Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 53

  • Où Atlantico réagit à l'affaire Benalla en termes plus intelligents que les partis, les parlementaires et les médias ...

    1676663261.jpg

    logo.png

    Scandale de l'été

    Publié le 

    Affaire Benalla, croissance au ralenti, Europe à l’arrêt…Emmanuel Macron a-t-il bénéficié d’un « a priori de compétence » disproportionné par rapport à ses capacités ?

    La gestion de l’affaire Benalla a montré de profondes failles dans le dispositif du chef de l’Etat, des failles qui s’observent également dans la manière de traiter les plus grands dossiers de l’Elysée. C’est la question de la compétence face aux défis du monde actuel qui se pose dès cette première année complète d’exercice. ...  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Trump : offensive toute !

    skynews-donald-trump-state-of-the-union_4218678-845x475.jpg

    Trump menace de « fermer » budgétairement le gouvernement avant les législatives partielles de l’automne. Voilà le message de vacances envoyé à un establishment républicain du Congrès toujours prompt à saboter sa politique de l’immigration. Et ceci, au moment où les sondages personnels du président se sont améliorés, sur fond de croissance économique inespérée.

    Pour faire bonne mesure, Trump attaque ouvertement le procureur Mueller, vicieusement, le présentant comme un vulgaire demandeur d’emploi frustré de ne pas avoir obtenu de ses mains la direction du FBI, ou encore comme un client en contentieux avec l’un de ses clubs de golf. Ce qui, pense Trump, place Mueller en conflit d’intérêts et rend « illégitime » son enquête. Conclusion : son avocat Giuliani confirme, aujourd’hui, que Trump n’a aucune intention de répondre à une quelconque demande d’interrogatoire de la part des enquêteurs de Mueller ou de Mueller lui-même.

    Nul ne sait vraiment qui sortira vainqueur d’un tel affrontement.

    Si Mueller, fer de lance des survivants de l’élite du renseignement américain représentés par John O. Brennan (ex-CIA), James R. Clapper (ex-DNI) et James Comey (ex-FBI), si Mueller, donc, parvient à épingler Trump avant les législatives pour quelque raison, même sans rapport avec l’affaire russe, Trump pourra perdre les élections et sera limogé par le Congrès. Si, au contraire, Mueller n’y parvient pas, Trump aura des chances de gagner les législatives et de gagner en indépendance face à un « État profond » qui, décidément, ne veut pas de lui.

    Le Spectator daté du 25 juillet (« Trump betrays the elite sense that the US is always pure and democracy-loving – Welcome to American post-exceptionalism ») a décodé les raisons de la haine de l’État profond à l’encontre de Trump, vu comme un hérétique. Son crime ? Trump est un « suprémaciste » américain et non un « exceptionnaliste » américain ! Trump, en effet, voit la fonction étatique comme essentiellement représentative des entreprises et des employés américains. Son rôle est alors de procéder sans cesse à des « transactions » avec les autres chefs d’État. Trump n’est donc que pure realpolitik… économico-centrée ! Pas de « démocratie » ni de changements de régime au menu trumpien…

    Au contraire, les « exceptionnalistes » considèrent que les États-Unis sont investis d’une supériorité morale depuis 1776 parce qu’ils incarnent la république universelle. Ils se réfugient donc sans cesse dans cette confortable narration, projetant la « non-équivalence » de leur morale supérieure, ignorant le garde-fou du réalisme qui fait que Trump est Trump. Autrement dit, si Trump est un impérialiste économiquement « suprémaciste », les « exceptionnalistes » de l’État profond sont des impérialistes « absolus », tout comme le fut l’ancienne URSS. Et tout comme l’URSS, ils se lancent dans des aventures militaires hasardeuses et tiennent leurs opposants pour hérétiques ou mentalement malades.

    Face à l’empire chinois, lui aussi « absolu », les deux attitudes diffèrent : les exceptionnalistes veulent battre la Chine en créant un état vassal en Russie (d’où la nécessité d’un « changement de régime » local). Trump le suprémaciste « hérétique » souhaite, lui, y établir de solides relations d’affaires qui éviteront à Poutine de se jeter dans les bras des Chinois par pur instinct de survie.

    Et les Européens ? Ils risquent tout simplement, si Trump réussit, de perdre la carte eurasienne et de finir à jamais vassalisés.

    André Archimbaud

    http://www.bvoltaire.fr/trump-offensive-toute/

  • Allemagne : l’irrésistible montée de l’AfD en Bavièr

    Katrin Ebner-Steiner n’est pas seulement « confiante ». Elle est « très confiante ». Vice-présidente de la fédération bavaroise du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), cette experte-comptable qui fête cette année ses 40 ans et aime répéter dans la même conversation qu’elle est « catholique » et « mère de quatre enfants », n’en revient pas: « Franchement, comment pouvions-nous espérer nous trouver aujourd’hui dans une situation aussi favorable ? Avec ce qui s’est passé ces derniers temps, nous pouvons faire un carton cet automne ! », s’enthousiasme-t-elle depuis la terrasse d’un bistrot de Deggendorf, opulente cité des bords du Danube où elle défendra les couleurs de l’AfD lors des élections régionales bavaroises du 14 octobre.

    Pourquoi un tel optimisme, outre la dynamique du parti depuis les élections de septembre 2017 qui lui ont permis de compter 92 députés au Bundestag ? Pour Mme Ebner-Steiner, la réponse tient en deux noms : « Merkel et Seehofer ». A ses yeux, la chancelière fédérale, présidente de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), et son ministre de l’intérieur, patron de l’Union chrétienne-sociale (CSU) bavaroise, sont « les meilleurs alliés objectifs » de l’AfD. « Avec leurs gesticulations, ils ont fini par perdre le peu de crédibilité qu’il leur restait », estime Mme Ebner-Steiner, pour qui la fermeté affichée de M. Seehofer en matière de politique migratoire « n’est que du bla-bla ». […]

    Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1051483-allemagne-lirresistible-montee-de-lafd-en-baviere

  • L’association Solidarité migrants capitule face à la réalité

    Porte-de-la-chapelle-845x475.jpg

    Depuis vingt mois, l’association Solidarité migrants distribuait repas et bons sentiments aux Africains installés porte de la Chapelle. 250.000 repas. Des millions de bons sentiments. Un dévouement qui forçait l’admiration qu’ils avaient d’eux-mêmes. « Mais qu’est-ce qu’on est bons ! » se disaient-ils en remplissant les bols de soupe.

    À deux doigts d’en finir avec l’injustice mondiale, l’association a brutalement fermé boutique. Trop de violence, trop d’insécurité, les dealers de crack qui s’en mêlent. Dans un dernier message avant de plier bagages, les réparateurs de tort ont désigné les fautifs : « Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur le caractère totalement explosif de la situation et les appeler, une fois encore, à prendre leurs responsabilités. » Demander de prendre leurs responsabilités à des autorités qui ont l’irresponsabilité de laisser entrer des populations qu’ils n’ont pas les moyens d’accueillir ne manque pas de sel. Les pouvoirs publics doivent fournir des locaux qui n’existent pas, donner des moyens qu’ils n’ont pas, réquisitionner monts et merveilles imaginaires. « Pouvoir public » est, ici, synonyme de Dieu le père. Une force céleste venue des hauteurs administratives descendra un jour sur terre pour fonder un monde meilleur.

    « Nous avons toutes les raisons de penser qu’en août, avec l’arrivée attendue de réfugiés en plus grand nombre encore, la situation va être pire. » Dans la série « Dénonçons les effets dont nous chérissons les causes », le constat mérite le détour. Roi des lamentations, le bénévole immigrationniste encourage une situation qui ne peut générer rien d’autre que ce qu’il dénonce. Il est l’enfant inconscient du danger, le videur d’océan furieux de constater que le niveau ne baisse pas.

    Où est cette porte de Paris magnifique, ce lieu idyllique où le militant associatif pourra exercer tranquillement son besoin impératif d’en finir avec la misère du monde ? Sans choc culturel, sans violence, face à des migrants bien sages, bien reconnaissants, pleins de sens civique. Incapable de comprendre que sa manière d’envisager la solidarité n’est que chimère, le pro-migrant cherche des boucs émissaires. Et les trouve ! L’État, la gauche, la droite, le maire, le préfet, le ministre, les gens, les boucs, les émissaires… Ses demandes sont des incantations. Mais comment prier lorsque, de la Chapelle, il ne reste que la porte ?

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/lassociation-solidarite-migrants-capitule-face-a-la-realite/