"Combien de retraités modestes, mais qui ont un petit capital, ne demandent pas le minimum vieillesse parce qu'ils veulent laisser quelque chose à leurs enfants? (...) Ils préfèrent vivre extrêmement chichement, en dessous (...) du seuil de pauvreté pour pouvoir laisser le petit capital qu'ils ont réussi à se constituer par leur travail durant toute leur vie à leurs enfants", estime Marine Le Pen.
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La présidente du Rassemblement national affirme notamment que les migrants, "fraîchement débarqués" ou non, sont aidés en priorité au détriment des Français."Je pense que les Français ont plus de droits que n'importe qui d'autre dans leur propre pays", estime Marine Le Pen.Invitée de BFMTV ce mardi matin, la présidente du Rassemblement est revenue sur l'injustice majeure que subiraient, d'après elles, les Français les plus modestes vis-à-vis des immigrés arrivant sur notre sol."Il faut réserver la solidarité nationale, y compris en matière de logement, à nos propres compatriotes", a-t-elle déclaré, affirmant que la totalité des logements d'urgence était aujourd'hui attribuée aux "migrants fraîchement débarqués".
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La BCE ouvre les vannes pour retarder l’explosion à venir
Par Marc Rousset
L’économie mondiale va tout droit dans le mur car elle ralentit en dépit du laxisme monétaire des banques centrales, de l’hyper-endettement et des déficits publics des États.
Au terme de sa réunion du 7 mars 2019, la BCE vient de laisser ses taux directeurs inchangés à 0 % jusqu’à la fin de 2019, au lieu de l’été 2019, et même très probablement jusqu’à 2020. Elle s’engage également à réinvestir sur le marché obligataire l’intégralité des remboursements de titres arrivant à l’échéance déjà à l’actif de son bilan,« pendant une période prolongée après la date à laquelle elle commencera à rehausser ses taux » , ce qui, en langage clair, signifie : pas avant 2021 ! Il est même précisé :« aussi longtemps que nécessaire pour maintenir les liquidités favorables et un degré élevé de soutien monétaire », ce que l’on pourrait traduire par : « pour l’éternité ».
Et, cerise sur le gâteau, pressentant l’explosion à venir du côté des banques et de l’État italien, la BCE va encore beaucoup plus loin que la Fed américaine. Elle s’engage à perpétuer, de septembre 2019 jusqu’à mars 2021, une série d’opérations de refinancement exceptionnels TLTRO (Targeted longer-term refinancing operations) à taux zéro, voire négatifs, pour sauver les banques européennes, et plus particulièrement italiennes, menacées de faillite immédiate. La BCE nous assure qu’elle n’est pas à court d’instruments, mais ses digues semblent bien fragiles face à l’endettement public et privé qui continue d’augmenter tandis que la croissance économique ralentit de la zone euro jusqu’à la Chine et au Japon.
En réalité, la crise économique a déjà commencé depuis 2015, date du premier ralentissement de la Chine. La situation se dégrade lentement d’une façon inexorable, tout comme la grenouille dans la casserole d’eau froide qui ne prend pas conscience de la mort qui approche lorsque l’on augmente d’une façon faible mais continuelle la température. Suite au surendettement mondial, le cygne noir déclencheur peut apparaître n’importe où. L’OCDE vient de constater, par exemple, que la dette obligataire des entreprises dans le monde a doublé en dix ans et met en doute leur capacité à rembourser les obligations. Le ratio d’endettement mondial est de 318 % du PIB, soit 49 % de plus qu’avant le pic de la faillite de Lehman Brothers. Selon certains experts, l’épargne mondiale serait en train de s’assécher.
Bruxelles presse Rome de redresser la barre « avec des perspectives économiques qui s’assombrissent » et « une dette publique qui ne devrait pas diminuer dans les années à venir », tandis que le revenu citoyen démagogique du Mouvement 5 étoiles est lancé. La mesure devrait profiter à 1,3 million de personnes pour un revenu de 421 euros. Le risque est de détourner du travail de nombreux bénéficiaires, d’alimenter le travail au noir et d’enrichir la mafia, très impliquée dans des activités de main-d’œuvre pas chère. Quant à la banque Carige, elle supprime un quart de ses effectifs, souhaite réaliser une augmentation de capital de 630 millions d’euros, mais a échoué à lever 400 millions.
Les États-Unis, malgré la hausse de droits de douanes, affichent un déséquilibre commercial, en 2018, de 621 milliards de dollars tandis que le déficit commercial avec la Chine s’est aggravé à 419,2 milliards de dollars. La croissance chinoise, qui était de 14,2 % en 1992, sera de seulement 6,2 % en 2019. Le montant des prêts intérieurs chinois dépasse les 230 % du PIB. Les États-Unis ralentissent tandis que l’empire du Milieu s’essouffle et empile les dettes, avec 50 millions d’appartements inoccupés, soit 22 % du parc immobilier national. Les exportations japonaises de composants et robots vers la Chine ont diminué de 17,4 %, nonobstant les menaces douanières de Donald Trump aux États-Unis.
Le monde entier est tombé dans le piège des taux bas et de l’argent gratuit. Quand l’argent n’a plus de prix, tout le monde s’endette ! La croissance ne repose plus que sur la dette et l’émission laxiste de monnaie par les banques centrales pour injecter des liquidités. Sans les banques centrales, l’épargne ne pourrait pas financer les déficits publics des États et les besoins d’investissement des entreprises. Les taux d’intérêt devraient être aujourd’hui à 20 % et non pas à 0 % ! Avec 250.000 milliards de dollars de dettes à travers la planète, 1 % d’augmentation des taux d’intérêt correspond au PIB de la France ; le remboursement devient donc impossible.
Le monde et la zone euro sont entrés dans une période où les banques centrales ne peuvent plus remonter les taux, ce qui prendra fin par l’explosion du Système, l’hyper-inflation vénézuélienne et la perte totale de la valeur des monnaies, avec un seul survivant : l’or.
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Le malus appliqué aux retraites complémentaires : une injustice de plus
Désormais, si vous prenez votre retraite à 62 ans, la punition tombe : 10 % de moins sur votre complémentaire brut, pendant trois ans, grâce à un coefficient dit de solidarité !
En clair, l’État vous prive d’un trimestre de complémentaire sur cette période – ce n’est pas rien – et cet acte appelle quelques remarques.
Concoctée, en 2015, par ceux qui nous gouvernent, ceux qui gèrent, et avec l’accord de ceux qui sont censés nous défendre, cette loi montre combien les gilets jaunes ont raison sur le fond.
Les acquis disparaissent de plus en plus ; la retraite à 62 ans en était un.
Naïf que je suis, je pensais que, pour avoir un malus, il fallait avoir eu un accident avec responsabilité, comme en voiture, ou avoir commis une faute.
Prendre sa retraite à 62 ans à taux plein ou non est un choix personnel : en partant sans avoir le taux plein, vous partez avec moins de pension ; ce qui est juste.
En revanche, qu’on vous « taxe » depuis le 1er janvier ne l’est pas, la liberté de prendre sa retraite à 62 ans n’existe plus, avec ou sans taux plein, elle est conditionnelle : vous pouvez partir, mais sous réserve de vous affranchir d’un « billet d’entrée en retraite valant un trimestre de complémentaire sur 3 ans ».
Sujet du grand débat ? Eh bien, non…
Si je comprends une mesure incitative de bonus, si vous travaillez au-delà de 62 ans, je déplore la taxe pour le départ à 62 ans, car cela sanctionne.
Et la question est : de quoi ?
Du droit de prendre sa retraite à l’âge légal.
Ce nouvel impôt a un côté pernicieux car il instaure une taxe sur la retraite, avec un curseur âge qui pourra bouger dans le temps ; il ne me semble, d’ailleurs, à titre personnel, pas totalement légal au regard du principe de sanction qu’il institue pour ceux qui décident de prendre leur retraite à 62 ans, dit âge légal.
Ceux qui sont nés en 1973 et après devront s’acquitter de 173 trimestres (43 années), alors que pour ceux nés en 1957, 166 trimestres suffisent (41 années et 6 mois). Je vous laisse alors imaginer l’âge réel de départ à taux plein, compte tenu des différents emplois (pour ma part, j’en ai tenu cinq sans aucun lien professionnel, avec des périodes de chômage entre, bien que je ne me sois pas contenté de traverser la rue).
La réalité sur laquelle le gouvernement ne communique pas, avec l’aval surprenant des syndicats, est que dans les années à venir, vous aurez toujours la liberté de partir à 62 ans, mais à condition d’acquitter un impôt de solidarité : paradoxal, d’autant que la pension diminuera de plus en plus, au regard des trimestres nécessaires croissants pour bénéficier du taux plein.
Pendant que le grand débat accouche d’une souris, il est important d’informer nos concitoyens de la réalité de demain : de plus en plus, ceux qui décideront de prendre leur retraite à 62 ans auront de moins en moins de pension et seront, en sus, « punis » d’un malus leur enlevant un trimestre de complémentaire globalement, pour être solidaire.
De qui ?
Même la CSG ne leur suffit plus.
Le jaune a encore de beaux jours devant lui. -
La grande mascarade du grand débat, par Ivan Rioufol
Le grand débat national s’achemine vers la grande débâcle annoncée (blog du 9 janvier). En dépit de la propagande d’Etat qui survend le “succès” de l’initiative présidentielle, les chiffres apportent un sérieux bémol à l’euphorie. S’il y a eu 1,4 million de contributions, elles ne proviennent que de 300.000 contributeurs. Cette faible participation, au regard des 46 millions d’électeurs inscrits, relativise l’auto-contentement d’Emmanuel Macron. D’autant que c’est une France “urbaine, favorisée et retraitée” qui s’est majoritairement exprimée, aux dires de Jérôme Fourquet (IFOP) : c’est-à-dire une population éloignée des préoccupations des Gilets jaunes, éléments déclencheurs de la manoeuvre élyséenne. 10.000 communes ont également ouvert 16.000 cahiers de doléances. 7000 réunions ont été tenues, sans qu’il soit possible de savoir si elles ont été suivies par beaucoup de citoyens.
Au total, l’opération aura surtout été le prétexte pour Macron de s’inviter à plusieurs reprises, et sur la longueur, dans des débats encadrés et retransmis en direct sur les chaines d’information. Il a trouvé là l’occasion de se laisser aller à un one man show, en mettant en scène une incontestable maîtrise des dossiers techniques. Mais, trois mois après le lancement du grand débat, qui se termine cette fin de semaine, que faut-il retenir ? La semaine dernière, Macron a demandé à ses ministres de lui transmettre “des propositions le plus rockn’roll possible“. Cette infantilisation des enjeux laisse perplexe. La grande mascarade colle aux basques de la macronie.
Le point de départ est, rappelons-le, de répondre à la révolte existentielle des Français oubliés. Quand, mardi dernier à Milan, Bernard-Henri Lévy dépeint les Gilets jaunes qui manifestent à Paris chaque samedi comme des types qui ne pensent qu’à “casser du flic, du juif et du pédé“, l’écrivain proche de Macron laisse voir sa profonde incompréhension de la révolte et sa rupture avec la France périphérique et rurale. Dans son outrance, incroyablement haineuse, BHL fait aussi comprendre que seule lui importe la défense du chef de l’Etat. Or cet esprit de meute est partagé par le reste de la cour. Elle se montre incapable d’entendre les critiques qui lui portées. Le désarroi du camp présidentiel s’observe aux crocs montrés par la garde rapprochée, mais aussi au manque d’imagination des politiques.
Alors qu’une partie des Français réclame moins de taxes, d’impôts et de technocratie, le pouvoir ne cesse de raisonner en terme de fiscalité supplémentaire et d’usines à gaz. La dernière idée en date serait, selon le député LREM Cédric Villani entendu ce lundi matin sur Europe 1, d’augmenter les impôts pour les riches. Il n’était pas utile de faire tout ce tintouin pour en arriver à cette banalité démagogique. En fait. Depuis la première manifestation des Gilets jaunes le 17 novembre, rien n’a bougé. A la (bonne) question initiale posée par Jacline Mouraud à l’adresse de Macron : “Qu’est-ce que vous faites du pognon des Français ?“, aucune réponse n’a été apportée à ce jour. Oui, les prochaines semaines s’annoncent rockn’roll … pour Macron.
Ivan Rioufol
Texte daté du 11 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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12 fausses nouvelles macronistes sur les Gilets jaunes
Tout est daté et extrêmement documenté si vous suivez les liens :
Fake news n°1 : Les Gilets jaunes réunis sur les Champs-Élysées sont des séditieux d’ultradroite
– Qui ? : Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
– Quand ? : 24 novembre 2018Fake news n°2 : Un Gilet jaune a fait un salut nazi sur les Champs-Élysées
– Qui ? : Team Macron (un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie), Naïma Moutchou (députée LREM, rapporteur de la loi relative à la lutte contre les fausses informations)
– Quand ? : 24 novembre 2018Fake news n°3 : C’est la peste brune qui a manifesté sur les Champs-Élysées
– Qui ? : Gérald Darmanin (ministre de l’Action et des Comptes publics)
– Quand ? : 25 novembre 2018Fake news n°4 : Des Gilets jaunes ont incendié le Musée du Jeu de paume
– Qui ? : Team Macron
– Quand ? : 1er décembre 2018Fake news n°5 : Plusieurs milliers de personnes vont se rendre à Paris pour casser et tuer
– Qui ? : L’Élysée, Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
– Quand ? : 5 décembre 2018Fake news n°6 : Steve Bannon a orchestré le mouvement des Gilets jaunes
– Qui ? : Team Macron, Émilie Chalas (députée LREM), Coralie Dubost (députée LREM), Aurore Bergé (députée LREM, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
– Quand ? : 5 décembre 2018Fake news n° 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes
– Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. »)
– Quand ? : 8 décembre 2018Fake news n° 8 : Le SMIC va augmenter de 100 euros en 2019
– Qui ? : Emmanuel Macron (président de la République), puis l’ensemble de la macronsphère
– Quand ? : 10 décembre 2018Fake news n° 9 : Le mouvement des Gilets jaunes n’aurait pas existé sans BFM
– Qui ? :Emmanuel Macron, Richard Ferrand (député LREM, président de l’Assemblée nationale), Team Macron
– Quand ? : 26 décembre 2018Fake news n° 10 : Des Gilets jaunes ont mis le feu à des voitures devant les locaux du Parisien et des Échos
– Qui ? : Richard Ferrand, Hugues Renson (député LREM, vice-président de l’Assemblée nationale), Olivia Grégoire (députée LREM), Cédric Villani (député LREM), Jean François Mbaye (député LREM), Anne-Christine Lang (députée LREM)
– Quand ? : 29 décembre 2018Fake news n°11 : L’Italie finance les casseurs qui agissent lors des manifestations des Gilets jaunes
– Qui ? : Marlène Schiappa (secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes)
– Quand ? : 10 janvier 2019Fake news n° 12 : Les forces de l’ordre ne sont responsables d’aucun mort pendant le mouvement des Gilets jaunes
– Qui ? : Emmanuel Macron
– Quand ? : 28 janvier 2019 -
L'appel contre la menace de dissolution du Bastion social rassemble des nouvelles signatures
Plusieurs centaines de patriotes indignés cliquez ici par l'annonce faite par le président de la République, Emmanuel Macron, lors du dernier dîner du Crif (un conseil prétendu "représentatif" des juifs de France) au mois de février de dissoudre le Bastion social, ont d'ores et déjà signé l'appel lancé par Synthèse nationale contre cette menace inconsidérée.
Le Bastion social est en effet un mouvement de jeunes nationalistes qui a, comme d'autres, l'audace de s'élever contre l'assassinat programmé par l'hyperclasse (politique, économique et médiatique) de notre nation et celui de notre civilisation. Lorsqu'il a été créé, il y a deux ans, le BS a fait beaucoup parler de lui en occupant, durant quelques semaines, avant d'en être délogé par la police, un immeuble abandonné dans le centre de Lyon. Il voulait en faire un foyer d'accueil pour Français en détresse. Le BS appliquait ainsi concrètement les principes solidarises identitaires. Depuis, il a ouvert dans plusieurs villes (Chambéry, Strasbourg, Clermont-Ferrand...) des locaux dans lesquelles des permanences sociales sont tenues. Certains de ces locaux ont été attaqués par les chiens de garde du Système que sont les antifas sans que cela n'émeuve les "bien-pensants institutionnalisés".
En fait, le combat mené par ces jeunes gens est apparemment insupportable pour le Pouvoir en place car il met le doigt là où cela fait mal, à savoir la paupérisation grandissante du peuple français. La Défense des intérêts des nôtres avant ceux des autres étant, pour les nationalistes, une priorité absolue.
Nous ne pouvions donc pas rester muets face à la prétention présidentielle de dissoudre le BS. Voilà pourquoi nous avons pris l'initiative, à quelques uns, de lancer il y a une semaine cet appel qui a déjà reçu de nombreux soutiens aussi bien de personnalités (élus, responsables politiques, associatifs, écrivains, journalistes, éditeurs, artistes... cliquez ici) que de patriotes et de non-conformistes.
Enfin, il faut savoir que le Président Jean-Marie Le Pen recevra en fin d'après-midi ce mardi une délégation du Bastion social à Strasbourg où il siège actuellement au Parlement européen.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Si vous souhaitez signer cet appel cliquez ici
ou retournez-nous ce bulletin cliquez là
Aujourd'hui, nous publions quelques noms de nouveaux signataires :
Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome)
Gaston Alcide, écrivain
Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013
Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments
François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie
Patrick Cocriamont, ancien député belge
Thierry Dreschmann, libraire
Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme
Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments
Philippe Josselin, mathématicien
Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments
Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome)
Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes
Bernard Plouvier, écrivain
Joël Provansal, Afrique du Sud
Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile
Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent.
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L’illusion démocratique est-elle en train de se dissiper ?
C’est la question la plus cruciale, aujourd’hui. Bien sûr, elle en appelle une autre : qu’est-ce que la démocratie ?
À celle-ci, il n’est guère difficile de répondre, sauf aux esprits les plus tordus. La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. L’expression la plus pure de ce régime est la démocratie directe lorsque tous les membres de la Cité, les citoyens, participent directement aux décisions qui engagent l’avenir de la Cité. L’image de l’agora athénienne surgit alors comme le modèle qui a inspiré l’idéal démocratique des Occidentaux.
Mais apparaissent avec elle les ombres qui l’ont accompagnée : tous les habitants ne sont pas des citoyens, et parmi ces derniers, il y a ceux qui sont minoritaires. C’est pourquoi une nouvelle forme de démocratie est née qui associe à la souveraineté des peuples la protection des individus et des minorités, pour que la démocratie ne soit pas une dictature des majorités. La Suisse représente sans doute, aujourd’hui, le pays qui se rapproche le plus de cet équilibre.
Partout ailleurs, à des degrés variables, le spectacle démocratique vient compenser le manque de démocratie réelle. Aux deux extrêmes, on rencontre des États où la foule a remplacé le peuple. D’un côté, il y a le système totalitaire où la foule enrégimentée affirme en défilant sa foi, réelle ou apparente, dans la puissance du régime. À l’autre bout, on trouve la foule rebelle qui envahit les rues, manifeste aux abords des lieux de pouvoir, et parfois y pénètre pour renverser le gouvernement en place. Le spectacle des foules révoltées contre un régime corrompu et illégitime a beaucoup servi.
L’étonnante ressemblance des révolutions de couleur dans les anciennes démocraties populaires et républiques soviétiques puis la propagation du printemps arabe ont éveillé des doutes sur la spontanéité du mouvement. Le processus a conduit à l’existence de démocraties là où les conditions historiques et de psychologie collective étaient réunies, non sans que le résultat ne soit conforme à une certaine identité nationale. Il a échoué lamentablement dans les sociétés qui ne possédaient pas le terreau culturel nécessaire. On ne peut vouloir ériger une démocratie mondiale sur l’effacement des identités nationales.
Face à lui se dressent des démocraties nationales plus que libérales, ces démocraties « illibérales » dont parle Viktor Orbán, où les urnes viennent confirmer l’adhésion du peuple à un pouvoir qui privilégie l’intérêt national par rapport aux libertés individuelles au risque de détruire les nations au profit des minorités. Ce risque est, lui aussi, une menace pour la démocratie, particulièrement forte dans notre pays.
Il faut se féliciter de la relative réussite de la rue contre des régimes tels que ceux de l’Algérie ou du Venezuela : dans les deux cas, des gouvernants à la tête d’États disposant de ressources naturelles abondantes ont, par leur incompétence et leur rapacité, empêché leurs peuples de jouir de ce privilège. Les Algériens subissent une dictature « laïque » sans doute préférable au totalitarisme islamique, mais ils semblent encore bien éloignés d’une démocratie pluraliste.
Depuis plusieurs mois, la France connaît, elle aussi, la démocratie de la rue face à une oligarchie issue d’élections étranges. Le pouvoir a diabolisé et réprimé les manifestations sans recourir à de nouvelles élections. Il a même inventé un nouveau spectacle dérivatif et compensatoire : le débat. Le moyen semble tellement efficace pour calmer l’opinion et étouffer la contestation que pour éviter les cortèges lycéens, on va débattre dans les lycées. De quoi ? Mais d’écologie, bien sûr, et de réchauffement climatique, qui intéressent plus les jeunes, bombardés de slogans à ce sujet, que le pouvoir d’achat, les taxes et plus encore les retraites. L’idée, quelque peu perverse, est d’amener les Français à penser que la fiscalité « écologique » qui a allumé la révolte était justifiée alors qu’elle n’est qu’un expédient budgétaire.
À notre Président, metteur en scène, il paraît urgent de dire : plus la politique se confond avec le spectacle, moins il y a de démocratie. En Suisse, la politique n’a rien de spectaculaire et les politiciens ne sont pas des vedettes. En France, le spectacle est roi.
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Faire l'histoire du terrorisme
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Robert Ménard : « les Gilets jaunes ne sont pas complètement abrutis ! »
Gilets jaunes, union des droites, vie de Béziers, état du journalisme : Robert Ménard a répondu aux questions d’Edouard Chanot.
Entretien avec le maire le plus polémique de France.
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Enfants du djihad
La mort d’un bébé dans un camp syrien provoque des remous outre-Manche. L’enfant est né de Shamima Begum, une Britannique partie pour la Syrie rejoindre l’État islamique en 2015 et, depuis, déchue de sa nationalité par le gouvernement de Londres. Une pneumonie l’a emporté il y a quelques jours.
L’opposition travailliste se déchaîne. À l’instar des « humanistes » français, elle estime que cet enfant est une victime et que le refus britannique de laisser rentrer sa mère est à l’origine de ce décès. « Un enfant innocent est mort des suites de la déchéance de nationalité d’une Britannique. C’est insensé et inhumain », écrit Diane Abbott, député du Labour. Cette déclaration est révélatrice de l’inversion des valeurs qui prévaut de ce côté-ci du Channel comme de l’autre côté.
L’enfant n’est, évidemment, pas mort des suites de la perte de nationalité de sa mère ! Il est mort, comme des milliers d’enfants chaque jour, des conditions sanitaires déplorables dans lesquelles il est né. Il est mort en raison du choix de sa mère de rejoindre un « califat » islamique dépourvu de toute structure médicale, au sein duquel la femme est considérée comme une esclave d’un rang inférieur à l’homme. Il est mort des suites du fanatisme d’une femme d’origine cinghalaise qui avait fait sa vie en Grande-Bretagne et que son fanatisme musulman a poussée à rejoindre ses frères en islam.
En France, également, de nombreuses femmes, parfois françaises de souche, ont quitté le pays pour rejoindre les rangs de l’État islamique. Elles l’ont fait pour des raisons incompréhensibles à nos yeux, préférant l’asservissement volontaire à la liberté. Elles y sont devenues des ventres, portant les futurs combattants d’Allah, au lieu de vivre leur dignité de femmes dans une société occidentale. Elles savaient ce qu’elles faisaient et ne méritent pas plus de compassion que leurs compagnons qui, les armes à la main, ont combattu pour établir le règne d’Allah sur la Terre. Rien ne justifie qu’elles soient rapatriées. Adultes, consentantes, pour certaines converties, leur responsabilité est entière. Quelques-unes ont expressément refusé de revenir en France, telle la compagne de Fabien Clain, qui a craché sa haine de la France devant les caméras de télévision.
Mais que faut-il faire de leurs enfants ? Faut-il considérer leur nationalité – nés de mère française, ils sont français de plein droit – et les faire revenir au pays ? Mais pour en faire quoi ? Les placer dans ces sinistres centres départementaux de l’enfance, auxquels les orphelinats d’antan n’ont rien à envier ? Avec l’aide d’éducateurs aux idées floues, on en fera des déracinés, sans culture, sans éducation. D’ailleurs, leurs mères n’accepteront jamais de les laisser partir. Si les mères rentrent, leur place est en prison. Ce n’est pas celle des enfants. Quant à ceux qui, plus âgés, ont déjà reçu l’endoctrinement musulman, les rapatrier comporte un risque que nos sociétés ne peuvent pas se permettre de prendre.
La froideur voire le cynisme de ces réflexions ne doivent pas occulter une réalité essentielle. Un enfant est ce que son éducation familiale en fait. Peut-on, dans notre société libérale, libertaire, jouisseuse et consumériste, donner à ces enfants une contre-éducation suffisamment efficace pour en extraire toute trace d’endoctrinement ? Notre régime, sidéré par le phénomène islamique et incapable de le traiter autrement que par un laïcisme aussi éculé qu’inefficace, a montré son impuissance à juguler ce phénomène.
Alors, sans doute, faut-il laisser ces enfants à leurs mères dont ils partageront le sort. Jusqu’au jour où la France sera capable de leur offrir une autre perspective. Ce n’est pas pour demain.