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  • Bonne nouvelle : Tommy Robinson vient d'être remis en liberté

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    Après deux mois de détention pour avoir simplement divulgué un reportage sur le procès d'une bande d'immigrés pakistanais violeurs et criminels qui sévissait en Grande Bretagne, le journaliste militant patriote Tommy Robinson vient d'être enfin remis en liberté. 

    Depuis son incarcération scandaleuse, un mouvement populaire sans précédent s'est développé dans tout le Royaume Uni, ainsi que dans toute l'Europe, pour exiger la libération ce nouveau héros du peuple anglais. Le gouvernement britannique a donc été obligé de céder... Tant mieux !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Petite Histoire – 1940-1944 : Londres sous les bombes allemandes

    Le bombardement de Londres par les forces allemandes s’est déroulé en deux temps. Dès 1940, la Luftwaffe s’engage dans une série de bombardements aériens afin de frapper au cœur la puissance britannique et l’amener à la capitulation. Face à l’héroïsme de la Royal Air Force et au flegme des populations, le projet sera abandonné. Ce n’est qu’en 1944 qu’Hitler, menacé par le débarquement allié, reporte son attention sur Londres avec cette fois l’utilisation des redoutables missiles V1 puis V2, dans l’espoir que ces frappes aveugles et meurtrières brisent le moral anglais. En vain…

  • Michèle Tribalat : Le rapport biaisé « contre le racisme » qui juge moralement les Français. Français, ouvre-toi !

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    489750667.2.jpgMichèle Tribalat a publié hier [31.07] dans Causeur une analyse comme toujours pertinente et documentée. Elle apporte une série d'informations sur les questions migratoires qu'il nous paraît utile de partager avec les lecteurs de notre quotidien LFAR  

    La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) publie tous les ans, au printemps, un rapport sur « la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie » faisant le bilan de l’année passée.

    Depuis deux ans, la stratégie de communication de la CNCDH est de livrer à la presse un résumé dans un document nommé « Les essentiels », avant une publication complète du rapport deux mois plus tard. Précédemment – c’était, à tout le moins, le cas en 2015 et 2016 – le résumé paraissait en même temps que le rapport. Ce qui donnait la possibilité à celui qui le souhaitait et en avait le temps de lire le rapport au moment où la presse traitait du sujet. Il est bien évident que, une fois le feu médiatique au moment de la sortie des « essentiels » passé, aucun média ne va remettre le couvert deux mois plus tard.

    J’ai rendu compte de la partie « enquête » du précédent rapport l’an dernier et je me suis demandé, à la lecture du nouveau, s’il était bien utile d’enfoncer le clou, au risque de se répéter beaucoup, tant les travers sont identiques, même s’ils sont évacués plus habilement. Comme l’an dernier, les chercheurs qui ont traité le sondage Ipsos sont Nonna Mayer, elle-même membre de la Commission, Guy Michelat, Vincent Tiberj et Tommaso Vitale1.

    Les cibles : victimes et coupables

    S’il n’est plus question explicitement du racisme du « groupe majoritaire », c’est bien de cela qu’il s’agit quand même. On le voit à la définition des groupes cibles et au questionnaire qui n’interroge pas les enquêtés d’origine étrangère sur leur propres préjugés qui n’ont aucune raison de ressembler en tous points à ceux des autres. Cette focalisation particulière rend certaines questions inadéquates.

    C’est par exemple le cas de celle demandant s’il est grave d’être contre le mariage d’un de ses enfants avec une personne d’origine maghrébine, quand le répondant est lui-même d’origine maghrébine.

    Il faudrait que la CNCDH joue cartes sur table.

    Si c’est le racisme des « majoritaires », (comme elle désigne ceux qui n’ont pas d’ascendant proche étranger, parent ou grand-parent) qu’elle vise, alors qu’elle élabore un échantillon de coupables potentiels de préjugés à l’égard des groupes cibles d’origine étrangère désignés explicitement dans son questionnaire.

    Sinon, qu’elle élabore un questionnaire à entrées multiples, après avoir réfléchi à quoi pourraient bien ressembler les préjugés des groupes minoritaires qu’elle désigne comme victimes potentielles à l’égard des « coupables désignés » ou d’autres groupes minoritaires. Pour cela, il faudrait un échantillon plus diversifié surreprésentant les groupes minoritaires.

    Mais qu’elle ne reste pas au milieu du gué, ce qui lui éviterait, par exemple, de conclure à propos des scores d’ethnocentrisme dont l’échelle est entièrement dédiée aux préjugés à l’égard des groupes cibles que « le fait d’avoir dans sa famille ne serait-ce qu’un parent ou grand parent étranger est un facteur d’ouverture incontestable » (p. 85).

    La représentativité de l’échantillon du baromètre de la CNCDH

    Comme précédemment, le sondage a été réalisé selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération, auprès de 1003 personnes âgées de 18 ans ou plus, interrogées en face-à-face du 6 au 14 novembre 2017. Un redressement par niveau de diplôme a été appliqué à l’échantillon.

    Un sondage par quotas est représentatif des variables qui ont été sélectionnées pour élaborer ces quotas. Mais rien ne garantit qu’il le soit sur d’autres critères. Avant de réaliser un entretien, l’enquêteur doit essuyer un certain nombre de refus. Ceux qui refusent sont souvent différents, au regard des variables non contrôlées par les quotas, de ceux qui acceptent.

    Ainsi, la part des individus qui ont un parent ou un grand-parent étranger a varié considérablement dans le temps : il était de 23 % en décembre 2014, de 30 % en janvier 2016 et de 37 % en octobre 2016. Pour le sondage de 2017, on trouve deux chiffres différents : 37 % page 59 et 34 % page 85 ! Le poids variable dans le temps des réponses des personnes d’origine étrangère aux différentes questions a forcément un impact sur l’interprétation des évolutions au fil du temps. Impact qui n’est jamais pris en considération par les auteurs.

    Enquête en face-à-face ou enquête en ligne ?

    La CNCDH publie une analyse comparée des caractéristiques du baromètre avec celles d’une enquête en ligne auprès d’un échantillon de taille équivalente (1000 personnes) auquel on a posé 49 questions figurant dans le baromètre (soit 60 % des questions). L’échantillon a été construit selon la même méthode que celui de l’enquête en face-à-face : quotas portant sur le sexe, l’âge et la profession de la personne de référence du ménage, après stratification par région et catégorie d’agglomération. L’enquête a été conduite à peu près sur la même période, du 6 au 13 novembre 2017.

    Le but de cette double enquête visait à repérer un « éventuel biais de désirabilité sociale », autrement dit détecter si les enquêtés répondent différemment selon qu’ils ont devant eux une personne à qui ils peuvent chercher à plaire en manipulant l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes ou selon qu’ils sont seuls devant leur écran (voir les notions d’opinion privée et d’opinion publique développées par Timur Kuran).

    Après avoir soulevé cette éventualité, nos quatre chercheurs passent en revue les différences d’échantillonnage susceptibles d’expliquer ces différences, tout en mélangeant les faits tels que les caractéristiques démographiques et les opinions telles que le positionnement politique.

    Les deux échantillons sont comparables quant aux données ayant contribué à constituer les quotas, ce qui n’a rien d’étonnant. Par contre, « l’échantillon en ligne est moins issu de la diversité » : 31 % des enquêtés en ligne ont au moins un parent ou un grand-parent étranger, contre 37 % dans l’échantillon avec enquêteur ; 6 % sont d’origine extra-européenne contre 11 % et 2 % se déclarent musulmans contre 6 %. L’échantillon en ligne fait un usage plus fréquent d’internet que celui interrogé en face à face. Il a plus souvent voyagé et vécu à l’étranger. Autant de facteurs, écrivent les chercheurs, qui « incitent à plus d’ouverture aux autres et de tolérance ». On verra ce qu’il en est.

    Le positionnement politique est évalué à partir de deux indicateurs : un auto-classement sur une échelle à sept positions et ce que les enquêtés disent avoir voté à la dernière élection présidentielle. Les enquêtés en ligne se déclarent plus souvent à droite et disent avoir voté plus souvent à droite ou à l’extrême droite, au premier tour comme au deuxième tour, que les enquêtés qui ont répondu en face-à-face.

    Mais comme l’indique le tableau ci-dessous (tableau 1.2 dans le rapport de la CNCDH page 60), les écarts dans l’échantillon en ligne par rapport aux scores réalisés par les candidats sont beaucoup plus faibles que dans l’échantillon enquêté en face-à-face.

    ©Capture d'écran micheletribalat.fr©Capture d’écran micheletribalat.fr

    La conclusion cohérente avec l’intention de départ serait celle-ci : les enquêtés, lorsqu’ils sont devant leur ordinateurs sont moins nombreux à tricher que ceux qui font face à l’enquêteur et cherchent à lui plaire en déclarant avoir voté Macron plus souvent qu’ils ne l’ont fait réellement. Le biais de désirabilité sociale recherché par ceux qui ont promu le test s’avère être nettement en faveur d’Emmanuel Macron au détriment de François Fillon en face à face, au premier tour. Ce biais de désirabilité est particulièrement net au deuxième tour quand des répondants ont déclaré avoir voté pour Emmanuel  Macron, pour ne pas avoir à dire qu’ils avaient voté pour Marine Le Pen.

    Ce n’est pourtant pas la conclusion tirée par les auteurs. Ils abandonnent un peu vite l’idée de biais de désirabilité sociale et cherchent à expliquer en quoi les enquêtés en face à face seraient réellement plus tolérants que ceux qui répondent en ligne. Les deux échantillons ne seraient pas vraiment représentatifs, chacun à leur manière, celui répondant en ligne étant plus à droite que celui qui répond en face à face. Un élément d’explication tiendrait au degré de confiance dans la nature humaine qui serait plus élevé à gauche et rendrait les personnes qui se disent de gauche plus enclines à ouvrir leur porte à l’enquêteur. Dans les deux échantillons, on a répondu à la question : « D’une manière générale, diriez-vous qu’on peut faire confiance à la plupart des gens ou qu’on n’est jamais trop prudent quand on a affaire aux autres ? » Dans les deux échantillons, ceux qui se situent à gauche sont plus enclins à déclarer qu’ils font confiance aux autres. Mais, ceux qui répondent au questionnaire en ligne sont toujours plus réservés sur la confiance à accorder à autrui : « Le niveau de confiance dans les autres est toujours plus élevé en face-à-face qu’en ligne » (p. 61). Là encore, on peut penser qu’au moins une partie de la différence s’explique par ce fameux biais de désirabilité sociale.

    Après une analyse modélisée de la probabilité de juger qu’il y a trop d’immigrés en France sur les deux échantillons réunis, les auteurs constatent qu’aux effets des variables introduites dans le modèle – on est « plus tolérant » quand on est jeune, confiant envers les autres et de gauche, etc. – s’ajoute, dans tous les cas, un effet lié au mode de passation du questionnaire. Ainsi, les détenteurs d’un diplôme au moins égal à Bac+3 sont 21% à dire qu’il y a trop d’immigrés en France à l’enquêteur qui les interroge, mais ils sont deux fois plus nombreux à dire la même chose (43 %) lorsqu’ils répondent en ligne. De même, ceux qui sont estimés les plus cosmopolites (d’après un indicateur conjuguant l’usage d’internet, les voyages et les séjours à l’étranger) sont 37 % à déclarer qu’il y a trop d’immigrés en France dans l’enquête en face-à-face, mais 62 % lorsqu’ils remplissent le questionnaire en ligne.

    Soit aucun des échantillons n’est vraiment comparable pour cause de défauts variables de représentativité, soit les mêmes ne se comportent pas de la même façon face à un enquêteur que lorsqu’ils sont face à leur ordinateur. Mais il se pourrait qu’il y ait un peu des deux. Le consentement à répondre face à un enquêteur sélectionnerait des individus d’un certain type relativement à l’acceptation de répondre à un questionnaire en ligne et la falsification des préférences, comme dirait Timur Kuran, serait plus répandue lors d’une enquête en face-à-face.

    Les auteurs concluent que « l’interrogation en ligne accroît la probabilité de donner une réponse intolérante, à âge, diplôme, sexe, orientation politique, ascendance et niveau de confiance en autrui et de cosmopolitisme constant et l’interrogation en face-à-face la réduit », sans épiloguer plus que cela sur le fait qu’on a plus tendance à falsifier ses préférences lorsqu’on dialogue avec quelqu’un qu’avec son ordinateur.

    C’est bien embarrassant. La méthode des quotas ne garantit qu’une représentativité limitée et dépend du bon vouloir des personnes sollicitées beaucoup plus que dans une enquête aléatoire, bon vouloir qui peut entraîner un biais sélectif qui varie selon le type d’entretien retenu. S’ajoute à cela la plus ou moins grande dissimulation de ses opinions selon le type de passation du questionnaire.

    Pour le reste…

    Pour le reste, le rapport de 2018 pose exactement les mêmes problèmes que celui de 2017. Rappelons-en quelques-uns :

    – Le réel ne compte pas. Pour les concepteurs de l’enquête, il n’y a pas de situation où il pourrait, par exemple, y avoir trop d’immigrés. Dire qu’il y en a trop c’est faire preuve d’intolérance en soi.

    – C’est à une évaluation morale des Français, à travers l’enquête, à laquelle se livrent les auteurs. Il y a les bonnes et les mauvaises réponses, quel que soit le réel vécu par les enquêtés.

    – La morale est du côté du multiculturalisme. S’y opposer c’est faire preuve, en soi, d’intolérance.

    – On encourage les répondants à faire ce qu’on leur reproche : avoir des jugements sommaires peu informés sur des sujets qu’ils connaissent mal, autrement dit essentialiser.

    – La CNCDH tranche, cette année encore, sur ce que sont les pratiques de l’islam, dans une question essentialisante : « Le respect des pratiques musulmanes suivantes peut-il, en France, poser problème pour vivre en société ? » Sont énumérées les items suivants : le port du voile intégral, le port du voile (à une moitié de l’échantillon, « voile » étant remplacé par « foulard » pour l’autre moitié), l’interdiction de montrer l’image du prophète Mahomet, le sacrifice du mouton lors de l’Aïd El Kebir, les prières, l’interdiction de consommer de la viande de porc ou de l’alcool et le jeûne du Ramadan. La question laisse croire que toutes ces exigences sont à égalité et unanimement reconnues comme étant impératives pour être un bon musulman. La formulation « peut-il », signifie que, même si ce n’est pas toujours le cas, certaines de ces exigences peuvent poser problème. Or c’est le cas d’à peu près toutes. Par ailleurs, si les enquêtés, pour se montrer tolérants, doivent répondre que décidément, non, l’interdiction de montrer Mahomet ne peut pas poser de problème, après les attentats de Charlie Hebdo, c’est qu’on leur demande de ne pas tenir compte de la réalité. Or près d’une moitié des répondants s’accordent pour dire qu’une telle exigence ne peut pas poser problème (46 %). Pourtant, après les attentats de Charlie hebdo, voilà « une pratique » qui s’impose non seulement aux musulmans mais aussi à ceux qui ne le sont pas !

    Les préjugés contre les Asiatiques

    Enfin, l’évaluation des préjugés sur les Asiatiques est problématique. En effet, l’expression « les  Asiatiques » rassemble, si l’on s’en tient à la géographie, des individus aussi différents que les Pakistanais, les Vietnamiens, les Cambodgiens, les Laotiens, les Chinois, les Japonais, pour n’en citer que quelques-uns.

    Trois questions traitent du racisme anti-asiatique :

    1) « Les Asiatiques », pour une moitié de l’échantillon, « Les Chinois », pour l’autre moitié, forment-il un groupe à part dans la société ou un groupe ouvert aux autres ?

    2) Une moitié des enquêtés doivent dire s’ils sont d’accord pour dire que les Asiatiques sont très travailleurs (l’autre moitié si ce sont les noirs qui sont très travailleurs) ;

    3) Enfin, les enquêtés doivent juger si des propos insultants tels que « sale chinetoque » doivent être condamnés ou pas.

    Les concepteurs de l’enquête, sans parler de ceux qui répondent, ne semblent pas avoir une notion bien précise de ce que recouvre le terme « Asiatiques ». Pourtant, s’ils ont les yeux bridés, il est difficile de confondre les Japonais avec les Chinois, sans parler des Pakistanais qui, eux, n’ont pas les yeux bridés !

    En gros, pour la CNCDH, le stéréotype de l’Asiatique c’est le Chinois ! C’est problématique pour un organisme dont la grille d’évaluation des opinions est uniquement d’ordre moral et qui s’est fait le champion de la traque des stéréotypes chez les autres.   

    Michèle Tribalat

    Causeur

    Lire aussi dans Lafautearousseau ... 

    « Race », un mot qu’il faut chasser de l’expression orale ou écrite

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/31/le-rapport-biaise-contre-le-racisme-qui-juge-moralement-les-6069928.html

  • Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : charia ou loi française?

    Je pose ça là : 

    En parallèle de la sage réaction de Gabrielle Cluzel, celle de cet énergumène interpelle :

    DjgHVQtXgAEKu0V

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les fausses accusations de Libération

    Le quotidien qui donne la nausée et les mains sales (puisque fondé par le stalinien Jean-Paul Sartre) donne le 28 juillet une « information » visant en quelque sorte à récupérer politiquement la victoire de nos mercenaires en coupe du monde, article par ailleurs repris dans le torchon Mediapart, dont le père du fondateur a été viré de l’éducation nationale pour haine antifrançaise…

    Dans son édition du 27 juillet, Libération publie un article délirant d’une certaine Noémie Rousseau sur une affaire de bagarre générale lors d’une rencontre de football amateur qui s’est tenue à Mackenheim, en Alsace, le 6 mai dernier. Le titre est un cas typique d’inversion accusatoire : « En Alsace, le football amateur en flagrant déni ». Et d’aligner les pires poncifs de l’extrême gauche :

    Pathos ridicule : « «Si Kerfalla était mort, ils auraient donné son nom à un tournoi.» Cette phrase, terrible, est de l’entraîneur de Kerfalla Sissoko. A mesure qu’on s’immergeait dans le contexte, elle devenait une ritournelle lancinante »

    Haine vis-à-vis des indigènes : « Le contexte ? Sympathique, a priori : le foot des patelins, le foot à la bonne franquette. Quand le village se retrouve le dimanche au match, assis sur des chaises en plastique dépareillées, à prendre des nouvelles des voisins, de la famille, du boulot. Kerfalla Sissoko, joueur amateur de l’équipe de Benfeld, a failli y laisser sa peau début mai. Sa peau noire, sur le terrain de Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages. C’est l’histoire d’un racisme ordinaire, d’une violence extraordinaire. Un racisme qui se murmure, qui se banalise, qui s’institutionnalise. Kerfalla Sissoko a été coursé avec un couteau de cuisine, roué de coups… puis suspendu par les instances du football. »

    – « Longtemps, les clubs des quartiers faisaient peur quand ils venaient jouer dans les patelins. Maintenant, c’est l’inverse. Ce sont ces clubs qui ont peur d’aller à la campagne, parce qu’ils vont être provoqués, poussés à bout, jusqu’au basculement dans la violence.»Du coup, «les noms de villages chauds circulent», ceux où l’ambiance autour des matchs est connue pour être raciste, indique un entraîneur d’origine africaine. «Des villages où soit tu te bats, soit tu pleures», résume un joueur. Zone urbaine ou rurale, le racisme est partout, d’après Jean-Marie Dietrich. Mais il a différents visages : «En ville, le foot est un prétexte pour un affrontement entre communautés. On se mesure, on se fait peur. A l’écart, c’est la xénophobie, la peur de l’autre qui s’exprime. Le foot des campagnes, c’est la guerre des clochers. Ne pas être du village, c’est déjà compliqué…»

    –  « Les joueurs qui posent problème dans les grands clubs saturés des villes sont virés. Ils échouent dans les basses divisions qu’ils gangrènent», explique le président du FC Hipsheim, Nicolas Smargiassi. Malgré leur comportement agressif, comme ils ont plutôt un bon niveau et la peau plutôt claire, ils atterrissent là où on veut bien d’eux, là où on est même parfois prêt à les rémunérer, souvent dans les petits villages qui peinent à trouver suffisamment de jeunes pour constituer une équipe. Des clubs ruraux qui ne sont pas trop regardants, puisqu’il en va de leur survie même ».

    Thèse complotiste 1 : « Fin mai, sur le parvis du District de football d’Alsace à Strasbourg, Kerfalla Sissoko, 25 ans, est silencieux. Il est convoqué en commission de discipline. Lui et son coéquipier Moudi Laouali, aussi victime de coups et d’injures racistes, ont été suspendus à titre conservatoire »

    Thèse complotiste 2 : « Le dimanche suivant, Jean-Michel Dietrich (président de l’autre club) est convoqué à la gendarmerie. Pour témoigner, pense-t-il. Il emmène son fils, cela ne devrait pas être long. Finalement, il y passera la matinée. Le club de Mackenheim, qui n’a jamais formulé d’excuses ni pris des nouvelles des joueurs blessés, l’attaque pour diffamation. En cause, une menace de mort. Pas sur le terrain de foot. Non, dans un commentaire sur Facebook. Jean-Michel Dietrich doit retirer le texte, se plier au relevé d’empreintes, aux photos. Pendant qu’il est fiché, un gendarme promène le fils, histoire de faire diversion. «Je me suis senti humilié», dit-il. Il a «honte», envie de tout arrêter. »

    Témoignages bidons : « Aujourd’hui, la parole des joueurs, entraîneurs, arbitres noirs se libère si on garantit leur anonymat. Autour et sur le terrain, «sale nègre» et sa variante «sale noir», demeurent des grands classiques avec «sale bougnoule». On entend parfois des «Elsass frei» («Alsace libre», slogan autonomiste régulièrement repris par l’extrême droite identitaire), ou «retournez chez vous, ici c’est le FN». Un joueur d’un club de la banlieue de Strasbourg raconte qu’un jour, son équipe a été accueillie par «la musique de Hitler», le Horst Wessel Lied, l’hymne officiel nazi. C’était il y a dix ans. Aucun des joueurs de cette équipe métissée n’a oublié. «Le racisme, c’est courant», soupire un arbitre d’origine somalienne, habitant de Strasbourg, qui a officié sur des matchs amateurs dans tout le Bas-Rhin pendant sept ans. L’histoire de Kerfalla Sissoko l’épouvante. Lui-même craint de se retrouver face à un semblable déchaînement de violences, sans personne pour le défendre, sans vestiaire pour se replier… L’arbitre est seul. Et quand il est noir, il se retrouve souvent soupçonné d’incompétence : «C’est la première fois que vous arbitrez ?»«Vous êtes sûr que vous en êtes capable ?» entend-t-il souvent. Ou, venant des supporteurs : «Vous êtes chez nous», quand ce n’est pas juste des «bananes» qui fusent. Il a fini par raccrocher, «par lassitude».Même son fils ne fait plus de foot. Sa mère l’a inscrit au karaté, «là où on apprend le respect», a-t-elle dit. »

    Sauf que…  s’il y a bien eu bagarre générale, le racisme n’en a absolument pas constitué de mobile. Et ce d’autant plus qu’il y a également des joueurs étrangers dans l’équipe de Mackenheim, comme le confirme le site Alsace-actu, qui lui aussi a enquêté et en tire des conclusions à l’opposé des délires de Libé :

    « Un article de Libération fait beaucoup réagir aujourd’hui, et bien au-delà de l’Alsace. Il met en cause une affaire qui n’est pas récente (Rue89 avait déjà écrit plusieurs papiers sur le sujet) et qui concerne une rencontre de football à Mackenheim, qui recevait ce jour-là, dimanche 6 mai, l’équipe de Benfeld. Trois joueurs d’origine africaines ont reçu des coups, parfois violents (l’un deux a eu plusieurs fractures), à la suite de ce qui semble être un début de bagarre générale. La tension est montée sur le terrain à cause d’accrochages physiques, et tout a dégénéré. Jusque-là, rien de bien réjouissant, mais pas de quoi faire un très long article dans Libération : des bagarres générales avec de sérieuses conséquences arrivent quasiment tous les mois en France. Ce qui rend l’affaire particulière, c’est que les joueurs auraient reçus des coups à cause de leur couleur de peau, selon eux-mêmes. Une agression raciste en somme, qui permet à Libération d’incriminer « Mackenheim, village alsacien de 800 habitants, qui a placé Marine Le Pen en tête au second tour de la présidentielle avec 54 % des suffrages ». L’antre du diable, sans aucun doute. Pourtant, il y a dans l’équipe de Mackenheim des joueurs d’origine étrangère. Difficile de considérer un racisme qui s’orienterait uniquement envers l’équipe adverse, et pas contre les joueurs de sa propre équipe. Mais passons. L’arbitre, seule personne neutre, n’a pas entendu d’insultes racistes. C’est aussi le discours des représentants du club de Mackenheim, mais leur parole ne peut pas être considérée aussi objective que celle de l’arbitre. Les gendarmes, qui enquêtent sur l’affaire, préviennent qu’elle « se dégonfle comme un soufflé ». En somme, Libération a fait un article à charge en se fondant presque uniquement sur le témoignage des victimes, alors que les gendarmes ne retiennent pas le motif de racisme. Et Libération accuse sans complexe les « équipes monochromes », ce qui peut être considéré comme du racisme anti-blanc. En revanche, les insultes vont bon train sur Facebook à l’encontre du club de Mackenheim. La tolérance et le respect sans doute… »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/les-fausses-accusations-de-liberation/95739/

  • L’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier

    Du père Michel Viot :

    "Pour tenter d’échapper à l’ennui et à l’agacement produits par le climat de cet été 2018, je vous propose la lecture de textes d’un de nos auteurs catholiques les plus « décapants », aux vues particulièrement prophétiques sur l’ignoble civilisation issue de la révolution française. En douteriez-vous ?

    Dans un article daté du 3 novembre 2017, intitulé « Qui sont les catholiques qui lisent Léon Bloy aujourd’hui ? » la journaliste de La Croix répondait « Peu connu du grand public, il reste un auteur important pour de nombreux convertis au catholicisme et certains milieux catholiques de droite. ». Or chacun sait que les nouveaux convertis sont mal vus par le catholicisme officiel que la Croix représente avec authenticité. Ceux-ci gênent parce qu’ils troublent la sérénité des dialogues œcuméniques et inter religieux. Quant aux catholiques de droite, ils n’appartiennent pas à la pensée théologiquement correcte que La Croix diffuse avec autant d’exactitude qu’au temps de l’affaire Dreyfus, période où il était de bon ton d’être anti dreyfusard. C’est en effet ce journal qui conduisit la grande majorité des catholiques dans un antisémitisme qui fut lourd de conséquences ! Léon Bloy ne fit pas partie du troupeau. Il continua à témoigner d’un catholicisme sans concession, mais pour qui y regarde de près, toujours charitable, malgré un humour caustique très biblique, complètement hermétique à la bien-pensance d’hier et d’aujourd’hui. Si un certain nombre de prêtres s’exprimaient comme Léon Bloy, on ne s’ennuierait plus pendant les homélies, comme cela arrive trop souvent !

    L’article du journal cité précédemment mentionne d’ailleurs la citation de Léon Bloy que fit le Pape François au lendemain de son élection pour sa première homélie :  « Celui qui ne prie pas Dieu prie le diable. ». Je me demande alors où la journaliste de la Croix place le Pape François ? Ce ne peut être parmi les nouveaux convertis ! Il reste donc la droite, et même la droite royaliste si l’on suit bien le reste de l’article. Rome appréciera… Il faut donc lire ou relire Léon Bloy. Sa voix peut encore réveiller bien des consciences. Ayant compris son temps, il put mesurer toute l’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier, puisqu’il mourut en 1917. Dans un style aussi singulier qu’inimitable, il écrivit de nombreux ouvrages. Parmi ses premières publications, le Pal, son très éphémère journal qui parut en 1885. Pourquoi ce titre ? Écoutons l’auteur, génial provocateur féru de symbolisme, l’expliquer lui-même puisqu’il y donne un condensé de son style et de son caractère : « la profonde idée de ce genre de châtiment, plus auguste qu’on suppose, c’est qu’il faut que l’homme endure debout et qu’il meurt de bas en haut. C’est une manière de restitution pénale de l’originelle attitude contemplative, chantée, il y a deux mille ans par le poussiéreux Ovide… Le coup de pied au derrière, l’un des mouvements les plus nobles de la colère occidentale n’est qu’un vague reflet presque éteint de la vénérable tradition du Pal. C’est pourquoi j’entreprends de la restaurer littérairement. Sans doute cette forme d’empalement ne peut pas suffire dans une société qui méprise de plus en plus les immatérielles spéculations de la pensée. Il faudrait le fer et le feu, et des déluges, les choléras,  et les tremblements de terre accompagnés de tous les tonnerres de Dieu ! Mais ces choses désirables ne sont pas en ma puissance, hélas ! Et je ne peux faire que ce pamphlet dont voici naïvement la conception. Dire la vérité à tout le monde sur toutes choses quelles qu’en puissent être les conséquences…. Je déclare mon irrévocable volonté de manquer essentiellement de modération, d’être toujours imprudent et de remplacer toute mesure par un perpétuel débordement… »

    Il tint sa promesse. Sa parole oscilla entre les invectives les plus dures de prophètes de l’Ancien Testament et certaines paroles de Jésus, claquant comme le fouet chassant les marchands du Temple !

    « Le Christ au dépotoir » a été écrit en réaction contre l’organisation d’un bal anticlérical un Vendredi Saint avec buffet gras à 21h. Et l’invitation précisait « A minuit vingt cinq, un miracle authentique donnera le signal de la Polka du Sacré Cœur. ». Bloy sût réagir autrement que par « des pieuseries », qui auraient, dès cette époque, été aussi inefficaces qu’aujourd’hui ! Et je dis cela en pensant à des événements précis survenus sous le précédent quinquennat. Il mêla avec bonheur des considérations théologiques profondes à des propos plus crûs, mais oh combien prophétiques ! Voyez plutôt : « Le Christ ne pouvant plus donner à ceux qu’il nomma ses frères aucune sorte de grandeur, leur laisse au moins la majesté terrible du parfait outrage qu’ils exercent sur lui-même. Il s’abandonne jusque-là et se laisse traîner au dépotoir. »

    Voilà pour la théologie ! Jugez maintenant du reste : « Il reste à parachever la destruction de tous vestiges religieux, et nous sommes assez loin de compte. Je n’ai pas encore entendu dire qu’on ait abattu toutes les croix et remplacé les cérémonies du culte par des spectacles antiques de prostitution, mais il faudra bien qu’on y vienne. Je ne remarque pas non plus qu’on ait installé des latrines et des urinoirs publics dans les églises paroissiales, ni qu’une joyeuse retape ait encore tempéré l’austère majesté de la nef métropolitaine devenu par décret une babélique salle de café-concert. Évidemment on ne traîne pas assez de prêtres dans les ruisseaux, on ne confie pas assez de jeunes religieuses à la sollicitude maternelle des patronnes de lupanars de barrière. On ne pourrit pas assez tôt l’enfance, on n’assomme pas assez de pauvres, on ne se sert pas encore assez du visage paternel comme d’un crachoir ou d’un décrottoir. Mais le régime actuel va nous donner toutes ces choses qu’on entend déjà galoper vers nous. ».

    Léon Bloy avait l’oreille fine. Et je sais que ceux qui prennent le temps de me lire ont de la mémoire."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le terroriste de Manchester avait été sauvé par la Marine britannique !

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    Royaume-Uni – Le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale, révèle que l’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 était un « réfugié » sauvé par la marine britannique.

    Salman Abedi, d’origine libyenne, faisait partie des 110 personnes évacuées par le navire britannique HMS Enterprise et conduites à Malte en août 2014, selon le journal.

    Il s’était fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », a commenté une source gouvernementale citée par le journal.

    Selon un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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    http://www.medias-presse.info/le-terroriste-de-manchester-avait-ete-sauve-par-la-marine-britannique/95827/

  • Jordan Bardella : « La moindre critique contre la politique d’immigration massive vous vaut d’être cloué au pilori ! »

    Jordan Bardella, porte-parole du RN, s’indigne de cette poursuite et fait part de ses fortes inquiétudes pour la liberté d’expression en France, alors que « les idées majoritaires ne sont plus les idées dominantes ».

  • Hongrie : « Nous ne voulons pas d’une Europe menée par la France » déclare Victor Orban

    A dix mois des élections européennes, le duel Macron-Orban se dessine.

    http://www.fdesouche.com/1051327-hongrie-nous-ne-voulons-pas-dune-europe-menee-par-la-france-declare-victor-orban