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  • « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Breizh Info, dans lequel il évoque la révolte des Gilets jaunes et le "débat" lancé par Emmanuel Macron et fait un tour d'horizon de l'actualité... Philosophe et essayiste, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Décroissance ou toujours plus ?(Pierre-Guillaume de Roux, 2018).

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    Alain de Benoist : « Les Gilets jaunes ont rendu visible la partie la plus française de la France »

    Breizh-info.com : Tout d’abord en France, le mouvement des Gilets jaunes se poursuit, tandis que s’annonce un grand débat national qui semble n’intéresser personne. Où va-ton ?

    Alain de Benoist : Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive encore et que plus de la moitié des Français souhaitent voir ce mouvement se poursuivre est déjà un événement extraordinaire. Je m’en réjouis, bien sûr. Après une période d’inquiétude, les médias se plaignent maintenant d’avoir fait l’objet de « violences » sans se s’interroger un seul instant sur les raisons de leur discrédit. Le chef de l’État écrit des lettres et organise un « grand débat » dont on sait d’avance qu’il ne répondra pas aux attentes essentielles des Gilets jaunes. Tout cela serait risible, si cela ne relevait pas d’un mépris de classe qui s’avère apparemment indéracinable. Cela dit, il est vain de se demander sur quoi le mouvement peut déboucher.

    Il a déjà débouché sur ce qui faisait sa raison d’être : rendre visible la partie la plus française de la France. Pour le reste, les causes n’ayant pas changé, il faut s’attendre à un nouvel épisode dans l’ordre des conséquences. C’est la raison pour laquelle j’ai parlé de « répétition générale ».

    Breizh-info.com : La question cruciale de l’immigration est reléguée au second plan, y compris par les meneurs des Gilets jaunes (alors que sur certains ronds-points, elle est très présente). N’est-ce pas pourtant la préoccupation principale ?

    Alain de Benoist : C’est en effet une préoccupation dont on sait très bien qu’elle est présente à l’esprit des Gilets jaunes (et c’est un euphémisme). Mon hypothèse est qu’ils ont très bien compris qu’en mettant ce problème en avant, ils auraient donné des raisons supplémentaires de les diffamer à ceux qui les détestent, ce qui aurait permis de faire l’impasse sur leurs autres revendications. N’oubliez pas que, lorsque des Gilets jaunes ont découvert des migrants clandestins dans un camion qu’ils contrôlaient, et qu’ils les ont remis à la police, cela a suffi à déclencher contre eux une plainte de la CGT des Douanes (!). L’explication vaut ce qu’elle vaut, mais on ne peut oublier qu’il n’y a populisme que lorsque l’insécurité culturelle (l’immigration) s’ajoute à l’insécurité sociale (le pouvoir d’achat).

    Or, ce sont les classes populaires et la fraction inférieure des classes moyennes qui sont le plus victimes de cette double insécurité Si le référendum d’initiative populaire (ou « citoyenne ») était adopté, les choses pourraient devenir beaucoup plus claires, mais on sait bien qu’il y a toutes chances pour que les pouvoirs publics s’arrangent pour exclure l’immigration des questions qu’il serait possible de poser.

    Breizh-info.com : Vous avez vivement critiqué le programme de Jair Bolsonaro au Brésil. Pourquoi ? 

    Alain de Benoist : Indépendamment du fait que l’homme m’est profondément antipathique, la réponse est simple : j’ai critiqué le programme de Jaïr Bolsonaro parce que c’est un programme libéral (et même ultralibéral) et que je suis un adversaire du libéralisme.

    Breizh-info.com Par ailleurs, un mot sur l’arrestation de Battisti ?

    Alain de Benoist : Je vais sans doute encore choquer quelques bons esprits, mais je ne suis pas de ceux qui se réjouissent de l’arrestation de Cesare Battisti. Les faits qui lui sont reprochés sont vieux de quarante ans et s’inscrivent dans le cadre d’un contexte politique (les « années de plomb ») qui est aujourd’hui révolu. En pareil cas, je suis partisan de l’amnistie. Carl Schmitt, qui a écrit de très belles pages sur ce sujet, a maintes fois rappelé que, par opposition à la loi du talion qui ne veut jamais rien oublier, l’amnistie est l’une des formes les plus civilisées de la pensée et de la pratique judiciaires en Europe. C’est aussi mon avis.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Yann Vallerie (Breizh infos, 17 janvier 2019)

    http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2019/01/17/les-gilets-jaunes-ont-rendu-visible-la-partie-la-plus-franc-6121445.html

  • Comment en est-on arrivé là?

    rodin-le-penseur.jpgL’acte X samedi de la mobilisation des Gilets Jaunes a démontré que la contestation ne s’essouffle pas, malgré les tensions entretenues, suscitées par le gouvernement, l’usage disproportionné de la force contre des manifestants pacifiques - il s’agit d’empêcher toute empathie, de creuser un fossé entre manifestants et membres des forces de l’ordre qui partagent le même quotidien, les mêmes problèmes  que les GJ - et les tentatives habituelles de l’extrême gauche, des casseurs,  des antifas, de phagocyter, de pourrir les rassemblements. Lassitude des Français devant cette crise qui se prolonge? Effet du lancement du Grand Débat? Le dernier baromètre Ifop pour le JDD, indique que la popularité du président de la République gagne 4 points par rapport au mois de décembre (27% d’opinion favorable). M Macron parviendrait à remobiliser à partir de son noyau dur mais pourra-t-il, à un étiage aussi bas, imposer aux Français son programme de gouvernement… qu’apparemment nos compatriotes n’avaient pas lu avant de se rendre aux urnes lors du second tour de la présidentielle? « Si l’essentiel des sondages montrent un regain de popularité d’Emmanuel Macron, tous insistent aussi sur le fait qu’il reste un niveau historiquement bas. D’après le JDD, janvier est le cinquième mois consécutif où les insatisfaits de sa politique dépassent les 70%

    Les Affaires contribuent bien évidemment fortement à délégitimer la classe politicienne, alimentent la défiance, le rejet des élites. Dans le cadre de la vente du pôle énergie d’Alstom à l’américain General Electric (GE), rapporte Le Monde, «le parquet de Paris a été saisi jeudi 17 janvier, au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, par le député (LR) d’Eure-et-Loir Olivier Marleix, ancien président de la commission d’enquête parlementaire créée fin octobre 2017 sur  les décisions de l’Etat en matière de politique industrielle (…). Olivier Marleix s’interroge sur deux points. D’abord l’absence de poursuites pénales contre Alstom en France alors que l’entreprise a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011. Puis, il émet l’hypothèse, dans le cadre de la vente de la branche énergie d’Alstom à GE, d’un possible  pacte de corruption  (c’est le terme qu’il emploie), au bénéfice du ministre de l’économie en poste lors de la signature finale du rachat, le 4 novembre 2014, Emmanuel Macron

    Une affaire autrement plus sensible et potentiellement dévastatrice que celle d‘Alexandre Benalla, qui a cependant valeur de symbole des dérives de la macronie pour  beaucoup de nos compatriotes. Ce proche du président a été  mis en examen cette fin de semaine pour « usage public et sans droit d’un document justificatif d’une qualité professionnelle… » En l’espèce pour l’utilisation de  passeports diplomatiques pour rencontrer des dirigeants africains, après qu’il ait été officiellement écarté de l’Elysée.

    Mercredi indique l’Afp, c’est Claude Guéant, l’ex ministre de l’Intérieur (au bilan très médiocre) et ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy qui a été condamné par la cour de cassation (qui a rejeté son pourvoi), à «deux ans d’emprisonnement, dont un avec sursis et mise à l’épreuve, prononcée le 23 janvier 2017 par la cour d’appel de Paris. » Dans cette affaire de détournement de fonds publics, il avait aussi été condamné à 75 000 euros d’amende et à une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans. Cette condamnation intervient dans le cadre de l’affaire des primes en liquide du ministère de l’Intérieur (…). La procédure vise un montant global de 210 000 €, soit 10 000 € par mois remis entre 2002 et 2004 par Michel Gaudin à Claude Guéant, alors directeur de cabinet du ministre. Ce dernier en a gardé la moitié et a reversé le solde à trois de ses collaborateurs, Michel Camux, Daniel Canepa et Gérard Moisselin (…).» Mais M. Guéant, connu pour son hostilité sans finesse, hargneuse, virulente à l’endroit de l’opposition nationale, « n’ira pas forcément derrière les barreaux.» «Comme les peines inférieures à deux ans de prison ferme sont le plus souvent aménageables, Claude Guéant sera convoqué par un juge d’application des peines (…) . «Restera plusieurs aménagements possibles. « La semi-liberté, c’est-à-dire dehors en journée, en cellule la nuit, mais c’est hautement improbable, ou bien le bracelet électronique », détaillait en 2017 au Parisien un magistrat spécialisé. Claude Guéant pourra aussi invoquer son âge (74 ans) et solliciter  une libération conditionnelle  dont peuvent bénéficier les condamnés de plus de 70 ans.»

    Alain Soral lui n’en a que soixante et a été condamné jeudi à la demande la Licra et de l‘UEJF à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny pour injure et provocation à la haine raciale. Une condamnation qui n’a pas été plébiscitée par tous ses adversaires qui redoutent que la lourdeur de la peine soit contre-productive et ne lui fasse une publicité majorative. D’autres ont insisté sur le deux poids deux mesures, comme le site Parisvox: « Chacun peut bien penser ce qu’il veut des propos du patron d’Égalité et Réconciliation, pour autant prendre un an ferme pour des propos est assez inédit. Inutile de rappeler qu’en France de nombreux délinquants aux casiers conséquents ne prennent pas autant… Ceux qui s’amusent du jugement contre l’homme au canapé rouge devraient se méfier, ce sont peut-être les prochains…  Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est vérifiable. »

    A cette aune,  la comparaison entre les propos de Soral,  ceux du rappeur Nick Conrad  et les peines demandées à leur encontre ont été mis en avant par beaucoup d’internautes sur les réseaux sociaux. Le 9 janvier, le tribunal de Paris a réclamé 5000 euros d’amende avec sursis, en attendant le jugement le 19 mars 2019,  pour incitation à la haine. Dans son clip intitulé  Pendez les blancs (PLB),  un blanc était bel et bien pendu après avoir été violenté et humilié. Les paroles du rappeur de Noisy-le-Grand d’origine camerounaise sont à l’avenant: « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands…»

    Nous le disions, ce clip qui se voulait paraît-il, par un renversement de la couleur des victimes, une dénonciation du racisme anti noir, pose en tout cas la question bien réelle de ce qui est permis de dire ou de montrer sous l’angle de la fiction. Il ne saurait être question en effet dans ce cadre d’assimiler systématiquement un auteur ou un acteur à l’histoire qu’il raconte, de les confondre avec les propos ou les turpitudes des personnages qu’ils mettent en scène… A fortiori quand l’auteur en question, au nom justement de la fiction, revendique une opposition complète entre les idées, les valeurs qui sont les siennes et le récit qu’il narre.

    Cette distanciation plaidée par les avocats de Nick Conrad  lui permettra certainement d’échapper à une lourde condamnation. De mise à distance, bien réelle, incontestable, physique et géographique celle-là,  il est aussi question  dans un tout autre domaine.  Lors du second  Grand Débat organisé vendredi par Emmanuel Macron à Souillac (Lot) en présence de 600 maires de la région Occitanie,  notre camarade Julien Sanchezmaire RN de Beaucaire (quatrième commune du Gard), n’a pas été invité à participer à ce Grand débat... Pour éviter qu’il ne pose les questions qui fâchent? Par mépris? Un peu des deux?

    Notons tout de même que Brigitte Barègesmaire LR de Montauban a dénoncé devant le président de la République les effets de l’immigration massive, « les aides sociales plus généreuses pour des étrangers que pour des citoyens»,  «le politiquement correct a fait trop de ravage; je ne peux plus me taire. Il n’y a pas d’ONG pour les Gilets Jaunes ». M. Macron a  confirmé dans sa réponse  la poursuite d’une politique migratoire  massive et de préférence étrangère : «L’accueil et l’hébergement sont inconditionnels, c’est un vrai investissement de l’Etat, il a encore augmenté, c’est environ 2 Milliards d’euros… » Mme Barèges dit vrai, seule la préférence nationale, l’expulsion des clandestins, l’inversion des flux migratoires pourraient faire cesser cette situation alarmante.  Mais le courant politique  auquel  elle appartient, même quand il proclamait comme feu la plateforme de gouvernement RPR-UDF en 1986, qu’il  prendrait résolument  le problème à bras le corps, s’en est toujours soigneusement abstenu  une fois au pouvoir. Et  pour ce qui concerne le quinquennat Sarkozy,  il se signala   par un immigrationnisme délirant,  mais nous n’apprenons  certainement rien à Mme Barèges.

    Alors oui,  dans cette France qui se cabre contre un système à bout de souffle, un vent favorable semble souffler dans les voiles du Rassemblement national. Le politologue-commenteur-essayiste-journaliste Alain Duhamel le déplore sur son fil twitter et partout où on lui donne la parole: «après vingt mois de présidence d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen a consolidé son statut de principal opposant. Elle devient le challenger quasi officiel du chef de l’Etat.» «Marine Le Pen, le Rassemblement National et l’extrême-droite sont plus forts qu’ils n’ont jamais été sous la Ve République, qui n’ont jamais été depuis la fin du Second Empire, et que l’extrême-droite n’a jamais été depuis que le suffrage universel existe en France

    Dans une chronique publiée le 9 janvier dans Libération, M. Duhamel évoquait même un  triomphe de la haine:  «Depuis des décennies, l’extrême droite semait la haine contre la gauche, contre les immigrés, contre toutes les minorités d’ailleurs, contre les élites bien sûr, contre les gouvernements quelle que soit leur couleur. Pour la première fois depuis des décennies, la haine domine l’opinion. Le clan Le Pen a inoculé la haine politique dans l’esprit des Français.» 

    Affaires, corruption, perte du sens commun, déni du réel, incapacité des grands partis à enrayer la spirale du déclin, fuite en avant euromondialiste… Le vent de fronde qui souffle sur la France a des raisons parfaitement, tangibles, concrètes, cohérentes affirme Bruno Gollnisch. Idéalement, c’est par le vote que nos compatriotes pourront tourner la page de décennies de politiques anti nationales dont les catégories populaires et désormais les classes moyennes sont les victimes. Il est tout de même extraordinaire, mirobolant, et surtout inquiétant  que ce désir  bien humain de transmettre  à ses enfants,  aux générations futures un patrimoine, une identité,  une Histoire, une souveraineté, toutes choses  construites de hautes luttes, dans l’adversité,  par les sacrifices, les efforts patients de nos ancêtres, soit  assimilé par nos dirigeants et  leurs  relais à  de la Haine. Comment nos élites, dont M. Duhamel est une voix autorisée, en sont arrivées  là?

  • Bautzen (All.) : des inconnus ont planté des croix portant les noms de victimes tuées par des migrants

    Allemagne – Des croix ont été érigées ce week-end dans la vieille ville de Bautzen. Elles portaient des noms de victimes tuées par des migrants.

    Le Protschenberg à Bautzen est une destination populaire pour les randonneurs. De la colline de la Spree, vous avez une vue magnifique sur la vieille ville. Le week-end dernier, les Bautzener ont été confrontés à une action macabre.

    Des inconnus avaient érigé de grandes croix en bois sur un terrain. Selon la police, ils contenaient les noms de personnes tuées par des étrangers.

    La police a saisi un total de 23 croix en deux jours.

    Pour le maire de Bautzen, Alexander Ahrens (SPD), il ne s’agit pas seulement d’un délit administratif, qui a été commis lors de l’érection des croix. À son avis, l’incitation à la haine raciale est une infraction criminelle. M. Ahrens a déclaré qu’il n’était pas illégal de critiquer la politique d’immigration du gouvernement. Mais il est tout à fait illégal de dénoncer un groupe entier – les migrants – et dire qu’ils sont venus ici pour tuer des gens. « C’est une généralisation qui n’est pas permise et que je trouve absolument répugnante ».

    (…) mdr.de

    http://www.fdesouche.com/1144609-bautzen-all-des-inconnus-ont-plante-des-croix-portant-les-noms-de-victimes-tuees-par-des-migrants

  • Le journaliste indépendant Léopold Jimmy, de l'agence LDC News, agressé par des nervis du capital apatride intitulés "antifas"

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    Un journaliste de l'agence vidéo indépendante LDC News a été agressé par des antifas à coups de barre de fer lors de la manifestation du 19 janvier à Paris. Il a remercié les Gilets jaunes pacifistes de lui avoir «sauvé la vie».

    Léopold Jimmy, journaliste pour l'agence vidéo indépendante LDC News, a été pourchassé et passé à tabac le 19 janvier alors qu'il couvrait l'acte 10 de la mobilisation des Gilets jaunes, à Paris, rue de Tolbiac. Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux montre un groupe d'individus poursuivre Léopold Jimmy aux cris de « Paris, Paris ! Antifas ! ». Alors que plusieurs des poursuivants portent un gilet jaune, l'un d'entre eux sort une barre et frappe le journaliste, connu pour avoir été candidat du Front national aux élections cantonales en 2013.

    Apprenant cette agression, Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale, a immédiatement envoyé un message de sympathie au journaliste.

    LDC News cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/20/le-journaliste-independant-leopold-jimmy-de-l-agence-ldc-new-6122424.html

  • La Marche pour la vie dans la presse

    La Marche pour la vie dans la presse

    La loi du silence a été brisée : l’ensemble de la presse parle de cette 13e Marche pour la vie. Ceux qui ont participé aux premières marches pour la vie se souviennent que l’AFP ne daignait pas publier une dépêche…

    • France Info : “Les manifestants portent des foulards bleus sur lesquels on peut lire : “En marche pour la vie 20 janvier 2019.” “Macron, Macron, touche pas aux embryons“, scandent-ils aussi, derrière une banderole de tête affirmant “la vie n’offre aucune garantie, l’avortement ne laisse aucune chance”.”
    • Libération (AFP): “La marche d’aujourd’hui est «l’acte premier de la mobilisation citoyenne contre la révision de la loi bioéthique», a-t-il [Nicolas Sévillia] ajouté.”
    • RT France : “«L’avortement salit les consciences», «C’est mon corps pas ton choix», pouvait-on lire sur les nombreuses banderoles brandies par les protestataires, parmi lesquels figuraient de nombreuses familles et des religieux.”
    • Actu Orange : “Viviane Lambert, qui contestera lundi lors d’une nouvelle audience à Chalons-en-Champagne la procédure d’arrêt des soins pour son fils Vincent, en état végétatif depuis dix ans, s’est déclarée au micro “très impressionnée de voir tout ce monde pour défendre la vie”. “Nous commençons à être usés par cette histoire (…) mais Vincent résiste et nous résisterons avec lui jusqu’au bout”, a-t-elle ajouté.”
    • Le Monde : Des milliers d’opposants à l’avortement – 7 400 selon la préfecture de police – ont commencé à défiler, dimanche 20 janvier, à Paris à la treizième « marche pour la vie », pour dire « stop à la banalisation de l’IVG » et défendre la « clause de conscience » des médecins qui refusent de pratiquer des avortements. Estimant que « la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte » en France, les manifestants réclament une « politique de santé digne de ce nom, visant à diminuer »les quelque 220 000 IVG annuelles.
    • Le Parisien : “Les opposants à l’avortement ou encore à la PMA ont rassemblé un bon nombre de leurs partisans ce dimanche à Paris.”
    • Le Dauphiné : “Un sénateur argentin, Mario Fiad, a pris la parole en début de rassemblement pour «soutenir» la marche. Le Sénat argentin a voté en août contre l’avortement, après des débats marqués selon lui par de «très fortes pressions» venant d’organisations internationales.”
    • Huffington : “Plusieurs milliers de personnes, dont beaucoup de jeunes, ont commencé à défiler à Paris pour la 13e “Marche pour la vie””
    • JM Morandini : “dans le “contexte” du mouvement des gilets jaunes, Nicolas Sévillia, délégué général de la Marche, a expliqué qu'”au-delà de la “détresse sociale”, c’est “aussi une souffrance immatérielle” qui s’exprime.”
    • Le Figaro : «Comme les “gilets jaunes”, nous dénonçons le mépris des politiques pour les citoyens. Nous sommes les exclus du grand débat national», jugeait Nicolas Sévillia, délégué général de la Marche pour la vie.”
    • Le Point : “Marie, 21 ans, étudiante en faculté de droit, participe elle depuis quatre ans à la marche. « Cette manif, elle représente tout ce qu’on veut défendre, ce qui est menacé par les nouvelles lois », dit-elle.”
    • Paris Match : “Venue en famille, avec son mari et ses trois enfants, Valérie de Beauregard “trouve incroyable” que l’objection de conscience des médecins puisse être remise en cause. “La liberté de l’homme, c’est la conscience”, souligne-t-elle. Elle veut aussi défendre, en s’opposant à la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes, “le droit à la filiation, qui est inaliénable”.
    • Valeurs Actuelles : “Une foule nombreuse et jeune.”

    https://www.lesalonbeige.fr/la-marche-pour-la-vie-dans-la-presse-4/

  • Le parti AFD en Allemagne sous surveillance

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV) a annoncé mardi 15 janvier l’ouverture d’une enquête sur l’Alternativ für Deutschland (AfD, devenu en 2017 la principale force d’opposition au parlement avec 92 députés (sur 730).

    Selon le BFV, l’AFD menacerait, « l’ordre constitutionnel libéral et démocratique », c’est-à-dire qu’il porte atteinte selon ses détracteurs aux principes de l’État de droit. Si la décision est saluée à droite comme à gauche de l’échiquier politique allemand, la réaction des intéressés ne s’est pas faite attendre : les responsables du parti ont tenu une conférence de presse juste après l’annonce, annonçant leur intention de saisir la justice.

    Ils dénoncent une décision prise « sous pression politique », à l’orée d’une année électorale importante.

  • Beaucoup de monde à la Marche pour la Vie

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    Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé ce dimanche à Paris, entre la Porte Dauphine et le Trocadéro, à la Marche pour la Vie. Comme chaque année au milieu du mois de janvier les mouvements anti-avortements ont fait une véritable démonstration de force.

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    Plusieurs responsables politique comme Christian Baeckeroot, du Parti de la France (photo ci-dessus), Alexandre Simonot des Comités Jeanne ou Karim Ouchikh, Président du SIEL, sont venus apporter le soutien de leurs mouvements à cette manifestation.

    1797049867.jpgProfitant de l'occasion pour étendre le domaine des luttes, un tract de Synthèse nationale cliquez ici a été massivement distribué (à plus de 8000 exemplaires) pour sensibiliser les manifestants au scandale des éoliennes. Ce tract les invitait à lire le livre d'Alban d'Arguin Eoliennes, un scandale d'Etat cliquez ici.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pourquoi ce mépris pour ces « gens en difficulté » qui déconnent ?

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    Le Président Macron multiplie les petites phrases acides contre les gueux (dans le langage technocratique parisien, on dit « les gens en situation de difficulté »), qui semblent être non pas exactement sa cible préférée mais sa cible unique. Encore récemment, il a dénoncé ceux qui, parmi cette frange de la population, « déconnent », sans préciser exactement ce qui fait qu’un pauvre déconne et ce qui le distingue du pauvre qui ne déconne pas. Malheureusement, chez ceux qui dénoncent à juste titre le mépris de Macron pour la piétaille, il manque une analyse politique et philosophique capable d’expliquer comment un groupe de nantis en est arrivé à tellement assumer ce mépris qu’il ne se cache même plus pour l’exprimer ouvertement. Dire simplement « Macron stigmatise les pauvres » ne sera jamais une objection suffisante. Il faut dire pourquoi, chercher les raisons profondes.

    Macron est absolument un républicain moderniste dans l’âme, un enfant de la Révolution égalitariste, la création chimiquement pure d’un modèle philosophique qui, de s’être trop abreuvé d’idées sur l’égalité, a fini par croire réellement que tous les hommes sont égaux, c’est-à-dire capables, tous, sans exception, de la même manière et pour les mêmes raisons, d’atteindre les mêmes objectifs, de s’extirper des mêmes problèmes, à la condition formelle d’avoir la volonté de le faire. Non, le Président Macron et son armada d’énarques biberonnés d’argent public ne sont pas « contre la République » ni « contre la démocratie » lorsqu’ils reprochent aux pauvres de n’être pas riches, aux faibles de n’être pas forts ; ils sont, au contraire, absolument républicains et totalement démocrates.

    Puis la République et la démocratie sont consubstantielles à l’idée égalitariste, qui est l’idée selon laquelle chaque individu est égal à n’importe qui d’autre, soit exactement le terreau philosophique à partir duquel il est possible de reprocher à « ceux qui sont en situation de difficulté » d’être responsables de leur sort et coupables de leur malheur, puisque s’ils avaient voulu réussir dans la vie, dans la mesure où du point de vue égalitariste ils disposent des mêmes potentiels humains d’y parvenir que les autres, précisément ils y seraient parvenus. Dans l’univers mental égalitariste, il n’y a pas de gueux qui ne puissent s’affranchir : il ne peut y avoir que des assistés, des fainéants et des démissionnaires. Et ceux-là, nous pouvons les mépriser et les insulter sans avoir le sentiment d’enfreindre les règles élémentaires de la compassion, de l’humanité et de la charité.

    Notre erreur collective est de tout miser sur l’État, de placer nos destins entre les mains de technocrates pour qui le peuple est une statistique et la souffrance une variable d’ajustement. L’urgence est de remettre sur pieds les réseaux de solidarité détruits par l’hyper-structure républicaine : la vie locale, la commune, la paroisse, la famille. Citons la grande Simone Weil pour conclure : « Tant qu’il y aura du malheur dans la vie sociale, tant que l’aumône légale ou privée et le châtiment seront inévitables, la séparation entre les institutions civiles et la vie religieuse sera un crime. »

    Jonathan Sturel

    http://www.bvoltaire.fr/pourquoi-ce-mepris-pour-ces-gens-en-difficulte-qui-deconnent/