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  • Prendre en compte l’impératif de puissance

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    La puissance n’est pas politiquement correcte et le Système la refuse tant pour la France que pour l’Union européenne. Pourtant, la puissance est un principe vital profondément bénéfique qui offre aux nations la sécurité, l’indépendance, la souveraineté et la liberté en même temps que la vitalité et l’expansion. Pour assurer l’avenir de la France et des autres nations européennes, Ligne droite préconise en conséquence de reconstituer sur le continent un grand pôle de puissance.

    La puissance, une notion aujourd’hui diabolisée

    De nos jours, en France comme en Europe, la puissance est en effet une notion désormais ignorée, rejetée, voire diabolisée. On voit en elle un instrument de conflit, d’affrontement ou de domination et la recherche de la puissance est dénoncée et condamnée comme intrinsèquement liée aux régimes totalitaires du XXesiècle.

    Une telle conception est cependant absurde car, s’il est vrai que la puissance peut être utilisée à des fins contestables, que dire de son contraire ? Si la puissance est à proscrire, faut-il vanter les mérites de l’impuissance ? Certainement pas car, chacun le sait, l’impuissance conduit à la paralysie, à la soumission et à l’insécurité.

    La puissance peut être foncièrement bénéfique

    En réalité, la puissance est comme la force : tout dépend de l’usage qu’on en fait. Mise au service de notre peuple, de notre nation et aujourd’hui de notre civilisation, elle serait foncièrement bénéfique. À l’heure où les pays européens affichent leurs faiblesses et connaissent le déclin, la puissance pourrait être un facteur très efficace de redressement et de renouveau.

    La puissance, un facteur de sécurité

    D’abord, et c’est une évidence, la puissance, dans sa dimension militaire, offre à la nation qui la détient une garantie de paix et de sécurité. L’histoire le montre amplement, ce ne sont pas les droits ni les traités qui peuvent protéger une nation, seule la puissance dont elle dispose peut dissuader ses ennemis de lui porter préjudice.

    La puissance, une condition pour l’indépendance et la souveraineté

    La puissance apporte aussi l’indépendance et la souveraineté. Car, dans le monde interdépendant que nous connaissons, l’indépendance ne peut plus être garantie par l’autarcie mais seulement par la puissance. Si les liens entre les nations sont innombrables et ne peuvent être rompus, les seuls pays qui restent maîtres de leur destin sont ceux pour qui le rapport de force est favorable. C’est notamment ce que l’on observe dans les relations transatlantiques : malgré la multiplicité des liens entre l’Europe et les États-Unis, seuls ces derniers, parce qu’ils ont la puissance, demeurent indépendants quand l’Europe de son côté doit se soumettre à son partenaire. De même, il ne peut y avoir de souveraineté nationale sans puissance pour la rendre possible. Car, sans puissance, la souveraineté juridique demeure vaine comme peut l’être un droit sans la force pour le faire respecter.

    La puissance, un instrument de liberté

    La puissance est aussi l’instrument de la liberté des nations. Car, en leur apportant la sécurité, l’indépendance et la souveraineté, elle leur offre les moyens de choisir leur destin, de suivre leur voie et de prendre sur la scène internationale les initiatives qu’elles jugent nécessaires à leurs intérêts. Ainsi par exemple serait-il aujourd’hui indispensable de réguler les échanges économiques mondiaux pour mettre un terme à la désindustrialisation que subit notre pays comme les autres nations européennes. Or, la France seule, parce qu’elle manque de puissance, ne peut rien obtenir dans ce domaine, alors que, si elle le décidait, l’Europe pourrait imposer régulation même de façon unilatérale comme le président Trump commence à le faire au bénéfice des États-Unis.

    La puissance, un principe de vitalité

    Mais au-delà de ces considérations liées au rapport de force, la puissance est aussi un principe de vitalité qui contribue au dynamisme d’une nation. La conscience qu’ont les citoyens de cette puissance les conduit à éprouver de la fierté pour leur pays et donc à conforter leur sentiment d’appartenance à leur communauté : la puissance resserre les liens du peuple autour de sa nation. Plus encore, elle stimule en son sein l’esprit d’initiative, de créativité et d’entreprise dans tous les domaines et notamment sur les plans économique et culturel. Ce sont les nations puissantes qui produisent le plus d’artistes de talent, de savants découvreurs et de chefs d’entreprise inventifs. N’est-ce pas sous le règne de Louis XIV que la France, en même temps qu’elle connaissait l’apogée de sa puissance, éblouissait le monde par sa production culturelle et artistique ?

    La puissance ou le refus du déclin

    En réalité, le choix de la puissance va de pair avec la volonté d’expansion, c’est-à-dire avec le refus de la régression et du déclin. Les nations et les civilisations sont comme tous les êtres vivants, la prime va à la force sur la faiblesse et, si elles ne sont pas en expansion, elles sont en régression. La puissance est donc à bien des égards une nécessité vitale.

    Sans doute est-ce donc le manque de puissance et le refus idéologique de l’acquérir qui expliquent la faiblesse de la France et de l’Europe. C’est parce que notre continent a renoncé à cette force bénéfique qu’il est aujourd’hui sous le contrôle politique des Américains, qu’il subit la suprématie commerciale de la Chine et se laisse envahir par des masses immigrées qu’il ne contrôle pas. Le refus de la puissance est donc un facteur essentiel du déclin.

    Avec l’Europe, retrouver la puissance

    Aussi est-ce la raison pour laquelle la France doit renouer avec la puissance. Malheureusement, elle ne dispose plus comme par le passé des facteurs de puissance qui sont nécessaires dans le monde multipolaire d’aujourd’hui. C’est pourquoi la puissance, la vraie, n’est plus possible qu’au plan européen. Les États d’Europe doivent en effet s’entendre pour créer à l’échelle du continent un pôle de puissance. Cette puissance qu’ils ne parviennent plus à mobiliser chacun de leur côté, c’est collectivement au niveau d’une Europe libérée du mondialisme et de la bureaucratie qu’ils doivent la construire.

    La France et l’Europe sont donc à la croisée des chemins. Si elles continuent à refuser la puissance, elles connaîtront la régression et le déclin mais si elles s’érigent en un pôle de puissance, tout pour elles redeviendra possible. L’avenir de l’Europe passe par le retour à la puissance.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • A Paris, des Gilets jaunes manifestent pour la dixième semaine d’affilée

  • I-Média n°233 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

     

    02:20 – Les médias ouvrent enfin les yeux sur ceux qui les perdent

    Après plusieurs semaines de silence gêné sur les violences policières, les médias ont enfin décidé d’évoquer le sujet. Gageons qu’ils n’auraient pas attendu autant s’il s’était agi de Poutine, d’Orban ou même de Marine Le Pen.

    19:05 – Zapping

    Sur BFM TV, Jean-Michel Apathie et Apolline de Malherbe se questionnent sur la défiance des Gilets Jaunes à l’encontre des médias. Pendant ce temps-là, le CSA s’inquiètent de l’influence de Russia Today.

    26:30 – Lettre et le néant

    Empêtré dans ce que les communicants appellent pudiquement une « séquence compliquée », Emmanuel Macron a réagi en 2 temps. Et les journalistes ont été conquis.

    34:25 – Tweets

    Le CSA s’inquiète du manque de diversité ethnique dans les médias français. Toujours aucune inquiétude en ce qui concerne la diversité d’opinion…

    39:35 – Eurovision : médias en pâmoison

    Le grand favori pour représenter la France à l’Eurovision en 2019 s’appelle Bilal Hassani, un youtubeur homosexuel d’origine maghrébine. Evidemment, les médias adorent !

  • Le Parlement européen se soucie des 800 arrestations au Soudan, mais pas des 5000 gilets jaunes français placés en garde-à-vue !

    Intervention de Marie-Christine Arnautu (RN) au Parlement européen, le 17 janvier 2018, sur le front de la répression au Soudan et en… France :

    « Un billet paru en 2012 dans la Règle du Jeu, revue du pseudo-philosophe va-t-en guerre bien connu des Français Bernard Henri-Lévy, affirmait sans honte que les idées du Front national étaient celles appliquées au Soudan. Eh bien, permettez-moi d’être un brun provocatrice. Comparons l’actualité.

    Selon la presse, les autorités soudanaises ont arrêté 800 personnes en marge des récentes manifestations anti-gouvernementales. C’est moins que les 5000 gilets jaunes placés en garde-à-vue en France depuis le début de la contestation contre l’arrogance du président Macron.

    On compte selon les bilans, entre 20 et 40 victimes décédées au Soudan. En France, les médias font état d’une centaine de blessés graves parmi les manifestants. La répression du ministre Castaner sait aussi être efficace…

    Pire. Si le Soudan applique la charia, en Europe, les islamistes ne cessent de gagner du terrain.

    Alors je m’étonne, chers collègues, de vos leçons de morale. Un conseil. Que le Parlement examine d’abord ce qui se passe sous son nez avant de s’occuper des droits de l’homme sur d’autres continents…”

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-parlement-europeen-se-soucie-des-800-arrestations-au-soudan-mais-pas-des-5000-gilets-jaunes-francais-places-en-garde-a-vue/103789/

  • Les doléances royalistes dans le grand débat national. (partie 1)

    Depuis quelques semaines, les cahiers de doléances sont de retour, et cela nous rappelle aussi à notre propre histoire nationale et politique : le précédent de 1789 a ouvert la période révolutionnaire, dénaturant d'ailleurs rapidement le sens même des doléances rédigées dans les 60.000 cahiers issus de tous les coins et recoins du pays. Il est intéressant de noter que certains républicains pur jus s'inquiètent de ce « retour » d'une forme de consultation « pré-révolutionnaire », voire « contre-révolutionnaire » car ne s'inscrivant pas exactement dans le cadre de la démocratie représentative qui, parfois, porte si mal son nom ! En fait, c'est la première fois depuis l'audacieuse demande du roi Louis XVI adressée aux « peuples du royaume », que l’État prend, à une telle échelle et sous cette forme ancienne, la responsabilité de demander à tous les Français, dans leur commune, leurs souhaits, leurs revendications, leurs propositions, au moment même où les colères, multiples et parfois incontrôlées, débordent et s'affirment en tumultes parfois incontrôlables. 230 ans que ce que l'on pourrait qualifier de « pays réel », entier et pluriel, n'a pas été ainsi appelé par « l’État légal » à prendre la parole...

    Dans les cahiers de doléances finistériens et yvelinois étudiés par le quotidien Le Monde en son édition du dimanche 13-lundi 14 janvier 2019, et même si, à ce jour, la participation reste fort modeste et souvent œuvre de retraités, sans doute plus mobilisés par l'exercice du fait de la dévalorisation progressive des retraites, quelques revendications ressortent régulièrement, entre rétablissement de l'ISF (déjà repoussée par l'exécutif) et maintien, voire amélioration du pouvoir d'achat des gens modestes, entre suppression des avantages des anciens présidents de la République et mise en place du désormais célèbre Référendum d'Initiative Citoyenne, le RIC... Des revendications principalement matérielles avec une pointe de demande institutionnelle, comme pour rappeler que le « divorce » de plus en plus flagrant entre les classes dominantes « parisiennes » (au sens législatif du terme) et les classes dominées, souvent travailleuses et provinciales (sans méconnaître la part des populations franciliennes qui se sent aussi marginalisée au cœur même du système « parisien » mondialisé), mérite d'être évoqué et, surtout, surmonté.

    Le grand débat national ne fait que commencer, et les cahiers de doléances n'en sont qu'un des aspects, mais que nous aurions tort de négliger ou de laisser à d'autres. Pourquoi bouder cette initiative, même si l'on peut légitimement être sceptique sur ses débouchés concrets et que l'on peut, même, s'inquiéter de certaines dérives liées aux effets de masse ou aux manipulations des groupes « féodaux », politiques comme syndicaux ? L'idée d'associer les maires à l'organisation du débat, ceux-là mêmes qui sont souvent les plus proches des préoccupations quotidiennes et qui forment, d'une certaine manière, « le pays réel des notables légaux » (mais sans grand pouvoir législatif, faute d'une décentralisation mieux ordonnée et plus poussée), est une bonne idée dont il faut souhaiter qu'elle ne soit pas le moyen de « court-circuiter » les citoyens actifs, ceux qui proposent et s'engagent dans les « discussions du concret ».

    Il est des thèmes que les cahiers de doléances n'ont pas encore, semble-t-il, abordés et qui peuvent l'être en ces deux mois de débats et de rédactions, et que les royalistes auront à cœur d'évoquer : sur les questions régionales, par exemple, la nécessité d'un nouveau découpage territorial qui prenne aussi en compte les particularités historiques, comme en Alsace ou en Bretagne, avec le rattachement souhaitable de la Loire-Atlantique à la région administrative bretonne ; sur les questions d'aménagement du territoire avec un véritable « redéploiement rural » qui permette de redonner vie et vitalité à nos villages, et les nouvelles techniques de communication peuvent favoriser, par le télétravail par exemple, cette nécessaire politique ; sur les questions environnementales avec une meilleure prise en compte des intérêts locaux pour la préservation des paysages, ce qui éviterait bien des conflits et des blocages, comme on l'a vu jadis à Notre-Dame-des-Landes, dont la population a longtemps été tenue à l'écart des décisions prises « d'en haut » quand elles concernaient aussi les gens « d'en bas » ; sur les questions économiques, avec un soutien, étatique comme régional, plus actif au « Produire français » et un meilleur contrôle des pratiques de la grande Distribution ; sur les questions agricoles, avec le soutien aux agriculteurs qui veulent se dégager du productivisme et des jeux mortifères d'un Marché qui ne favorise plus que les « gros » quand il faut permettre à tous de vivre du travail de la terre et de la ferme ; sur les questions patrimoniales, avec une politique de rénovation et de valorisation à grande échelle de ce qui fait la richesse de notre pays en tous ses territoires, et pour lesquelles Stéphane Bern et tant d'autres ne cessent de se mobiliser malgré les petites manœuvres de Bercy ; sur les questions scolaires, avec la nécessité d'une plus grande autonomie de fonctionnement des établissements, de la maternelle à l'université, dans le cadre de la commune et de la région plutôt que dans celui de l’État qui ne doit jouer qu'un rôle d'arbitre et, éventuellement, d'investisseur (ou de facilitateur) pour certaines branches de la Formation des intelligences françaises...

    Ne laissons pas à d'autres le monopole du débat et sachons, en tant que royalistes politiques et enracinés, soucieux du Bien commun et des libertés françaises, saisir l'occasion qui nous est donnée de faire entendre des idées que nous ne cessons de défendre depuis des décennies, non pour le plaisir mais pour le bien de la France, de ses territoires comme de ses habitants...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1530:les-doleances-royalistes-dans-le-grand-debat-national-partie-1&catid=53:2019&Itemid=64

  • Gilets jaunes : une pétition en ligne réclame la mise en place du référendum d’initiative citoyenne

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Revendication phare des manifestants qui prennent pour exemple leurs voisins suisses, le RIC est une invitation au dialogue avec les instances de l’État. Cette démarche a été soutenue par des dizaines de milliers de personnes depuis lundi. Traduisant un ras-le-bol de la démocratie représentative corrompue, cette initiative n’est pas sans danger puisque ses partisans demandent à s’exprimer seuls, sans députés ou multiples commissions.

    La question a déjà été désamorcée par le gouvernement puisque, subtile mais bien présente, la propagande contre le référendum d’initiative citoyenne est lancée !

    Oui, notons par exemple les articles de Gaspard Koening, dans les Echos ou encore Le Figaro. Gaspard Koenig, fondateur du think tank ultra-libéral Génération Libre est loin d’être neutre puisqu’il y a moins d’un an, il estimait qu’Emmanuel Macron était un « Prophète du libéralisme ». Dans ses articles, il estime que « le RIC ouvre la voie à la démagogie et à la tyrannie de la majorité ».

    Emmanuel Macron aussi a bien anticipé le virage.

    D’abord, dans sa fameuse « lettre aux Français », les plumes d’Emmanuel Macron écrivaient en son nom, « Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d’accord sur tout, c’est normal, c’est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n’a pas peur de parler, d’échanger, de débattre. »

    Et puis dans un second temps, lors de son opération de communication auprès de 600 maires normands, il a déclaré « Il faut de l’expression citoyenne mais pas sur tous les sujets. ». Dans le même temps, plusieurs élus invités sur les plateaux télé expliquaient que le RIC était dangereux, expliquant que les Français pourraient voter contre le mariage homosexuel et l’immigration.
    Bref, discutons mais pas de tout, et surtout laissons la décision aux élus !

    Pour signer cette pétition : https://www.change.org/p/un-referendum-pour-le-ric-la-baisse-des-taxes-de-1%C3%A8re-n%C3%A9cessit%C3%A9-et-des-salaires-des-elus

    https://fr.novopress.info/

  • Alliance Vita appelle à rejoindre la Marche pour la vie

    Alliance Vita appelle à rejoindre la Marche pour la vie

    Alliance VITA, engagée dans l’écoute des femmes confrontées à des grossesses imprévues ou ayant subi une IVG, constate combien la société, en déniant les conséquences de l’avortement, maintient les souffrances dans l’ombre et prive les femmes de l’accompagnement adapté pour l’éviter.

    C’est pourquoi Alliance VITA participera à la Marche pour la vie, ce dimanche 20 janvier, car elle contribue à lever le voile sur la réalité de l’avortement, trop méconnue du fait de son enfermement dans une confrontation idéologique.

    Pour Caroline Roux, déléguée générale d’Alliance VITA et coordinatrice des services d’écoute :

    « Le thème retenu cette année est la défense de l’objection de conscience des médecins. Cette clause a été créée par le législateur pour assurer une protection supplémentaire du médecin en tenant compte de la portée de l’acte d’avortement. Refuser de supprimer une vie n’est pas de même nature que le refus de prendre en charge un patient. »

    https://www.lesalonbeige.fr/alliance-vita-appelle-a-rejoindre-la-marche-pour-la-vie/

  • Les Gaulois réfractaires relèvent la tête !

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    Quelle joie de constater que les Français ont encore un esprit rebelle ! Les gilets jaunes démontrent que la flamme de la vitalité populaire n’est pas éteinte.

    Malgré plusieurs décennies de léthargie et de culpabilisation, les Français ne sont pas tous anesthésiés ! Une immense partie d’entre eux qui n’est ni entendue ni représentée ne veut plus subir. La France qui avait dit non au traité de Maastricht ; celle qui, en 2005, avait dit non à 54,68 % à une Constitution pour l’Europe ; celle des onze millions d’électeurs qui a opté pour une politique radicalement différente de celle du candidat Macron, en 2017, est laissée pour compte. L’État ne protège plus contre les dangers de la jungle économique. Mais le peuple ne se plie pas docilement au nouvel ordre mondial, fondé sur le capitalisme triomphant dans un monde sans frontières.

    Consciemment ou intuitivement, une partie plus ou moins grande de la société refuse cette mondialisation forcée qui leur donne le sentiment de perdre en identité et en considération ou, pire, de disparaître. Ces classes dites « moyennes » ressentent un déclassement et une humiliation sourde. Un déclassement par rapport à la prospérité connue sous les Trente Glorieuses, dont ont largement bénéficié les soixante-huitards – aujourd’hui frileux et conservateurs – opposés à remettre en cause le système qui les a grassement nourris, mais qui déshérite leurs enfants.

    Humiliées, car l’élite dirigeante n’a cessé de culpabiliser les autochtones hostiles à l’immigration ressentie comme une dépossession territoriale et culturelle. Humiliées par l’attitude des responsables politiques, enclins à diaboliser le Français moyen, toujours écrasé par davantage de charges, et traité ouvertement ou allusivement de « Dupont Lajoie » parce qu’il a l’audace de vouloir vivre selon les us et coutumes de ses ancêtres.

    Quarante ans après la fin des Trente Glorieuses, une génération entière en a assez des leçons moralisatrices. Les gilets jaunes, n’en déplaise à la bourgeoisie des beaux quartiers, ont de la gueule et du panache. Leur courroux est encore mesuré. Les gilets jaunes ne sont ni des nervis ni des factieux ni des révolutionnaires. Ils sont les laissés-pour-compte d’une marche forcée vers une société française en voie de tiers-mondisation conséquente au nouvel ordre mondial (que je nomme ironiquement « nouvel ordre infernal ») voulue par une superclasse transnationale. Ce sont des Français honnêtes, souvent pères de famille, qui veulent être respectés et qui désirent simplement vivre dans un pays qui les protège. Je le sais parce que j’y étais… Ce sont les Gaulois réfractaires qui relèvent la tête !

    Charles-Henri d'Elloy

    http://www.bvoltaire.fr/les-gaulois-refractaires-relevent-la-tete/