
Benalla : des règlements suspects dans les comptes de campagne de Macron

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Paris suffoque, la France suffoque, donc l’Europe doit aussi suffoquer, et pourquoi pas le monde entier ? C’est le pas allègrement franchi par les journaux télévisés du 25 juillet, celui de France 2 en particulier. Oui, il a fait très chaud en région parisienne et dans ce que l’on appelle le Bassin parisien et dans son prolongement vers le Bassin des Flandres et le nord-ouest de l’Allemagne. Mais qu’en est-il réellement ailleurs ?
Pour le savoir, il suffit de consulter des sites météo comme le site allemand www.wetterzentrale.de. Pour la journée du 25 juillet (la plus chaude), on peut constater l’étendue de la vague de chaleur mais aussi ses limites. En Biélorussie, par exemple, il ne faisait que 18 ou 19 petits degrés à 14 h. En Irlande et en Écosse, la température n’est pas montée bien plus haut, 20 à 22 °C, et si l’on va jusqu’en Islande, il ne faisait que 12 °C. La Suède a des températures à 30 °C, mais les côtes norvégiennes sont restées froides : 15 ou 16 °C. Plus au sud, en Espagne ou en Italie, par exemple, on s’attendrait à trouver également des températures exceptionnelles. Eh bien, non, elles sont élevées, 28 à 37 °C, 40 °C ponctuellement dans le centre de l’Italie, mais rien d’exceptionnel pour ces pays. Quant au Portugal, dans le nord, il y faisait à peine assez chaud pour se baigner, 19 ou 20 °C, et 26 °C dans le sud.
Et dans le reste du monde, l’hémisphère sud, en particulier, où c’est l’hiver, les glaces sont-elles en train de fondre ? Eh bien, non. Le sud de l’Australie a enregistré des records de froid durant la précédente canicule du mois de juin : -3,8 °C dans la région de Coonawarra, du jamais-vu depuis 37 ans, ou -2,9 °C à St. George (record de 12 ans battu), selon le Bureau de météorologie de la Nouvelle-Galles du Sud. Fin juin, le Brésil a aussi enregistré des records de froid. En Bolivie, six de ses neuf départements ont été placés en alerte orange grand froid et de grosses chutes de neige ont provoqué la fermeture temporaire de plusieurs axes, selon le journal suisse Le Nouvelliste du 23 juillet. Si l’on regarde la carte mondiale des températures du 25 juillet sur le site de l’université du Maine (Climate Change Institute), on peut constater qu’une anomalie froide touche le centre du Canada et les côtes de la Sibérie. On peut voir, aussi, que les étendues cumulées de ces zones de froid sont bien plus importantes que l’étendue de la vague de chaleur que nous avons connue.
Alors non, quand Paris suffoque, le monde entier ne suffoque pas et les records qui y ont été battus trouvent des explications avec, en particulier, le phénomène connu de dépression thermique sous dôme anticyclonique, et surtout ce qui est appelé « l’effet d’îlot de chaleur urbain » : le béton, la pierre et le bitume emmagasinent de la chaleur, qu’ils restituent, ce qui est sensible la nuit en particulier, amplifiant par rayonnement les températures mesurées. Cet effet participe aussi de l’augmentation globale des températures depuis le début du XXe siècle.
Évidemment, tout cela n’empêchera pas de dire ce que tout le monde sait déjà : quand il fait froid, c’est de la météo, et quand il fait chaud, c’est le climat qui se dérègle. Froid en hiver, chaud en été, vraiment, rien ne va plus !
Une nouvelle provocation du président étasunien fait craindre le pire pour la production de vin français. Alors que la France entend taxer les GAFA, Donald Trump menace d’une riposte à la manière de celle menée contre la Chine.
2) Professionnels du tourisme : vers une saison morose ?
Alors que de fortes chaleurs ont touché le territoire national, le secteur touristique a connu une baisse de rythme depuis mi-juin. Un ralentissement inquiétant mais qui peut encore être rattrapé dans les semaines à venir.
3) Les personnes âgées face à la solitude
Alors que de plus en plus de personnes âgées se retrouvent livrées à elles-mêmes, les smartphones leur viennent en aide. De nombreuses applications ont vu le jour pour leur permettre de sortir de la solitude.
4) L’actualité en bref
L’Europe bruxelloise, en supprimant tous les obstacles aux échanges commerciaux entre l’Union et le monde extérieur, a exposé les entreprises européennes à une concurrence sauvage et déloyale. Ce faisant, elle a provoqué des délocalisations en grand nombre, créé un chômage de masse et initié un processus d’appauvrissement des Européens. Ligne droite considère en conséquence que la nouvelle Union doit suivre une voie inverse et mener une politique commerciale combative fondée sur une régulation des échanges commerciaux à ses frontières.
L’Europe bruxelloise, le bon élève de la classe mondialiste
Depuis 1974, l’organisation bruxelloise s’est engagée dans l’abaissement progressif des droits de douane extérieurs et dans la suppression de tous les obstacles aux échanges. Elle a ainsi tourné le dos à la philosophie première du Marché commun qui prévoyait un tarif extérieur commun et même, comme en matière agricole, le principe de la préférence communautaire. Le marché créé entre les pays d’Europe est dès lors devenu sous la pression britannique un marché ouvert totalement soumis aux vents dévastateurs de la concurrence sauvage venue des quatre coins du monde.
Cette politique a été menée de surcroît avec une naïveté totale. Contrairement aux Américains par exemple, qui multiplient les entorses aux règles de libre-échange pour protéger au mieux leur appareil de production, les eurocrates n’ont de leur côté qu’un objectif : être le meilleur élève de la classe mondialiste. Le fait que M. Lamy ait pu, après son mandat de commissaire européen au commerce, être nommé directeur général de l’OMC en dit long à cet égard. Car qui peut croire qu’un commissaire qui aurait défendu avec âpreté les intérêts commerciaux de l’Europe aurait pu être choisi ensuite pour diriger l’instance censée gérer le commerce mondial ?
Cette politique laxiste, déterminée non par le souci de bien défendre les intérêts européens, mais par celui d’appliquer au mieux l’idéologie libre-échangiste, a produit des effets catastrophiques. Elle a provoqué un décrochage économique de l’Europe, qui l’a amenée à perdre des pans entiers de son industrie et à se faire distancer techniquement et commercialement dans de nombreux domaines de pointe.
Une politique commerciale combative
Aussi faut-il tirer les leçons de ces errements et mettre un terme à cette funeste politique de dérégulation. Ligne droiteconsidère donc que la nouvelle Union qu’elle appelle de ses vœux doit rompre avec le laxisme actuel pour mener une politique commerciale combative fondée sur le principe de la régulation des échanges aux frontières du continent.
À cet égard la nouvelle Union devrait commencer par utiliser toutes les dispositions prévues dans les traités commerciaux et dans la réglementation de l’OMC pour multiplier les procédures de sauvegarde et ouvrir tous les contentieux possibles contre les pratiques commerciales jugées déloyales.
Au-delà, l’Europe devrait proposer à ses partenaires mondiaux l’ouverture de nouvelles négociations commerciales afin de refonder les principes du commerce mondial. Elle devrait dans ce contexte plaider pour un retour à la régulation et pour la création d’écluses douanières destinées à compenser les différences de salaire, de réglementation sociale et environnementale ainsi que celles liées à la sous-évaluation de certaines monnaies. Les négociations du cycle de Doha ayant échoué il y a plus d’une décennie, l’Union pourrait demander l’arrêt définitif de ce type de processus et l’ouverture d’un nouveau cycle portant cette fois sur une régulation contrôlée par l’OMC.
Une régulation du commerce mondial
Devant le refus prévisible d’une telle refondation, l’Union devrait alors prendre les moyens de l’imposer. N’oublions pas que l’Europe est la première puissance commerciale du monde et que rien dans ce domaine ne peut se faire sans elle. Là où la France seule aurait été acculée à céder, l’Europe serait en position de faire céder ses partenaires. Pour faire prévaloir ses vues, elle devrait donc prendre l’initiative de rétablir unilatéralement une barrière douanière à ses frontières. Cette attitude de transgression délibérée provoquerait à n’en pas douter des mises en demeure de l’OMC que l’Europe devrait ignorer complètement. Elle entraînerait aussi des représailles de la part de ses partenaires commerciaux qui décideraient de leur côté d’imposer des droits de douane sur les produits européens. Ce faisant, c’est l’ensemble du dispositif libre-échangiste qui se trouverait déstabilisé. Mais, au bout d’une période incertaine et peut-être un peu chaotique de représailles et de contre-représailles, gageons que les grands acteurs du commerce mondial tomberaient vite d’accord pour ouvrir des négociations destinées à remettre de l’ordre dans le système commercial international. Des discussions qui ne pourraient alors qu’aboutir au principe d’une régulation raisonnable et contrôlée sur un plan multilatéral par l’OMC.
Vers la réindustrialisation du continent
Une telle évolution conduirait alors beaucoup d’acteurs du commerce mondial à changer de perspective. Gageons qu’un pays comme la Chine, par exemple, en tirerait la conséquence qu’il lui faut dorénavant se tourner vers un modèle de développement davantage axé sur la consommation intérieure que sur l’exportation à tout-va.
L’Europe de son côté pourrait entreprendre un processus de relocalisation et de réindustrialisation qui conduirait à une réduction du chômage, une amélioration de la croissance et à plus de prospérité pour les Européens.
L’Europe peut et doit imposer la régulation du commerce mondial.
https://lignedroite.club/une-europe-qui-regule-les-echanges-commerciaux-a-ses-frontieres/
Affirmant vouloir «faciliter le travail des policiers» face aux «dégonflés de la gauche radicale», le président américain a annoncé sur son réseau social préféré qu’il envisageait de classer Antifa comme organisation terroriste.
«Nous envisageons de classer Antifa [comme] une organisation terroriste majeure […] Cela faciliterait le travail des policiers», a déclaré le 27 juillet Donald Trump sur Twitter. Habitué aux déclarations houleuses sur le réseau social, le chef d’Etat américain s’est en effet livré à une diatribe sans concession à l’encontre de ceux qu’il a qualifiés de «détraqués» et de «dégonflés de la gauche radicale», affirmant que les antifas avaient pour habitude de frapper des personnes pacifistes avec des battes de baseball.
Consideration is being given to declaring ANTIFA, the gutless Radical Left Wack Jobs who go around hitting (only non-fighters) people over the heads with baseball bats, a major Organization of Terror (along with MS-13 & others). Would make it easier for police to do their job!
Ces propos s’inscrivent dans un contexte de violences répétées aux Etats-Unis entre d’une part des activistes classés à l’extrême gauche du paysage politique et d’autre part, des partisans de Donald Trump.
Essayiste et romancier, Bruno Lafourcade puise dans ses souvenirs d’enfance et nous emmène en 1960 dans une famille de la ruralité avec “Le tombeau de Raoul Ducourneau”. Le roman d’un drame familial qui donne voix à une France périphérique désormais au cœur de l’actualité. Le tout dans un style mordant et ironique, véritable signature de Bruno Lafourcade.
https://www.tvlibertes.com/zoom-bruno-lafourcade-le-tombeau-de-la-france-peripherique
Illustration : La tombe de Rousseau, transportée au Panthéon le 11 octobre 1794, malgré les protestations du marquis de Girardin, chez qui Rousseau fut d'abord enterré.
Il est significatif et révélateur, ce fait que les Révolutionnaires, pères fondateurs de l'idéologie de la Nouvelle religion républicaine, aient souhaité ce transfert : il veut bien dire quelque chose, "quelque part", comme on dit aujourd'hui dans le jargon....
En 1812, pour le centenaire de la naissance de Rousseau, aucune commémoration officielle n'eut lieu : Napoléon avait bien d'autres chats à fouetter, il partait attaquer la Russie, c'était pour lui le commencement de la fin...
Par contre, son bicentenaire fut célébré très officiellement en 1912, par une République encore mal assurée : cette célébration souleva d'ailleurs une tempête de protestations, comme le discours "anti-Rousseau" de Barrès à la Chambre : "profondément imbécile" (pour le Contrat social) et "demi-fou" (pour Jean-Jacques), Barrès n'y était pas allé de main morte !... Comme Jules Lemaître qui, peu auparavant, en 1907, écrivait : "(Rousseau) qui, semble-t-il, ne savait pas bien ce qu'il écrivait..". Sans parler bien sûr de "Charles" (Maurras) et son "misérable Rousseau"...
Et puis, en 2012, pour le tricentenaire : rien....
Aujourd'hui : 8. Jean-Jacques Rousseau
"Qu'est-ce que la célébrité ? Voici le malheureux ouvrage à qui je dois la mienne." Je ne vous donnerai pas en plus de trois ou quatre le nom de l'auteur de ces lignes et vous avez déjà reconnu cet accent de désenchantement et d'orgueil. C'est l'homme que le gouvernement de la République fêtera bientôt au Panthéon qui inscrivait ces mots en tête d'une réédition de son premier ouvrage, ce célèbre et absurde "discours" où il niait la civilisation et l'art dans le pays et le temps même où l'art et la civilisation étaient parvenus au degré d'achèvement le plus haut. On imagine assez bien une sorte de dialogue, pareil à ceux où Rousseau se faisait le juge de Jean-Jacques et dans lequel l'auteur du Contrat social examinerait la séance de la Chambre où il a été question de lui, et où il répéterait, l'appliquant à toute son oeuvre, ses paroles d'une amertume et d'un amour-propre incurables : "Voici le malheureux ouvrage à qui je dois ma célébrité."
Nous connaissons assez Rousseau pour savoir qu'il serait déjà fâché avec M. Viviani et avec M. Guist'hau, qu'il leur reprocherait toute espèce d'horreurs et de diffamation et qu'il les haïrait pour l'avoir défendu.
D'un certain point de vue, celui de l'auteur, il n'aurait peut-être pas tout à fait tort, car enfin il est bien certain que ce ne sont pas ses partisans qui le lisent le plus. Et, par exemple, le grand écrivain, le grand artiste qui a apporté à la tribune, dans un magnifique langage, les raisons qu'il avait de ne pas s'associer à une fête en l'honneur de Rousseau (Maurice Barrès, ndlr) est, m'a-t-on dit, le lecteur enthousiaste et jamais las des Rêveries du promeneur solitaire.
Connaissez-vous cette suite douloureuse des Confessions ? C'est le lamento du maudit et cela commence sur cette plainte d'autant plus déchirante qu'elle est plus mal fondée : "Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. Ils ont cherché dans les raffinements de leur haine quel tourment pouvait être le plus cruel à mon âme sensible, et ils ont brisé violemment tous les liens qui m'attachaient à eux." Est-ce Job ou Rousseau qui gémit ? Mais toutes les Rêveries du promeneur solitaire ont ce goût de cendre.
Oui, sans l'ombre d'un doute, Maurice Barrès est sinon le seul, à la Chambre, du moins à peu près le dernier qui lit encore Jean-Jacques et personne, en tout cas, n'y sait comme lui en quoi consiste la mélodie de "l'extravagant musicien". Les professionnels du parlementarisme sont trop occupés par leurs électeurs pour garder le temps de la méditation et de la lecture. Cela se sent d'ailleurs très bien à leurs discours, et à leurs articles pour ceux qui se mêlent d'écrire.
C'est même pourquoi ils aiment si passionnément les petites représentations du Palais-Bourbon où des académiciens prennent la parole et où il est question de philosophie, de littérature ou plus souvent de théologie. Le fait de participer, rien que par leur présence sur les bancs, à ces jeux désintéressés et supérieurs, les flatte au bon endroit, celui où tout de même ils sentent quelque chose comme une lacune. Le président Brisson, qui connaissait bien le faible et le fort de ses amis, facilitait toujours le tour de parole aux lettrés de la droite. Il devait, à part lui, appeler çà : relever le niveau.
Je me garderai bien d'ailleurs de faire tout particulièrement un crime aux quelques quatre cents et quelques députés qui ont voté les crédits de la fête, de ne jamais lire et, peut-être, de n'avoir jamais lu une ligne de Jean-Jacques. La plupart de nos contemporains sont dans le même cas.
J'avais une grand'mère - et cela remonte à des temps déjà lointains - qui avait toujours la Nouvelle Héloïse à portée de la main et qui ne passait pas de journée sans relire quelque lettre de Julie, de Saint-Preux ou de milord Edouard. C'était une "femme sensible" et elle serait bien étonnée si elle entendait et si elle voyait ce qui se passe de notre temps. Célébrer Jean-Jacques au moment où personne ne le lit plus lui paraîtrait certainement une gageure assez forte.
Car c'est un fait qu'on ne le lit plus. Rousseau, vivant dans la polémique, imposé par la religion d'état de la République, est aussi absent que possible des conversations et de la littérature. Ainsi, les danseurs russes ne l'ont pas mis en ballet : faut-il qu'il soit oublié ! Cependant, pour Nijinski, le début si passionné, si fiévreux et si charmant de Julie serait bien un prétexte à pantomime aussi fécond que l'Après-midi d'un faune. Cette omission permet de mesurer le peu qu'il reste de Jean-Jacques Rousseau.
L'Action française, 16 juin 1912.
Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)
113 migrants subsahariens, dont des mineurs, sont morts noyés à proximité des eaux territoriales libyennes, à 8 kilomètres des côtes.
Ils ont été envoyés à la mort sur des embarcations qui en aucun cas ne pouvaient traverser la Méditerranée, ni jusqu’à Lampedusa, ni jusqu'à La Valette, par des « passeurs » qui n’ont même pas pris la précaution de prévenir les navires des ONG, comme ils le font d’habitude. Ces navires qui ne sont là que lorsqu’on les attend, avec lesquels on a pris rendez-vous ! Comme cela vient d’être prouvé par la justice italienne.
Ils viennent s’ajouter aux milliers de migrants qui ont déjà péri dans ces traversées, victimes de ces « marchands de chaire humaine », ces esclavagistes du XXIe siècle.
Et nos gouvernants européens, et plus particulièrement ceux de la France, de l’Espagne et d’une douzaine d’autres pays, sont, paraît-il, bouleversés, offusqués, peinés, mais n’entreprennent absolument rien pour que cela cesse.
Le port de La Valette, sur l’Ile de Malte, a accueilli en moins d’une semaine plus de 250 migrants, dont une vingtaine de mineurs isolés.
135 migrants sont actuellement bloqués sur un navire des gardes-côtes italiens, secourus en mer le 26 juillet alors qu’ils étaient entassés sur des embarcations de fortune.
Mattéo Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, le seul dirigeant à la hauteur de cette situation devenue désespérée, exige un accord européen de répartition avant qu’ils ne puissent débarquer.
Le 22 juillet, le président Macron avait pourtant annoncé cet accord entre 14 pays européens pour mettre en place un mécanisme de solidarité afin de les répartir, mais il avait précisé, en préalable, que ces migrants devaient d’abord débarqués en Italie, provoquant la colère, à juste titre, de Salvini.
Oui, il s’agit d’un drame, un de plus et pas le dernier, mais osons poser les questions qui fâchent :
*L’Algérie et la Tunisie ont maîtrisé ce problème migratoire, d’une manière sans doute brutale mais indispensable faute d’une meilleure solution, en n’acceptant pas l’arrivée de ces migrants et en rejetant hors de leurs frontières, dans des conditions parfois impitoyables, ceux qui réussissent à pénétrer dans le pays.
Dès lors les « mafias » de passeurs se sont éloignées vers des frontières bien plus accessibles, celles de la Libye et du Maroc, qui rapportent bien plus de bénéfices.
*Justement, puisqu’il est question de bénéfices ? Une question à laquelle il n’est pas facile de répondre, tant cela paraît secret : Ces passages coûtent environ entre 2000 et 5000 euros. Comment des migrants provenant de pays où le salaire moyen mensuel oscille entre 30 et 150 euros et qui, puisqu’ils le quittent, ne travaillaient sans doute pas, peuvent-ils réunir de telles sommes représentant des années de salaire ?
Et les mineurs isolés, qui eux ne travaillaient certainement pas dans leurs pays, et n’ont donc aucun salaire, qui a payé pour leurs passages ?
Nous savons qui finance les ONG, mais qui paie les millions d’euros aux mafias de passeurs ? Mystère !
Il serait pourtant facile d’appréhender un de ces passeurs et de le faire parler afin de tenter de remonter la filière, jusqu’où ?
Depuis plusieurs années nous réclamons que les armées et les forces de l’ordre des pays concernés soient positionnées aux frontières afin d’interdire le passage de tous les migrants africains, de l’est comme de l’ouest et, si elles ne sont pas en mesure d’organiser ces barrages, comme le font l’Algérie et la Tunisie, et comme ne le font pas ni la Libye, ni le Maroc, alors que l’Europe, et la France plus particulièrement, puisque son armée est positionnée en Afrique, s’en chargent directement.
C’est la seule solution possible à ce problème humanitaire, dans l’immédiat.
Le futur devrait être, mais cela sera impossible à réaliser, d’aider ces pays africains à se développer afin de non seulement retenir, mais également de faire revenir, tous ces cerveaux indispensables à l’exploitation de leurs immenses richesses !
Pourquoi impossible à réaliser ? Parce que je vous laisse deviner dans quelles poches vont directement les milliards versés !
http://magoturf.over-blog.com/2019/07/migrants-qui-sont-les-financiers-internationaux.html
Raymond Barre a été doublement remercié pour ses bons et loyaux services au monde financier anglo-saxon, lequel monde avait fermement décidé, une fois De Gaulle éliminé, de prendre la France pour cible.
Les financiers anglo-américains ont « récompensé » Raymond Barre, en tant qu’heureux continuateur de la doctrine Pompidou, d’avoir si bien et si efficacement agi pour étouffer la réforme de l’entreprise voulue par De Gaulle (alors appelée « participation »).
C’est ainsi que le fameux Barre a :
Or, si les réalisations du CNR n’ont pas réussi à pérenniser, sur la durée, l’entier contrôle de la politique monétaire et économique – indispensables au contrôle « politique » – de la France, c’est précisément parce qu’elles ont omis de réformer le concept d’entreprise. Car c’est par le moyen de l’entreprise anonyme hypertrophiée et des multinationales apatrides que les financiers ont finalisé leur contrôle sur le phénomène politique. En voulant remédier à cette omission fatale, De Gaulle a été chassé du pouvoir par la classe politique et les grands bourgeois qui détenaient – et détiennent toujours – le contrôle de la France.
A cet égard, les français doivent absolument conserver deux choses à l’esprit :
Que tous les prétendus « économistes » et « juristes » qui conservent une once de bon sens et l’idée de l’intérêt commun – gage de démocratie et de liberté – se dressent contre toute cette vilénie, ce complot contre les peuples et contre la liberté. Car la sanction de l’inertie sera la disparition non seulement d’un modèle politique, mais aussi et surtout de la civilisation elle-même !
Valérie Bugault est Docteur en droit, ancienne avocate fiscaliste, analyste de géopolitique juridique et économique.