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La présidente de la région Occitanie (PS) a été condamnée, ce vendredi matin, par la cour d’appel correctionnelle de Nîmes. Le maire de Beaucaire, Julien Sanchez avait par citation directe, assigné l’élue régionale pour “discrimination fondée sur des opinions politiques et entrave à l’exercice d’une activité économique“.
Le tribunal correctionnel de Nîmes avait rejeté l’action du maire de Beaucaire, estimant la citation irrecevable. Mais ce vendredi 26 avril, la Cour d’Appel de Nîmes a totalement modifié la décision rendue par le tribunal correctionnel il y a quelques mois, en déclarant coupable la présidente de la région Occitanie, Carole Delga et en octroyant 5 000 euros de dommages et intérêts à la ville de Beaucaire. En outre, la présidente Delga devra payer 1 000 euros d’amende liés à la sanction. La totalité du chèque que devra débourser la présidente de région s’élève à 8 000 euros entre la condamnation et les dommages et intérêts.
Sur le fond, Julien Sanchez (FN) estimait que la présidente de la région n’avait pas signé le contrat de ville tel qu’il avait été validé par les élus gardois. Le maire de Beaucaire accuse notamment Carole Delga de discrimination parce qu’une ancienne friche SNCF, proche du centre-ville de Beaucaire, n’a pas été choisie pour accueillir le futur lycée général construit par la Région dans le Gard. Un projet de centre de formation pour l’apprentissage aurait également été écarté.
Julien Sanchez, le maire de Beaucaire ne cache pas sa satisfaction :
“Je me félicite de cette décision de justice même si encore une fois je n’ai rien contre Carole Delga. Je souhaite seulement être traité comme toutes les villes de l’Occitanie. J’espère qu’à l’avenir, la Région pourra mieux travailler avec la commune de Beaucaire. Nous avons d’ailleurs commencé à avancer sur la halte SNCF, j’espère que nous obtiendrons un accompagnement pour le skatepark comme la ville de Perpignan a bénéficié de 20% de subvention de son projet. Idem pour notre candidature au Contrat Bourg Centre Occitanie. Enfin, sur la question du lycée, c’est un enjeu fondamental pour la 4e ville du Gard et le bassin de vie local qui augmente sa population chaque année.”
La région annonce qu’elle va immédiatement se pourvoir en cassation, ” car la décision, ce matin, de la cour d’appel de Nîmes est invraisemblable”, nous indique un proche de la présidente de la région.
Les progressistes qui nous gouvernent sont incapables de concevoir que les chefs-d’œuvre du passé comme la cathédrale de Paris sont en avance sur nous, s’alarme ici Bérénice Levet*. [Le Figaro, 24.04]. Elle a bien voulu nous transmettre cette tribune « consacrée à Emmanuel Macron et Notre-Dame de Paris », pensant qu'elle serait susceptible de nous intéresser ainsi que les lecteurs de notre site. C'est évidemment le cas et nous l'en remercions. Lafautearousseau.
Décidément, depuis quelques mois, quoi qu’il advienne, le président Emmanuel Macron est rappelé à cette vérité, cruelle pour lui : il n’est pas à la tête d’une start-up nation mais d’un peuple, c’est-à-dire d’une communauté, historiquement constitué, héritier d’une longue, d’une très longue histoire. Et à laquelle il est infiniment attaché.
L’émoi, l’ébranlement, l’anxiété qui ont saisi les Français lorsqu’ils ont découvert, lundi dernier, la cathédrale Notre-Dame de Paris en proie aux flammes, l’a une fois encore vérifié.
Cette nuit-là, pour paraphraser Paul Valéry, Notre-Dame n’a pas péri, mais s’est sentie périr. Venue d’une autre rive temporelle, Notre-Dame de Paris nous dit l’épaisseur des siècles dont nous sommes les héritiers et les débiteurs. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas que des hommes du XXIe siècle, et c’est bien pourquoi nous ne devons jamais la conjuguer au présent.
« Ce que nos pères nous ont dit », c’est le titre que le maître de Proust en matière d’art, John Ruskin, devait donner à la série d’ouvrages qu’il projetait de consacrer aux cathédrales après l’écriture de sa Bible d’Amiens. En vertu de leur pérennité, de leur potentielle immortalité, - qui tient à leur essence, au fait de n’être ni des produits de consommation, ni de simples objets d’usage, car si la cathédrale a bien une fonction religieuse, sa magnificence ne s’explique que par sa destination, elle est bâtie ad majorem gloriam dei - avec les œuvres d’art, les monuments composent ce que Hannah Arendt appelait « la patrie non mortelle des êtres mortels ». Monde commun des vivants et des morts.
Les cathédrales renvoient aux fondements de notre civilisation, à ses fondations en un sens très concret, à ce qu’on acceptera d’appeler les racines chrétiennes de la France, pourvu qu’on y entende monter la sève qui irrigue et inspire et non ce qui immobilise, fixe et fige. Les bâtisseurs des cathédrales sont d’abord les bâtisseurs d’une civilisation - à laquelle nous ne tenons plus que par des fils ténus. Et si nous avons tant tremblé au cours de la nuit du 15 au 16 avril, hantés par la perspective d’un éboulement complet de Notre-Dame, c’est que sa disparition eût été comme l’indice d’un fil qui se rompait, d’une page qui se tournait.
Aussi longtemps que ces témoins du passé demeurent fièrement debout, nous ne pouvons pas tout à fait oublier qui nous sommes. « Ce n’est pas le curé de l’église voisine qui a converti nos enfants et nos frères, écrivait Emmanuel Levinas, c’est Pascal, c’est Bossuet, c’est Racine, ce sont les bâtisseurs des cathédrales de Chartres et d’ailleurs. » Les cathédrales nous sont une inlassable piqûre de rappel de ce que l’histoire de la France ne commence pas avec nous, non plus avec la Révolution et la Déclaration des droits de l’homme, qu’une patrie n’est pas qu’ensemble de valeurs ou alors des valeurs incarnées à la fois par des hommes et précisément par ces chefs-d’œuvre de pierre qui disent l’âme d’un peuple.
Or, dès le lendemain de la catastrophe de Notre-Dame, le 16 avril au soir, Emmanuel Macron a tenu à prendre la parole. Et la tonalité de son « adresse aux Français », ainsi qu’il l’a présomptueusement qualifiée, fut celle d’un chef d’entreprise obsédé de « positive attitude », galvanisant ses troupes à grand renfort de formules managériales - « devenir meilleurs que nous ne le sommes » - et cédant, nous y sommes accoutumés, à ce verbiage destiné à satisfaire en même temps progressistes et conservateurs. À l’attention de ces derniers, le président ne manque pas d’évoquer la « continuité qui fait la France », cette « France spirituelle ». Volontarisme de surface pour mieux dissimuler ses manquements, et le mot est faible, en matière de politique patrimoniale.
Enfant gâté trépignant d’impatience, avant même qu’un état des lieux n’ait été établi, Emmanuel Macron fixait une échéance : « Je veux que ce soit achevé d’ici cinq années. » Attitude qui témoigne d’un esprit consumériste qui a pénétré jusqu’au sommet de l’État : tout, tout de suite ! Depuis, la question agite les médias : cinq années, est-ce réalisable ? Cette question est hors de propos et étrangère à l’esprit des bâtisseurs de cathédrales.
Loin de la compassion que Simone Weil promettait aux choses qui se découvrent à nous « belles, précieuses, fragiles et périssables » - et c’était bien ce que l’incendie venait de nous révéler : l’altière et souveraine Notre-Dame de Paris, qu’on voulait croire éternelle, pourrait ne plus être -, le tour que prend la reconstruction de Notre-Dame fait songer au philosophe Gunther Anders décrivant la psychologie des modernes : « Tout pouvant être reconstruit, l’anéantissement n’est pas si grave et peut même être une chance. » Non seulement reconstruit mais, chance plus grande encore, remplacé. Dans le monde des progressistes, « plus de perte, plus de deuil - ce mot si humain », commente magnifiquement mais tristement le philosophe. Et c’est ce que nous devions apprendre le lendemain. Les vivants, les contemporains étaient appelés à remplacer les morts.
Dès le 17 avril, Edouard Philippe annonçait en effet le lancement d’un concours international pour reconstruire la flèche afin de trancher la question de savoir si on la reconstruisait à l’identique selon les plans de Viollet-le-Duc ou bien si l’on prenait le parti de « doter la cathédrale d’une nouvelle flèche adaptée - mot talisman des progressistes - aux techniques et aux enjeux de notre présent ». L’Élysée annonçait que le président souhaitait qu’un « geste architectural contemporain puisse être envisagé ». Traduisons : l’incendie qui a détruit la flèche nous offre enfin l’occasion de dépoussiérer Notre-Dame, de la mettre au goût du jour.
On notera l’ingratitude à l’égard de Viollet-le-Duc qu’une telle décision implique : profiter ainsi de l’incendie qui a détruit son œuvre pour le faire lui-même flamber dans un grand feu grégeois est d’une extrême brutalité. Comment ne pas songer à T.S. Eliot dénonçant « le provincialisme non de l’espace mais du temps ; pour lequel le monde est la propriété des seuls vivants, propriété où les morts n’ont pas de place » ?
Ainsi après Molière, Racine, Mozart, après le Louvre et sa galerie Médicis investie par le ver de terre de Jan Fabre rampant au pied des Rubens, après Versailles colonisé par le « vagin de la reine » d’Anish Kapoor, la place Vendôme défigurée par le « plug anal » de McCarthy, Notre-Dame risque-t-elle bien d’être la prochaine victime de cette redoutable esthétique du dépoussiérage et de l’actualisation. Anne Hidalgo proposera peut-être d’y percher le bouquet de tulipes de Jeff Koons accepté par la Ville de Paris mais dont personne ne sait réellement que faire ?
L’homme cultivé, disait Hannah Arendt, se reconnaît à ce que nous pouvons compter sur lui pour prendre soin des œuvres d’art. Cela vaut pour une nation. S’il est un domaine où il faut redevenir conservateur, c’est bien, avec l’école, celui de la culture. Si notre président tient absolument qu’à quelque chose malheur soit bon, ce ne peut être qu’à instaurer une politique patrimoniale digne de ce nom. La charge symbolique de Notre-Dame est assurément incommensurable mais l’identité de la France au sens le plus charnel du terme, sa physionomie dépend intensément de la pérennité de ses églises, de ses clochers, de la persistance de ce « blanc manteau d’églises » dont s’est tôt revêtue la France.
« Alors oui, nous rebâtirons la cathédrale, plus belle encore », s’est enthousiasmé Emmanuel Macron. Parole par excellence de progressiste, incapable de concevoir que le passé puisse avoir quelque avance sur nous et assuré qu’aujourd’hui ne peut qu’être supérieur à hier. Invitons notre président à méditer, devant le vitrail de la cathédrale de Chartres les illustrant, les célèbres paroles de Bernard de Chartres : « Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants. Nous voyons ainsi davantage et plus loin qu’eux, non parce que notre vue est plus aiguë ou notre taille plus haute, mais parce qu’ils nous portent en l’air et nous élèvent de toute leur hauteur gigantesque. »
* Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie au Centre Sèvres. Elle vient de faire paraître Libérons-nous du féminisme ! aux éditions de l'Observatoire, 2018. Elle avait publié précédemment « Le Crépuscule des idoles progressistes » (Stock, 2017) et « La Théorie du genre ou Le Monde rêvé des anges », préfacé par Michel Onfray (Livre de poche, 2016).
À la suite de la polémique sur l’engagement politique à l’extrême droite de Nathalie Loiseau, alors qu’elle était étudiante à Sciences Po, Joachim Son-Forget réagit au micro de Boulevard Voltaire.
Dans un tout autre registre, il exprime son opposition à la PMA pour toutes et à la GPA, qui « instrumentalise le corps de la femme ».
C’est avec le cœur endolori par l’incendie de Notre-Dame de Paris que se déroulera cette année notre défilé en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc. Comme si cette souffrance ne suffisait pas, cet événement a soulevé un inimaginable déferlement de haine contre l’Eglise catholique et la France chrétienne. Les vrais Français ne peuvent rester insensibles en face de ce torrent de blasphèmes. Oui, Notre-Dame de Paris, sur l’Ile de la Cité, c’est le cœur de notre capitale. C’est là que Louis XIII, en 1638, consacra la France à la Sainte Vierge, en action de grâces pour la protection divine obtenue dans les périls qu’il eut à affronter. « Pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, dit-il, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’église cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix ; nous serons représentés aux pieds et du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre ». Souvenons-nous que le premier spectacle que virent les pompiers après l’incendie, ce fut précisément ce même autel encore éclairé par les projecteurs.
C’est aussi dans ce sanctuaire que débuta le procès qui annula la condamnation de sainte Jeanne d’Arc. Cette illustre sainte nous rappelle que la solution de nos drames terrestres vient d’abord du Ciel. Les fléaux infligés aux nations sont le châtiment des péchés de leurs enfants. Ces offenses demandent réparation. Mais la sainte guerrière nous dit aussi qu’il faut lutter. C’est par la résistance armée et l’attaque hardie que, au nom de Dieu, elle bouta l’envahisseur hors de France.
Comme Jeanne nous en montre l’exemple, le défilé sera d’abord un témoignage de foi. Pour la première fois, il commencera par le saint Sacrifice de la Messe, lequel sera célébré « pour la France blessée au cœur par l’incendie de Notre-Dame de Paris ». Seul le Sang de notre Rédempteur, répandu sur nos autels, peut réparer les blasphèmes et attirer sur notre pays la pitié divine. En ce 12 mai, veille de l’anniversaire de la première apparition de la Sainte Vierge à Fatima, sera renouvelée la consécration de Civitas au Cœur Immaculé de Marie.
En outre, nous demanderons à sainte Jeanne d’Arc d’être, comme elle, « sans peur et sans reproche, dans les camps comme au champ de bataille » (cardinal Pie). Car, comme le disait saint Pie X lors d’une allocution pour sa béatification (13 décembre 1908), « de nos jours, la force principale des mauvais, c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens ! ». Venez donc nombreux, chers Amis, pour l’honneur de Notre-Dame et de sainte Jeanne d’Arc, et pour le salut de la France chrétienne. Que Dieu vous bénisse !
A l’avant veille de l’acte 24 des Gilets Jaunes le président de la république a présenté ses propositions post-grand débat. Des annonces pas vraiment à la hauteur et qui laissent entrevoir une crise politique longue.
L’inquiétant projet de loi pour la cathédrale Notre Dame
Une semaine après l’incendie de Notre-Dame de Paris, le gouvernement s’active. Pour tenir le délai de 5 ans fixé par Emmanuel Macron, l’exécutif a adopté un projet de loi faisant fi de certaines obligations patrimoniales et sécuritaires.
L’Amazonie défigurée
L’Amazonie perd de sa splendeur. Selon l’ONG Imazon, la déforestation en Amazonie a augmenté de 54% en janvier 2019 par rapport à janvier 2018. Le président Bolsonaro est directement pointé du doigt dans l’aggravation de la situation.
Un ex-kick-boxeur et célèbre garde du corps allemand, qui a travaillé à la sécurité de stars comme Sean Penn, fournit à RT un témoignage unique sur les gangs arabes qui imposent leur loi dans les rues de Berlin.
Le Cercle Pol Vandromme recevra Bérénice Levet qui présentera son dernier livre "Libérons-nous du féminisme !" Le mercredi 8 mai à 19h au Thon Hotel Stéphanie à Bruxelles
Docteur en philosophie, essayiste, Bérénice Levet est notamment l’auteur de "La théorie du genre ou le monde rêvé des anges" (Grasset) et du "Crépuscule des idoles progressistes" (Stock).
Dans "Libérons-nous du féminisme !" elle fustige avec talent et rigueur les dérives du néoféminisme qui n’est plus que « criminilisation du désir masculin, guerre des sexes, néopuritanisme, épuration culturelle, politique du deux poids-deux mesures lorsque le mâle est musulman… ».
Après plus de cinq mois de manifestations, les "gilets jaunes" attendaient les annonces du président, jeudi 25 avril. Ils n'ont pas été satisfaits par les réponses d'Emmanuel Macron.
Les "gilets jaunes" se sont rassemblés, jeudi 25 avril, pour écouter la conférence de presse du président de la République.
Rapidement, Emmanuel Macron évoque ces "gilets jaunes" et fait référence aux violences commises lors des manifestations. Des explications que n'acceptent pas les "gilets jaunes". [...] En savoir plus sur francetvinfo.fr
Hier soir, dans un Cirque d’hiver à Paris plein, les Eveilleurs d’Espérance et Valeurs Actuelles ont organisé une série de débats sur l’Europe.
Le premier a opposé François-Xavier Bellamy à Jacques Attali, l’auteur des nomades contre celui de la demeure.
François-Xavier Bellamy a déclaré :
“L’Europe est d ‘abord une civilisation, un héritage, une histoire et un élan”. “L’Europe c’est d’abord le petit miracle de la démocratie athénienne, l’esprit latin, et l’histoire du christianisme qui développe la notion de la dignité humaine“. “L’Europe c’est cette civilisation malade de l’oubli d’elle même”. “Que l’Europe retrouve qui elle est, le sens de sa civilisation, voici ce dont nous devons nous rappeler”.
Jacques Attali a répondu :
“C’est l’islam qui a fait survivre la pensée grecque.” [sic : il s’agit bien sûr des chrétiens d’Orient] “L’Europe va de l’Angleterre à la Russie. C’est une grande erreur de na pas être capable d’arrimer la Russie à l’Europe. Nous sommes un lieu d’héritage et de défense de la démocratie. Or nous voyons la menace de tout se défaire avec le nationalisme et le populisme.” “Si le nationalisme et le populisme, l’emportent, nous aurons la guerre!” “La solidité de l’Europe réclame l’ouverture au monde. Il ne s’agit pas de faire l’apologie du nomadisme mais de faire le constat de son existence. La sédentarité est une exception dans l’histoire de l’humanité.” “Je ne pense pas qu’il faille être des voyageurs sans bagage. Mais se rappeler ce proverbe : quand tu voyages pense à la maison ; quand tu es à la maison, pense au voyage.” “Il faut penser l’Europe comme un idéal politique. Il faut un gouvernement politique de l’Europe.”