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  • Edward Bernays : la fabrique du consentement ou comment passer du citoyen au consommateur

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    Edward Bernays est né en 1891 à Vienne et il est mort en 1995 à Boston. 103 années d’une vie fructueuse. Une vie consacrée à l’une des tâches majeures de notre siècle : celle qui consista à pervertir les démocraties pour faire plier les volontés des masses aux desseins des élites, en toute non-violence. Edward Bernays était le neveu de sigmund Freud et il a su exploiter les avancées apportées par son oncle, ainsi que le rayonnement scientifique de ce dernier dans le domaine de la connaissance de l’irrationalité, à des fins économiques idéologiques et politiques.

    Sa discrétion dans notre paysage culturel actuel est inversement proportionnelle à l’ampleur de sa tâche. Même dans les agences de pub ou dans les services de relations publiques, son nom est presque inconnu, tout du moins en France. Il faut dire qu’il était un fervent partisan d’une « gouvernance de l’ombre » et ses écrits ne tarissent pas sur ce sujet. « créer du besoin, du désir et créer du dégoût pour tout ce qui est vieux et démodé » fut un de ses leitmotiv. « Fabriquer du consentement », « cristalliser les opinions publiques » furent les titres de 2 de ses œuvres écrites (une quinzaine en tout). « Dompter cette grande bête hagarde qui s’appelle le peuple ; qui ne veut ni ne peut se mêler des affaires publiques et à laquelle il faut fournir une illusion » en furent d’autres. 

    Ayant étudié la science de son tonton (la psychanalyse), et ayant été en contact régulier avec ce dernier, puis avec sa fille, Bernays va, par la mise en pratique de tels enseignements, passer maître dans l’art de manipuler l’opinion dans un environnement démocratique et « libre », que ce soit à des fins politiques ou publicitaires. Bernays est considéré à ce jour comme l’un des pères de l’industrie des relations publiques et comme le père de ce que les Américains nomment le « spin », c’est-à-dire la manipulation - des nouvelles, des médias, de l’opinion - ainsi que la pratique systématique et à large échelle de l’interprétation et de la présentation partisane des faits. Bernays va faire fumer les femmes américaines, Bernays va démultiplier les ventes de pianos ou de savons, Bernays va contribuer à faire basculer l’opinion publique américaine vers la guerre en 1917, et bien d’autres choses encore que je vais vous conter dans cet article.
    Le titre de son livre le plus célèbre ? « Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie ». Tout un programme. Toute une idéeologie qui va d’abord être accueillie avec scepticisme par les oligarques et les politiques, puis utilisée à tort et à travers, dès les premiers succès, et ce jusqu’à notre époque contemporaine qui en fait l’apologie.
    À l’heure ou les débats pro et anti « conspiration » font rage sur les événements majeurs de notre période contemporaine, une petite mise au point historique sur la naissance et l’évolution de ce que nous appelons en France les « relations publiques » ou encore la « com » s’impose. 

    LA PUCE À L’OREILLE 

    Au début du siècle, étudiant en agriculture, fils d’un marchand de grains très prospère, Bernays s’ennuie et décide de se lancer dans le journalisme. Il rencontre à New York un ami qui a hérité de 2 revues scientifiques et qui a des difficultés dans ses prises de décisions quant à l’orientation de ces revues.
    Au même moment, en ville, une pièce de théâtre dont le sujet est très tabou est en train de se mettre sur pied. Cette pièce décrit l’histoire d’un homme qui a la syphilis et qui le cache à sa future femme. Ils ont un enfant qui naît malade. Bref, une sujet très délicat pour l’époque.
    Bernays teste alors une méthode qui sera le fondement de sa méthodologie : il met sur pied un comité pour la propagation d’idée en médecine, chapeauté par l’une de ces revues. Ce comité, à droits d’entrée payants, et dont les membres sont d’éminents médecins et professeurs en médecine, parraine la pièce de théâtre en question. Et c’est le succès pour la pièce... tout en donnant un coup de boost à l’une des revues de l’ami de Bernays.
  • Civitas présente ses vœux à la France et aux Français (avec un message appuyé aux Gilets Jaunes)

    NOS VOEUX POUR LA FRANCE ET LES FRANCAIS

    Au nom de toute la direction de Civitas, je vous souhaite de Saintes et Joyeuses Fêtes de Noël.
    Que ce soient de véritables Fêtes de Noël, centrées sur la Nativité de l’Enfant-Jésus, loin de la débauche consumériste d’une société mercantile.
    Que cette image de la Sainte Famille soit pour vous l’occasion de vous réunir dans la joie avec votre famille et vos proches.
    Que l’esprit authentique de Noël permette aux isolés et aux oubliés de trouver la chaleur et le réconfort qu’ils méritent. Trop des nôtres vivent ce temps de Noël dans la souffrance de la solitude.

    Je vous souhaite également une sainte et heureuse année 2019.

    La mobilisation des Gilets Jaunes visible depuis le mois de novembre a révélé à tous les conditions de vie de plus en plus difficiles de beaucoup de nos compatriotes. Nos gouvernants financent des projets de lutte contre la pauvreté sur d’autres continents et accueillent un flot incessant de nouveaux immigrés qualifiés de “réfugiés économiques” mais ils sont insensibles à l’appauvrissement des Français, à la misère qui se développe dans nos villes et nos campagnes.
    Que cette année 2019 vienne améliorer le sort des nôtres d’abord.

    La mobilisation des Gilets Jaunes a également contribué à libérer la parole, à s’affranchir des médias du système.
    Que cette année 2019 renforce chez beaucoup la recherche de la Vérité qui rend libre.

    Au fil du temps, la mobilisation des Gilets Jaunes a aussi débouché de plus en plus fréquemment sur une critique de la république maçonnique.
    Que cette année 2019 aide de nombreux Français à poursuivre leur cheminement et à comprendre que seule une France catholique, fidèle à son baptême, sera source de Bien commun, que seul l’ordre social chrétien offrira la justice sociale, la dignité humaine et rétablira la Famille comme cellule de base de la société.

    Que cette année 2019 fortifie votre ardeur à combattre pour Dieu, la Patrie et la Famille !

    Alain Escada,
    président de Civitas

    https://www.medias-presse.info/civitas-presente-ses-voeux-a-la-france-et-aux-francais-avec-un-message-appuye-aux-gilets-jaunes/102827/

  • On ne dirige pas un pays par la menace

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    Christophe Castaner a mis en avant la désaffection pour les manifestations des gilets jaunes. Ils auraient été 2.000 à Paris, pour l’acte VI. Un acte VI qui semblerait prouver que la police est bien mal renseignée, puisqu’elle a envoyé les forces de l’ordre à Versailles alors que les gilets jaunes s’étaient donné rendez-vous à Montmartre.

    Puis ce fut, tout au long de ce week-end, cette insistance à dénoncer la radicalisation des gilets jaunes, devenus de dangereux extrémistes, comme si on voulait les mettre dans le même sac. Pourtant, on les a vus, en direct sur les chaînes « libres », ces dangereux extrémistes, marcher calmement à travers Paris, suivis, voire encadrés, par des policiers qui donnaient l’impression de manifester avec eux. Jusqu’au moment où la police a bloqué une petite partie du cortège dans la rue Vignon, où se trouvait justement Éric Drouet qu’une bonne quinzaine de flics-ninjas ont interpellé vigoureusement pour le mettre en garde à vue. Erreur puisque, tout d’un coup, l’un des leaders des gilets jaunes devenait un prisonnier politique. Et ce n’est qu’au bout de cinq longues heures que les 150 gilets jaunes et les rares journalistes pris dans la nasse de cette petite rue ont été libérés.

    Pourtant, aucun casseur parmi tous ces gilets jaunes qui défilaient dans les rues de la Capitale, place de la République, à la Bastille, sur les Grands Boulevards, à l’Opéra, puis sur les Champs-Élysées illuminés, rougeoyant de millions d’ampoules. Des gilets jaunes pacifiques qui allaient occuper une chaussée que la police avait laissée ouverte depuis le matin à la circulation. Pas un flic en vue. Que des gilets jaunes, des cafés et des restaurants ouverts, des touristes à pied ou dans les bus à impériale.

    Mais tout d’un coup, des dizaines de cars de gendarmes et de CRS, deux camions-pompes ont surgi et se sont mis, une fois de plus, à casser du gilet jaune, provoquant partout une panique parmi ces manifestants venus réclamer, toujours et encore, la démission du Président. Qui d’entre nous serait resté impassible devant ces centaines de grenades, ces attitudes guerrières de policiers, ces canons à eau déversant de leur toute-puissance une eau glaciale ?

    Puis il y a eu cette scène effectivement surprenante et malheureuse de quatre voltigeurs, cette police à moto, équipé de Flash-Ball® et de grenades lacrymo et de dispersion, que l’on a vue fuir devant la hargne de la foule, allant jusqu’à abandonner une de leur motos. Mais on oublie de regarder le déroulé de la scène, où ces quatre motards venaient de provoquer la colère des manifestants défilant sans mauvaise intention apparente sur la plus belle avenue du monde – devenue l’avenue la plus policière du monde. De part et d’autre, les gestes sont inexcusables. Et, bien sûr, Macron et ses partisans vont tout faire pour monter en épingle cette scène violente. Mais ils jouent là un jeu médiatique dangereux qui pourrait se retourner contre eux.

    Le nombre de blessés, souvent graves, avec perte d’un œil, handicap à vie, sous le tir de Flash-Ball® à bout portant et à l’horizontale, est impressionnant : plus de 1.840, selon BFM TV ! On comprend, que cette police, que Castaner veut se mettre dans la poche à coup de primes, soit aussi exaspérée que les manifestants qu’ils ont mission de mater. Macron et Castaner les pressurent jusqu’à épuisement. De part et d’autre, la violence devient infernale. Et cela risque de mal finir. Diriger un pays par des menaces est une terrible preuve de faiblesse. On n’excite pas un peuple sans en payer, tôt ou tard, les conséquences.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/__trashed-13/

  • Acte VI à Toulon – Enorme foule derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”

    Si les médias du système osent dire – comme le répète le Ministère de l’Intérieur – que les Gilets Jaunes sont démobilisés, ne les croyez pas !

    A Toulon, c’est une foule impressionnante qui a répondu à l’appel et se presse derrière la banderole “Nous sommes le peuple de France”.

    Vidéo intégrée
    Var-matin
    @Var_Matin
  • Pacte de Marrakech. La colère des généraux inquiète-t-elle Macron ?

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Le 10 décembre dernier, plusieurs généraux retraités adressaient un vigoureux rappel à l’ordre à Emmanuel Macron pour l’empêcher d’engager la France quant au Pacte de Marrakech. Étrangement, les médias sont restés plutôt silencieux… Une preuve que le feu couve ?
    Polémia

    C’est le quotidien libéral L’Opinion, jugé sérieux, qui l’avait annoncé : « Publié le 10 décembre sur le site de Volontaires pour la France, un groupe de droite radicale, un appel de onze généraux officiers généraux et d’un colonel (qui ont quitté le service actif) et de l’ancien ministre de la Défense Charles Millon, dénonce la signature par la France du pacte mondial des migrations, dit “de Marrakech”. Les termes choisis dans cette lettre ouverte au président de la République sont particulièrement vifs et rejoignent ceux développés à l’extrême-droite et dans la fachosphère. On lit notamment ceci : « En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d’un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation ». « Vous ne pouvez pas décider seul d’effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle. (…) Votre élection ne constitue pas un blanc-seing ».

    Un « complot  » trop beau pour être vrai

    Les signataires de ce texte sont le général (air) Antoine Martinez, très actif dans les cercles de la droite radicale et animateur de Volontaires pour la France, le général Marc Bertucchi, un ancien de la brigade alpine, le général Philippe Chatenoud, qui s’était déjà fait connaitre par ses critiques contre Nicolas Sarkozy, le général André Coustou, le général Roland Dubois, le général Daniel Grosmaire, le général Christian Houdet, élu RN en Nouvelle-Aquitaine, Général Michel Issaverdens, auteur d’un livre favorable au maréchal Pétain, l’amiral Patrick Martin, le général Christian Piquemal, qui s’était connaitre et sanctionner en allant manifester à Calais contre les migrants, le général Daniel Schaeffer, spécialiste de l’Asie, le général Didier Tauzin, qui avait tenté de se présenter à la présidentielle de 2017 et place désormais son combat politique sous le signe du « Christ-Roi », le colonel Eric Chanas, ex-DGSE reconverti dans la sécurité privée. S’y ajoute, Charles Millon, ancien ministre de la Défense, époux de la philosophe catholique Chantal Delsol et qui, circonstance très aggravante, avait été élu président du conseil régional de Rhône-Alpes en 1988 grâce aux voix du Front national dont il avait fait élire en remerciement treize FN vice-présidents de commissions frontistes, dont  le « sulfureux »Pierre Vial à la commission Culture.

    Trop beau pour être vrai. Le pouvoir, qui cherchait des factieux partout les a trouvés, et il n’a d’ailleurs pas tardé à réagir : « Ces propos sont inadmissibles et indignes. Les généraux 2S qui ont signé ce texte sortent du devoir de réserve auquel ils sont soumis. (…) En dérogeant à leurs devoirs, ils sapent ce qui les a conduits aux responsabilités du haut desquelles ils donnent aujourd’hui des leçons. Ce faisant ils ne répondent pas à leurs obligations statutaires et s’exposent de ce fait à des sanctions disciplinaires, dont nous apprécierons l’opportunité dans les jours à venir », a fait savoir le 16 décembre le ministère des Armées, authentifiant donc la réalité de ce « putsch ».

    Le stupéfiant silence des médias

    Mais, curieusement cette information sensationnelle n’est pas reprise. Pourtant, elle alimenterait les accusations de mains cachées derrière les Gilets jaunes et de la présence en leur sein d’éléments « sexistes, racistes, homophobes, xénophobes, antisémites » (cf. l’ancien garde des Sceaux Christiane Taubira), thématique conspirationniste qui fait des ravages dans les milieux dominants et les médias où le très suffisant Apathie, journaliste grand donneur de leçons, voit une organisation  souterraine derrière les protestataires.

    Cette fois, derrière les Gilets, la Cagoule ! Du nanan pour les charognards de presse. On est donc sidéré par le silence de l’audiovisuel. Normalement, les chaînes en continu auraient dû en faire des tonnes sur les thèmes « Qui sont ils ? —  Comment sauver la démocratie menacée par des militaires fascisants — Le retour du quarteron, etc. » Or, rien.

    Ce mutisme incite à redoubler d’attention et de prudence. Car soit, en dépit des menaces du ministre Florence Parly, l’affaire est sans importance. Soit elle révèle une réalité qui va au-delà de signataires très typés. Le fait de ne pas en parler dans les médias aux ordres du système prouverait plutôt que ce dernier s’inquiète sérieusement. Et qu’il redoute que « la colère des légions », les militaires après les policiers et les pompiers, ne soit contagieuse.

    Pierre Boisghilbert 25/12/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Domaine public, via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-colere-generaux-macron/

  • Krach boursier : demain, sinon après-demain…

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    La croissance ralentit partout dans un monde hyper-endetté, noyé sous les liquidités. La dette publique de la France dépasse les 2.320 milliards d’euros et va bientôt franchir le seuil symbolique catastrophique des 100 % du PIB. Macron est incapable d’arrêter la ruineuse immigration et de baisser les dépenses publiques en procédant à des réformes structurelles. Les dix milliards annoncés pour les gilets jaunes seront financés à 60 % par la dette, c’est-à-dire les impôts de demain. La double perspective d’une croissance inférieure à 1,5 % en 2019 ainsi qu’une remontée des taux d’intérêt s’annonce catastrophique pour les finances publiques.

    Le service de la dette va augmenter d’autant plus par rapport au PIB que les taux d’intérêt seront supérieurs au taux de croissance. L’économie française décroche par rapport à l’Allemagne pour trois raisons : dégradation de la compétitivité du coût du travail, baisse de la durée du travail, faiblesse de l’investissement. Il est probable que la loi Sapin 2 de 2016 qui permet aux autorités de bloquer du jour au lendemain tout retrait, demande d’avance ou arbitrage sur les assurances-vie, durant six mois maximum, sera prochainement appliquée en France.

    L’indice Dow Jones a baissé de 13 % depuis le 3 octobre 2018. La Fed a relevé, le mercredi 19 décembre, son principal taux directeur de 2,25 à 2,50 %, tandis que deux relèvements de taux au lieu de trois sont anticipés pour l’année 2019. Comme le rapporte le site Zero Hedge« les marchés actions américains n’ont jamais autant baissé durant le mois de décembre depuis la Grande Dépression des années 30 ». Selon le sondage d’une université américaine, près de la moitié des directeurs financiers pense que l’Amérique sera en récession dans un an. Toutes les banques sont malmenées à Wall Street et, du côté des fonds d’investissement spéculatifs (« hedge funds »), c’est le massacre.

    L’ancien président de la Fed Alan Greenspan n’exclut pas un redressement boursier provisoire, mais il pense qu’une correction significative s’ensuivra. Il a pu déclarer sur CNN : « Après cette éventuelle hausse, courez aux abris. » Les États-Unis pourraient connaître, selon Greenspan, une période de stagflation semblable à celle des années 70 et 80. Les données relatives à l’immobilier aux États-Unis sont particulièrement inquiétantes. Les ventes de maisons neuves et anciennes sont à la baisse depuis novembre 2017.

    Rome a pris de nouvelles mesures budgétaires et s’est finalement engagé à faire des économies pour échapper non pas aux sanctions de l’Union européenne mais à celles des marchés. Il n’empêche que Moody’s a abaissé la notation de l’Italie à un niveau seulement au-dessus des obligations pourries (« junk bonds »). Avec la remontée des taux, les 200 milliards d’obligations détenues par les banques sur le Trésor italien ont déjà perdu 15 % de leur valeur. La troisième puissance économique de la zone euro présente tous les symptômes pour faire défaut.

    La BCE, avec un bilan gonflé atteignant 42 % du PIB, va mettre fin aux achats cumulés de dette publique de 2.600 milliards d’euros, bien que la croissance économique ralentisse. La politique de création monétaire aboutit, en fait, à financer les déficits publics, en violation des traités européens. Bien que moins draconien qu’aux États-Unis, car il y aura réinvestissement de tous les titres arrivant à maturité, le robinet des liquidités est en train d’être coupé.

    Les capitaux italiens fuient l’Italie, la dette de la Banque d’Italie envers la BCE étant de 492 milliards d’euros, tandis que la Bundesbank est créditrice de 982 milliards, d’où des pertes gigantesques pour l’Allemagne si l’Italie fait défaut. Les discussions avec l’Union européenne sur le budget italien sont l’arbre qui cache la forêt. Un tsunami engendré par la hausse des taux et le ralentissement économique va emporter l’Italie. La BCE ne sera pas en mesure de sauver les meubles une seconde fois, après avoir créé de la fausse monnaie qui ne crée aucune richesse, pour donner l’illusion aux pays européens qu’ils payaient leurs dettes.

    Si elle redémarrait la création de fausse monnaie, la BCE ne ferait que déclencher la perte de confiance dans l’euro et l’hyperinflation. Il est à craindre qu’en cas d’explosion de la zone euro, l’hyperinflation apparaisse dans chaque pays européen en même temps que la réintroduction et la dévaluation des monnaies nationales.

    http://www.bvoltaire.fr/krach-boursier-demain-sinon-apres-demain/

  • Bock-Côté : « Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance »

    (…) Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples et entraîne une recomposition de la vie démocratique, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance exceptionnelle, en jonglant même avec l’idée de censurer sa critique, comme on l’a vu avec le pacte de Marrakech.

    (…) La mutation du substrat démographique de la civilisation européenne et du peuple français ne devrait pas être débattue : un tel débat serait même obscène. Qu’importe que le commun des mortels se sente désormais étranger chez lui : il faudra alors le rééduquer et l’amener à consentir à l’effacement de la patrie.

    La France n’est-elle qu’un no man’s land à l’identité insaisissable ou demeure-t-elle une nation avec sa culture propre et porteuse d’un droit à la continuité historique ? Le peuple français peut-il refuser que des pans de plus en plus nombreux de son territoire se dérobent à la culture nationale et que certains de ses repères fondamentaux soient ouvertement défiés ? On serait sot de croire que cette préoccupation était étrangère à l’insurrection des « gilets jaunes », qui en défendant leur mode de vie défendaient aussi une manière d’habiter un monde reconnaissable, fidèle à son identité profonde, un monde qui soit aussi une demeure, et qui doit trouver ses défenseurs.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1132137-bock-cote-meme-si-limmigration-massive-est-partout-rejetee-par-les-peuples-les-elites-politico-mediatiques-continuent-de-la-presenter-comme-une-chance

  • Le Samedi Politique S02E16 Gilets Jaunes : le cri des gaulois réfractaires

    Depuis plus d’un mois, les Gilets Jaunes se sont emparés de l’actualité. Après des décennies sans plainte, cette classe moyenne de plus en plus mise à contribution a décidé de se réveiller. Les sorties et les réformes d’Emmanuel Macron ont été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La France périphérique en tête, les Gilets Jaunes se sont organisés partout, renouant avec leur communauté et le sentiment de fraternité qu’ils avaient perdu.

    TV Libertés revient dans un document exclusif sur les racines du mouvement et sa montée en puissance.
    Un retour en images en province mais aussi dans la Capitale de cette mobilisation inédite en France.

    Si personne ne sait comment le mouvement évoluera au fil des semaines, une chose est certaine. Il y aura un avant et un après…

  • Brave Salvini !

    bateau-de-migrants-75505_185x185.jpgAlors qu’Emmanuel Macron a fait signer en catimini le pacte pour les migrations de Marrakech, L’Italie, sous l’impulsion de Matteo Salvini, durcit sa législation sur l’immigration.

    Pour commencer, L’Italie fait partie des nombreux pays qui ont refusé le pacte de Marrakech et ses responsables n’ont même pas assisté à la conférence organisée à cet effet à Marrakech, les 10 et 11 décembre dernier.

    Pour les responsables italiens, le Pacte mondial ne vise pas seulement à faire de la migration un droit de l’homme ; il met hors la loi toute critique de l’immigration et la rend passible des lois sur les crimes de haine.

    L’article suivant du Gatestone Institute rend compte de ce durcissement le l’Italie vis-vis de l’immigration :

    Le Parlement italien a voté une nouvelle loi qui durcit les conditions d’accueil des migrants, facilitera l’expulsion des délinquants et déchoira de la nationalité italienne les auteurs de crimes terroristes.

    Le 28 novembre, la chambre basse du Parlement italien, la Camera dei Deputati, a approuvé par 396 voix contre 99 la nouvelle loi proposée par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Le 7 novembre, le texte avait déjà passé victorieusement le test du Sénat. La nouvelle législation a été promulguée par le président Sergio Mattarella le 3 décembre.

    Également connue sous le nom de « décret sur la sécurité » ou « décret Salvini », la nouvelle loi énumère plusieurs dispositions essentielles :

    Fin du régime de protection dit humanitaire. L’un des principaux objectifs de la nouvelle loi est de limiter le nombre de migrants éligibles à l’asile en Italie. Ainsi, l’article premier du décret supprime les permis de séjour accordés au titre de la protection humanitaire ; une protection accordée auparavant à ceux qui ne pouvaient prétendre au statut de réfugié.

    La protection humanitaire était l’une des trois formes de protection accordées aux demandeurs d’asile, aux côtés de l’asile politique et de la protection subsidiaire. Les conditions requises pour en bénéficier étaient vagues et susceptibles d’abus. Les migrants non éligibles à l’asile politique et à la protection subsidiaire mais qui obtenaient une protection humanitaire disposaient d’un permis de séjour qui durait deux ans et ouvrait droit à l’emploi, aux aides sociales et à un logement.

    En vertu de la nouvelle loi, l’asile ne sera accordé qu’aux réfugiés de guerre ou aux victimes de persécutions politiques. Pour les problèmes de santé ou en cas de catastrophe naturelle, la nouvelle loi institue des titres de séjour spéciaux d’une durée maximale de six mois à un an.

    Prolongation de la période de détention. L’article 2 double la durée de détention des migrants – de 90 jours à 180 jours – dans les centres de rapatriement (Centri di permanenza per il rimpatrio, CPR). Cette extension correspond à la période jugée nécessaire pour vérifier leur identité et la nationalité d’origine.

    L’article 3 prévoit que les demandeurs d’asile pourront être détenus pendant une période maximale de 30 jours dans des « camps de migrants » (hotspots) situés aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si l’identité n’est pas établie dans les 30 jours, les demandeurs d’asile pourront également être détenus dans des centres de rapatriement pendant 180 jours. En d’autres termes, les demandeurs d’asile peuvent être détenus pendant 210 jours aux fins de vérification de leur identité.

    Augmentation des fonds pour l’expulsion. L’article 6 augmente le budget du financement de l’expulsion : 500 000 euros en 2018, 1,5 million d’euros en 2019 et 1,5 million d’euros en 2020.

    Révocation de la protection. L’article 7 élargit la liste des délits pouvant entraîner une révocation du statut de réfugié ou de la protection subsidiaire : menaces ou violences à l’encontre d’un fonctionnaire ou d’un représentant de l’ordre public ; agression physique ; mutilation génitale féminine ; et diverses condamnations liées au vol.

    Une demande d’asile peut également être suspendue si le demandeur se trouve incriminé dans une procédure pénale pour l’un des délits susmentionnés. Une condamnation entraînera un refus automatique de l’asile. En outre, les réfugiés qui retournent au pays d’origine, même pour un court séjour, perdront leur protection internationale et subsidiaire.

    Mise en place d’une liste des pays d’origine dits non-à-risque. L’article 7 bis prévoit d’établir une liste des pays d’origine non-à-risque, c’est-à-dire des pays dotés de systèmes politiques démocratiques ou, de manière « générale et uniforme », les risques de persécution politique, de torture, de peines ou traitements inhumains ou humiliants, de menaces de violence ou de conflit armé sont absents.

    Douze pays de l’UE disposent déjà de telles listes destinées à prévenir les abus au droit d’asile, qu’il soit européen ou national.

    Le décret oblige les demandeurs d’asile originaires de l’un ou l’autre des pays de la liste à apporter la preuve qu’ils courent un danger en restant au pays d’origine. De nouvelles dispositions ont été introduites pour disqualifier une demande d’asile « manifestement non fondée » : déclarations incohérentes ; faux renseignements ou faux papiers ; refus de prise d’empreintes digitales ; ordonnances d’expulsion ; menaces de troubles à l’ordre public ; clandestins qui n’ont pas immédiatement demandé l’asile.

    Outre la liste des pays d’origine dits non-à-risques, l’article 10 institue le principe de « fuite interne » : « si un étranger peut être rapatrié dans une région de son pays d’origine où il ne court aucun risque de persécution, l’application pour la protection internationale est rejetée ».

    Réduction du nombre de centres d’accueil pour demandeurs d’asile. L’article 12 stipule que, seuls les mineurs non accompagnés et les personnes pouvant prétendre à une protection internationale seront autorisés à loger en centres d’accueil pour demandeurs d’asile et réfugiés (Sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati, SPRAR), soit le système d’accueil ordinaire géré par les municipalités italiennes. Tous les autres demandeurs d’asile seront logés dans les centres d’accueil extraordinaire (Centri di Accoglienza Straordinaria, CAS) et dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (Centri di Accoglienza de Richiedenti Asilo, CARA). Les changements visent non seulement à rétablir un contrôle central du processus d’asile, mais également à limiter l’accès aux services sociaux, à l’exception des plus élémentaires.

    Déchéance de la nationalité. L’article 14 prévoit la déchéance de la nationalité italienne pour toutes les personnes qui l’ont acquise postérieurement à leur naissance et qui ont été reconnues coupables de crimes liés au terrorisme. Les personnes susceptibles de voir leur nationalité révoquée sont : les étrangers ayant acquis la citoyenneté après dix ans de résidence en Italie ; les apatrides qui ont acquis la citoyenneté après cinq ans de résidence en Italie ; les enfants d’étrangers nés en Italie qui ont acquis la citoyenneté après l’âge de 18 ans ; les conjoints de citoyens italiens ; et les étrangers adultes qui ont été adoptés par un citoyen italien.

    La déchéance de la citoyenneté sera rendue possible dans un délai de trois ans à compter de la dernière condamnation pour crimes liés au terrorisme, par décret du président de la République sur proposition du ministre de l’Intérieur.

    L’article 14 augmente également le délai d’attente pour obtenir la citoyenneté de 24 mois à 48 mois.

    Renforcement des mesures de sécurité. La nouvelle loi a également renforcé les règles visant à garantir la sécurité publique, tant en matière de lutte contre le terrorisme que contre l’infiltration criminelle dans les marchés publics.

    Afin de prévenir les attaques à la voiture bélier dans des lieux piétonniers, l’article 17 oblige les loueurs de véhicules à contrôler davantage les personnes qui louent des camions et des fourgonnettes. L’article 19 autorise les polices municipales des villes de plus de 100 000 habitants à utiliser des pistolets tasers, tandis que l’article 24 renforce les lois anti-mafia et les mesures de prévention. La mafia italienne a été régulièrement accusée de profiter de la crise migratoire.

    Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’intérieur, Salvini, a déclaré que la nouvelle loi permettra de remédier aux dysfonctionnements du droit d’asile. « Avec des critères, du bon sens et d’excellents résultats, nous avons mis de l’ordre, des règles, du sérieux, de la transparence et de l’homogénéité dans le système d’accueil des demandeurs d’asile, devenu une marchandise, un business hors contrôle financée par le peuple italien. » Il a ajouté :

    « Nous devons accueillir les réfugiés qui fuient les guerres, mais les migrants économiques n’ont pas leur place en Italie. À l’ère de la communication mondiale, un message clair est envoyé aux migrants de tous les pays et aux passeurs ; ils doivent comprendre qu’ils doivent changer de travail. Celui qui fuit la guerre est mon frère, mais celui qui vient ici pour vendre de la drogue et créer du désordre doit retourner dans son pays. »

    La nouvelle loi a été vertement condamnée par les principaux médias italiens, les partis politiques de gauche, ainsi que par des ONG et d’autres groupes s’occupant d’immigration. Salvatore Geraci, de Caritas Italie, la filiale italienne d’une association caritative, a décrit la loi comme « la pire de l’histoire italienne » et comme « pathogène, inutile et nuisible ». Il a ajouté: « Le texte mélange préjugés et calculs électoraux et représente une approche simpliste d’un phénomène complexe et articulé. »

    Salvini a rétorqué : « Je crois que ceux qui contestent le décret sur la sécurité ne l’ont tout simplement pas lu. Je ne comprends pas où est le problème : il expulse les criminels et intensifie la lutte contre la mafia, le racket et le trafic de drogue. »

    Salvini, chef du parti anti-immigration Lega (Ligue), participe à un gouvernement de coalition avec le mouvement populiste Cinq Etoiles (M5S) depuis le 1er juin. Le programme du gouvernement, un plan d’action en 39 pages, a promis de juguler l’immigration clandestine et d’expulser jusqu’à 500 000 migrants illégaux.

    L’Italie est l’une des principales portes d’entrée en Europe des migrants arrivant par voie maritime : 119 369 personnes ont traversé la Méditerranée en 2017, contre 181 436 en 2016 indique l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Près de 700 000 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq dernières années, mais depuis l’arrivée au pouvoir de Salvini, leur nombre a fortement décru. Selon l’OIM, 23 000 migrants seulement sont arrivés au cours des onze premiers mois de 2018.

    En même temps que le décret, Salvini a annoncé que l’Italie ne signerait pas le Pacte mondial pour les migrations des Nations Unies et que les autorités italiennes ne se rendraient donc pas à la conférence de Marrakech (Maroc), les 10 et 11 décembre. Le Pacte mondial non seulement fait de la migration un droit de l’homme, mais veut pénaliser toute critique du mouvement migratoire au titre de la législation sur les crimes de haine.

    Le 28 novembre, le Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré devant le Parlement :

    « Le Pacte mondial pour la migration pose des questions et des problèmes qui préoccupent nombre de nos concitoyens. Par conséquent, nous estimons nécessaire d’en débattre au parlement. Une décision sera prise à l’issue de ce débat, comme en Suisse. Le gouvernement ne se rendra pas à Marrakech, et adoptera ou non le Pacte de l’ONU une fois que le Parlement se sera exprimé. »

    Plus d’une douzaine de pays ont annoncé qu’ils ne signeraient pas l’accord. Les pays occidentaux comprennent : l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, la Hongrie, Israël, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Suisse et les États-Unis.

    Soeren Kern est Senior Fellow du Gatestone Institute de New York.

    AU moment où Emmanuel Macron s’enfonce dans les sondages en dénigrant Matteo Salvini, ce dernier ne cesse de renforcer sa popularité. A méditer …

    http://www.a-droite-fierement.fr/brave-salvini/