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  • Fréjus, Nice, les actes de guerre se multiplient : silence du pouvoir…

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    Manuel Gomez Riposte laïque cliquez ici

    De tous côtés, on n’entend plus que ça…

    Un air nouveau qui nous vient de là-bas…

    Ce là-bas, chez nous, ce sont les banlieues, les zones de non-droit, qui se situent dans chaque ville de notre pays.

    Que l’on ne s’attende pas qu’un jour ce nouveau « peuple » de ces banlieues, de ces quartiers, se lance à l’assaut du palais de l’Elysée, que nenni, puisque sa protection vient justement de ce président, de ce gouvernement, pas question de l’attaquer, de le renverser, bien au contraire.

    Nous ne sommes plus en période révolutionnaire, ces années de 1789 à 1793 où le bon peuple de France s’était lancé à l’assaut de Versailles et avait obtenu la tête du Roi, c’est tout le contraire qui se produit, ce sont les troupes, les bandes, les groupes, les « casseurs », la racaille, qui partent à l’assaut du « bon peuple de France », sous le regard impassible de ceux qui les gouvernent, qui les autorisent, qui les « laissent-faire ».

    Et qui a reçu l’ordre de s’opposer à eux ? Que je sache, personne. Ni la police, ni les gendarmes, ni les CRS, ni l’armée, non personne.

    Ils encaissent, ils contiennent comme ils peuvent, ils repoussent de moins en moins, mais ils n’interpellent plus, ils n’arrêtent plus et, bien entendu, ils ne tirent plus, d’ailleurs ils n’ont jamais tiré, même quand il fallait le faire, même quand ils étaient menacés de mort, attaqués, blessés, ni même quand ils étaient brûlés vifs.

    Non, ce n’est pas une révolution qui se prépare, ni même une guerre civile (comme certains la prédisent !) car, pour qu’il y ait guerre civile il est nécessaire qu’il y ait deux camps, deux adversaires, deux combattants, et aujourd’hui il n’y a qu’un seul camp, une seule armée, celle qui nous attaque en toute impunité, à la moindre occasion, préparée, organisée, dirigée… et armée !

    Dans le seul département de la Gironde, pourtant réputé comme l’un des plus calmes du territoire, depuis début 2018, 98 policiers ont été victimes d’agressions, ainsi que 80 gendarmes.

    Sur un simple mot d’ordre, ils se rassemblent en quelques minutes et attendent les forces de l’ordre qui sont rapidement débordées. Le terrain leur est abandonné.

    Depuis deux nuits à Nice (Alpes Maritimes), quartier des Moulins, les policiers et les pompiers sont « caillassés ». Des feux de poubelles, de matelas et de véhicules, place des Amaryllis et allée Sœur-Emmanuelle, et même des « barricades » construites d’un tas d’objets divers, à l’angle de l’avenue Martin-Luther-King et du Boulevard Paul Montiel.

    Des émeutes provoquées par des bandes de jeunes « racailles », les visages cagoulés, qui bombardent policiers et pompiers d’un tas de projectiles.

    Cela a débuté lundi vers 2h du matin, suite à un grave accident de scooter subi par un jeune homme de 25 ans, cherchant à s’échapper et refusant d’obtempérer à un ordre de la police municipale alors qu’il circulait sur la pelouse réservée à la ligne 2 du tramway.

    Grièvement blessé, après avoir percuté un arbre dans sa fuite, et évacué par les pompiers vers l’hôpital Pasteur.

    A Fréjus, dans le Var, intervenant sur un appel des habitants du quartier de la gabelle, qui protestaient contre le fracas et les bruits en provenance d’un bar, les policiers se sont trouvés confrontés à une centaine d’individus et n’ont pu rétablir l’ordre que vers une heure du matin. Trois policiers ont été blessés.

    Lors de ces deux graves affrontements, comme d’ailleurs dans la plupart de ceux que nous dénonçons, aucune interpellation n’a été réalisée et c’est cette démobilisation, cet abandon de l’autorité, qui nous interpelle.

    Cette capitulation devant l’ennemi entraînera tôt ou tard au minimum des risques de « bavures » et au maximum ? Seul l’avenir nous le dira !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • REPRISE DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS : JEUDI 6 SEPTEMBRE

    RL 79 REDIFS ÉTÉ 2018.jpg

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  • 1 an de Macronie : +55% de démission chez les maires. Un vrai ras-le-bol.

    Vers la disparition des mairies et des maires au profit de politiques professionnels hors-sol à la tête de communautés d'agglomérations?

    "Selon un calcul de l'AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l'effet du non-cumul des mandats, le nombre de maires ayant quitté leur fonction depuis 2014 est en hausse de 55% par rapport à la précédente mandature.

    «Il y a des mois où je ne savais plus comment payer les employés», déplore Philippe Rion, qui a dû «tailler sur tout», y compris en «arrêtant les commémorations nationales», avant de finir par augmenter la taxe d'habitation.

    «Les communes ne sont qu'une variable d'ajustement financière aux yeux de l'État», critique l'ancien maire dont le village de 380 habitants a enregistré une baisse de 50% en cinq ans de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités.

    Selon l'Observatoire des finances locales (OFGL), la DGF représentait 14,8% des recettes de fonctionnement des communes en 2017, contre 21% en 2013.

    Malgré une légère hausse de son montant global en 2018, près de la moitié des communes ont vu leur dotation baisser cette année, selon l'Association des maires de France (AMF), qui a réclamé mi-juillet la création «en urgence» d'un fonds spécial pour les communes les plus en difficulté" (suite).

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le scoop du jour : Christophe Castaner sait lire

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    On attendait un numéro de claquettes mais ce fut un poussif exercice de lecture. Le scoop de l’été : on a désormais la confirmation que Christophe Castaner sait lire. Auditionné par la commission parlementaire du Sénat? qui n’a rien d’une bande de comiques, le secrétaire d’État-délégué général de La République en marche, la cravate dénouée de celui qui aurait été plus à l’aise sur un marché de Provence à faire le malin que devant cet aréopage barbant, devait éviter qu’il en sorte une grosse comme lui, ce qui est largement dans ses compétences, lorsqu’il travaille sans filet. La dernière, on s’en souvient, c’était sur BFM TV, lorsqu’il attribua à Alexandre Benalla des compétences de bagagiste jusqu’alors ignorées de tout le monde, y compris par l’intéressé.

    Un texte écrit à l’Élysée ? Ce n’est pas impossible, au nom de la verticalité du pouvoir. Donc, pour éviter la bourde, quoi de mieux qu’un texte tout prêt, caractères en taille 14, points importants en gras. Stabilo en bandoulière, le week-end a dû être laborieux autour de la piscine. Et, du coup, l’audition aussi.

    Que retenir de cette audition faite à la fraîche et qui avait pour but d’essayer de comprendre à quel titre Vincent Crase, salarié de La République en marche, a accompagné son petit camarade Benalla dans cette sympathique expédition de la rue Contrescarpe, le 1er mai dernier ? Et il faut bien avouer qu’on ne comprend toujours pas. Christophe Castaner nous dit que son employé Vincent Crase était en congé ce jour-là. Le 1er mai, certains vont au muguet ; d’autres, plus rares, sortent leurs banderoles ; d’autres, encore, leur petite tenue noire de Black Blocs. Vincent Crase, lui, sans mettre son uniforme, il va jouer au gendarme – ou au policier, on ne sait pas très bien – dans Paris. Car, nous explique M. Castaner, dans son développement filandreux et sinueux, Vincent Crase est gendarme réserviste. Affecté à l’Élysée.

    On a quand même la très désagréable impression, dans cette ténébreuse affaire, d’un bizarre mélange des genres à tous les étages. À l’étage noble, un Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement et, en même temps, chef du parti majoritaire. À l’étage des basses œuvres, un Vincent Crase, salarié de La République en marche et, en même temps, gendarme réserviste au palais de l’Élysée, fricotant avec Benalla qui faisait le room service entre les différents étages. Serait-ce donc la marque de fabrique de ce nouveau monde voulu par Emmanuel Macron et ses marcheurs ? Le mélange des genres, c’est modern, c’est open space, c’est global. C’est à l’image du monde sans frontières qu’on appelle de ses vœux. Notez qu’avec le mélange des genres, on ne sait plus qui fait quoi. C’est formidable car, tout en prônant la transparence, on installe la plus grande opacité. C’est fort.

    Que retenir d’autre de cette audition ? Grosso modo : c’est pas moi, j’étais pas au courant, c’est pas ma faute. Un classique du genre qui ne nous surprend pas et faisait dire, mardi matin, à juste titre, il faut bien le reconnaître, au journaliste Christophe Barbier que les politiques veulent bien le pouvoir mais pas les responsabilités ! Donc, Christophe Castaner a réussi son examen de lecture. Mention passable, certes, mais on lui demandait de surtout ne pas briller en ce mardi. Il va pouvoir rejoindre sa piscine des Alpes de Haute-Provence avec le sentiment du devoir accompli.

    Acta fabula est, donc ? Puisque le Parlement est en congé cette semaine. Pas certain. Dans cette affaire Benalla-Macron, les oppositions tiennent en effet un filon qui est sans doute loin d’être épuisé.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/le-scoop-du-jour-christophe-castaner-sait-lire/

  • Perles de Culture : Les conséquences psychiques de la GPA

    Ce soir, retrouvez “Perles de Culture”. Anne Brassié reçoit la psychothérapeute Anne Schaub-Thomas, auteur de l’ouvrage “Un cri secret d’enfant” puis Mauricette Vial-Andru pour la présentation de ses biographies de saints.

     
     
  • Merkel en maillon faible

    On nous vend, à longueur de média, une réussite de l’Union européenne, que tous, tant nos concitoyens que nos voisins, peinent à voir. Car, avant tout, Bruxelles est uns succession de compromis sur une addition d’échecs. Angella Merkel en est, aujourd’hui le signe le plus visible.

    Fin juin, un nouveau sommet européen s'est ainsi soldé par une nouvelle réussite. Donald Tusk, le président du Conseil européen, affirmait en effet sur Twitter, élevé semble-t-il au rang de communication officielle de Bruxelles « Les dirigeants de l’UE28 se sont accordés sur les conclusions du sommet, y compris la migration. »

    Plus enthousiaste que jamais, le VRP européen Macron renchérissait « Beaucoup prédisaient ce soir l'impossibilité d'un accord, beaucoup prédisaient le triomphe de solutions nationales, nous avons réussi ce soir à obtenir une solution européenne et un travail en collaboration. C'est la coopération européenne qui l'a emporté. »

    C'est typiquement là le discours d'un commercial qui, l'argent en poche, se contrefiche de la satisfaction de son client. Il suffit de voir - y compris en France, M. le président - les violences qui ne cessent de se faire jour (et nuit…) parce que la question migratoire n'est pas correctement réglée.

    Il suffit d'entendre les protestations de plus en plus nourries de peuples entiers qui réclament, au contraire de ce que vous continuez à faire, un changement de politique. Hier, le Royaume-Uni. Aujourd'hui, l'Italie et l'Autriche

    - qui vient de prendre les rênes de la présidence tournante de l'Union européenne. Demain.. l'Allemagne peut-être ?

    Car la coalition par trop hétéroclite d'Angela Merkel a d'ores et déjà volé en éclats sur cette question migratoire prétendument réglée trois jours plus tôt à Bruxelles. Oh ! certes, un compromis avec la CSU semble avoir sauvé de justesse le gouvernement. Mais les sociaux-démocrates ne l'ont accepté qu'en tramant les pieds.

    Et l'Autriche, qui défend une politique migratoire plus intransigeante que son grand voisin, renâcle. Vienne n'entend pas servir de déversoir au trop-plein allemand.

    Angela Merkel a beau être l'homme fort de l'Europe, elle est trop fine mouche, trop politique, pour n'avoir pas compris qu'il ne suffît pas d'être le premier à Bruxelles. Car, si l'on est le second chez soi, qu'il s'agisse de Berlin ou de n'importe quelle autre capitale, on n'est rapidement plus grand chose. Sauf à vouloir quitter dès à présent la scène politique, elle est donc condamnée à préférer la réalité allemande et ses compromis, plutôt que de suivre les sirènes européennes.

    Certes, dans certains cerveaux enfiévrés du quartier bruxellois où les institutions européennes sans âme ont leurs sièges, la question migratoire peut être perçue comme la solution pour tordre le cou (si je puis dire) aux racines nationales trop implantées dans le cœur des peuples européens.

    Mais il n'est pas aisé - Bertold Brecht pas plus que l'Union soviétique n'y ont totalement réussi - de transformer un peuple en long cortège de fantômes qui ne soient plus que des numéros. Et il n'est écrit nulle part, notre quotidien proclame même l'inverse, que les nouveaux arrivants n'apportent pas avec eux, dans leur maigre bagage, quelques traditions aux saveurs tout aussi nationales que celles que l'on tente d'extirper chez nous !

    Hugues Dalric monde&vie  juillet 2018

  • Demain la guerre ethnique ?

    J’avais un regret, c’est de ne pas avoir parlé de la polémique autour du nouvel antisémitisme depuis la publication dans le Parisien, le 21 avril dernier, d’une pétition de 250 célébrité contre ce nouvel antisémitisme et pour une censure des textes sacrés de l’Islam. L’actualité relance les craintes qui ont suscité cette pétition.

    C’est à Toulouse que cela se passe, Toulouse la ville de Mohamed Merah et de l'école juive Ozar Hatorah dans laquelle l'islamiste a tué, à bout portant, trois petits enfants, Arieh, Gabriel et Myriam, et un père de famille, Jonathan. La grande mosquée de Toulouse vient d'être inaugurée par le maire Jean-Luc Moudenc, qui revendique par SMS être « l'un des facilitateurs de ce projet » et le recteur Mohamed Attai. Chacun se gargarise de mots à cette occasion, et l’on exalte la paix sociale dont cette construction est à la fois le symbole et le gage. Le recteur de la mosquée en remet solennellement et symboliquement les clefs au Maire. Petit bémol pourtant, qui aurait dû calmer quelques ardeurs d'origine algérienne, Mohamed Attaï a beaucoup fait pour la construction de la Mosquée, il a su ramener des fonds, il savait donc sans doute où aller les chercher, mais curieusement, il ne parle pas français et prêche toujours en arabe.

    Comme c'est curieux le 28 juin dernier, c'est le maire de Toulouse lui-même, Jean-Luc Moudenc, qui dépose une plainte contre le même Mohamed Attaï, se plaignant d'un prêche antisémite remontant à décembre 2017 Dans ce prêche, l'imam de Toulouse cite un hadith, qui a acquis depuis quelques temps une triste célébrité. Oh ! Il faut bien reconnaître qu'il a quelque chose d'enfantin dans ce dit du Prophète, mais cet enfantillage est cruel, d'autant plus qu'au fond, il est attribué à Allah, il constitue sa parole. On y apprend que pour parvenir à la fin du monde, il faudra que les musulmans tuent les juifs « Les juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres et les rochers et les arbres diront "Oh musulman, oh serviteur d'Allah, il y a un juif qui se cache derrière moi, viens le tuer" ». Il faut voir, sur la vidéo, ce prêche qui remonte au 15 décembre 2017 L'imam Tataï s'anime au fur et à mesure qu'il prononce ces paroles et s'en prend à l'entité sioniste, dont il souhaite ouvertement la disparition « Nous ne seront sans doute pas là pour fêter le centenaire de l'État d'Israël ». Dans la ville de Mohamed Merah, un tel prêche fait froid dans le dos ! La seule tentative de contextualisation que fait Tataï pour expliquer le hâdith horriblement explicite qu'il vient de réciter, se contente de généraliser encore le propos de Mohamed «[Le prophète Mahomet] nous a parlé de la bataille finale et décisive le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs ».

    On se demande quelle enquête a pu faire le maire Jean-Luc Moudenc pour subventionner un tel personnage, d'autant qu'il n'en est pas à son coup d'essai en matière de provocation ainsi a-t-il déclaré en 2015 - une année symbolique n'est-ce pas ? : « Le dialogue entre musulmans et juifs ne [passe] que par le sabre et le fusil », ajoutant, dans un tout autre domaine, qu'il « [fallait] battre les femmes qui montreraient des signes de fierté ou d'insubordination ». Il expliquera également dans cette vidéo que « le sacrifice dans la voie d'Allah est le djihad suprême », qui mènerait « au martyre que les anges lavent ».

    On ne comprend pas qu'une personnalité aussi inquiétante soit parvenue, d'un commun accord entre la mairie de Toulouse et le CFCM, à un tel poste. Alors qu'il fait l'objet d'une plainte à la 17e chambre, pour provocation à la haine, il vient d'être reçu par Dalil Boubakeur qui a accepté ses explications, le confirmant ainsi dans sa fonction, alors qu'il se fait très clairement, à travers sa prédication apocalyptique, l'agent d'un islam violent et antisémite. Au terme d'explications embrouillées, la seule justification qu'il ait pu élaborer est que c'était « en agissant ainsi » (en tuant les juifs donc) que l'on hâtait la fin du monde (comme si la fin du monde, il fallait l'éviter). Il fait semblant d'oublier que, pour un musulman, la fin du monde est désirable parce que c'est la victoire définitive d'Allah contre ses ennemis.

    Ce nouvel antisémitisme, si infantile qu'il paraisse, risque d'être pris au sérieux par toute une partie de la population de notre pays, qui ne demande qu'à régler des comptes, faisant hélas du juif le symbole de l'Argent que lui-même n'a pas. La République se doit d'être attentive à tous les départs de feu que peuvent créer demain, ici ou là, de telles croyances. La question identitaire, longtemps niée, s'invite dans un paroxysme religieux qui ne concerne pas seulement Mohamed Attaï, mais tous ceux qui estiment que le hâdith qu'il a cité est la parole même du « beau modèle », Mohamed, l'envoyé d'Allah.

    Abbé G deTanoiiarn monde&vie 12 juillet 2018

  • Taxe carbone : la « défense du climat » menace de plonger une partie du monde dans la famine, montre l’IIASA

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    La taxe carbone et l’attirail interventionniste qui s’abat sur nos économies sous prétexte de « défense du climat » pourraient bien avoir l’effet inverse de celui (prétendument) recherché, montre une étude de l’International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA). Cet institut basé à Laxenburg en Autriche, fondé en 1972 par un accord américano-soviétique pour réfléchir sur les problématiques mondiales, a établi qu’une mesure générale contraignante censée combattre le supposé réchauffement climatique d’origine humaine, telle qu’une taxe carbone étendue au monde entier, pourrait avoir des conséquences graves sur l’agriculture. Au point d’engendrer davantage de famine et d’insécurité alimentaire que l’impact supposé du changement climatique lui-même.

    La « défense du climat », prétexte pour imposer la taxe carbone 
    Le jacobinisme mondial prend prétexte de l’effet supposément réchauffant de la hausse du taux de carbone dans l’atmosphère – sans jamais considérer que son augmentation entraîne une accélération de la croissance des plantes – pour généraliser la taxe carbone. Premier pas vers un changement de cap, l’IIASA prône des politiques plus « participatives », en d’autres termes plus adaptées et plus souples. C’est un coin enfoncé dans le dogme de « défense du climat », d’autant plus remarquable qu’il provient d’une institution globaliste avant l’heure.

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  • Le scandale social des maillots aux deux étoiles.

    Le capitalisme mondial est-il moral ? En fait, la question ne se pose plus depuis longtemps pour ceux qui en tirent le plus grand profit et, particulièrement, par le moyen d'une indifférence marquée à la question sociale, désormais grande absente des réflexions néolibérales et peu évoquée dans nos sociétés de consommation : il est vrai que le principe même de celles-ci insiste plus sur la consommation et sa croissance, véritable aune et condition de la santé d'une économie quand elle ne devrait être, en une société humaine, qu'un élément d'appréciation et éventuellement d'amélioration des conditions de vie des personnes et des familles. 

    Ainsi, tout à la joie de la victoire sportive de l'équipe de France de balle-au-pied, peu de journalistes et d'économistes ont signalé l'indécence de l'équipementier de celui-ci, une multinationale états-unienne au patronyme grec signifiant la victoire. En effet, Nike va bientôt mettre en vente pour le grand public et au prix de 140 euros un maillot frappé des deux étoiles de champion de monde, maillot dont le coût de production, selon le Journal du Dimanche (22 juillet 2018), équivaut à... 3 euros ! Comme le souligne Le canard enchaîné, voici une belle « culbute en or », au seul bénéfice de la multinationale peu regardante, pourrait-on croire naïvement, sur les conditions sociales de la production de ces maillots.

    Dans son édition du 25 juillet, le journal satirique précise un peu les choses et renseigne sur ce qui permet d'atteindre un si bas niveau de coût pour un si grand profit envisagé : « La fabrication en masse de la tunique bleue (…) ne sera pas vraiment made in France, mais... made in Thailand. » Rien que cette simple phrase nous indique que la victoire des Bleus n'est pas forcément une bonne affaire pour l'industrie textile française qui, pourtant, aurait bien besoin d'un bon bol d'air, et que cette importation d'un maillot fabriqué loin de la France sera plus coûteuse sur le plan environnemental et commercial que ce qu'il pourra rapporter à la France : coût environnemental en fonction des milliers de kilomètres qui sépareront le lieu de production de l'espace de consommation, et qui se traduit par une pollution atmosphérique loin d'être négligeable en fin de compte ; coût commercial car cela fera encore pencher un peu plus la balance du commerce extérieur du côté du déficit, déjà beaucoup trop lourd pour notre économie ; mais aussi coût social car, en privant nos industries textiles locales de cette commande, cette fabrication « mondialisée » en Thaïlande fragilise un peu plus l'emploi français dans cette branche d'activité... Et que l'on ne nous dise pas que cette fabrication lointaine est ce qui permet de vendre « à bas coût » (sic !) ces maillots aux deux étoiles si longtemps espérées : non, elle permet juste de dégager de plus grands profits pour la multinationale et ses actionnaires, un point c'est tout ! L'on touche là à « l'hubris », à la démesure du capitalisme (1) et de ses « élites », incapables de retrouver la juste mesure qui, tout compte fait, est la condition de l'équilibre et de la bonne santé de nos sociétés ordonnées.

    Mais au-delà du coût social proprement français, il est juste aussi de s'intéresser à celui qui, plus lointain, ne peut néanmoins nous laisser indifférent : Le Canard enchaîné nous livre quelques informations supplémentaires qui devraient indigner tout homme soucieux de son prochain. Ainsi en Thaïlande, la production se fera « plus précisément dans le nord-est du pays, où les salaires dans les ateliers de production (180 euros par mois) sont inférieurs à ceux de la capitale (250 euros) ». Ces salaires sont évidemment à comparer au prix final de ce maillot à la vente en France et, aussi, aux salaires ouvriers des pays européens et de la France, considérés comme « trop élevés » par ceux qui touchent des millions d'euros annuels pour « diminuer les coûts » et qui, souvent, sont les mêmes, qui n'ont à la bouche que le mot de compétitivité pour mieux servir leur cupidité... Quand les profits de quelques uns se font sur le dos de beaucoup, et sans volonté d'un minimum de partage des richesses produites, il y a là quelque chose d'insupportable pour le cœur comme pour l'esprit, et qui devrait provoquer une juste et sainte colère dans toute société normalement et humainement constituée. Mais, la Société de consommation repose sur une sorte d'addiction à la consommation elle-même, sur cette tentation permanente et toujours renouvelée dans ses objets, sur la possession individualisée qui en fait oublier les autres et la mise en commun, sauf en quelques espaces dédiés et pour quelques services de plus en plus marchandisés et privatisés... Du coup, les consommateurs n'ont guère de pensée pour les producteurs, et le mécanisme de séparation, voire de complète ségrégation entre les deux catégories, fonctionne comme une véritable protection du Système en place. D'ailleurs, le mécanisme de la Société de consommation valorise, en tant que tels, les consommateurs, quand les producteurs eux-mêmes, à quelque échelle qu'ils se trouvent mais surtout quand ils sont au bas de celle-ci, sont de plus en plus la variable d'ajustement, celle qui est la plus pressurée et la moins médiatisée : les classes ouvrières et paysannes font les frais d'une telle société où la marchandise à vendre et le profit à en tirer l'emportent sur le travail qui a permis de la fabriquer et, éventuellement, de la qualifier. Le problème, dans les pays dits « en développement », c'est que l'on a réussi à convaincre ces classes laborieuses (et ce qualificatif me semble particulièrement approprié ici) que leur condition misérable d'aujourd'hui est le passage obligé vers le statut de consommateurs de plein droit... Ce sont des classes sacrifiées mais, surtout, des classes sacrificielles, persuadées que leur sacrifice du jour est l'annonce d'un sort meilleur pour leurs enfants, ce qui n'est pas entièrement faux (si l'on se place dans le temps de deux ou trois générations) sur le plan des conditions de travail et de vie, mais s'accompagne d'une aliénation à la consommation, à l'argent qui en fixe le degré quantitatif et sur lequel le sort de chacun semble désormais indexé...

    Ce que signale aussi l'article du Canard enchaîné, c'est l'absence de droit syndical et la limitation effective du droit d'expression et de manifestation dans le cadre du travail dans les usines de Thaïlande, qui rappellent les entraves à la défense des droits du travail et des travailleurs mises en place, en France, par la Révolution française elle-même à travers ses lois antisociales de 1791, du décret d'Allarde à la loi Le Chapelier, interdisant toute association ouvrière et tout droit de grève ou de manifestation aux ouvriers... « La devise dans ces usines ? « Réduction des minutes passées par ouvrier sur chaque maillot, automatisation et films ultratendus », rapporte l'ONG Clean Clothes. En prime, interdiction pour tout employé de communiquer sur les conditions de travail et d'adhérer à un syndicat. » En somme, une forme d'esclavage salarié pour faciliter les profits de l'entreprise états-unienne, milliardaire en bénéfices...

    Doit-on se contenter d'un tel constat et laisser prospérer une telle attitude d'entreprise ? Si les consommateurs seront malheureusement toujours pressés d'acquérir ce fameux maillot aux deux étoiles, il n'est pas obligatoire de l'acheter pour qui se soucie d'éthique sociale. Mais, au-delà, sans doute faudrait-il que l’État, pour inciter la multinationale à changer de pratiques et d'état d'esprit, introduise dans le Droit social quelques mesures propres à empêcher des marges trop importantes au détriment des conditions sociales des producteurs de base. Une forme de « taxe sociale sur la profitabilité et pour l'équilibre social » calculée en fonction des marges bénéficiaires dégagées par une entreprise multinationale étrangère (mais pourquoi pas française aussi ?) pourrait être envisagée, entre autres. Ou, pourquoi pas une obligation pour la multinationale d'installer dans le pays de vente une partie de la production destinée au marché local ? En fait, ce ne sont pas les propositions et les idées qui manquent, mais bien plutôt la volonté politique de les proposer, de les mettre en place et de les appliquer.

    La République n'est pas, ne peut être sociale en France, comme l'histoire nous le prouve depuis ses origines révolutionnaires, et, si cela est évidemment regrettable, ce n'est pas une raison pour ne rien faire : le royalisme social n'est pas l'attente de la Monarchie pour agir, mais la volonté et l'action sociale pour changer les choses, « même en République », tout en rappelant que la Monarchie politique serait plus efficace pour imposer aux féodalités économiques, même étrangères, de respecter les principes de la nécessaire justice sociale, colonne vertébrale de la société ordonnée française. En cela, la Monarchie active « à la française »,ne peut se contenter de « gérer la crise » mais se doit d'incarner, dès le jour de son instauration, « le sceptre et la main de justice », la décision politique et l'équilibre social... 

    Notes : (1) : Une démesure structurelle ou conjoncturelle ? Je penche de plus en plus pour le premier qualificatif, au regard de l'histoire contemporaine et du cadre mental dans laquelle elle se déploie.

     Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1505:le-scandale-social-des-maillots-aux-deux-etoiles&catid=52:2018&Itemid=63

  • Motion de censure : l’impuissance des oppositions – Journal du Mercredi 1er Aout 2018

    1) Politique / Motion de censure : l’impuissance des oppositions

    L’échec du vote des motions de censure marque la fin de la saison parlementaire. Après cette séquence Benalla, les oppositions ont démontré leur incapacité à faire vaciller le gouvernement.

    2) Économie / Logement : baisse des mises en chantiers

    Les mises en chantier de logements en baisse depuis deux semestres ! Une petite déconvenue pour l’exécutif qui met en relief le vide macronien dans le domaine… un domaine pourtant primordial pour l’avenir du pays.

    3) Nature / Indonésie : terre de séisme

    4) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

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