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Alain Finkielkraut persona non grata à Sciences Po : jusqu’à quand laissera-t-on sévir l’ultra-gauche ?
« La venue d’Alain Finkielkraut à Sciences Po provoque des remous parmi les étudiants », titre 20 Minutes. « Une conférence d’Alain Finkielkraut à Sciences Po fait polémique », annonce actu.orange.fr. Traduisons-les : une petite minorité de militants activistes d’ultra-gauche faisant la pluie et le beau temps à Sciences Po, comme à peu près dans toutes les universités de France d’ailleurs, a voulu par la force empêcher la tenue d’une conférence d’Alain Finkielkraut.
S’en est suivi un jeu du chat et de la souris – Marianne parle de « chasse à l’homme » – dans les rues de Paris, conclu par une entrée sous escorte policière, indigne et humiliante pour le philosophe académicien de bientôt 70 ans.
Les arguments de ces activistes autoproclamés « antiracistes » se résument à quelques invectives fourre-tout éculées : sexiste, raciste, xénophobe. Comme démonstration du talent rhétorique de Sciences Po, cela se pose là. Le moins que l’on puisse dire est que l’institution ne se couvre pas de gloire.
La vérité est que cet accueil détestable n’est pas réservé à Alain Finkielkraut. L’ultra-gauche, à la faveur des réseaux sociaux, se déplace en meute à chaque fois que la conférence d’un intervenant étiqueté d’extrême droite, réac ou bien simplement conservateur est annoncée. Faute de pêche au gros, le menu fretin fera l’affaire. Si le public ne connaît pas le conférencier, un tract insultant, avec toujours les mêmes mots clés – sexiste, raciste, xénophobe, on l’a dit, et puis parfois homophobe et islamophobe en fonction des circonstances -, se charge de le mettre au parfum.
Volée de moineaux agressifs comme dans le film d’Hitchcock, se rassemblant, sur injonction des réseaux sociaux, de ville en ville, ils investissent les lieux et éructent leur haine, accueillant par une haie de propos orduriers et de crachats un public qui n’en peut mais et avance en vitesse, dos courbé, sous les quolibets, jetant un regard apeuré sur le car de police (qui n’a sans doute pas que cela à faire…) garé un peu plus loin, espérant qu’en cas de pépin, celui-ci interviendra. Un homme des RG est là, les mains dans les poches, qui rassure les organisateurs et promet que cela ne devrait pas dégénérer. Le conférencier arrive enfin par une porte dérobée, encadré de flics, avec en bruit de fond les vociférations, comme s’il était un assassin, un bandit de grand chemin. A-t-il mérité ça ?
Éric Zemmour, bien sûr, en a fait les frais, Robert Ménard aussi, qui a même été jeté à terre à Saint-André-de-Cubzac – dans ce cas, c’est toujours la légèreté des organisateurs qui n’ont pas su anticiper qui est implicitement mise en cause, et pas celle des autorités ni des fauteurs de troubles – mais aussi, hors de la sphère politique, de pacifiques membres d’Alliance VITA, de LMPT, etc., invités par de gentilles associations catholiques. J’en ai, moi-même, fait les frais au Mans et à Orléans. C’est ainsi que de braves paroissiens nonagénaires en escarpins et lodens verts, des chefs scouts et des institutrices proprettes se font injurier, traiter de putes, de salopes, de connards, etc., par des antifas en capuche noire, ressemblant à s’y méprendre à ceux qui cassent sur les Champs-Élysées, et taguant (comme c’est bizarre) les mêmes slogans sur les murs avoisinants…
Il arrive souvent que la presse locale se fasse l’écho de cet événement, avec une partialité qui laisse imaginer de troublantes connivences idéologiques. La conférence elle-même ne l’intéresse pas, elle ne dira pas un mot du contenu ni des centaines de braves gens à l’intérieur, elle ne parlera que des vingt excités devant la porte, évoquant un « trouble à l’ordre public » suscité – mais bien sûr – par le conférencier lui-même.
Qui osera taper du poing sur la table ? Qui démêlera enfin les mille fils qui tissent ces insupportables réseaux violents dont les ramifications se trouvent aussi bien dans des officines universitaires ayant pignon sur rue que dans les rangs des Black Blocs ravageant Paris tous les samedis ?
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Jean-Pierre Raffarin favorable au recul de l’âge de (votre) départ en retraite
Le temps de travail, la durée de la vie active, autant de paramètres qui permettent évidemment de réduire le coût des retraites.Quand on allonge le temps de travail avant la retraite, c’est le temps de retraite que l’on réduit.En faisant cotiser plus longtemps on paye des retraites moins longtemps.La stratégie de l’itération.
Et c’est sans doute ce vers quoi on s’oriente, avec toujours cette politique par itération une année sur deux!Une année on augmente les impôts, puis l’année suivante on augmente la durée de vie active, puis l’année d’après on trouve une solution pour réduire le montant des pensions soit en augmentant la CSG soit en bloquant les points etc…Ce cinéma globalement dure depuis le début des années 90 et chaque année on défait un peu plus de l’état providence tel que nous l’avions connu.Le problème c’est que l’on est de moins en moins bien protégé et couvert, mais que le coût pour la collectivité lui, poursuit son augmentation, que les prélèvements sont considérables et enfin… la dette chaque année grossit de plus en plus.« Il est clair qu’il faudra travailler un peu plus » pour « maintenir le niveau des retraites », a déclaré l’ancien Premier ministre dans la matinale de RTL.En attendant l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin « s’est clairement prononcé en faveur d’un recul de l’âge légal de sortie de la vie active, ce mercredi 24 avril.
« Je pense qu’il faut reculer l’âge légal de la retraite ».
« Si on veut maintenir le niveau de cotisation et maintenir le niveau de retraite, de pension, il est clair qu’il faudra travailler un peu plus », a-t-il insisté au micro de RTL.« Ce que je veux c’est que l’on maintienne les pensions, que l’on indexe les retraites sur le coût de la vie et donc que l’on protège le niveau de vie des retraités », a-t-il poursuivi…Marteler l’idée du recul
Mais il n’y a pas que lui… c’est une longue litanie de soutiens, avec des prises de paroles cadencées et préparées pour marteler encore et encore le même message.
Propagande et manipulation pour obtenir l’effet « habituation » des esprits.Par exemple Xavier Bertrand ici.Vous voyez la terrible logique et technique à l’oeuvre?Reculer l’âge de la retraite… ou baisser les pensions, ou taxer plus… ou… ne pas payer d’autres choses…
Sauf que ce ne sera pas le cas de tous les retraités et ensuite, il n’y a pas de raison que la génération actuelle de retraités n’ait pas d’efforts non plus à fournir.Mais pour répartir l’effort, il faut poser les constats ouvertement, dire l’état réel des finances du pays, dire le disponible et demander aux gens ce qu’ils veulent financer et ce qu’ils ne veulent pas payer.Il se pourrait que les choix soient de partir par exemple à 60 ans avec une retraite à taux plein pour tout le monde, mais qu’il y ait une suppression du RSA par exemple, ou le non-remboursement de la consultation chez le généraliste.
Bref, qu’importe ce qui serait choisi, quand la situation économique est dramatique, il ne faut pas décider à la place des gens, mais remettre les citoyens face aux complexités et aux choix, même si cela n’arrange pas les mamamouchis!!Pour aller un peu plus loin, dans cette édition, vous avez un article sur le salaire médian qui est de 1700 euros et quelques…
On évoque la possibilité de réindexer les retraites jusqu’à 2000 euros, ce qui veut dire, donner plus aux retraités que ce que touche plus de la moitié de la population active du pays.Est-ce légitime?Est-ce juste?Pas si sûr.Charles SANNATSource Boursorama.com iciLien permanent Catégories : actualité, France et politique française, l'emploi, social 0 commentaire -
CASTANER, UNE VRAIE FLÈCHE
« Notre-Dame-de-Paris n’est pas une ‘cathédrale’, c’est notre commun, c’est notre rassemblement, c’est notre force, c’est notre histoire. »
Ainsi la cathédrale presque millénaire de la capitale de la fille aînée de l’Église se trouva-t-elle, par la magie du verbe ministériel, transformée en « commun », en lieu de « rassemblement », en « monument historique ». Comme une salle des fêtes, un stade, un alignement mégalithique ou un kiosque à journaux.
Et les statues de saints qui n’avaient pas été détruites par l’incendie se voilèrent la face, tandis que les gargouilles pleuraient silencieusement.
Car cette parole officielle, bien qu’issue d’un cerveau chétif, n’était pas une erreur, un lapsus, une formulation malencontreuse. Elle était au contraire l’exacte expression du fond de la pensée – si l’on peut appeler ainsi une si pauvre chose – du chef de toutes le polices, qui est aussi censé être le ministre des cultes et qui, entre tous, est l’homme de confiance de notre président.
« pas une cathédrale »
Ce même homme n’avait-il pas déclaré, il y a quelques semaines, à propos de ces musulmans partis combattre la France sous le drapeau de l’État islamique, et pour justifier leur rapatriement : « D’abord ce sont des Français avant d’être des djihadistes » ?
Bien que se rapportant à des sujets radicalement différents, le « pas une cathédrale » et le « d’abord des Français » signifient au fond exactement la même chose.
Il signifie que le ministre de l’Intérieur – et, par nécessité, celui qui l’a nommé à ce poste – voudraient que la France soit un lieu vide, un pur contenant capable de contenir n’importe quoi. Que les individus qui se trouvent sur ce bout de terre y vivent et agissent ensemble sans rien partager d’autre que la pure volonté de vivre et d’agir ensemble.
Surtout, surtout, que la France n’ait aucune qualité propre, aucun trait distinctif. Surtout, surtout, SURTOUT que nous ne soyons pas « avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Car sinon, comment, nous ouvririons nous à « l’autre » sans réserve ? Comment accueillerons-nous avec reconnaissance et ferveur toute la diversité du monde, la merveilleuse diversité des êtres humains qui sont tous les mêmes par-delà leurs différences ?
Par conséquent, Notre-Dame n’est pas une cathédrale, pas un lieu de culte catholique, elle est un bâtiment dans lequel des gens peuvent se rassembler. N’importe quels gens, pour faire n’importe quoi. Elle un espace commun pour des gens qui n’ont rien en commun si ce n’est d’être dans ce lieu. Elle est de vieux murs qui attirent beaucoup de touristes.
Par conséquent est Français celui qui possède une carte d’identité française, ni plus, ni moins. Est Français celui dont l’administration décrète qu’il est Français. Ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qu’il ressent au plus profond de lui-même ne saurait rentrer en ligne de compte. Qu’il haïsse la France, qu’il prenne les armes contre elle, qu’il essaye de la détruire, tout cela est sans importance. Tout cela ne compte pas. La France n’exige rien de ceux qu’elle accueille, et surtout pas leur loyauté inconditionnelle.
« Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu’est cela ? » — Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil. » (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra).
Qu’est-ce qu’une cathédrale ? Qu’est-ce qu’un Français ? – Ainsi demandent Christophe Castaner et Emmanuel Macron et ils clignent de l’œil.
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Municipales, un enjeu d’importance
Les élections municipales de 2020 approchent. L’enjeu est d’importance et les catholiques doivent se sentir motivés pour entrer dans les conseils municipaux. Témoignage d’un candidat à la mairie d’une petite ville de 5 000 habitants du Sud de la France.
Vous êtes jeune, vous avez une famille, un métier, qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer à la conquête de votre mairie ?
Parce que râler c’est bien, mais agir c’est mieux ! J’ai 33 ans, je suis viticulteur sur une exploitation familiale et je suis père de bientôt 4 enfants. Ma famille et mon métier me donnent entière satisfaction et occupent déjà largement mes journées. Mais quand on aime son pays, on ne peut rester sur le bord du chemin à regarder impassiblement le délitement que nous constatons tant au niveau national qu’au niveau local. J’ai donc décidé de viser la mairie de ma ville, n’est-ce pas la meilleure place pour agir efficacement à mon niveau dans la vie de la cité ?
Vous êtes catholique. Votre foi est-elle aussi une raison de votre engagement ?
Oui, bien sûr ! La charité et l’apostolat poussent les chrétiens à se mettre au service des autres, y compris en politique et donc dans les conseils municipaux où on peut faire beaucoup pour promouvoir le bien commun.
Cette décision l’avez-vous prise seul ou y avez-vous associé votre épouse sachant qu’être maire est très consommateur de temps ?
J’en ai bien évidemment discuté au préalable avec mon épouse pour qu’elle mesure la charge que j’aurais sur les épaules. Mais, partageant les mêmes valeurs, elle a approuvé ma démarche.
Quels sont les enjeux locaux de cette municipalité ?
Ma ville, très connue pour son vin, souffre paradoxalement d’à peu près tous les maux : appauvrissement de la population, immigration importante avec un fort communautarisme, insécurité, saleté, habitations qui se dégradent, baisse de la population, commerces qui ferment, etc… Elle a besoin d’un maire entouré d’une équipe municipale qui s’investisse courageusement pour régler ces problèmes, de façon désintéressée et dans la proximité avec ses habitants.
D’un point de vue pratique, êtes-vous bien entouré pour mener à bien cette campagne ?
Bien s’entourer est capital quand on veut devenir maire. Il faut trouver les bonnes personnes avec les bons talents à mettre à la bonne place. Il s’agit de dénicher les perles rares, qui ont du temps à consacrer, le sens de l’intérêt général, d’une probité et d’une loyauté à toute épreuve, et surtout en phase avec le programme municipal que nous voulons défendre. Ce n’est pas simple, mais j’ai quasiment mon équipe complète.
Comment avez-vous constitué votre liste ?
J’ai démarché personnellement bon nombre d’habitants. C’est très consommateur de temps, mais très enrichissant. En effet, vous rencontrez toutes sortes de personnes, et une fois la confiance établie elles ont souvent plaisir à vous dire comment elles ressentent le quotidien et à vous faire part des changements qu’elles voudraient pour leur commune
Dans l’intérêt général, pourriez-vous travailler avec d’autres candidats déclarés à cette élection ?
Par principe, je n’y suis évidemment pas opposé mais à condition que ce soit vraiment dans l’intérêt général ! Ou plus exactement que ce soit pour la promotion du bien commun, notion qui me semble mieux cerner l’homme dans ses différentes facettes que celle d’intérêt général, trop « utilitaire »…
Pouvez-vous préciser votre position ?
Travailler pour le bien commun, c’est prendre l’homme dans tous ses aspects individuels : matériel, intellectuel et même religieux et en même temps dans ses rapports sociaux car l’individu appartient à une collectivité. Il me faudra donc travailler à l’épanouissement des habitants dans l’ensemble de leurs activités, pour ce qui relève des compétences d’un maire lesquelles, aujourd’hui encore, restent très importantes.
Cette démarche peut se faire avec d’autres candidats déclarés, mais je ne le ferai jamais, si je n’avais pas la certitude d’être en accord sur les points que je juge non négociables pour une bonne gestion communale : promotion de la famille, non augmentation de la fiscalité, le droit à la sécurité, le social sans les excès du socialisme, la culture au service de la population et non d’une poignée d’idéologues, la défense de nos traditions françaises et chrétiennes et enfin l’intégrité irréprochable de l’équipe municipale.
Vous parlez de traditions chrétiennes, cela est-il encore possible à l’heure de la laïcité ?
Oui bien sûr, sinon, je ne me serais pas engagé dans ce combat ! Il ne s’agit pas pour un maire de faire du prosélytisme, mais je pense qu’en France parler de racines, d’identité, ne peut se faire sans se référer au christianisme qui a façonné notre manière de vivre et qui est encore très présent dans nos consciences. La magnifique réaction du peuple français à l’incendie de Notre Dame en est la confirmation. Donc, en m’appuyant sur notre glorieux passé, je compte mettre en valeur nos racines chrétiennes, par exemple en célébrant le saint patron de notre commune, en rappelant les origines chrétiennes des fêtes de Noël et de Pâques, en proposant à nos habitants des instants culturels qui fassent revivre les grands heures de notre ville et mettent en valeur son patrimoine historique, etc.
Être maire, c’est une vocation ?
Un peu sans doute, car cela demande d’y mettre tout son cœur et pas mal de son temps. Mais je pense que la fonction de maire est essentielle à la reconstruction de la France. La crise des Gilets jaunes qui est une crise profonde d’identité de la France est l’illustration de la place centrale des maires dans la vie sociale et politique de notre société. J’espère en être !
Propos recueillis par Elus Catholiques dans la Cité, association qui a pour but d’encourager les catholiques à se présenter aux municipales de 2020 et de les assister dans leur démarche.
www.2020.eluscatholiques.fr contact@eluscatholiques.
https://www.lesalonbeige.fr/municipales-un-enjeu-dimportance/
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Immigration : les villes débordent – Journal du jeudi 25 avril 2019
Immigration : les villes débordent
Alors qu’Emmanuel Macron dévoile sa nouvelle ligne de conduite sociale, 13 maires essentiellement socialistes, ont adressé une lettre au gouvernement pour réclamer davantage de moyens pour l’accueil des clandestins. Un message politique en pleine campagne pour les élections européennes.
Grande confrontation et petit débat
Les six représentants des grands partis se sont affrontés jeudi soir 24 heures avant les annonces présidentielles. Un échange sans trop de saveur qui ne devrait pas rebattre les cartes pour les élections européennes.
Rencontre entre Vladimir Poutine et Kim Jong Un
Rencontre à Vladivostok pour Kim Jong Un et Vladimir Poutine. Alors que les négociations entre Pyongyang et Washington sont dans l’impasse, le président russe entend jouer sa propre partition.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/immigration-les-villes-debordent-journal-du-jeudi-25-avril-2019
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La bande d'inconséquents qui sert encore de gouvernement à ce qu'il reste de la France vient de prononcer la dissolution du Bastion social...
La réaction de Thomas Joly,
Secrétaire général du Parti de la France
Le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir réglé cette question lors du Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril.
Le 20 février dernier, lors du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et au lendemain de la profanation de 96 tombes dans un cimetière juif alsacien, le chef de l’État s’était engagé à dissoudre trois associations d’extrême droite pour assouvir les pulsions de ses hôtes.
Pendant ce temps, les groupes ultraviolents d'extrême-gauche et les organisations islamistes radicales ne sont pas inquiétées...
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« Histoire de l’islamisation à la française », démonstration de la trahison des « élites »
Les pouvoirs politiques et médiatiques sont-ils ethnomasochistes au point de fermer les yeux l’islamisation de la France, voire d’y contribuer – volontairement ou non ?
Si la réponse à cette question est malheureusement claire pour de nombreux Français, le collectif d’auteurs qui a rédigé l’Histoire de l’islamisation à la française 1979-2019 (éditions de l’Artilleur) a voulu y répondre de manière argumentée et claire.Prudence extrême autour de l’incendie de Notre-Dame
Le collectif d’auteurs qui a rédigé l’histoire de l’islamisation à la française depuis 40 ans ne pouvait pas avoir meilleure confirmation de la soumission rampante des pouvoirs médiatique et politique à l’islamisation de notre société que les réactions des pouvoirs publics face aux causes de l’incendie qui vient d’embraser la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Lundi 15 avril, 1h30 après le départ du feu, alors que les flammes interdisent évidemment toute enquête, un communiqué de la Préfecture déclare que « l’incendie est accidentel ». Le lendemain, à midi, lors de la conférence de presse du Procureur de la République, ce dernier affirme que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire » sans avoir peur de se contredire immédiatement en ajoutant que « les investigations vont être longues, complexes.».Ces précipitations oratoires par des autorités qui ont l’habitude de peser leurs mots pour ne pas froisser le Prince qui les a nommés ne sont évidemment pas des maladresses. Elles sont simplement le signe d’immenses précautions dues à la situation explosive qui couve en France compte tenu de la politique d’immigration qui a fait du pays un « archipel » instable qui pourrait engendrer une guerre civile entre des communautés en tension, comme l’a déclaré il y a quelques mois l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb : « Aujourd’hui on vit côte à côte…je crains que demain on vive face à face ».
Heureusement, Monseigneur Aupetit, Archevêque de Paris, a été plus circonspect en affirmant le 16 avril à l’émission de Bourdin : « On a détruit Notre-Dame, mais on n’a pas détruit l’âme de la France ». On ? Alors, en effet, comme l’a déclaré le Président de la République au soir de cette tragédie chargée de symboles : « Cette histoire c’est la nôtre et elle brûle ».Une démonstration précise
L’histoire de l’islamisation à la Française rédigée par un collectif anonyme (tant il est dangereux socialement et même physiquement de heurter les forces à l’œuvre) démontre par des exemples précis année par année depuis 1979 jusqu’à nos jours, comment la France tend à être réduite à l’impuissance et à devenir muette… comme aurait dit le sapeur Camembert !
Exemples
1979, le quotidien Libération, par la prose lyrique de Marc Kravetz, ancien leader de mai 68, relate avec emphase « l’insurrection victorieuse à Téhéran (…) ou le cri de la guerre sainte retrouvait, dans la nuit, brisé de loin en loin par les rafales de fusils-mitrailleurs, son énergie libératrice.». Viennent faire chœur avec lui les Sartre et les July qui tombent en pâmoison.
Quant à Michel Foucault, professeur au Collège de France, il n’hésite pas à affirmer que contrairement au catholicisme, « l’islam, cette année 1978, n’a pas été l’opium du peuple, justement parce qu’il a été l’esprit d’un monde sans esprit.» Cette prise de position idéologique est bien sûr motivée par son opposition à la volonté du shah « d’ouvrir son pays par la laïcisation et l’industrialisation » et sa « tentative de moderniser à l’européenne des pays islamiques ».
Par ailleurs, le journal Le Monde n’est pas en reste dans son parti pris pro-islam, lui qui a pris l’habitude depuis la guerre civile au Liban en 1975, de rendre compte du conflit en opposant « islamo-progressistes » et « chrétiens conservateurs ».1980, le Conseil d’Etat, dans son arrêt Montcho du 11 juillet 1980, admet la polygamie pour un diplomate béninois en arguant que « la vie familiale normale d’un musulman consiste à respecter les obligations d’entretien et surtout d’équité entre ses femmes.». Il impose aussi aux caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales de reconnaître les enfants des deuxième, troisième ou quatrième épouses d’un immigrant.
2017, 16 mois après l’attentat terroriste islamiste du Bataclan, l’attitude soumise des pouvoirs publics vis-à-vis de l’islamisme conquérant du Président turc Erdogan est patente.
Lui qui avait déclaré en décembre 1997 dans un meeting politique, « les minarets seront nos baïonnettes, les coupoles nos casques, les mosquées nos casernes et les croyants nos soldats », voit son ministre des affaires étrangères être autorisé par Jean-Marc Ayrault à tenir une réunion politique en France, alors que les Pays bas et l’Allemagne s’y étaient opposés : « Il est indispensable de faire preuve de responsabilité et d’éviter les polémiques inutiles».Le Grand Renoncement des « élites »
L’histoire de l’islamisation à la française, c’est quarante chapitres, décrivant rigoureusement l’esprit d’abandon qui règne dans une large partie de la société française, propos et décisions à l’appui, année après année depuis 1979, et à chaque fois autour d’un thème éclairant. On constate que les « élites » politiques et médiatiques ont renoncé à défendre les intérêts des français, encourageant ainsi les demandes identitaires toujours plus exigeantes des populations issues d’une immigration non contrôlée et non assimilée, fédérées autour de la religion musulmane qui met en œuvre bien logiquement son devoir de conquête inscrit dans le Coran, afin de faire triompher son Dieu, sa communauté et ses préceptes de vie.
Pourquoi un tel abandon?
Par vengeance idéologique d’une gauche ayant renoncé devant ses échecs à construire une nouvelle société et s’acharnant en conséquence à détruire celle qui subsiste et à dissoudre la Nation qui en est sa charpente.
Par faiblesse d’une droite parlementaire tétanisée par le politiquement correct et encouragée par un capitalisme industriel et financier profitant d’une main d’œuvre bon marché et d’un éclatement des valeurs traditionnelles au bénéfice de la seule obsession d’une consommation boulimique et mortifère.
Par inconscience ?
Dans ce cas, l’Histoire de l’islamisation à la française, en énonçant par le menu une bien triste et pernicieuse recette, leur ouvrira peut être les yeux.Histoire de l’islamisation à la française 1979-2019, collectif, édition de l’Artilleur, mars 2019.
Pierre Lours
Article paru sur le site de Polémia
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Ce n’est pas l’ENA qu’il faut supprimer, c’est le copinage !
Emmanuel Macron confirmera-t-il, jeudi, la suppression de l’ENA ? Voilà qui ferait plaisir à tous ceux qui critiquent les « concours à la française ». Sans doute faut-il revoir le recrutement et la formation pour éviter de promouvoir le politiquement correct plutôt que les vrais talents. Mais nos prétendues « élites » dirigeantes sont moins le produit de cette école que celui du copinage. Ajoutez-y un peu de militantisme politique et une proximité avec la franc-maçonnerie : tous les ingrédients pour réussir une belle carrière sont réunis, eût-on peu de talents.
Loin de nous l’idée de critiquer les jeunes qui prennent des responsabilités politiques ou associatives dans leur jeunesse. S’ils ne le font pas seulement par ambition, il leur en reste toujours quelque chose. Nathalie Loiseau a tort de présenter sa candidature, en 1984, aux élections étudiantes de Science Po Paris, sous l’étiquette de l’Union des étudiants de droite, issue du Groupe union défense (GUD), comme « une erreur d’il y a 35 ans », qui était sortie de sa mémoire. Elle aurait pu tirer gloire d’avoir eu une activité militante qui ne s’inscrive pas dans la bien-pensance de l’époque. D’autres l’ont fait avant elle, sans être marqués du sceau de l’infamie.
Il est vrai que ce type d’engagement n’est pas le plus fréquent dans le monde socialo-macronien, puisqu’il faut bien l’appeler par son nom, même si une partie de la droite traditionnelle s’est ralliée à la politique économique de notre Président. Il n’y a pas si longtemps, pour faire une carrière à gauche, le chemin le plus sûr était d’avoir une responsabilité dans une organisation étudiante de gauche, avec une préférence pour l’UNEF ou SOS Racisme. Cette voie n’est pas abandonnée. Tenez ! Sibeth Ndiaye, qui est entrée récemment au gouvernement : elle a fait ses armes à l’UNEF et à la Mutuelle des étudiants, puis a adhéré au Parti socialiste, s’est occupée du service de presse de Claude Bartolone, d’Arnaud Montebourg, de son successeur Emmanuel Macron. Elle devient donc tout naturellement responsable presse et communication du candidat d’En Marche !, qu’elle suit à l’Élysée avant de devenir porte-parole du gouvernement.
Mais cette voie, tout comme l’ENA, n’est plus obligatoire. Les Benjamin Griveaux, Ismaël Emelien, Stanislas Guerini, Adrien Taquet et bien d’autres encore, cette génération de loups aux dents longues, n’ont pas eu besoin de ce concours ni de l’UNEF pour réussir. À côté du syndicalisme ou de l’activité associative plus ou moins bénévole, le copinage est devenu un facteur important. Chacun jugera si ce mode de sélection est une garantie de compétence. L’ENA, telle qu’elle fonctionne actuellement, est peut-être une usine de clonage, mais le copinage est loin d’apporter les mêmes garanties de sérieux et de compétence. Ce mode de promotion n’est pas réservé à la gauche, mais la gauche s’y trouve comme un poisson dans l’eau.
Ce n’est pas l’ENA qu’il faut supprimer, c’est le copinage. L’ENA peut être améliorée pour retrouver sa vocation première : former de grands serviteurs de l’État. Le copinage est le pire des systèmes : il puise dans un vivier uniforme, préférant souvent les plus serviles et les plus complaisants aux plus compétents.
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JUAN BRANCO: "Macron a été élu par une mafia !"
Condensé de son dernier passage chez Thinkerview illustré