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  • Salvini écrit à Castaner : « stop à la politique migratoire franco-allemande »

    L’affrontement en Europe au sujet des migrants ne cesse de diviser les pays européens.  D’un côté l’axe franco-allemand et les pays nordiques, de l’autre le groupe du Visegrad à l’est et l’Italie de Matteo Salvini.

    Tandis que monte la tension entre la France et l’Italie après les révélations concernant des violations françaises à Vintimille destinées à faciliter le renvoi de clandestins dans la péninsule italienne, Salvini a envoyé une lettre furieuse à son homologue français, Christophe Castaner : “L’Italie n’est plus disposée à accepter tous les migrants”, écrit le ministre de l’Intérieur italien. La France et l’Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires “en ignorant les demandes des pays les plus exposés” comme l’Italie et Malte, estime –il.

    “Les choix faits seulement à Paris et à Berlin, ça suffit. L’Italie n’est plus disposée à accepter tous les migrants qui arrivent en Europe”, assure aussi ce dimanche le chef de La Ligue, dans un message sur Facebook qui accompagne le courrier adressé à son homologue français.

    Réunis jeudi à Helsinki, les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne ne sont pas parvenus à s’entendre sur un “mécanisme de solidarité” visant à mettre fin à l’errance des bateaux interdits de faire débarquer des migrants secourus en Méditerranée centrale. 

    Dans sa lettre à Christophe Castaner, Matteo Salvini assure avoir noté à Helsinki “des positions très proches de celle exprimée par l’Italie en particulier sur le ferme engagement d’une politique migratoire visant à défendre les frontières extérieures de l’UE et de l’espace Schengen”. 

    “De nombreux collègues ont en effet soutenu la nécessité de revoir les règles du ‘search and rescue‘ [recherche et secours] pour empêcher les abus qui visent à favoriser une immigration illégale et incontrôlée comme exposée dans le document que nous avons préparé avec Malte”. 

    Lors de la réunion, l’Italie et Malte ont présenté un texte qui préconise le débarquement et la création de centres d’accueil temporaire et d’identification des migrants dans les pays limitrophes aux pays de départ. Un document qui doit servir de point de départ de “toute nouvelle discussion”, affirme Matteo Salvini alors que les ministres doivent se réunir à nouveau ce lundi à Paris.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/salvini-ecrit-a-castaner-stop-a-la-politique-migratoire-franco-allemande/110764/

  • LA GUERRE D’ALGERIE N’EST PAS FINIE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    « Jamais deux sans trois », nous apprend un dicton. Par trois fois, au prétexte que l’Algérie s’est qualifiée aux éliminatoires et à la finale de la coupe africaine des nations, une partie de la jeunesse algérienne, pardon «…française », s’est déversée dans les rues de nos principales villes pour clamer sa joie et, accessoirement pour certains, commettre vols et déprédations, ainsi qu’ attaquer les forces de l’ordre. Ces dernière, il faut bien le constater, ont réagi bien plus mollement que contre les « Gilets jaunes » : point de flash ball ni de matraquages, seulement des gaz lacrymogènes lancés contre les émeutiers. Le pouvoir, qui est tétanisé lorsqu’il s’agit de l’Algérie, avait-il donné des ordres de « modération » à ses « prétoriens 

    Des stigmates non effacés

    Depuis l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, les stigmates de la guerre qui nous a été imposée à partir de la Toussaint 1954, sont toujours aussi « saignants » si je puis dire.

    En effet, la Guerre d’Algérie n’est pas finie. D’un côté, on continue de stigmatiser l’oeuvre coloniale française, - et le Président Macron, lorsqu’il était candidat, rappelez-vous, était à la manœuvre en dénonçant depuis Alger, les prétendus « crimes contre l’humanité » commis par notre pays -, de l’autre le FLN, qui  n’a jamais reconnu les massacres des harkis, les assassinats et les enlèvements de Pieds noirs. (Notamment à Oran, le jour même de la proclamation de l’indépendance).

    S’il n’est pas question dans cette chronique de revenir sur la pseudo indépendance d’El Djézaïr, - mal gouvernée, elle crève sous sa manne pétrolière qui va en s’épuisant, tout le monde le sait -, mais de dénoncer les collabos qui polluent nos médias et qui peuplent les allées du pouvoir politique et médiatique français. L’occasion nous en est donnée par les scandaleuses manifestations de ces maghrébins d’origine algérienne, notamment dans les rues de Paris, symboliquement le 14 juillet au soir. Que je sache, les Sénégalais, qualifiés eux aussi pour la finale gagnée par les Fennecs, ne sont pas descendus sur la voie publique pour crier leur joie et en profiter, au passage, pour démontrer sinon leur haine, tout au moins leur hostilité au pays qui les abrite, les éduque et les nourri !

    Car, redisons-le, en raison de lois iniques, tous les maghrébins d’origine algérienne, de quelque générations qu’ils soient, sont considérés comme étant « français », - entre guillemets pour moi -, en raison du lieu de leur naissance, c’est-à-dire la France. (Utilisons une amusante métaphore champêtre : comme si un lapin, né dans un poulailler, allait pondre des œufs frais !). C’est l’infect jus solis, le droit du sol qu’il faudrait supprimer et remplacer par le jus sanguinis, le droit du sang : « être Français, cela s’hérite ou se mérite » ! Car tous ces pseudos Français descendant dans la rue, couverts de drapeaux algériens ou le brandissant, n’expriment rien d’autre que leur amour pour une équipe qui est réellement la leur, pas le onze tricolore.

    « Français » quand ça les arrange ?

    Après tout, pourquoi pas ? Mais alors, dans ces conditions, pourquoi sont-ils « Français » ? Pour les avantages que pourraient procurer, à l’étranger, la possession d’un passeport de notre belle république, pour la soupe, les aides sociales diverses et variées ? Comme le disait en toute franchise et sans animosité un supporter Marseillais des Fennecs interrogé sur une chaine d’infos en continu, je cite de mémoire, « ce drapeau est historique, on l’a dans le cœur ! ». Dans ces conditions, pourquoi ces messieurs-dames ne quittent-ils pas ce pays, la France, la Gaule, qui n’est pas le leur ? Pourquoi ne renoncent-ils pas à cette nationalité dont ils vomissent le pays, la distribuant entre parenthèses, TROP généreusement ? Et il se trouve des parlementaires, notamment la sénatrice Esther Ben Bassa par exemple, du groupe écolo, pour stigmatiser à la télévision les défenseurs d’une France française, comme sa collègue de Marseille, socialiste, d’origine maghrébine dont j’ai oublié le nom, ainsi qu’un anonyme député LREM du Val de Marne, qui s’indignait que l’on puisse stigmatiser ces supporters. Eh bien oui, n’est-ce pas, quoi de plus naturel, de plus normal, que des « Français » supportent, parfois dans la violence et même dans l’homicide,* la victoire d’une équipe étrangère ? Combien de pseudos journalistes se sont engouffrés dans cette brèche, en s’indignant que des Français « de souche », comme on dit, et pas uniquement membres d’ailleurs du Rassemblement national, puissent trouver anormal que des « compatriotes », parait-il, soutiennent des footeux étrangers ?

    Un pouvoir normal se poserait la question de la double allégeance et de la double nationalité. J’ai déjà eu l’occasion de citer cet exemple : ma cousine qui s’est mariée il y a plus de 50 ans avec un Italien, pouvait à la fois voter pour Sarkozy, et pour Berlusconi, - nul n’est parfait -, c’était son choix. Elle vient ENFIN, de renoncer à sa nationalité française et, désormais, ne voter qu’en Italie… (Pour Salvini j’espère !). Les Franco-algériens sont les seuls, les seuls supporters à descendre dans la rue et à manifester, surtout bruyamment, violemment, agressivement, la victoire de ceux qui sont, en fin de compte, comme le disait le  « jeune » marseillais interrogé sur C-News ou LCi, je ne sais plus, « du même sang ! ». C’est lui qui utilisait cette formule très « racialiste ». Il serait temps que l’on considère, une bonne fois pour toutes, que la guerre d’Algérie n’est pas terminée, qu’elle se poursuit sur notre sol sous d’autres formes.

    « Vérité et réconciliation » ?

    Tant qu’une commission mixte d’historiens objectifs, - dur, dur de les trouver -, ne sera pas mise sur pied officiellement et conjointement pour explorer toutes les zones, - ombres et lumières confondues -, de l’histoire franco-algérienne, dans un esprit type « vérité et réconciliation » à la sauce «  Mandela », rien de serein ne sera possible dans les relations, d’une part entre Français de souche et immigrés algéro-descendants et, d’autre part, entre les républiques française et algérienne. Pour ma modeste part, et je ne suis pas un « Pied noir », je considère que le fossé est toujours trop profond entre nos deux pays pour qu’une relation normale et apaisée puisse s’établir entre Paris et Alger, comme c’est peut-être le cas entre Paris et Rabat, Paris et Tunis. Tout le reste n’est que littérature. Il y a certes, nos intérêts économiques et géostratégiques bien compris qui comptent, - et Alger est un partenaire incontournable -, mais nous ne pouvons pas, PLUS, passer par pertes et profits toutes les humiliations, toutes les avanies que nous subissons de la part de ces gens-là.

    Qu’ils balayent d’abord devant leur porte ! A mon sens, c’est à ces conditions-là que nous pourrions avoir des relations diplomatiques très amicales, à défaut d’être jamais fraternelles.

    *A l’heure où ces lignes sont écrites, il semblerait qu’un universitaire guinéen, considéré par méprise comme étant un supporter sénégalais, ait été brutalement « effacé » du monde des vivants ! (Sources : chaines d’infos en continu).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Des péages sur les routes nationales : une (mauvaise) idée qui fait son chemin

    Des députés LREM militent pour que des tronçons de nationale soient concédés aux groupes autoroutiers. Oubliant que le privé n’a pas fait la preuve de son efficacité. Par Éric Vernier et L’Hocine Houanti* (The Conversation)

    Les vacances approchent et vous vous apprêtez, comme de nombreux Français, à prendre la route. Et, qui sait, peut-être allez-vous vous-même emprunter les nationales pour éviter le coût trop élevé des péages ? Sauf que votre tactique risque de devenir inutile dans les mois à venir. En effet, les nationales pourraient bien être à leur tour privatisées.

    Ainsi d’après La Lettre A du 5 juin 2019, « des amendements au texte de loi d’orientation des mobilités, actuellement examiné à l’Assemblée nationale, vont autoriser l’État à faire entrer des dizaines de kilomètres de routes nationales dans le régime concessif, à la grande satisfaction des groupes autoroutiers ».

    Une idée fait donc son chemin depuis au moins 2015, portée par les sociétés d’autoroutes et reprise depuis par des députés LREM et le gouvernement : privatiser les routes nationales et installer des péages. Ce projet est notamment relayé dans les médias et au niveau politique par l’Institut européen de recherche militant pour la liberté économique et la concurrence fiscale (Iref), un think tank français. Or, plusieurs écueils apparaissent, mettant en avant des contradictions inhérentes à la construction sociale même de la France.

    L’usager-payeur, un principe absurde

    Deux théories principales sont mobilisées pour analyser la privatisation : les théories néo-institutionnelles des organisations et l’économie institutionnelle de la réglementation. Elles développent un argumentaire en faveur des privatisations construites sur deux idées complémentaires : la gouvernance classique notamment par le contrôle par le marché des capitaux ou encore la menace de liquidationqui fait défaut aux entreprises publiques. Dans le même sens, la théorie de l’agence stipule que l’actionnariat privé dispose de plus d’outils de contrôle de la gouvernance que l’actionnariat public qui n’est pas engagé financièrement.

    C’est oublier que l’efficacité des politiques de privatisation reste mitigée. Certes, certains auteurs ont démontré une amélioration de la performance des entreprises à la suite de leur privatisation comme au Mexique ou sur l’emploi. Cependant, des chercheurs, comme Joel T. Harper qui a travaillé sur des entreprises tchèques en 2001, ont pu conclure que l’amélioration des résultats est plus expliquée par le secteur d’activité et le degré de concurrence que le changement du statut de l’entreprise. L’expérience des pays africains, notamment avec les fameux plans d’ajustement structurel, est très parlante. Les conséquences socio-économiques sont importantes et se traduisent par des fermetures d’entreprises et des licenciements massifs mettant des familles entières sans revenu de survie. Dans le cas algérien, entre 1994 et 1998, 1 010 entreprises publiques ont dû fermer et plus de 500 000 emplois ont été supprimés.

    Dans nombre de ces pays africains, le secteur privé compétitif n’a pas pu émerger à cause notamment des spécificités sociopolitiques lourdes : bureaucratie, corruption généralisée, monopole de la « mafia » politico-financière sur les secteurs stratégiques, prédominance du marché parallèle. Certains pays africains ont même fait un retour vers les nationalisations dans les grands services publics comme l’eau, l’électricité, les télécommunications ou encore les chemins de fer ou la sidérurgie (Tanzanie, Namibie…) Sur un autre continent, la privatisation de l’électricité au Chili a entraîné des coupures d’approvisionnement pendant plusieurs mois, ce qui a affecté les entreprises elles-mêmes. En Grande-Bretagne, la privatisation de l’électricité a été accompagnée d’une hausse en quatre ans de 20 % des factures en défaveur des consommateurs.

    Les raisons, au-delà de la recherche de la rentabilité optimale pour financer les dividendes des actionnaires, se trouvent dans la philosophie même des entreprises privées qui gèrent les biens et services publics comme des biens privés. L’autre problème posé par la privatisation concerne les salariés. Ces derniers sont perçus comme un simple facteur de production qu’il faut payer le moins cher possible et qui demeure facilement licenciable et flexible à tous les niveaux.

    Le lien entre, d’une part, privatisation des routes et, d’autre part, efficacité et rentabilité n’est donc pas si clair.

    Les autoroutes, sources de disputes

    Les profits des sociétés d’autoroute sont très élevés, autour de 17 % du chiffre d’affaires, un rendement exceptionnel. Et ces bénéfices ne cessent d’augmenter : 20 % en dix ans. Cette augmentation sera encore plus importante sous l’effet du rattrapage accordé par l’État entre 2019 à 2023 à la suite du gel des tarifs décidé en 2015 par Ségolène Royal, ministre de l’Écologie et signé par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie.

    Cette manne financière ne présage pourtant pas en contrepartie d’un bon entretien des réseaux, à l’exemple du reste du continent. L’Europe dispose de 80 000 kilomètres d’autoroutes, dont une minorité est privatisée : l’Italie, l’Espagne, la Grèce, le Portugal et partiellement la Croatie. Les résultats sont plus qu’édifiants. En Italie, le réseau est vieillissant et manque cruellement d’investissement et d’entretien. En quatre ans, une dizaine de ponts, dont celui de Gênes, se sont écroulés dans le pays.

    Les Portugais se détournent des autoroutes considérées trop chères et inaccessibles.

    D’autres pays européens disposent d’autoroutes gratuites à l’exemple de l’Allemagne. Dans ce modèle, c’est l’impôt acquitté par l’ensemble des citoyens qui assume indirectement les coûts des autoroutes.

    « UN OPÉRATEUR PRIVÉ QUI OPTERAIT POUR UNE TARIFICATION OPTIMALE EST CONDAMNÉ À LA FAILLITE »

    La théorie des parties prenantes intègre la notion d’externalités (retombées positives ou négatives d’une action). Or, la libre circulation gratuite dégage de nombreuses externalités positives qu’il ne faut pas négliger : bien-être des personnes favorable à la productivité, élargissement du bassin d’emploi permettant de trouver la bonne personne pour le bon poste, élévation du niveau de connaissances…

    L’enjeu économique primordial des privatisations, du point de vue de l’intérêt général, est l’efficience dans la gestion des actifs en assurant leur transfert du secteur public marchand vers la sphère privée. Or, la justification d’un interventionnisme de l’État dans la sphère économique et industrielle, voire la propriété publique d’entreprise, trouve son essence dans les défaillances du marché déjà démontrées notamment en 1929 et en 2007. Certaines situations, comme les monopoles naturels (activités à coûts fixes importants à l’exemple du rail, de l’électricité, des routes…), sont autant de scénarios qui favorisent le rôle économique des États.

    Les coûts fixes importants et l’accumulation des différentes charges (entretien des rails et des routes, par exemple) font qu’un opérateur privé qui opterait pour une tarification optimale est condamné à la faillite. L’équation est très simple pour l’opérateur privé : soit il fixe lui-même ses prix au détriment du bien-être collectif, soit il sera dans l’incapacité de couvrir ses frais.

    Ce constat ne justifie pourtant pas toutes les nationalisations notamment celles d’entreprises qui opèrent dans des marchés concurrentiels. C’est la somme des intérêts contradictoires de toutes ces parties prenantes qui doit être mesurée pour une véritable évaluation de l’efficacité des politiques de privatisation. Et le modèle français a toujours porté l’attention sur cet équilibre entre toutes les parties.

    Un concept incohérent

    Cependant, le « paiement à l’usage » généralisé mettrait fin au contrat social pour un unique contrat : le contrat marchand. Dans une période socialement et économiquement difficile, notamment avec le mouvement des Gilets jaunes qui est né du sentiment d’injustice fiscale et de l’excès du coût des trajets en voiture, vouloir faire payer encore plus le trajet domicile-travail relève de la provocation.

    Nous voyons ici l’incohérence d’un tel concept. Car la privatisation des routes amènerait irrémédiablement l’État à devoir subventionner ces trajets pour alléger le budget des Français les plus modestes. Une nouvelle usine à gaz, plus coûteuse que le bénéfice de la privatisation, serait créée et enrichirait un peu plus les sociétés d’autoroutes par une compensation payée par le contribuable. Nous tomberions une fois de plus dans le principe de la socialisation des pertes et de la privatisation des profits. Apparaît donc la question de la compatibilité républicaine et de l’acceptabilité citoyenne du prix. Et, au-delà, celle d’un monde où tout deviendrait marchand.

    *Éric Vernier est directeur de la chaire commerce, échanges & risques internationaux — ISCID-CO, université du Littoral-Côte-d’Opale, Chercheur au LEM (UMR 9221), université de Lille ; L’Hocine Houanti est professeur d’économie, Excelia Group — UGEI.

    Source : Le point

    https://www.patriote.info/actualite/economie/des-peages-sur-les-routes-nationales-une-mauvaise-idee-qui-fait-son-chemin/

  • RETENEZ DÈS MAINTENANT VOTRE STAND AUX RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE PROCHAIN...

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    Depuis 13 ans, Synthèse nationale organise régulièrement chaque année ses journées nationales et identitaires. Depuis 13 ans, celles-ci remportent un succès grandissant. Le moment est donc venu de passer à la vitesse supérieure. Plusieurs éventualités ont été envisagées et nous avons retenu celle du passage de une à deux journées.

    Cette formule présente plusieurs avantages : plus de temps nous donnera la possibilité d’organiser plus d’activités et aussi de voir plus de monde. Elle nous permet ainsi, outre la possibilité de consacrer plus de temps aux interventions, d’accentuer le côté « festif » de ce rassemblement. Et, bien sûr, elle nous rappelle (de manière beaucoup plus modeste certes) les Fêtes « Bleu Blanc Rouge » du FN de jadis. Nous avons demandé au Président Jean-Marie Le Pen, détenteur du titre "BBR", l’autorisation de le reprendre ; ce qu’il nous a aimablement autorisé avec ses encouragements.

    Les 13Journées nationales et identitaires de Synthèse nationale se dérouleront donc cette année sur deux jours et elles prendront comme nouvelle appellation « Le grand rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Elles se dérouleront le samedi 12 (de 14 h 00  à 23 h 00) et le dimanche 13 octobre 2019 (de 11 h 00 à 18 h 30), à l’Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets à Rungis (94).

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  • « Prison ferme contre Dieudonné, Vincent Lambert assassiné » été 2019 avec Jérôme Bourbon

  • Le bras de fer se poursuit entre les États-Unis et l’Iran

    Le bras de fer se poursuit entre les États-Unis et l’Iran

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    Chaque jour, la tension monte entre Washington et Téhéran. Après le drone américain abattu par les Gardiens de la révolution iraniens (on ne sait, d’ailleurs, toujours pas avec certitude si ce drone était ou non dans les eaux iraniennes), c’est maintenant un drone iranien qui a été détruit. C’est, en tout cas, ce qu’affirme Donald Trump. Les Iraniens démentent, mais selon Le Figaro, une source militaire française confirme la version américaine. Quelques jours auparavant, la marine iranienne avait arraisonné un pétrolier « étranger » qui se livrait à de la « contrebande de pétrole ».

    Au-delà de cette pittoresque bataille de drones et de pétroliers, on peut se demander jusqu’où ira ce bras de fer entre les deux ennemis – car il faut bien les appeler ainsi.

    Les Américains tentent de créer une coalition internationale qui enverrait des navires de guerre dans le détroit d’Ormuz afin d’escorter les pétroliers. Plusieurs « tankers » ont, en effet, été arraisonnés ou endommagés par des attaques à l’origine incertaine, et Trump voudrait saisir cette occasion pour sensibiliser les Européens à la sécurité de l’approvisionnement du pétrole.

    C’est peu de dire que ces derniers ne saluent pas cette idée avec beaucoup d’enthousiasme. Même les Anglais, fidèles valets de Washington en maintes occasions, ont manifesté une réticence immédiate. Certes, ils viennent d’arraisonner un pétrolier iranien près de Gibraltar et de faire prisonnier son capitaine, mais de là à envoyer sa flotte dans le détroit d’Ormuz face à l’Iran ! La France n’est pas, non plus, enthousiaste et l’Allemagne n’existe pas militairement.

    L’idée des Européens est toujours la même : sauver l’accord nucléaire signé après tant d’effort. C’est louable, mais on ne voit pas bien ce qui pourrait faire revenir Donald Trump sur sa décision de dénoncer cet accord en 2018. Ils ont également manifesté leur désaccord sur l’alourdissement des sanctions américaines. Elles provoquent le marasme économique dont toute la population iranienne souffre, renforcent le clan des durs et affaiblissent le président Rohani, artisan de l’accord nucléaire et dangereusement fragilisé aujourd’hui.

    Les Européens ont également eu l’idée, intéressante, de contourner ces sanctions en créant un système de troc qui permettraient aux entreprises européennes de ne pas faire de transactions en dollars et d’éviter, ainsi, des amendes astronomiques. Ils ont malheureusement été incapables de mettre en œuvre cet outil qui n’est qu’une coquille vide. Alors, à quoi sert l’Europe ? Cette question cent fois posée reste toujours d’actualité…

    Trump ne parvient pas, non plus, à convaincre ses alliés locaux (hormis Israël et l’Arabie saoudite). Les Émirats arabes unis, par exemple, en première ligne face à l’Iran, n’ont aucune envie d’expérimenter la fiabilité des missiles iraniens.

    Coincé entre sa rhétorique anti-iranienne et les volontés bellicistes de Bolton et Pompeo, ses deux principaux conseillers, Trump est aujourd’hui dans une impasse diplomatique. Mais Téhéran aussi : le peuple iranien en a assez des restrictions et de l’absence de liberté, en particulier les femmes. Le mouvement « Sans le voile » s’étend et inquiète les mollahs qui durcissent la répression.

    Les diplomates ne sont plus écoutés et, en l’état actuel des contraintes de chacun, ni Téhéran ni Washington n’ont intérêt à calmer le jeu. Dans ce contexte, tout dérapage peut provoquer la guerre.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-bras-de-fer-se-poursuit-entre-les-etats-unis-et-liran/

  • Désolé, Sibeth Ndiaye, mais Nadine Morano n’a pas tort !

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    L’affaire Nadine Morano met au grand jour cette réalité que nous voulons cacher. Aujourd’hui en France, si on appartient à une minorité – raciale, religieuse, sexuelle ou autre -, on peut se permettre des écarts comportementaux, des écarts de langage, on peut défier la bienséance, cela sera justifié par les progressistes.

    La société française est forte car des règles de savoir-vivre font sa spécificité, règles qui sont appréciées et respectées dans le monde entier.

    Le savoir-vivre français met en avant deux éléments, l’attitude personnelle de l’individu d’une part, et l’attitude de l’individu au sein du groupe d’autre part. Ces deux éléments vont démontrer une aisance dans la relation avec les autres et surtout faciliter la communication.

    Le savoir-vivre français, c’est un ensemble de codes édictés depuis des siècles à l’initiative de la bourgeoisie et de l’aristocratie. Ces codes empruntaient beaucoup à « l’étiquette » de la cour.

    Certes, la Révolution de 1789 a encouragé la fin des codes pour mettre en avant l’anti-politesse, mais Napoléon Bonaparte va vite rétablir l’étiquette sous le Ier Empire.

    L’étiquette introduit la notion de bienséance, les bonnes manières comportementales en société.

    La maîtrise des codes du savoir-vivre pour avoir le bon comportement en toutes circonstances est le fondement du bien-vivre ensemble. On sera jugé selon notre rapport avec ces codes, aussi bien dans notre vie privée que dans notre vie professionnelle.

    En politique, l’étiquette dans les relations officielles est le « protocole », qui désigne les règles de bienséance, les règles diplomatiques et, enfin, les règles de sécurité. Le protocole permet d’apprécier le rapport du représentant d’un État avec le savoir-vivre et, subséquemment, amène à porter un jugement sur l’État représenté.

    Il y a quelques jours, à Strasbourg, un eurodéputé anglais est empêché d’entrer au Parlement à cause de sa tenue vestimentaire. L’élu, d’origine somalienne, va, dans la foulée, diffuser sa provocation sur les réseaux sociaux, avec des photos le montrant, installé devant le Parlement européen, et un message fort résumé en cette phrase : l’entrée au Parlement lui est interdite parce qu’il est NOIR…

    Dans la polémique entre Sibeth Ndiaye et Nadine Morano, il faut retenir deux faits.

    Tout d’abord, la tenue vestimentaire de la porte-parole du gouvernement lors de la cérémonie du 14 Juillet. Ensuite, la déclaration de la porte-parole, parlant des homards, avec l’allusion au kebab.

    La réaction de Nadine Morano sur les réseaux sociaux rappelait que Sibeth Ndiaye est « Sénégalaise bien née ». Est-ce faux ? Non, quand on sait que ses parents ont eu les moyens de lui offrir ce que beaucoup de jeunes Africains ne peuvent avoir et finissent par prendre le risque de traverser la Méditerranée.

    Nadine Morano souligne aussi que Sibeth Ndiaye est naturalisée depuis trois ans… Pourquoi rappelle-t-elle cette ancienneté ?

    Tout simplement parce que les personnes récemment naturalisées doivent démontrer à l’officier en charge de l’instruction de leur dossier de naturalisation un niveau de culture et de maîtrise des us et coutumes de la France. La gastronomie est l’un des patrimoines reconnus dans le monde entier, le kebab est loin d’en faire partie !

    Enfin, Nadine Morano évoque l’indignité de la fonction de porte-parole au regard des tenues vestimentaires.

    Sur ce point, personne n’a jusque-là jamais reproché à Sibeth Ndiaye ses tenues ès qualités de voix du gouvernement, mais le 14 juillet est le jour où l’étiquette prend toute son importance.

    Les militaires qui doivent défiler sur les Champs-Élysées prennent le temps pour être en tenue impeccable. Lorsqu’on a la chance, comme Sibeth Ndiaye, d’être installée sur l’estrade officielle, on se doit de renvoyer aux personnes qui vont défiler un minimum de respect. C’est ça, le savoir-vivre.

    La France a connu beaucoup de femmes noires ministres. On peut citer, entre autres, George Pau-Langevin, Ericka Bareigts, Christiane Taubira, Laura Flessel mais aussi Rama Yade (naturalisée comme Sibeth Ndiaye). Mais jamais des problèmes liés à la bienséance n’ont été évoqués pour ces dames, jamais.

    Être ministre de la France est un honneur, c’est être un modèle pour les jeunes et un ambassadeur à l’étranger. Quand on est issu des « minorités visibles », c’est une charge morale qu’on nous confie, car on doit être le modèle de la France ouverte à tous pour nos communautés et un modèle de l’accès de notre communauté dans l’élite nationale.

    Il n’y a donc pas de reproche à faire à Nadine Morano, elle a dit ce que beaucoup de Français pensent.

    Sibeth Ndiaye devrait s’interroger sur la façon de jouer son rôle d’ambassadrice.

    Empêcher le débat en brandissant chaque fois le racisme est mauvais pour notre société et pourrait, un jour, fragiliser le roman national.

    Verlaine Djeni

    https://www.bvoltaire.fr/desole-sibeth-ndiaye-mais-nadine-morano-na-pas-tort/

  • Politique & éco n°224 – Après la crise, nouvel ordre (ou désordre) monétaire international ?

    Revenu de base mensuel, hélicoptère monétaire, crypto monnaies, fin du cash, big data et IA, Facebook crée une monnaie…
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Vincent Held, économiste suisse pour son livre : Après la crise (Editions Réorganisation du monde)

    1) Un modèle économique actuel à bout de souffle

    – Transformation du système économique mondial
    – Basculement du centre de gravité vers l’Asie
    – Crise financière et Intelligence artificielle
    – Les bulles vont crever
    – Perspectives alarmantes sur l’emploi : l’exemple suisse
    – Peu de réactions
    – Même le tertiaire, une bipolarisation de l’emploi, très qualifiés et sans qualifications
    – Le Tripallium : un symbole ?
    – Vers le revenu de base universel
    – Alliance contre nature des néo-marxistes et des grands capitalistes
    – Menaces sur les systèmes sociaux de protection maladie, retraites
    – L’hélicoptère monétaire
    – France stratégie et le rapport Villani
    – Klaus Schwab fondateur de Davos invite des marxistes au Forum

    2) La crise occasion du changement de paradigme

    – Attali et les « opportunités » de la crise
    – La BCE reprendrait le contrôle des opérations monétaires sur les banques commerciales
    – Le REPO, un produit à risque qui expose les pays vertueux à la dette des autres
    – Les changements ne sont pas affaire de droite et gauche
    – En Suisse, l’UDC favorable au revenu universel
    – La Banque d’Angleterre en pointe sur le nouveau système
    – BIG DATA, BIG BROTHER ?
    – Acceptation par les populations du contrôle de solvabilité, la fin du crédit place au financement coopératif
    – Réduction en vue de la taille des banques
    – Le modèle chinois de contrôle social
    – Fin du cash et taxe de liquidité, taxe sur toutes les transactions financières y compris entre particuliers
    – Observatoire européen des systèmes de santé, bons et mauvais comportements aux conséquences sociales, la carotte et le bâton
    – Vers des cryptomonnaies d’Etat ?

    3) Nouvel ordre monétaire économique et social ?

    – Le retour paradoxal de l’étalon or
    – Ces pays qui achètent de l’or : Russie, Chine, Allemagne et Turquie
    – La BCE utilise déjà la base de données pour les bénéficiaires de crédits
    – Vers la confiscation bancaire en cas de crise ?
    – Les 100 000 euros non respectés ?
    – L’Europe s’intéresse depuis longtemps à la blockchain, la Deutsche Bank aussi
    – Facebook et sa monnaie LIBRA, la BRI approuve
    – La santé, un dossier explosif – My health, my data
    – Big Data, Big Pharma !
    – Retour sur le RBU, une illusion d’optique
    – La Suisse s’y est opposée par une votation contre la classe politique
    – Les failles du RBU quand B. Hamon est d’accord avec Bill Gates

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n224-apres-la-crise-nouvel-ordre-ou-desordre-monetaire-international