  le   dépôt de deux propositions de loi contre les fausses nouvelles.  Sont  évoquées les obligations  imposées aux plateformes numériques, simples transpositions des vœux de la Commission européenne que nous évoquions plus haut. Mais  il s’agirait aussi, durant  les périodes pré-électorale et électorale, qui sont très nombreuses et s’enchaînent comme chacun peut le constater à la lecture de notre calendrier républicain, de permettre à la justice,  dans le cadre d’un référé, de faire  cesser rapidement la diffusion de fausses informations.

    Or, une fois n’est pas coutume,  Katia Dubreuil , présidente du Syndicat de la magistrature (SM) interrogée par Les Echos, estime comme  nous  que « vouloir ériger en toutes matières le juge comme gardien du vrai et du faux est une erreur. En référé,  le juge n’aura pas les moyens de dire si une information est vraie ou fausse .  Qu’est-ce que la vérité ?  ajoute Anne Cousin.  Moi, je ne sais pas. Et ce n’est pas au juge de la déterminer. Le risque de créer des dispositions liberticides semble infiniment plus grand que l’opportunité d’améliorer les lois actuelles, estime ainsi l’avocat Benoit Huet. »

    En effet :  peut-on parler à coup sûr de  fausses informations…ou  d’informations considérées comme telles par le gouvernent en place, la  caste médiatico-progressiste ?   Car comme s’en inquiétait aussi Marine Le Pen, qui va décider de ce qui est une fake news et de ce qui n’en est pas une ? 

    Lesdites propositions de loi  menacent directement et plus avant encore les  espaces de respiration démocratique  sur internet déjà visés par des lois iniques réprimant la liberté d’expression et d’opinion, de fdesouche à Egalité & Réconciliation, de Riposte Laïque au Salon beige. Le pouvoir entend aussi museler  les médias  qui ne sont pas dans l’escarcelle des grands groupes financiers et/ou dans l’orbite atlanto-européiste. Chacun l’aura compris, le succès rencontré auprès des Français par les canaux d’information  en provenance du Grand Satan Russe (RT et Sputnik pour les nommer), dérange en haut lieu.  Il  est annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel  (CSA) se réserve le droit d’empêcher la réception par nos compatriotes de  services de télévision contrôlés « par un Etat étranger ou sous l’influence de cet Etat»,   susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions.

    Formulation suffisamment subjective et floue  pour frapper tout media rétif à a la catéchèse de ce  Système antinational installé à la tête de l’Etat depuis des décennies. Ce personnel politique qui se dresse ici sur ses ergots en invoquant nos intérêts nationaux fondamentaux est celui qui, par pusillanimité ou adhésion consciente au  parti de l’étranger brade notre souveraineté nationale, ouvre nos frontières à tous les mauvais vents, organise  l’immigration de peuplement… et qui parle au nom de la France au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/03/16/fausses-nouvelles-vraies-menaces-liberticides/

  • La France se défait [3]

    L'impact destructeur de l'invasion migratoire ne toucherait pas aussi durement la France et de façon apparemment aussi irrémédiable, si notre peuple ne s'était pas d'abord lui-même abandonné aux délices de l'auto-dérision ou de l'autodénigrement, à l'oubli, voire au mépris, de ses racines et de ses traditions, et en définitive à l'effacement de sa culture des mémoires populaires et, plus encore, des cerveaux de ses élites ou en tenant lieu. 

    Tout concourt à cet abaissement de la culture nationale : l'éclatement des familles par qui, depuis plusieurs décennies, la transmission intergénérationnelle ne se fait plus ou se fait mal ; la crise de l'enseignement où les savoirs fondamentaux ne sont plus convenablement dispensés, notamment en matière de langue, d'histoire, de lettres, de culture générale, crise qui a abaissé considérablement le niveau des élèves mais aussi celui des professeurs, conduisant à une spirale de l'ignorance ; l'emprise délétère des médias, soit comme dispensateurs de propagande politique, sous forme douce mais remarquablement efficace, soit comme fournisseurs de programmes médiocres ou tout simplement vulgaires, systématiques dénigreurs de tout ce qui est national ; médias dont le président de la République a dit qu'ils sont « une honte » mais qui eux-mêmes sont en passe d'être supplantés par l'addiction - pis encore - d'une part non négligeable de la population française - surtout la plus jeune - aux réseaux sociaux, règne du narcissisme naïf ou psychotique,  de l'image, comme quasi unique moyen de connaissance, et de la formule-cliché plutôt que de la lecture et de la réflexion. Etc. L'ensemble converge pour construire une anticulture de pacotille, posnationale ou antinationale, sur fond d'ignorance. Faut-il s'étonner que la France ne compte plus actuellement de grands écrivains ? Pas plus que de véritables grands peintres ou grands musiciens ?

    S'installent simultanément des sous-cultures de substitution venues d'ailleurs. Régis Debray considère que gallo-romains depuis quelques vingt siècles nous sommes en train de devenir, culturellement, socialement, politiquement, gallo-américains. Tandis que des cités sourd une sous-culture islamisée, orientalisée dont la contagion s'étend... L'une et l'autre sous-cultures pouvant d'ailleurs parfaitement coexister ou se métisser ...

    Existe-t-il seulement une culture française ? On se souvient qu'Emmanuel Macron était allé jusqu'à en nier l'existence au cours de la campagne présidentielle. Que voulait-il dire ? S'il s'agissait de rappeler qu'aucune culture n'est imperméable aux autres, ne vit en autarcie, que la nôtre les avait presque toutes connues et pratiquées, la formulation n'était que malheureuse. Macron oubliait toutefois que les interactions culturelles ne se font pas sans « appropriation ». Lorsque, à la suite de Guillén de Castro, Corneille compose Le Cid, il n'écrit pas une pièce espagnole mais une tragédie d'esprit, de forme, de goût, absolument français, de même lorsque Molière s'inspire de Tirso de Molina pour son Dom Juan. Comme Il convitato di pietra sera italien, le Don Juan de Pouchkine sera russe ... S'il existe une culture européenne, voire au-delà, elle ne s'exprime qu'à travers les prismes, les langues, les génies nationaux. Et la culture française devrait se souvenir qu'elle fut longtemps la culture de l'élite européenne tout entière. La seule à avoir tenu un tel rôle. 

    Oublieuse mémoire ! Encouragée à cette forme d'apostasie par l'idéologie multiculturaliste, diversitaire et mondialiste en vogue en Europe de l'Ouest, par l'incorporation au politique d'un humanitarisme universaliste débilitant, par nos abandons de souveraineté, par un européisme contre-productif, par l'abaissement de notre puissance de jadis dont le sentiment incline à l'abandon et à la soumission, enfin, par la présence dissolvante sur notre sol d'un trop grand nombre d'étrangers. Étrangers au sens le plus radical.

    Éric Zemmour a parlé de « suicide français ». La France se défait, en réalité, de bien des manières et sous l'action d'un faisceau de facteurs concordants.

    Pour en comprendre la cause profonde, le primum movens, sans-doute faut-il remonter là encore, comme Patrick Buisson le fait, à cette rupture radicale de la France avec elle-même que fut la Révolution française. Rupture imposée par une oligarchie, responsable d’un populicide, de la Terreur et de la guerre. Enfin par la décapitation du Roi en qui la nation s'incarnait depuis huit ou dix siècles. Le président Macron a exprimé cette réalité, en pointant « l'incomplétude de la démocratie » et le « manque de roi ».

    La France d'aujourd'hui se résume ainsi dans le vers de Guillaume Apollinaire, tiré d'Alcools*, que Jean-François Mattéi aimait à citer dans nos soirées du 21 janvier en Provence, auxquelles il a si souvent participé. La France d'aujourd'hui, c'est « Soleil cou coupé ».  

    * Zone, Alcools, 1913 

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    A lire ...

    La France se défait [1]

    La France se défait [2]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le quotidien communiste La Marseillaise sous perfusion

    De Francis Bergeron dans Présent :

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    "La Marseillaise est un quotidien communiste de la région marseillaise, comme son nom l’indique. Ce journal n’a plus de lecteurs depuis longtemps. Il traîne une dette de sept millions d’euros. Mais il emploie pourtant encore 85 salariés, dix fois plus que Présent, logés dans un immeuble du centre-ville, aujourd’hui d’aspect assez délabré, mais à une adresse plutôt flatteuse, tout près de la Canebière et du Vieux-Port. Comment est-ce possible ?

    Le quotidien communiste régional survit grâce aux collectivités de la région encore tenues par le PC, qui lui apportent régulièrement leur marché publicitaire.

    Par ailleurs, le journal a bénéficié d’un prêt de 458 000 euros du Fonds de développement économique et social, perçu en 2016, mais qu’il ne remboursera probablement jamais.

    Et chaque fois que le journal est menacé d’une liquidation, artistes, sportifs et politiciens locaux montent au créneau, au nom de la pluralité d’opinion. Uniquement des politiciens communistes ou d’extrême gauche ? Ne croyez pas cela. Vous trouvez parmi les soutiens de La Marseillaise, le maire, Jean-Claude Gaudin, son dauphin, Renaud Muselier, les dirigeants de l’Olympique de Marseille, etc.

    [...] Il n’empêche que, acculé à la liquidation, après plusieurs redressements judiciaires successifs, le quotidien vient encore d’obtenir la semaine dernière un avis favorable pour une poursuite de son activité, au moins jusqu’au 28 mai. Ce sursis, La Marseillaise le doit cette fois en grande partie à… Nice Matin, le quotidien régional a en effet pris une participation à hauteur de 25% du capital de La Marseillaise, sachant en outre que le promoteur immobilier, la société Quartus, qui a repris le crédit-bail de La Marseillaise, moyennant un apport d’argent frais à hauteur de 300 000 euros, est lié à Nice Matin. Pourtant Nice Matin, détenu pour partie par une coopérative de salariés, et par un groupe de presse belge n’est pas spécialement en bonne santé, étant lui-même en redressement judiciaire depuis mai 2014.

    Par ailleurs une société de service, que l’on dit peu éloignée du Parti communiste, le groupe Media, spécialisé dans la communication des municipalités, et implanté à Marseille et Saint-Denis, a mis 700 000 euros dans le pot. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Cinq fois plus de centres d’accueil pour réfugiés clandestins à Paris

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Un an et demi après sa création, le centre de premier accueil (CPA) de réfugiés clandestins installé porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, va fermer ses portes. Dès son ouverture, à l’automne 2016, cette date avait été annoncée mais c’est désormais officiel. L‘établissement, qui accueillait jusqu’à 450 personnes, sera fermé le 31 mars. Ce centre, surnommé «la bulle», qui avait pour objectif d’être une alternative aux campements de rue et qui permettait aux personnes présentes d’être hébergées jusqu’à dix jours, sera remplacé par cinq centres d’une capacité totale de 750 places répartis dans cinq départements. Ces cinq établissements se situeront boulevard Ney, à Paris, non loin de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis (Essonne), à Cergy (Val-d’Oise), dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms n’ont pas encore été communiqués.

    Concrètement, qu’est-ce qui va changer au sein de ces centres ?

    Concrètement, ces nouveaux CAES offriront «les mêmes prestations» que «la bulle» de porte de la Chapelle, «mais à une plus grande échelle», indique la préfecture de région. Ils auront une mission d’information sur les démarches à effectuer pour faire une demande d’asile, de repérage des plus vulnérables. Un «point santé» permettra au Samu social de procéder à un diagnostic infirmier, notamment psychologique.

    La mairie de Paris reste donc aux avants-postes sur l’accueil des clandestins

    Si l’État semble vouloir reprendre le dossier migratoire en main, la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas se désengager. La «bulle» devrait être réutilisée sur un autre site parisien dans le but d’accueillir des réfugiés. Par ailleurs, une «maison des réfugiés» doit également voir le jour pour regrouper les initiatives citoyennes.

    L’autre objectif de la création de cinq CAES dans tout l’Île-de-France est «de limiter l’impact sur l’espace public», poursuit la préfecture de région. La forte présence policière et quelques incidents, dont des «intrusions» en marge du CAP, ont été recensés ces derniers mois. Reste à savoir si ces personnes parviendront à comprendre ce système complexe et où se rendre pour bénéficier d’une aide. Par ailleurs, de longues files d’attente ne risquent-elles pas de se former de nouveau à l’entrée des centres d’accueil de jour ? Des interrogations qui ne resteront pas longtemps en suspens. Le dispositif doit être opérationnel dès le début du mois prochain.

    https://fr.novopress.info/209998/cinq-fois-plus-de-centres-daccueil-pour-refugies-clandestins-a-paris/

  • L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier

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    En savoir plus sur la conférence cliquez ici

    Acheter le livre d'Alban d'Arguin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/