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  • Répression policière contre les gilets jaunes et suicides dans la police : et si ceci avait quelque chose à voir avec cela ?

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    Il n’est pas de bon ton, sous la présidence d’Emmanuel Macron, de poser certaines questions. Celle de notre titre en est une, et une vraie, sérieuse et grave. Pas de ces questions rhétoriques qui appellent nécessairement un oui.

    Concernant la police, ces derniers mois ont, en effet, été marqués par deux phénomènes avérés, quantifiables, malheureusement par le nombre de victimes.

    D’abord, donc, l’explosion des suicides dans la police : 28 en à peine quatre mois. Du jamais vu. Trois, rien que ces derniers jours. Touchant des profils très différents : hommes et femmes, gradés ou gardiens de la paix, jeunes ou expérimentés. Le phénomène n’est pas nouveau mais il a pris une ampleur inquiétante. À tel point qu’hier, des actions devant les commissariats exigeaient de Christophe Castaner, qui avait pourtant présenté son plan il y a quelques jours, une intervention nouvelle.

    Que s’est-il donc passé, ces derniers mois, pour qu’on assiste à une telle recrudescence des suicides ? Il y a eu la crise des gilets jaunes, avec une mobilisation sans précédent, tous les samedis, d’un nombre considérable de policiers. Il y a eu, aussi, une pression très forte du pouvoir sur la police pour qu’elle parvienne à neutraliser ce mouvement. En vain.

    Et puis, il y a eu ces dizaines de gilets jaunes blessés, ayant perdu un œil, une main, par l’usage des LBD, des grenades de désencerclement. Tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il y a, manifestement, eu un usage démesuré de la force et des consignes inadaptées. Tout le monde ? Sauf le pouvoir. Le Monde revenait, hier, sur ce « tabou » des violences policières au sein de l’exécutif et rappelait la doctrine fixée par le Président Macron dès le 8 mars : « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit. »Syllogisme implacable : nous sommes dans un État de droit, donc il ne peut y avoir de violences policières. Mais syllogisme fragile, redoutable et réversible : et si jamais, oui, en fait, tout bien compté, il y avait, il y avait eu des violences policières, il ressemblerait à quoi, l’État de M. Macron ?

    Et, là encore, devant le nombre de vidéos, de procédures, de blessés, de témoignages, la question doit être posée, n’en déplaise à la Trinité Macron-Philippe-Castaner du « Circulez, y a rien à voir ».

    Un nouveau rapport vient lézarder davantage le mur du mensonge (Le Monde parle de « tabou ») macronien. Après deux ans d’enquête, l’Observatoire des pratiques policières de Toulouse dénonce « un usage immodéré et disproportionné de la force publique » envers les manifestants. Ce collectif rassemble des avocats, des juristes et, avec 24 observateurs, a suivi cinquante manifestations à Toulouse. Ils pointent une nette aggravation de la tendance depuis la crise des gilets jaunes. Un membre du collectif, cité par La Dépêche, indique même un nouveau crescendo lors de la manifestation du samedi 13 avril : « Les manifestants ont été empêchés de défiler. En à peine une demi-heure, la manifestation a été nassée et gazée de façon très intense. Ça a été comme ça toute la journée. »

    Mais, sur le plan judiciaire aussi, un avocat du collectif dénonce une répression inédite : « Les personnes sont condamnées sur la seule base des déclarations des policiers. On peut, également, s’interroger sur la création d’une justice d’exception : les gilets jaunes qui sont jugés le sont avec une grille tarifaire, il n’y a aucune prise en compte du parcours de la personne. Nous sommes dans une stratégie du chaos. »

    Il est évident que le pouvoir macronien a placé la police dans une situation exceptionnelle, en exerçant une pression spectaculaire en échange d’un soutien aveugle. Pourquoi ? Pour Le Monde, le pouvoir a « craint qu’elle ne fasse défaut en décembre 2018 ».

    Les conséquences ? Elles sont nombreuses et graves. C’est une tension généralisée, à l’intérieur même de l’institution, à tous les niveaux. Et l’on retrouve notre question du départ. Mais c’est aussi une tension nouvelle, potentiellement dangereuse, entre la police et des pans entiers de la société qui lui étaient spontanément favorables.

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/repression-policiere-contre-les-gilets-jaunes-et-suicides-dans-la-police-et-si-ceci-avait-quelque-chose-a-voir-avec-cela/

  • 53% des Français pensent que les médias ont mal couvert le mouvement des gilets jaunes

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    Le Journal du Dimanche du 9 mars 2019 a publié une enquête (commune avec France Télévisions et Radio France) sur le traitement des gilets jaunes par les médias, un bilan peu flatteur révélé par le sondage de Viavoice.

    Trop favorable à l’exécutif

    Plus du tiers des sondés (35%) pensent que les médias ont donné plutôt la parole à l’exécutif. Par ailleurs 15% comprennent les agressions dont ont été victimes les journalistes dans les manifestations. Remarquons au passage que les agressés sont souvent des journalistes reporters indépendants ou en CDD qui se trouvent au bas de l’échelle de la profession et n’ont strictement aucune influence sur les images qui sont passées à l’antenne.

    Confiance et attentes

    71% des sondés font confiance à l’information qu’ils ont trouvé eux-mêmes dans les médias, confirmant la défiance instinctive devant ce qui leur est proposé. Les deux tiers attendent en priorité que les médias vérifient les informations et la moitié attendent des informations utiles au quotidien et révélant des faits choquants ou illégaux. Près du quart estiment inutile de lire les médias officiels en ligne et s’informent sur les réseaux sociaux.

    Critique des médias

    Les deux tiers des sondés pensent que les journalistes sont trop près des pouvoirs politiques et économiques comme des actionnaires des médias. Plus intéressant encore quasi les trois quarts pensent que les médias ne donnent pas la parole à tous les points de vue de manière équitable. Il n’est pas absolument certain que les Assises du journalisme qui viennent de se terminer à Tours (et où ces résultats ont été présentés) tirent tous les enseignements de cette étude, mais on peut toujours espérer.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Nouvelle société - nouvelle criminalité

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    Bernard Plouvier

    « Il n’est rien de nouveau sous le soleil » murmurait, il y a 23 siècles, l’un des auteurs les plus profonds de la littérature mondiale, toutes époques confondues – car il était l’un des plus lucides sur la nature humaine : l’Ecclésiaste (pour les initiés : le Qohelet).

    Les apparences techniques semblent donner tort à ce génie, mais c’est une grave erreur de perspective. La nature humaine reste invariable dans ses déviances, sa délinquance, sa criminalité. Seules changent les méthodes, tandis que la répression suit avec beaucoup de retard, et, dans les époques minables, refuse de sévir.

    Toujours et partout, l’ordure humaine – du petit tricheur juvénile jusqu’au djihadiste assassin de masse – innove et les faiseurs de lois peinent à trouver la parade, tandis que les agents des forces de sécurité sont perdus dès qu’ils ne sont plus dirigés de près.

    Or en nos temps d’innovations délinquantes et criminelles foisonnantes de roublardise et de technicité, les faiseurs de lois – et surtout les « faiseuses » - sont devenus des agents du laxisme et de la licence (étymologiquement : une liberté excessive et pernicieuse pour la société).

    Les petits maîtres dirigeant les forces de sécurité sont des carriéristes, préoccupés de leur surface sociale et de leurs intrigues politico-maçonniques. Quant aux agents de base, terrorisés à l’idée de se faire traiter de « wwouacistes », ils ne cognent que sur ordre, de préférence sur du « petit blanc », dont le sort n’intéresse aucune des dames-patronnesses ni aucun des fort-en-gueule des innombrables associations de lutte contre les discriminations ou des syndicats antinationaux.

    Dès l’école puis à l’université, les moyens électro-magnétiques ne manquent pas qui permettent au fainéant de sembler briller, du moins jusqu’à ce qu’un examen ou un concours réellement démocratiques, c’est-à-dire bien surveillés et sans fuite savamment organisée, permettent à l’honnête individu de prouver ce qu’il vaut et au tricheur-truqueur de prendre une branlée bien méritée.

    Chacun sait que les cités où l’on a concentré les envahisseurs sont devenues des zones strictement infréquentables pour les autochtones, où les preux chevaliers de « l’Ordre républicain » n’osent s’aventurer.

    Il faut croire qu’un peu partout sur la planète, le désordre est peu ou prou aussi prégnant que dans notre ex-Doulce France, puisque dans chaque capitale, au moins un tiers des forces de sécurité régionales ont pour seule mission de protéger les « petits rois ». Allez à Washington et vous verrez une douzaine de polices différentes dont celles qui ont pour mission de sécuriser les palais gouvernementaux, le Capitole, la Banque des USA !

    Chacun a pu contempler la peur panique de Grand Président et de ses ministres, lors des premières prestations des Gilets Jaunes… que l’on a très rapidement noyautés de vandales soldés par les fonds secrets. Coûteux Gilets Jaunes, à la fois par leurs revendications - temporairement satisfaites -, par la haute paie des anarcho-trotskistes ficheurs de pagaille, par la prime spéciale dévolue aux policiers cogneurs, enfin par le coût du vandalisme et des surprimes d’assurance qu’il va entraîner.

    C’est sûr, il serait bon de réfléchir aux causes profondes de la dégradation ahurissante de notre vie quotidienne. Le laxisme des parents et des enseignants n’est que le reflet d’une veulerie générale, qui confine à la pourriture. Le laxisme des élus, à tous niveaux, est le reflet de la mollesse et de la sensiblerie femelle d’un électorat, débile à force d’ingurgiter une propagande émolliente de style Disney ou Bisounours.

    La tricherie n’est que l’imitation juvénile de la corruption des adultes : politiciens, fonctionnaires, entrepreneurs, dirigeants d’associations et de syndicats. Même si l’actualité médiatique est soigneusement triée pour éviter de bouleverser la quiétude du gentil électeur, le peu qu’on réussisse à connaître témoigne de la constante dégradation morale des peuples et de leurs « élites ».

    Là-dessus, comme si la canaillerie et la crapulerie d’origine européenne ne suffisait pas, on a organisé une invasion de ce que le Tiers-Monde fait de pire : violence aveugle ou religieuse, illettrisme, avidité de biens non acquis par le travail et d’esclaves sexuel(le)s, trafiquants et pervers de tous types, haine raciale etc.

    La source de nos problèmes est exclusivement d’ordre moral : mollesse, malhonnêteté, veulerie, paresse. La responsabilité du citoyen-électeur est totale. Élire des incompétents, des parasites, des mous, c’est pécher contre l’État et contre la Nation. Nous en pâtissons depuis quarante années. Mais nos petits-enfants connaîtront bien pire… et ce sera notre faute capitale, impardonnable.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/21/nouvelle-societe-nouvelle-criminalite.html

  • Pâques sanglantes au Sri Lanka – Journal du mardi 23 avril 2019

    Pâques sanglantes au Sri Lanka

    Le martyr des chrétiens d’Asie. Au Sri Lanka, une vague d’attentats visant notamment des églises a fait plus de 300 morts et un demi-millier de blessés. L’attaque a été revendiquée par l’Etat Islamique… le directeur de l’Aide A l’Eglise en Détresse, Marc Fromager, revient sur ce drame.

    Rapport Mueller : les démocrates prêts à tout

    Alors que le rapport du procureur spécial, Robert Mueller, avait conclu à l’absence de collusion avec la Russie lors de la présidentielle américain de 2016, les démocrates tentent un coup de poker en appelant à la destitution de Donald Trump. Un effet d’annonce qui n’inquiète pas le président américain.

    Immobilier : hausse des prix mondiale dans les grandes agglomération.

    Alors que plusieurs agglomérations françaises connaissent une explosion du prix de l’immobilier, le marché mondial atteint également des sommets… de quoi inquiéter sur une possible explosion de la bulle spéculative.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/paques-sanglantes-au-sri-lanka-journal-du-mardi-23-avril-2019

  • Les banlieues dansent sur un volcan... en éruption !

    Pendant que le régime fustige les GJ, les « quartiers » subissent leur lot d’émeutes et la répression des bandes ethniques semble inversement proportionnelle à la gravité des faits.

    Où sont vraiment les « foules haineuses » ? Sur les ronds-points, comme l'affirmait Macron lors de ses vœux de nouvel an ? Ou dans les quartiers perdus de la République ?

    Castaner tonne contre les JG « Mon message est clair. Toute dégradation, toute agression sera poursuivie et sera sanctionnée » Changement de ton face aux émeutes qui ont plongé dans la violence le quartier Mistral, à Grenoble, depuis le 2 mars : « Je sais le drame qui a frappé samedi deux jeunes grenoblois La justice est saisie et dira toute la vérité » Intransigeance d'un côté, culture de l’excuse de l'autre. Le ton est donné même s'il affirme que les forces de l'ordre (FDO) « agissent à Grenoble pour contenir et mettre un terme à la violence de casseurs qui les prennent à partie Rien ne peut justifier cela ».

    Le travail de la justice devrait pourtant être facile, tant le déclencheur de cette Nième émeute urbaine suit un rituel immuable deux « jeunes » sans casque, sur un scooter volé, se tuent dans un accident de la route en tentant d'échapper à la police. Aussitôt, le quartier « populaire » (zone de droit islamo-racaille s’embrase en une semaine d’émeutes, que répriment mollement les FDO, de peur de jeter de l'huile sur les incendies de voitures et de bâtiments publics.

    Pour « venger » leur « frère », les racailles submergeront littéralement les policiers sous une pluie de cocktail Molotov et de pierres. Pause au bout de trois jours, afin que l'habituelle marche blanche, derrière sa banderole « Adam et Fatih plus jamais ça » fournisse aux télévisions les nécessaires images de familles et d'amis éplorés. Le bilan en termes de destructions matérielles des quatre premiers jours d'émeute est supérieur à celui de trois mois de manifestations de Gilets jaunes, mais nul blindé, canon à eau ou flashball n'a été employé pour « pour contenir et mettre un terme à la violence »

    Banlieues :  la poudrière est là, mèche allumée !

    Le syndrome de 2005 la peur de la contagion, est toujours vivace. « Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face, on n’a pas les hommes », aurait dit le général de Villiers au président de la République, selon son frère, Philippe.

    Fin janvier, Valérie Pécresse a tiré la sonnette d'alarme, parlant de « situation explosive ». Si elle n’est probablement pas dénuée d'arrière-pensées électoralistes, la présidente LR de la région Île-de-France mérite d'être écoutée quand elle explique que « 80 lycées ont été attaqués en décembre. Ces attaques étaient perpétrées par des bandes cagoulées, organisées et extrêmement violentes […] Le seul objectif était la destruction et le chaos »

    Même les très politiquement corrects étudiants de la fac de Nanterre se plaignent des agressions provenant des racailles des cités avoisinantes. Ils n'en peuvent plus de voir leur campus transformé en plaque tournante du trafic de drogue et en terrain de rapine pour bandes ethniques.

    Autant de faits que le gouvernement passe sous silence. Le 6 mars, il reportait pour la quatrième fois l'examen en conseil des ministres du « plan violences » en milieu scolaire, lancé à grand renfort de publicité après l'agression avec une arme factice d'une prof, en octobre dernier. Aucune indignation gouvernementale non plus sur la recrudescence d'attaques au couteau ou - c'est nouveau et typique des populations du sous-continent indien - à l’acide. Et comme d'habitude, quand l'écho médiatique est trop fort, comme dans l'attaque au couteau de quatre personnes à Marseille, mi-février, on ressort la carte du « déséquilibré ». Un déséquilibré qui demandait aux passants leur nationalité avant de les poignarder, Allah Akbar en prime.

    Alors que se dessine un rapprochement entre associations de banlieue et Gilets jaunes, le gouvernement lèvera-t-il sa chape de plomb sur la violence qui gangrène les « quartiers » ? On peut toujours rêver.

    Richard Dalleau monde&vie 21 mars 2019

  • La Petite Histoire : Notre-Dame : histoire d’une miraculée

    Dans l’histoire de Notre-Dame de Paris, l’incendie du 15 avril 2019 est sans précédent. Certes, la majestueuse cathédrale a connu de formidables heures de gloire, de la couronne du Christ déposée par saint Louis au Te Deum de la Libération, en passant par le sacre de Napoléon Ier. Mais sa longue histoire est aussi faite de turpitudes : saccages, profanation, abandon… jusqu’au terrible incendie du 15 avril. Malgré tout, Notre-Dame est toujours debout, déjà prête à illuminer à nouveau Paris. Fluctuat nec mergitur !

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-notre-dame-histoire-dune-miraculee

  • Le grand effacement

    Le grand effacement

    Lu sur Academia Christiana :

    Toi qui lis ces lignes, es tu capable de citer spontanément les noms de tes huit arrières grands-parents ?

    Voilà une question bien intrusive ! Elle nous est posée par le Professeur Bernard Lugan, africaniste enraciné et « anarchiste tendance mousquetaire » bien connu de nos milieux. Soyons francs, la plupart d’entre nous en sommes incapables. C’est bien le signe, continue-t-il, que nous sommes des sociétés morcelées et déracinées, car dans des sociétés non encore oublieuses d’elles-mêmes telles que les peuples africains qu’il étudie, le moindre quidam gardien de chèvre en est capable sans hésiter un instant.

    Cet oubli généalogique participe du grand effacement de ce que nous sommes.

    Ce grand effacement est précisément la doctrine officielle de la République depuis la présidence Giscard (au moins !) . Nous sommes sommés d’accepter notre propre disparition, sous prétexte de « Big Other », d’Union européenne, ou d’une ribambelle de théories pseudo-historiques culpabilisantes dénotant surtout une haine de soit pleine d’ignorance. En somme : c’est un génocide. Il faut se génocider non seulement démographiquement, mais culturellement et même civilisationnellement. Et dans le calme, sans faire d’histoire.

    Ainsi, « nous ne sommes rien » disent-ils. La France doit tout à la diversité. La France, n’est ni une ethnie, ni une race mais une communauté de valeurs, disait Sarkozy. Elle est une idée, pas une identité pour le président Hollande… « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse » renchérissait le candidat Macron.

    Or, c’est faux. La France est un peuple unique, une culture singulière, une civilisation à part entière (la nôtre !). Il existe un moyen de s’en rendre compte rapidement ; un moyen particulièrement émouvant. Il s’agit de remonter les traces de nos propres aïeux. Apprendre qui étaient ses bisaïeux et plus, c’est constater avec émotion combien notre histoire intime est étroitement liée à l’épopée nationale ! C’est découvrir le journal de campagne du régiment d’infanterie de son arrière-grand-père au jour de 1915 où il est tombé face à l’ennemi lors des batailles de l’Artois. C’est lire l’acte de naissance d’une lointaine ancêtre née à Charzais en Vendée (aujourd’hui Fontenay-le-comte) le « 16 brumaire de l’an 2 de la République Française », ou consulter les registres d’immigration US d’une tentative avortée d’implantation en Amérique dans les années 1910… Tant de vies qui nous ont fait, nous ! Personnellement et collectivement !

    Et quelle surprise de voir tout un monde se dévoiler au détour de registres administratifs a priori bien tristes !

    A chaque acte de naissance, les noms, prénoms, dates et lieux de naissances des parents, mais aussi celle des témoins et leurs professions à tous sont mentionnés. On se découvre un aïeul maréchal-ferrant, un autre employé de la Paris-Lyon-Méditerrannée (l’une des compagnies ferroviaires bientôt nationalisée et fusionnée au sein de la SNCF à la Libération), une filiation de laboureurs de génération en génération dans le Haut-Lignon… Quel imaginaire s’ouvre à nous en apprenant qu’un chapelier et un cordonnier ont témoigné de la naissance de sa bisaïeule fille de pâtissier à Bois-Colombes !

    Mille-et-un métiers et autant de lieux peignent, plus qu’une sociologie familiale, une société entière. Et avec elle se dessinent la civilisation dont nous sommes issus. Connaître ses huit bisaïeux c’est faire parler les pierres des rues qui nous sont devenues étrangères, dans tous les sens du terme. Connaître sa généalogie, c’est se connaître soit même et ne plus être à la merci des si puissantes folies transhumanisto-lgbtistes globales de notre temps.

    Sachez que toutes les mairies répondent aux demandes de copie d’acte de naissance y compris celles des siècles passés. Chaque copie vous fait découvrir la génération précédente avec lieux et dates de naissance. Ce qui permet de former une nouvelle demande d’information. Certains départements ont numérisé leurs états civils comme la Vendée…

    Les tutoriels et ressources ne manquent pas. La plus précieuse d’entre elle étant bien entendu les grands parents survivants, pour ceux qui ont encore la chance de les avoir. Demandez à vos papis-mamies de vous raconter leurs parents et grands-parents. Ce sera une occasion de les découvrir autrement et de passer un bon moment en famille.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-effacement/

  • Les évêques européens contre les « populismes »

    Les élections européennes approchent et les européistes s’affolent. Cette échéance électorale risque d’être désastreuse pour eux et de profiter aux partis souverainistes et « populistes ».

    Pour contrer une possible défaite des partis du sacro-saint « progrès », toutes les bonnes consciences ecclésiastiques viennent à leur rescousse. Après le Chemin de Croix pro-migrants du pape François, c’est au tour du président de la COMECE(Commission des Épiscopats de l’Union Européenne), Mgr Jean-Claude Hollerich, de s’engager ouvertement pour sauver une Union Européenne ouverte et pluraliste.

    L’actuel archevêque du Luxembourg, jésuite comme El papa argentin, ne supporte pas les « populismes » ni les souverainistes. Et il le dit dans un long texte publié dans le dernier numéro de la revue de la Compagnie de Jésus, La Civiltà Cattolica, dont les épreuves sont supervisées par la Secrétairerie du Vatican avant impression et dont le directeur, le père Antonio Spadaro, est un des proches conseillers du pontife actuel.

    Cette intervention de Mgr Jean-Claude Hollerich, chapeauté donc par la sphère bergoglienne, vise à orienter le vote des électeurs européens. Il ne s’agit pas d’un document rappelant la doctrine sociale de l’Église et des principes politiques intemporels mais bien d’une ingérence cléricale dans le jeu politique pour favoriser un certain courant progressiste et immigrationniste au détriment de l’autre, plus identitaire.

    Les attaques de Mgr Hollerich se caractérisent aussi par leur dureté envers les partisans du souverainisme : pour lui faire de la politique en se basant sur « les peurs » est un moyen « infâme » d’agir, les populismes d’ailleurs « écartant les problèmes réels » et minant le processus d’intégration européenne. Le président de la Comece n’hésite pas à pointer du doigt l’américain Steve Bannon et le russe Aleksandr Dugin, « prêtres de ces populismes ». Il condamne le Brexit « certainement un échec, un manque de dialogue franc et profond » et estime que l’identité européenne est « bien différente d’un passeport ». A 40 jours du vote pour le renouvellement de l’Euro-parlement, Mgr Hollerich voit dans les populismes une menace pour la démocratie :

    « Les peurs dans l’Europe de nos jours sont multiples et bien mélangées, elles conduisent, avec la montée des populismes, à une déstabilisation de nos démocraties et à un affaiblissement de l’union européenne. »

    L’évêque de Luxembourg continue son analyse des politiques nationales et familiales mises en avant par les mouvements identitaires et anti-immigration sur cette lancée simpliste et réductrice : « le sentiment de bien-être semblant avoir disparu », « certaines politiques populistes en profitent et donnent un nom aux objets de ces peurs qui peuvent ainsi se transformer en agressivité », les ennemis devenant alors « les migrants, l’islam, les juifs, etc. Un jeu infâme. »

    Et de conclure avec la ritournelle culpabilisante de l’Européen anti-immigration : l’urgence migratoire est « une honte pour l’Europe », la mer étant devenue « un mur de séparation faite d’eau » et « un immense cimentière ». Mais pire que les gouvernements qui ne veulent pas affronter ces urgences migratoires, ce sont ceux qui les agitent, accuse-t-il sans les nommer, pour construire « des identitarismes, des populismes, dans lesquels la nation devient un fantôme du passé » : ces derniers « veulent éloigner les problèmes réels, organisant des danses autour du veau d’or ».

    Pires que les politiciens francs-maçons, athées, vendus au mondialisme apatride, ce sont ces ecclésiastiques qui délaissent leur troupeau et ses intérêts pour plaire au monde et à ses œuvres, pour se soumettre à la mondanité du politiquement correct.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/les-eveques-europeens-contre-les-populismes/107603/

  • Yvan Benedetti face à la répression​

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    Un communiqué de Jeune nation :

    Condamné en 1ère Instance en juillet de l'année dernière à 4000 € d'amende ou 80 jours de prison, Yvan Benedetti sera de nouveau jugé en appel mardi 7 mai à 16h, à Lyon.

    Il est poursuivi au motif de « reconstitution et maintien » de ligue dissoute ce qui constitue selon la citation qu’il a reçue, d’inversion accusatoire, « un crime contre la Nation et une atteinte à la sureté de l’Etat ». Durant l'enquête, devant les policiers, puis devant le juge d'instruction et enfin devant le tribunal, Yvan Benedetti a toujours réaffirmé la permanence de l'Œuvre française et à travers l'Œuvre, celle du nationalisme, et à travers le nationalisme, celle de la France! N'a-t-il pas déclaré haut et fort qu’ « à moins de le dissoudre dans l’acide, il ferait toujours face » et que « l'Œuvre française est comme la braise qui continuerait à luire alors que l'on ne parlerait plus ni de Valls ni Hollande » responsables de la dissolution. Aujourd'hui François Hollande n'est plus qu'un ancien président et Manuel Valls a déserté le champ de bataille, pour continuer ses activités à l'étranger.

    Avant cela, le 25 avril, Yvan Benedetti est convoqué devant des membres de la commission parlementaire en charge des « violences d’extrême droite » pour y être entendu. Cette commission, constituée à la demande de la France Insoumise, regroupe des députés de l’ensemble des groupes siégeant à l’Assemblée prétendument nationale et est présidée par le député de l’Hérault du parti du Frère Mélenchon Mme Muriel Ressiguier, issue d’une famille communiste, elle-même ancienne militante de « Ras l’Front ». Elle s’est distinguée en demandant notamment en mars 2018 au président de leur république la dissolution de la « Ligue du midi » du camarade Roudier et en réclamant, auprès de la mairie de Montpellier, la suppression des subventions accordées pour les fêtes patronales « Saint-Roch » de cette ville. Personne n’oserait mettre en doute la parfaite impartialité d’un tel personnage… Rappelons que siège notamment dans cette commission le député Meyer Habib, qui faisait partie des agresseurs du cortège traditionnel en honneur de Sainte Jeanne d’Arc, organisé par l'Œuvre française, en 1988, attaque au cours de laquelle a été blessé Yvan Benedetti.

    C’est toujours ce même procédé d’inversion accusatoire, utilisé sans vergogne par les mêmes, contre les mêmes, dans l’intérêt des mêmes…

    Ni les menaces, ni les convocations parlementaires, ni les procès ne feront jamais baisser la tête de ceux qui sont engagés dans le combat pour le rétablissement de la France. Encore faut-il que nous soyons unis et solidaires. C’est ainsi que nous serons plus forts.

    Si vous voulez aider Yvan Benedetti, confronté une fois de plus à la répression, trois possibilités:

    En venant le soutenir au Tribunal des 24 colonnes, cour d'Appel dans le Vieux Lyon, le mardi 7 mai à 16h.
    En relayant l’information car il faut alerter.
    En participant aux frais de justice.

    Par chèque ou espèces à l’adresse suivante : Les Natios – Yvan Benedetti 4 bis rue Caillaux 75013 Paris (Chq à l’ordre d’Yvan Benedetti)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/22/yvan-benedetti-face-a-la-repression%E2%80%8B-6145558.html

  • “La fraternité forcée c’est la guerre perpétuelle”

    BABEL.jpgInvité de Cnews le 22 avril Nicolas Bay, député européen RN et co-président du groupe ENL, rappelait dans le cadre des persécutions judiciaires dont les nationaux sont la cible que la juge Claire Thépaut, qui venait d’auditionner Marine Le Pen,  « était responsable en Ile-de-France du Syndicat de la Magistrature (extrême -gauche) à qui on doit le Mur des Cons et qui appelle à voter contre le RN. » Mais est-il permis d’émettre des doutes sur la parfaite impartialité de la justice? Et d’ailleurs s’interroger, questionner, inviter à la prudence n’est-ce pas déjà désobéir ? L’inénarrable Thomas Legrand, débusqueur en chef de complotistes et autres déviants, mettait en garde dans son éditorial ce matin sur France inter contre les remarques insidieuses de  certains politiques. Ceux qui,  « à l’évidence semblent regretter que l’incendie de Notre-Dame ne soit pas d’origine criminelle », même si pour l’instant l’enquête n’est pas bouclée. Mais un acte délibéré est jugé improbable par  les spécialistes ajoute-t-il. Ainsi, il est permis de  s’interroger, mais  « s’interroger pour supputer que l’on nous cache quelque chose » c’est mal car il est « manipulatoire de laisser entendre que l’hypothèse terroriste est laissée de côté. »

    Au nombre des mauvais esprits, Thomas Legrand a pointé NDA et l’excellente tête de liste du RN aux élections européennes, Jordan Bardella, qui lui aussi aurait aussi enfourché le «mauvais cheval » du «révisionnisme», du raisonnement au «glissement perfide». Et ce, rendez-vous compte, à l’heure ou il est établi que les fake news circulent plus vite que les vérités établies sur un évènement donné… ce qui permet« aux démagogues sur la planète de remporter élection sur élection.» CQFD! Il est fort ce Thomas Legrand et pas démago et simpliste pour un sou,  lui…

    Pourtant, invité de l’émission Dimanche en politique sur France 3,  Jordan s’est contenté de dire qu’ «On a le droit de se poser des questions. Était-ce un accident, était-ce quelque chose de volontaire ? Ce sont des questions que je me suis posées. On a appris hier en fin de journée que la piste de l’accidentel était privilégiée, je m’en réjouis. Mais moi je revendique dans notre pays, quand il y a des faits comme cela, de s’interroger », « Or, on voit ce glissement très facile avec notamment les incriminations aux fake news. Dès que vous ne partagez pas l’avis de LREM ou de certains journalistes, tout de suite, vous êtes cloué au pilori. »

    Didier Rykner, qui anime le remarquable blogue La tribune de l’Art, notait le 22 avril qu’il existe aussi des faits parfaitement étayés qui sont «pourtant terribles pour le pouvoir», qui ont été révélés « par la presse italienne (et) rapidement relayée par Marianne (…). Ce journal a publié une interview de Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles qui révèle qu’une étude financée par le CNRS (donc l’État) avait été réalisée en 2016 sur la sécurité de Notre-Dame de Paris, notamment dans l’éventualité d’une attaque terroriste.»

    «Et les conclusions de cette étude ont été sans appel dit-il :  le risque d’un embrasement de la toiture existait, et  il fallait absolument la protéger et installer un système d’extinction . Il ajoute également :  En vérité, il n’y avait pratiquement aucun système anti-incendienotamment dans les combles où il n’y avait aucun système électrique pour éviter les risques de court-circuit et d’étincelle. Mieux encore :  même la foudre aurait pu déclencher un feu et il [aurait] donc [fallu] installer tout un système de prévention. Nous avons joint le professeur Vannucci qui nous a confirmé qu’il n’y avait pas de détecteurs de fumée ou de chaleur. Comme le professeur Vannucci l’affirme :  le gouvernement était tout à fait au courant ».

    «Mais il y a une autre conséquence que l’on doit tirer de la révélation de ce rapport : elle porte sur le rôle à venir de l’UNESCO, ou plutôt de sa présidente actuelle Audrey Azoulay. Car (l’UNESCO) va jouer un rôle majeur dans cette affaire, la cathédrale étant patrimoine mondial de l’humanité, (…) À ce titre, l’UNESCO aura des préconisations à fournir, une surveillance à faire et des aides à apporter. Et Audrey Azoulay ne se prive d’ailleurs pas de parler dans la presse, par exemple dans le Journal du Dimanche. Elle vient entre autre y donner déjà son avis sur la restauration en omettant de signaler le classement monument historique et en ne faisant aucune allusion à la charte de Venise.Or (…) Audrey Azoulay était ministre de la Culture en France (…) du 11 février 2016 jusqu’au 17 mai 2017 (…) lorsqu’il a été décidé de ne pas diffuser le rapport du professeur Vannucci et, beaucoup plus grave, de ne prendre aucune mesure de protection complémentaire du monument.».

    Mesures de protections hélas que n’ont pas su ou pas pu prendre non plus les autorités du Sri Lanka pour empêcher le terrorisme islamiste de frapper à Pâques , fête de la résurrection qui est souvent la cible des fous d’Allah.

    Au Sri Lanka, selon le dernier bilan rapporté par LCI, « la messe de Pâques a été marquée par huit explosions survenues dans des églises et des hôtels, faisant près de 310 morts et au moins 500 blessés.». «Selon les premières investigations, a rappelé le Salon Beige, sept kamikazes ont perpétré cette tuerie (…).  L’ampleur du carnage et le degré d’organisation apparaissent comme très au-delà de la portée du National Tawheed Jamaath, un groupe qui passe pour l’initiateur des attentats. Formé récemment, le NTJ était jusqu’à présent peu connu et, si ses tendances radicales ne font pas de doute, il s’était contenté d’actions de faible envergure. Les policiers le soupçonnaient d’être à l’origine de destructions de statues bouddhiques ou de dégradations contre des temples en 2018. »

    «(Le NTJ) serait majoritairement composé de jeunes Sri-lankais, fraîchement sortis d’écoles coraniques (…). Ce passage au djihad pourrait avoir été facilité par le retour dans leur pays de Sri-Lankais partis combattre aux côtés de Daech (Etat Islamique) en Syrie et en Irak. Les services de renseignements sri-lankais avaient reçu, il y a deux semaines, une alerte sur un risque d’attentats en provenance des services de surveillance d’un pays étranger.»

    Le quotidien La Croix souligne que «Ces attentats, parmi les plus meurtriers de ces dernières années, sont avant tout perçus comme une volonté de cibler les chrétiens.» Ces derniers, descendants de pêcheurs mais aussi des Tamouls des plantations de thé convertis au XVIe siècle par les missionnaires portugais, ne représentent que 7% de la population. Ils sont moins nombreux que les musulmans, les maures sri lankais, descendants des marchants arabes installés au Sri Lanka entre le VIIIe et le XVe siécle, au nombre de deux millions sur l’île, environ 10% des habitants .

    «Pour le journaliste S. Lakshmi, du Colombo Telegraph, il s’agit d’ une attaque contre les relations interreligieuses et la tolérance au Sri Lanka . La situation  risque d’attiser les tensions religieuses et les violences , alerte pour sa part Ruki Fernando, défenseur catholique des droits de l’homme dans le pays.« Les relations entre musulmans et chrétiens ont toujours été très cordiales ; les tensions religieuses ont été concentrées entre bouddhistes et musulmans, et entre bouddhistes et chrétiens. » Par le passé, « la guerre était d’abord liée à un conflit ethnique, elle ne reposait pas sur des bases religieuses. »

    Certes, ces attaques terroristes visent aussi un pays qui a connu de 1972 à 2009 une guerre ethnique entre Cinghalais bouddhistes (70 à 74% des environ 21 millions d’habitants ) et Tamouls hindouistes réclamant l’indépendance (13 à 15% de la population) qui fit près de 100 000 morts.

    Un conflit qui fut aussi un drame de l’immigration car les tensions ont eu pour point de départ le transfert sur l’île par les colonisateurs britanniques de Tamouls originaires du continent indien auxquels ils ont accordé alors de nombreux avantages. Les Tamouls venus à l’origine pour des raisons économiques ont donc voulu au fil du temps fonder un Etat malgré l’opposition des autochtones cinghalais.

    Un enseignement de l’Histoire qui mérite là aussi réflexion à l’ère du vivre-ensemble, du multiculturalisme-immigrationnisme obligatoire, et constate Bruno Gollnisch, de la criminalisation accélérée de tous ceux qui émettent des doutes sur ses conséquences. Le  regretté Yvan Blot,  qui nous a quittés en octobre dernier, citant le cas du conflit au Sri Lanka (voir son article Paix civile ou guerre des ethnies, dans l’ouvrage collectif Penser l’antiracisme) mettait en garde il y a vingt ans déjà sur la violence des sociétés hétérogènes. «Certes il existe des périodes  de paix  dans la coexistence des ethnies (…) mais ces périodes sont provisoires. Par des mécanismes, à vrai dire mal connus, l’intolérance finit toujours par se développer à un moment ou à un autre, de façon endogènes et le conflit éclate.»

    Et en bon libéral, il citait l’économiste Frédéric Bastiat (1801-1850) : «si je considère nos relations avec les étrangers, je ne vois pas non plus d’autres règles prudentes, solides, acceptables pour tous, que la justice. Soumettre ces relations au principe de la fraternité forcée, c’est décréter la guerre perpétuelle. (…) Singulière fraternité. Il y a longtemps que Cervantès en a personnifié la vanité ridicule.» A méditer par tous les Don Quichotte de l’Europe-bruxelloise-de-la-tolérance, de la macronie, de France Inter, du Syndicat de la Magistrature et autres adeptes des sociétés grandes ouvertes, béantes et béates…

    https://gollnisch.com/2019/04/23/la-fraternite-forcee-cest-la-guerre-perpetuelle/