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  • « Rébellion cachée » à Marseille : Merci à tous les présents à la projection de jeudi soir !

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    Merci à l'assistance réunie en nombre à l'initiative de Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale et de Lafautearousseau, votre blog quotidien.

    Jean Gugliotta en a assuré la présentation en termes excellents.

    Daniel Rabourdin, le réalisateur du documentaire, en a exposé l'esprit et la genèse, sans négliger le dialogue très animé avec la salle.

    (Photo ci-dessous) 

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    Entre Daniel Rabourdin et l'assistance, le dialogue n'a pas manqué 

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    La jeunesse royaliste présente aussi pour se souvenir du massacre des Vendéens  

    3863733602.jpgLe président de l'Union Royaliste Provençale avait aussi veillé à ce qu'un vin chaud et quelques accompagnements soient servis à la sortie pour terminer une fraîche soirée d'automne réussie.

    Merci à tous. Lafautearousseau. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Chaos et guerilla à Paris

    Chaos et guerilla à Paris

    Les Gilets Jaunes, très présents en Province, ont été totalement dépassés à Paris où l’extrême-gauche, les anarchistes, les banlieues de l’immigration et autres zadistes sont venus transformer la capitale en zone de guerre. A l’Opéra, la manifestation avait bien commencé :

    Vidéo intégrée
    Kim Jong Un@KimJongUnique

    BFM TV ne montrera pas le bon état d'esprit de la manifestation des gilets jaunes dans le quartier de l'Opéra. 

    1 962 personnes parlent à ce sujet
     

    Et pendant ce temps, Emmanuel Macron se pavane en Argentine pour le G20. Soit les forces de l’ordre ont été effectivement débordées, soit les consignes ont été de laisser volontairement les racailles mettre le bazar dans la capitale, pour affoler les bourgeois et permettre au gouvernement de prendre des mesures radicales et liberticides… :

    Vidéo intégrée
    Agence France-Presse
     
    @afpfr

    : affrontements avec les CRS près de l'Etoile

     
    116 personnes parlent à ce sujet
     
  • [vidéo] Pourquoi le pacte sur les migrants pose-t-il problème ?

    Le Pacte mondial sur les migrations devrait être signé à Marrakech les 10 et 11 décembre par 190 pays mais il est de plus en plus contesté par certains pays d’Europe qui refusent de le ratifier.

    L’Autriche reproche notamment au document d’instaurer un droit à l’immigration. Explications.

  • L'Action Française dans la Grande Guerre [10] LʼArmistice et ses suites. Une paix à la Pyrrhus

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    La SDN - Genève  

    Par Rémi Hugues 

    Voici - dans le cadre du centenaire du dénouement de la Grande Guerre - le dernier des dix articles que Rémi Hugues a rédigés pour les lecteurs de Lafautearousseau. Une suite très documentée publiée au fil des jours. Elle peut être objet de débats. Et l'a d'ailleurs déjà été. Au reste, la guerre n'est plus exclue des perspectives mondiales d'aujourd'hui ... 

    Un nouvel ordre mondial 

    De surcroît, le projet de S.D.N. est lʼobjet de la part de Maurras dʼun jugement sévère. Dʼaprès lui, ça nʼétait quʼun machin, pour reprendre le vocable que de Gaulle aimait employer à propos de l’ONU. Dans son éditorial du 25 mars 1917, le « Maître de Martigues » soutient que le projet de S.D.N. est une « jeune vieillerie déjà périmée » et quʼil « peut faire naître des illusions pleine de périls dans les intelligences mal défendues. » 

    Il écrit en outre : « La ʽʽsociété des nationsʼʼ nʼappartient ni au présent ni à lʼavenir : cʼest une survivance des formulaires du passé. On ne la trouve pas en avant, mais en arrière. Nous nʼy allons pas, nous en venons. […] On fera une société des nations, autrement quʼen paroles creuses, quand on possédera une communauté de pensée et de sentiment, ce que le Moyen Âge appelait une unité de foi, ce que les modernes ont appelé une unité de conscience. » 

    Lʼordre qui sʼinstaure après lʼarmistice est clairement wilsonien, et plus largement anglo-américain. Au détriment des intérêts français, comme le souligne lʼhistorien Jean-Baptiste Duroselle : 

    672172180.jpg« La France va-t-elle faire triompher ses idées ? […] On le croyait encore au moment de lʼarmistice. Et pourtant, tout allait sʼeffondrer, du fait dʼune politique américaine financièrement toute-puissante et fortement inspirée par un partisan sans condition de la liberté (à lʼintérieur) contre le dirigisme, Herbert Hoover(photo), le ʽʽgrand ingénieurʼʼ que Wilson avait nommé ʽʽFood Administratorʼʼ, cʼest-à-dire directeur du ravitaillement. […] Les Anglais se déclarèrent initialement dʼaccord avec les thèses françaises. Lorsquʼils comprirent que les États-Unis allaient dénoncer et lʼarme économique (pourquoi des armes dans la paix ?) et le dirigisme interallié, ils abandonnèrent les thèses françaises. Hoover, appuyé par la grande majorité des ʽʽbusinessmenʼʼ, lʼemporta au début de 1919 – les organisations interalliés furent dissoutes –, et la France nʼobtint à peu près aucune garantie pour ses approvisionnements en matières premières. 

    Lorsque, dans les années 1960, le général de Gaulle appellera constamment ʽʽAnglo-Saxonsʼʼ les Américains et les Britanniques réunis, les deux peuples sʼen irriteront. Pour la Société des Nations de la guerre et de lʼaprès-guerre, lʼexpression est parfaite. Alors que les Français comptent, pour lʼavenir, sur le désarmement de lʼAllemagne, sur le maintien de lʼʽʽéquilibre européenʼʼ, sur les alliances, lʼidée de Wilson, dans sa ʽʽnew diplomacyʼʼ, condamne lʼéquilibre européen et les alliances comme des causes essentielles de la guerre – avec lʼappui du ʽʽmilitarisme prussienʼʼ. Il est convaincu que les puissances centrales sont comptables de la guerre, non le peuple allemand. Sa ʽʽNew diplomacyʼʼ a pour fondement essentiel une Société, ou plutôt une ʽʽLeagueʼʼmondiale où lʼEurope et son équilibre disparaissent, mais où la paix serait assurée par la majorité des États pacifiques, tous égaux en droits, grands et petits, au sein de la ʽʽSociété des Nationsʼʼ, composée en principe de démocraties et qui assurerait la sécurité. »[1]     

    Cette League of Nations, qui siégera à Genève, indique Scott G. Blair dans2710487497.jpg sa thèse de doctorat rédigée sous la direction de Maurice Vaïsse intitulée La France et la Société des Nations (1991), eut pour pères fondateurs, outre Wilson et le Britannique Robert Cecil, les Américains David Hunter Miller, le colonel House et Cecil Hurst. 

    Du caractère polémogène de lʼâge démocratique 

    Et Bainville, le 1er janvier 1918, de railler lʼesprit démocratique et droit-de-lʼhommiste qui sous-tend la fondation de la S.D.N, esprit se situant dans le sillage de la logique de la tabula rasa chère à René Descartes, des Lumières et des valeurs de 1789 : « Le propre des régimes démocratiques, cʼest de croire que le monde nʼexistait pas avant eux, cʼest dʼignorer lʼexistence du passé ou dʼen faire fi comme si elle ne leur était pas applicable. La ʽʽguerre des démocratiesʼʼ nʼa pas manqué à cette règle. »[2]  

    3649440531.jpgBainville reproche aux chantres de la démocratie dʼêtre aveugles au passé, dʼêtre atteints par le syndrome dʼOrphée[3]. Et il considère que le principe des nationalités, qui est au fond lʼapplication de lʼesprit démocratique aux relations internationales, nʼest que de la poudre aux yeux. Il ne voit pas en quoi le droit des peuples à disposer dʼeux-mêmes rompt avec ce qui est un impondérable de la politique mondiale, à savoir le rapport de force. Le 13 février 1918 Bainville compose ces lignes : « Du moment que ce droit des peuples est reconnu, nous nous demandons ce quʼil y aura de changé »[4]

    Effectivement, cʼest au nom du droit des Übermench quʼHitler, dont lʼascension fulgurante se fit grâce à la légitimité née des urnes (légale-rationnelle – sic – dirait Max Weber ), revendiqua une Pax Germanica qui supposait notamment les annexions de la Pologne, des Sudètes et de lʼAutriche, ainsi quʼune colonisation des territoires slaves et quʼune expulsion-neutralisation de la Bürgergesellschaft(société civile bourgeoise) des « nomades » et marginaux, comme les Juifs, les Tziganes et les homosexuels.   

    Ce principe des affaires internationales qui triompha après la Première Guerre mondiale, comme lʼavait parfaitement remarqué Carl Schmitt dans Le Nomos de la Terre, se plaignant de la substitution de la morale à la politique quʼil entérinait, ne fut nullement un frein à la volonté de puissance – ou même hybris – du national-socialisme allemand, mais même un catalyseur. La démocratie, ainsi, nʼest pas pacificatrice, mais polémogène. On lʼa vu, récemment, avec la Révolution « orangée » dʼUkraine et les Printemps arabes. Finalement, la démocratie cʼest la guerre. (FIN)   

    [1]  Jean-Baptiste Duroselle, La Grande Guerre des Français, Paris, Perrin, 2002, p. 308-309.

    [2]  Jacques Bainville, idem.

    [3]  Jean-Claude Michéa, Le complexe dʼOrphée, Paris, Flammarion, 2014.

    [4]  Jacques Bainville, ibid., p. 206.

    Retrouvez l'ensemble des dix articles ...

    Dossier - L'Action française dans la Grande Guerre

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/30/l-action-francaise-dans-la-grande-guerre-10-l%CA%BCarmistice-et-s-6109123.html

  • Des gilets jaunes à la dissidence : pour que les Français rompent avec le Système

    Nous l’avons déjà relayé, même s’il ne partage pas, explicitement du moins, la doctrine sociale de l’Église, tant ses considérations sont frappées au coin du bon sens, et témoignent d’une réflexion critique sur l’oligarchie républicaine. L’auditoire délicat se bouchera les oreilles de temps en temps…  

  • Le temps du blasphème

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    Quand Marlène Schiappa apostrophe par SMS Cyril Hanouna – car toujours les Puissants ont eu à cœur de dialoguer avec l’Art – pour lui rappeler qu’il existe un délit d’entrave à l’IVG, simplement parce qu’un citoyen exprime son opinion dans une émission de divertissement, elle montre qu’elle ignore la loi – ou plutôt qu’elle se moque des textes exacts et ne veut en retenir que l’esprit : on ne touche pas à l’IVG, devenue idole du Progrès. C’est tabou !

    Et ceux qui critiquent doivent être condamnés. Émile Duport, des Survivants, avait blasphémé et Hanouna, qui lui offrait une tribune, était bien près d’être inculpé d’assistance à blasphémateur. L’ironie étant qu’au moment même où Schiappa menaçait de fulminer l’anathème, l’Irlande abrogeait le délit de blasphème, qui n’existe donc plus que dans les pays musulmans. Muriel Robin, dans l’émission de Ruquier – continuons de fréquenter des sommets –, intimait l’ordre de se taire à un chroniqueur qui ne brûlait pas assez d’encens devant Fogiel et ses GPA illégales.

    Schiappa n’est qu’un exemple, certes significatif puisque c’est un membre du gouvernement, de ce nouveau goût pour ce genre d’accusation : avoir outragé ce qui est sacré ! Un homme n’a plus médiatiquement le droit de se défendre quand une femme l’accuse, car nier la vérité de la parole de la victime féminine, c’est commettre un crime encore plus affreux que celui dont on est accusé – même quand on est innocent.

    Anne-Marie Le Pourhiet remarquait que le néo-féminisme est au-dessus des lois, ou plutôt qu’il produit sa propre loi : qu’il soit anathème celui qui n’avoue pas !

    D’autres blasphèmes sont peu à peu institués : on comprend bien que qui se réclame du nationalisme n’est qu’un galeux, un chien, un lépreux qui mérite d’être jeté hors de la société pour avoir outragé le « vivre-ensemble » ; qu’un « blanc » ose célébrer une vie « noire », et le voilà accusé du blasphème d’appropriation culturelle ; qu’un juge ose enquêter sur Mélenchon, et voilà ce dernier qui éructe qu’il est sacré et intouchable – ce qui est grotesque même si les conditions de cette enquête sont en elles-mêmes un scandale ; cela dit, la France insoumise n’hésite pas à expliquer que cette perquisition est « digne de la nuit des longs couteaux », ce qui est un tantinet exagéré, et qu’on a blasphémé contre le texte sacré qu’est l’article 12 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 ; la Cour européenne des droits de l’homme, de son côté, n’hésite pas à déclarer sacré le mariage entre homosexuels au point qu’elle trouve blasphématoire le refus de certains maires de le célébrer, se contentant de déclarer irrecevable, en octobre 2018, la requête qu’ils avaient introduite dans ce sens en 2015 : comme dirait Kouachi, on ne discute pas avec les blasphémateurs, on les fait taire. La même CEDH vient de confirmer la condamnation d’une Autrichienne, qui avait affirmé que Mahomet était pédophile puisqu’il avait épousé une fillette de six ans et consommé son mariage avec elle, ses propos « menaçant la paix religieuse ». Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, qui viennent de publier une enquête sur la France islamiste en Seine-Saint-Denis, se rendent compte, stupéfaits, qu’ils sont accusés d’avoir blasphémé en n’entonnant pas l’antienne obligatoire d’un islam irréprochable.

    Et Macron ne veut pas commettre le blasphème de froisser l’Allemagne en donnant une « expression trop militaire » à la célébration d’une victoire remportée militairement sur l’Allemagne…

    Une nouvelle religion se met en place depuis quelques décennies, et se sent aujourd’hui ou assez assurée ou assez menacée pour ne plus supporter aucune contradiction : oser contredire n’insulterait pas seulement l’intelligence mais serait une violence sociale dangereuse et insupportable. Cette nouvelle religion se fonde sur un oubli complet du passé. Pierre Nora déclarait dans Le Figaro : « Le passé s’est éloigné. Les plus jeunes n’éprouvent plus le sentiment d’une continuité historique de Jules César à Napoléon, auparavant si vif. La coupure est nette. La dictature du présent et l’oubli de la longue durée entraînent la fin de ce qui a été le ressort de la transmission : le sentiment de la dette. La conviction, qui a pesé sur les hommes pendant des siècles, que nous devons à nos parents et à nos ancêtres d’être ce que nous sommes. Les Français de 2018 ne se perçoivent plus comme les débiteurs de leurs devanciers. »

    Cette religion assure la promotion d’un terrifiant avenir univoque aux couleurs des droits de l’homme qui, pourtant, ensanglantent le monde depuis plus de deux siècles.

    Ce nouveau siècle sera bien religieux. Sale temps pour les blasphémateurs qui n’entendent pas se convertir.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Le Samedi Politique S02E13 : Gilets Jaunes : la révolte de « ceux qui ne sont rien » avec Charlotte d’Ornellas

    Extrémistes de gauche, de droite, révolutionnaires, Monsieur ou Madame Toutlemonde qui ne peut plus boucler ses fins de mois… Qui sont vraiment les gilets jaunes ? Quelles sont les raisons de leur colère ? Contre qui ou contre quoi se révoltent-ils ?

    Entre mépris, déni, et incompréhension, les politiques semblent hors jeu face à ce mouvement inédit.

    Charlotte d’Ornellas, journaliste pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles, et éditorialiste sur CNews nous propose ses clés de lecture.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-s02e13-gilets-jaunes-la-revolte-de-ceux-qui-ne-sont-rien-avec-charlotte-dornellas

  • L’inévitable dissolution de l’Assemblée nationale

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    Il y a une semaine encore, j’aurais jugé surréaliste l’idée même d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Voir le Président se séparer d’une majorité écrasante et aux ordres n’aurait en effet aucun sens.

    Et pourtant, je juge aujourd’hui que cette dissolution est non seulement souhaitable, mais inéluctable.

    Le point de départ de cette crise est, bien évidemment, le mouvement des gilets jaunes, mais ce mouvement n’est, finalement, que la représentation visible d’un état de désespérance qui est bien plus profond.

    Je l’ai souvent dit, Emmanuel Macron a été élu sur un malentendu. Lui-même reconnaît avoir fait le hold-up du siècle. Un Parti socialiste mort après l’exercice catastrophique du pouvoir, un François Fillon pulvérisé par une affaire savamment sortie au bon moment et une Marine Le Pen servant d’épouvantail pour une élection dans un fauteuil. On ne va pas refaire le match.

    Toujours est-il qu’inconsciemment, une partie des Français a l’impression que la dernière élection présidentielle n’a pas eu lieu. Il ne s’agit pas de revanche, mais de déception. En effet, ce Président par défaut a pu susciter des espoirs. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir rappelé qu’il n’était en rien un homme neuf et providentiel, puisqu’il avait activement participé à la politique économique désastreuse de François Hollande qui, et je lui en fais crédit, a néanmoins su calmer ses ardeurs les plus ultralibérales.

    Un an et demi après son élection, l’échec d’Emmanuel Macron est objectivement patent. Arriver à se retrouver face à un mouvement qui obtient l’approbation des Français à 85 % est inédit. On peut juger que certains slogans comme « Macron démission » sont farfelus ou excessifs, mais la colère est là, et elle ne s’arrêtera plus. Bien sûr, les quelques milliers de gilets jaunes rentreront chez eux à un moment donné, car tout mouvement est amené à s’essouffler. Mais comme, idéologiquement et structurellement, le gouvernement ne changera rien pour modifier le quotidien de ces Français désespérés, la mèche se rallumera.

    Et elle se rallumera plus tôt que prévu. Dès février, lorsque les salaires se verront amputés du prélèvement de l’impôt à la source, lorsque le prix de l’électricité augmentera, tout comme les mutuelles, le gaz, etc.

    Le Président est nu face aux Français. La faute à un Premier ministre entêté, suffisant et finalement bien transparent. Comme Emmanuel Macron s’est employé méthodiquement à dégommer les corps intermédiaires ainsi que l’opposition, il n’a plus de paratonnerre.

    La seule façon de prendre la hauteur jupitérienne qu’il aime tant, la seule façon d’avoir les avantages du pouvoir et de la fonction sans les inconvénients, c’est de procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Il se trouvera très probablement en cohabitation, mais une cohabitation qu’il aura choisie. Les Français, déçus de l’absence de changement, auront eu l’impression de changer quelque chose, et le Président pourra enfin présider, laissant un gouvernement et une Assemblée qui verraient le retour de vrais hommes politiques d’expérience s’occuper des tâches ingrates. C’est gagnant-gagnant et c’est pour ça qu’Emmanuel Macron va dissoudre, ce n’est plus qu’une question de temps.

    Jean Ronet

    http://www.bvoltaire.fr/linevitable-dissolution-de-lassemblee-nationale/

  • Ce que réclament les Gilets Jaunes

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    Jeudi, le mouvement des Gilets jaunes a envoyé aux médias et aux députés un communiqué comprenant une quarantaine de revendications.

    Voici une sélection des mesures réclamées par ce mouvement populaire :

    • Smic à 1 300 euros net.
    • Favoriser les petits commerces des villages et centres-villes. Cesser la construction des grosses zones commerciales autour des grandes villes qui tuent le petit commerce et davantage de parkings gratuits dans les centres-villes.
    • Grand plan d’Isolation des logements pour faire de l’écologie en faisant faire des économies aux ménages.
    • Impôts : que les GROS (MacDo, Google, Amazon, Carrefour…) payent GROS et que les petits (artisans, TPE PME) payent petit.
    • Même système de Sécurité sociale pour tous (y compris artisans et autoentrepreneurs). Fin du RSI.
    • Le système de retraite doit demeurer solidaire et donc socialisé. Pas de retraite à points.
    • Fin de la hausse des taxes sur le carburant.
    • Pas de retraite en dessous de 1 200 euros.
    • Tout représentant élu aura le droit au salaire médian. Ses frais de transports seront surveillés et remboursés s’ils sont justifiés. Droit au ticket restaurant et au chèque-vacances.
    • Les salaires de tous les Français ainsi que les retraites et les allocations doivent être indexés à l’inflation.
    • Protéger l’industrie française : interdire les délocalisations.
    • Pour la sécurité de l’emploi : limiter davantage le nombre de CDD pour les grosses entreprises. Nous voulons plus de CDI.
    • Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d’une industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.)
    • Fin de la politique d’austérité. On cesse de rembourser les intérêts de la dette qui sont déclarés illégitimes et on commence à rembourser la dette sans prendre l’argent des pauvres et des moins pauvres, mais en allant chercher les 80 milliards de fraude fiscale.
    • Que les causes des migrations forcées soient traitées.
    • Que les déboutés du droit d’asile soient reconduits dans leur pays d’origine.
    • Salaire maximum fixé à 15 000 euros.
    • Que des emplois soient crées pour les chômeurs.
    • Augmentation des allocations handicapés.
    • Limitation des loyers. Davantage de logement à loyers modérés (notamment pour les étudiants et les travailleurs précaires).
    • Interdiction de vendre les biens appartenant à la France (barrage, aéroport…)
    • Moyens conséquents accordés à la justice, à la police, à la gendarmerie et à l’armée. Que les heures supplémentaires des forces de l’ordre soient payées ou récupérées.
    • L’intégralité de l’argent gagné par les péages des autoroutes devra servir à l’entretien des autoroutes et routes de France ainsi qu’à la sécurité routière.
    • Le prix du gaz et l’électricité ayant augmenté depuis qu’il y a eu privatisation, nous voulons qu’ils redeviennent publics et que les prix baissent de manière conséquente.
    • Le référendum populaire doit entrer dans la Constitution.
    • Retour à un mandat de 7 ans pour le président de la République.
    • Retraite à 60 ans.
    • Pas de prélèvement à la source.
    • Fin des indemnités présidentielles à vie.

    Jean-Pax Méfret@JeanPaxM

    Emmanuel Macron restera dans l’Histoire comme le seul président de la Vème République a avoir coagulé la colère du Peuple. Il restera définitivement dans l’Histoire comme le Président des riches. 

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    https://fr.novopress.info/212812/ce-que-reclament-les-gilets-jaunes/