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Préférence étrangère : nouveaux avantages financiers pour ceux qui embauchent des « jeunes issus des quartiers »
Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires Julien Denormandie, invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce mercredi, a annoncé le lancement des « emplois francs », une aide à l’embauche pour les « jeunes issus des quartiers ». Ce dispositif prévoit de faire bénéficier de 5.000 euros par ans, sur trois ans, les entreprises qui embauchent dans les « quartiers ». -
Justiciables comme les autres, mais pas pour tous !
La chronique de Philippe Randa
Les tentatives du chanteur Bertrand Cantat – criminel condamné et ayant purgé sa peine – pour se produire de nouveau sur scène puis, la semaine suivante, l’intervention sur une plateau de télévision de l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy – après ses 20 heures de garde à vue suivies de sa mise en examen, mais donc toujours présumé innocent – ont soulevés, chacune de leurs côtés, des réactions controversées.
Outre la perturbation des spectacles annoncés de l’ex-leader du groupe Noir Désir par des groupes féministes, Nadine Trintignant a estimé dans l’émission Stupéfiant !sur France 2, que le retour sur scène de l’assassin de sa fille est « honteux, indécent, dégueulasse » et qu’il n’aurait plus le droit, selon elle, que d’« écrire pour des chanteurs, qui eux n’ont pas tué… »
On pourrait lui répondre que personne n’est forcé d’aller l’écouter et l’applaudir et même penser que de telles manifestations d’hostilité et de haine ne soient perçues comme du harcèlement et produisent paradoxalement à son égard quelque élan de compassion.
De son côté, l’ancien candidat PS à l’élection présidentielle Benoit Hamon a dénoncé le « deux poids, deux mesures » concernant l’invitation de Nicolas Sarkozy à se défendre sur un plateau de télévision de l’accusation de financement libyen de sa campagne électorale en 2007 : « Celui qui vole un saucisson n’a pas le droit de se défendre au 20 heures de TF1. »
C’est vrai, mais on pourrait lui rétorquer que la garde à vue d’un voleur de saucisson monopolise rarement la Une des médias comme cela a été le cas pour celle de Nicolas Sarkozy : que ces mêmes médias lui permettent de s’exprimer rétablit donc une certaine équité.
Les gens célèbres sont évidemment des justiciables comme les autres, mais leurs traitements médiatiques n’en font pas, à l’évidence, les mêmes citoyens !
Source EuroLibertés cliquez ici
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Immigration : le grand enfumage de Macron et Collomb - Journal du Mercredi 04 Avril 2018
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Le cinéma comme nouvelle religion
La religion, qu’embrasse la majorité des hommes d’aujourd’hui, est le refuge des rêves et des vanités anonymes. On la pratique en fonctionnaire et tendant son carnet d’autographes. Elle ne s’efforce pas de valoriser notre part divine, ni même notre part personnelle ; elle cherche à niveler, à abêtir, à creuser une immense fosse commune. Au-dessus de cette fourmilière, quelques étoiles maigres et tristes : des titres de journaux, des photos de magazines. Les insectes à tête humaine, - chétifs, lâches, - se pâment devant ces belles de jour et ces bonheurs du soir. Pas un geste, pas un cri, pas un murmure. Rien. L’aboulie fait oraison en silence. Elle a ses visions : elle visionne ses films. Dans ces couvents, où la chapelle est une salle obscure, les ouvreuses, Tarcisius enjuponnées, portent l’eucharistie : bonbons, caramels, esquimaux, chocolats. La digestion tient lieu d’action de grâce, et le sommeil d’extase.Le soleil de la chrétienté a disparu. A sa place, une lumière pâle, laiteuse et ballottée sur des nuages captifs circule dans la nuit non plus comme un astre mais comme un lumignon. Des images truquées et fantomales se gonflent comme des voiles. Il faut crever ces baudruches errantes. Quand elles éclatent, la sanie qui les remplissait éclabousse. Cette souillure a un nom : l’imposture, la colonisation par la bêtise publicitaire des vérités de l’ancienne France. « Sans un fond de noblesse au cœur de la plus humble chaumière, la civilisation de l’âge classique n’aurait pas tenu. La religion et la morale de l’honneur venaient confirmer cet accord. Aujourd’hui, les statistiques, le cinéma, les journaux cimentent l’union, perfectionnent un peu plus chaque jour le parfait citoyen : il se battrait comme Joë Louis, il aimerait comme Gary Cooper, il penserait comme France-Dimanche – mais de tout cela on ne peut parler qu’au conditionnel, car le parfait citoyen ne se bat, n’aime, ni ne pense, il se contente de regarder l’image de sa perfection. Contrairement aux apparences, la religion du monde moderne est contemplative ».L’univers se dérobe jusqu’à s’évanouir. Disparaissent l’envie même du soupir et la transparence de certaines ténèbres. Aucun cristal, aucune fêlure, aucune bannière pour la croisade, aucun autel pour le sacrifice des héros ; mais la moiteur des soirs d’automne, les corps lisses des nymphettes de cinéma, le désir à portée de regard, une interminable domination, la gratitude des esclaves dans leurs chaînes, le septième ciel parmi les vapeurs de l’opium. L’humanité est ivre-morte. Cet état signale la fin de l’ivresse roborative et le commencement de la mort.Pol Vandromme, Roger Nimier -
La petite histoire : Pourquoi Louis XIV a-t-il révoqué l'édit de Nantes ?
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Grands textes [XL] • PIERRE BOUTANG : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)
Pierre Boutang, jeune militant d'Action français aux environs de la guerre
Publié le 12 avril 2017 - Actualisé le 4 avril 2018
On hésite, en effet, comme la Nouvelle Revue Universelle* qui l'a republié, à introduire ce texte, si beau en soi-même. Précisons tout de même qu'il s'adresse à la jeunesse d'un pays défait, vaincu et occupé, la jeunesse française, de l'hiver 1941. Boutang en fait lui-même partie. Il a 24 ans et l'on admirera encore aujourd'hui la puissance de ses sentiments, la vigueur de sa pensée. Bornons-nous à résumer son exhortation : « Désormais, nous sommes une jeunesse qui veut se situer à l'origine ». Laquelle ? La France millénaire. En un sens, nous voici dans une situation en partie comparable, victimes d'une autre forme d'invasion, d'une autre occupation. Nous aussi n'aurons de salut que si nous restons un peuple qui veut se situer à l'origine. Une origine française. Nulle autre. Lafautearousseau
Le mythe de la jeunesse a fondu sur nous avec la défaite. Et nous voilà hésitants, ignorants, bégayant des cantiques à la déesse inconnue. Nous attendons, comme dans le terrible Champ de blé aux corbeaux de Van Gogh, que la moisson pourrisse au vol noir du désastre ou que quelque chose paraisse qui donne son sens au destin.
Aurons-nous le courage de vouloir, aurons-nous la force de chanter ?
On nous a assez dit que nous ignorions la force et la grandeur des mythes, et c'est vrai que nous n'avions pas conçu de mythe de nous-mêmes, que nous n'avions pas de mythe de la jeunesse.
Ce n'est pas une raison pour emprunter aux autres leurs histoires, si belles et tentantes qu'elles nous apparaissent ; car il n'y a pas de jeunesse universelle, sinon par certains caractères négatifs et indéterminés. Et ce qui parfois fait de la jeunesse une jeunesse, ce qui vient donner forme à ses pures possibilités, c'est la réalité de la nation, le destin de la nation. La jeunesse d'un pays battu n'est pas la jeunesse d'un pays vainqueur. Nous allons peut-être, grâce à un véritable État français, grâce au Chef qui incarne cet État, devenir une Jeunesse. Mais que l'on respecte notre nature propre et la particularité de notre destin. Que l'on ne nous parle pas trop de joie. La joie est conscience d'une perfection atteinte, d'un devenir accompli. « Nous sommes une jeunesse au rire dur », écrivait Henri Lagrange en 1914. Si, en 1940, nous ne sommes plus une jeunesse au rire dur, c'est que nous n'avons plus envie de rire du tout ; c'est que l'inutile sacrifice de ceux qui eurent vingt ans en 1914 n'est pas précisément quelque chose qui puisse nous inspirer de la joie — peut-être seulement un peu de fierté sombre, car nous sommes, on ne peut nous empêcher de le savoir, les fils de ces vainqueurs inutiles et douloureux.
Plus salubre, le mot d'Alain-Fournier : « Nous ne chercherons pas le bonheur, nous avons bien autre chose à faire. »
Si nous ne voulons pas de la joie, et justement par pitié et amour de la joie qui peut-être viendra, nous ne voulons pas non plus de la force, par amour et merci de la force qui ne nous manquera peut-être pas toujours. C'est une vertu que la force, une des plus hautes, ce n'est pas un fait, ce n'est pas non plus un programme. Celle que nous voyons surgir à nos moments d'espoir, lumineuse et sereine, nous ramène au passé, et c'est Saint Louis ou c'est Bayard.
— Et quoi ! toujours le passé ?
Mais c'est que nous n'avons pas un passé comme les autres, et nos vertus ne sont pas comme celles des autres, nos vertus longtemps oubliées, pourtant présentes. Et cela est vrai que « s'il n'y avait pas ces Français », et ces jeunes Français, il y a des choses que Dieu fait et que personne ne comprendrait.
Nous vous en prions, professionnels, théoriciens et flatteurs de la jeunesse, qui avez déjà essayé votre éloquence aux temps honteux de la démocratie, ne nous définissez pas par cette force abstraite, cette force indéfinie et si douloureusement absente.
Laissez-nous, désarmés, sans pouvoir autre que sur nous-mêmes, songer librement à une force bien précise et délimitée, à une loi de force inscrite au coeur du monde et de l'histoire : à la force française. L'adversaire ne nous demande pas d'oublier cela : il a bien autre chose à faire. Il ne nous demande pas de rêver une Internationale de la Jeunesse, lui dont la jeunesse n'est forte que par les déterminations qu'elle puise dans la nation. Que serait une jeunesse qui crierait les mythes des autres, qui parlerait de force quand elle est encore faiblesse et division, qui se placerait au terme, supposerait la tâche terminée, quand elle a le devoir de se placer à l'origine ?
Et voilà bien le point. Nous sommes une jeunesse qui veut se situer à l'origine. Non pas à l'origine de tout, mais à l'origine de la France. Il y avait, une fois, une jeunesse de la France, une jeune possibilité qui pouvait mourir ou passer à l'acte. Et il y avait une jeune monarchie qui donnait corps et force à ce possible.
Et parce qu'il y avait la jeunesse de la France, et ce refus et profond de la mort : le roi de France ne meurt pas, ni le roi ni la France ne meurent, il y avait une jeunesse française, innocente et hardie - non pas un mythe de la jeunesse, non pas une jeunesse en général, mais justement une jeunesse française, une jeunesse de notre pays.
Être jeune, cela signifiait croître sans se répéter, épuiser une noble durée, à la recherche d'un point de perfection, de ce qui ne saurait se perdre ni vieillir. Cette recherche, c'était la jeunesse au sens strict : l'âge de la jeunesse. Mais la jeunesse, en un sens plus haut, c'était l'objet de la recherche et son accomplissement. Cela n'avait pas d'âge, c'était la perfection atteinte et l'instant éternel de cette perfection. Et les jeunes hommes alors savaient bien que l'idéal et le modèle, ce n'est pas le jeune homme, mais l'homme, et peut-être le vieillard : le véritable homme, celui qui n'est pas un jeune homme « prolongé », ni un jeune homme qui a manqué son but. Car la jeunesse qui n'aspire pas à l'accomplissement, qui ne veut pas s'abolir dans les perfections entrevues, ce n'est plus une flèche qui vole, c'est une flèche qui rampe, et c'est une jeunesse de mort. Et cela aussi les jeunes gens le savent, puisque leur désir le plus authentique, c'est de devenir des hommes.
La jeunesse a donc sans cesse un autre objet que soi, qui la tourmente et la fait mûrir. Elle se supporte mal, et elle ne se supporte pas du tout. Et c'en serait fini d'elle si elle se supportait ou même se tolérait, si elle se traitait comme une chose accomplie.
Mais sa vertu est la patience, la patience de son développement, le ferme propos de ne pas brusquer ce mouvement vers la perfection.
Il n'y a qu'un jeune qui se devance soi-même et échappe à la loi du mûrissement : c'est le héros. Il se devance jusque dans la mort, et fait mûrir lui-même, autre soleil, le fruit âpre de sa mort Encore ne se devance-t-il ainsi que par une plus secrète patience, une attente souvent longue où la perfection lui est apparue comme l'objet de son désir : il n'est de héros que par la tradition héroïque, et les premiers héros l'ignorèrent si peu qu'ils se conçurent des modèles et s'appelèrent demi-dieux.
Et voici que tout est devenu à la fois dur et simple pour la jeunesse de France, puisqu'il y a un biais par où tout recommence, puisque l'unité s'est retrouvée et affirmée justement à cause de ce qui la menace, puisque nous sommes au matin de tout. La seule question pour notre jeunesse est d'être française, et d'être originellement française pour ainsi dire. Elle se comprendra soi-même si elle sait comprendre la jeunesse de la France. La France n'est-elle pas maintenant plus jeune et plus ancienne que toute l'Europe ?
Nous sommes donc, dans une Europe tourmentée et motivante, cette même jeunesse de la France capétienne, attentive seulement à son unité naissante (mais pour nous elle est renaissante et c'est notre surplus), attentive à son idée et à son espérance, avec tout à faire devant, mais avec cette certitude que cela vaut la peine d'être fait, et que Dieu n'est pas contre. Attentive à soi seulement, et au pré carré, et c'est dans ce pré seul que nous voulons danser si un jour l'envie nous en vient, et tout le fracas de l'Europe qui se déchire ne troublera pas notre idée, car nous sommes patients, têtus et désarmés. Désarmés comme à l'origine, avec seulement cette infrangible unité et cet état naissant. Et les espérances de nos pères sont devenues nos souvenirs, et nos souvenirs deviennent notre espérance, et nous sommes là dans ce jardin, dans ce coin d'Europe, et nous sommes la plus jeune jeunesse d'Europe, parce que c'est nous qui avons les plus beaux souvenirs qui sont maintenant nos plus beaux désirs.
Nous approfondirons tout cela chaque jour. Tout ce que nous avons aimé avant la guerre, et ce qui charma notre enfance, nous le verrons dans la perspective de cette idée, de notre idée capétienne de la vie. Même Rimbaud nous le regagnerons, nous le reprendrons aux surréalistes, et la merveilleuse fin de la Saison en Enfer prendra pour nous son vrai sens :
« Point de cantiques : tenir le pas gagné. Dure nuit !
« Le sang séché fume sur ma face et je n'ai rien derrière moi que cet horrible arbrisseau.
« Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes...
« Cependant c'est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle.
« Et, à l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes. »Tel le voeu de cette jeunesse, la plus moderne parce que la plus ancienne, jeunesse d'une nation maintenant la plus semblable à son origine. Point de cantiques à la jeunesse ; pas d'émerveillement, qui serait un reproche — puisque ce qu'elle veut faire elle ne l'a pas encore fait. Seulement cette promesse, cette patience ardente, ce désir de perfection qu'une recherche commune détermine et dirige.
Au bout, le meilleur nous sera donné si nous gardons en la mémoire ceux-là qui peuvent seuls ordonner et mesurer notre mouvement : nos saints, nos frères et nos morts.
* Nouvelle Revue Universelle n°45 - Eté 2016 - 18 €.
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L’état-major russe met en garde contre une nouvelle guerre d’envergure
La politique US en Syrie risque de provoquer tôt ou tard une nouvelle guerre «de tous contre tous» dans le pays, estime le colonel général de l’état-major interarmées russe Sergei Rudskoi.
La politique de Washington visant à morceler la Syrie jette les bases d’une nouvelle guerre d’envergure dans ce pays, a déclaré le chef du Commandement opérationnel principal de l’état-major russe Sergei Rudskoi dans le cadre de la conférence sur la sécurité organisée à Moscou.
«Les États-Unis se sont fixés pour l’objectif de diviser de la Syrie, et alimentent aujourd’hui un potentiel de conflit qui engendrera, tôt ou tard, une nouvelle guerre de tous contre tous», a prévenu l’officier.
Dans le même temps, M.Rudskoi a estimé que les conditions étaient réunies aujourd’hui pour la «renaissance» de la Syrie «en tant qu’un État uni et indivisible».
Il a ainsi qualifié d’inacceptables les plans américains de créer un quasi-État sur la rive est de l’Euphrate. Selon l’officier, les États-Unis sont en train de créer dans la région des organes de pouvoir qui leur sont loyaux et qui seront dotés de leur propres forces armées.
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Le communisme dans l’Histoire, de l’abbé Onclair
De Franck Abed :
"Ce livre a été publié pour la première fois en 1895. Il développe une analyse pertinente du communisme en l’étudiant sous deux angles : l’historique et le doctrinal. Mais avant toutes considérations intellectuelles, il demeure fondamental de connaître dans les grandes lignes les dispositions intellectuelles de l’auteur. A ce sujet, le préfacier écrit : « De nationalité belge, Auguste Onclair (1822-1900) se consacra avec opiniâtreté à la dénonciation des pièges tendus par la franc-maçonnerie et, dans le même temps, à la promotion de la Doctrine Sociale de l’Eglise, alternative catholique au socialisme, lequel exerçait une puissante attraction sur les masses ouvrières du XIXe siècle ». Son travail « lui valu les encouragements de Pie IX et Léon XIII et prit la forme de la publication d’une dizaine d’ouvrages ». Nous pouvons donc dire que l’abbé Onclair fut un intellectuel militant. [...]
L’auteur étudie, au cours de son oeuvre magistrale, les différents avatars du communisme pour montrer les failles de cette « doctrine de la mort ». Il développe, avec pédagogie, une idée intéressante que nous approuvons : « Il est absurde de faire tous les hommes identiques à l’humanité et de leur refuser toute personnalité propre, alors que les principes et les faits nous prouvent qu’ils sont totalement différents ». Il insiste pareillement sur un point très important : « Les professeurs de communisme donnent, en général, à leurs théories pour principes fondamental, la souveraine indépendance de l’homme de toute autorité spirituelle extrinsèque. Donc quand les communistes font appel à la justice, au droit et au devoir, leur appel n’a pas de sens, attendu que ce sont là des idées détruites par eux précédemment : leur appel est en pleine contradiction avec leurs doctrines ». Pensée logique et finalement imparable. Malheureusement cet illogisme a conduit des millions de personnes à la mort.
Dès l’Antiquité, Platon le célèbre philosophe avait commis son fameux ouvrage La République qui, d’après l’abbé Onclair et d’autres intellectuels de premier plan, magnifiait la vie communautaire et les principes communistes. La doctrine promue par cet ouvrage fut combattue avec force par Aristote. La difficulté pour saisir cette idéologie afin de la combattre réside dans le fait suivant : « Le visage que prend aujourd’hui le communisme est nouveau », mais il reste intrinsèquement dangereux car : « l’idée qu’il nous présente est loin d’être nouvelle, soit en théorie, soit dans la pratique ». L’auteur prend la peine de préciser ce qui suit : « Sa forme pratique dans l’Antiquité ne lui a servi à rien. Il en a été de même de sa forme religieuse, de sa forme romanesque de l’utopie, de sa forme politique. Il y a des années qu’il combat sous la forme rationaliste pour vaincre enfin la répulsion qu’il inspire : jusqu’à cette heure le succès n’a pas répondu à son attente ». Vingt-deux ans plus tard, la Révolution d’Octobre détruit l’archaïque société russe et les erreurs doctrinales sont répandues sur l’ensemble du globe avec son cortège de meurtres et de massacres de masse. A ce jour, le communisme est l’idéologie la plus meurtrière que l’humanité connaît. Les historiens parlent de 100 millions de morts. [...]
L’auteur étudie et détaille les trois haines de Proudhon, présentées comme suit : haine contre Dieu, haine contre l’autorité, haine contre le droit de propriété. Il prend également le soin de critiquer les théories marxistes qui sont pour lui utopistes et dangereuses pour l’homme parce qu’elles reposent sur des mensonges vieux comme Caïn. La promesse de l’avènement d’un monde meilleur sans pauvreté et sans souffrance provoque encore des étourdissements chez nombre d’individus répartis sur tous les continents, nonobstant les échecs successifs des différents régimes communistes de par le monde. [...]"
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« Le Siècle des Rose-croix » : le nouveau livre d’Alain Pascal
Il sera notamment présenté lors de la fête des « Amis d’Alain Pascal » le 14 avril à Paris.
4e de couverture :
« La philosophie moderne qui s’exprime avec Descartes n’est pas un progrès pour l’humanité, mais une effroyable régression. Pourquoi ? Parce que Descartes a été « illuminé » par les Rose-Croix, des initiés lucifériens qui tiennent leur ésotérisme de l’hermétisme, de l’islam et de la Kabbale.